Non, Piero, la DUDH ne laisse pas les femmes de côté, ni dans son titre, ni dans son corps. Comme on le dit avec Provis depuis le début (et comme Veneziano en convient lui-même), hommes et femmes sont également inclus dans le terme "homme".
Ainsi, la première définition du mot "homme" donnée dans le Littré est "Animal raisonnable qui occupe le premier rang parmi les êtres organisés, et qui se distingue des plus élevés d'entre eux par l'étendue de son intelligence et par la faculté d'avoir une histoire, c'est-à-dire la faculté de développer, d'agrandir sa nature grâce à la communication avec les ancêtres et d'augmenter ses richesses intellectuelles et morales (en ce sens, c'est un terme d'espèce qui comprend les deux sexes)."
Il faut attendre la onzième définition pour voir apparaître : "Plus particulièrement. L'être qui, dans l'espèce humaine, appartient au sexe mâle. L'homme et la femme."
Pour en revenir à la Déclaration universelle des droits de l'homme, il ne fait aucun doute qu'elle a été dès l'origine pensée pour reconnaître des droits dont doivent jouir aussi bien les hommes que les femmes.
Ca ressort particulièrement à la lecture des deux premiers articles :
"Article premier
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
Article 2
1.Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation."
Après, on peut toujours, comme Sissi, relever le caractère utopique des droits énoncés et pointer le fait qu'aujourd'hui encore, même dans nos sociétés, ils ne sont pas tous respectés ou même accordés (loin s'en faut). A noter toutefois que la DUDH n'a qu'une valeur déclarative.
Mais il est complètement faut de dire que l'absence du mot "femme" dans la Déclaration traduit un manque de considération, qu'on les a "oubliées" ou qu'on ne comptait pas leur accorder les mêmes droits qu'aux hommes ! C'est juste, comme nous le disions avec Provis, que les femmes sont inclus dans le mot "homme" sous son acceptation générale. Dès lors, non seulement ça n'était pas nécessaire de rajouter le mot "femme" mais ça n'aurait même eu aucun sens.
Ainsi, la première définition du mot "homme" donnée dans le Littré est "Animal raisonnable qui occupe le premier rang parmi les êtres organisés, et qui se distingue des plus élevés d'entre eux par l'étendue de son intelligence et par la faculté d'avoir une histoire, c'est-à-dire la faculté de développer, d'agrandir sa nature grâce à la communication avec les ancêtres et d'augmenter ses richesses intellectuelles et morales (en ce sens, c'est un terme d'espèce qui comprend les deux sexes)."
Il faut attendre la onzième définition pour voir apparaître : "Plus particulièrement. L'être qui, dans l'espèce humaine, appartient au sexe mâle. L'homme et la femme."
Pour en revenir à la Déclaration universelle des droits de l'homme, il ne fait aucun doute qu'elle a été dès l'origine pensée pour reconnaître des droits dont doivent jouir aussi bien les hommes que les femmes.
Ca ressort particulièrement à la lecture des deux premiers articles :
"Article premier
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
Article 2
1.Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation."
Après, on peut toujours, comme Sissi, relever le caractère utopique des droits énoncés et pointer le fait qu'aujourd'hui encore, même dans nos sociétés, ils ne sont pas tous respectés ou même accordés (loin s'en faut). A noter toutefois que la DUDH n'a qu'une valeur déclarative.
Mais il est complètement faut de dire que l'absence du mot "femme" dans la Déclaration traduit un manque de considération, qu'on les a "oubliées" ou qu'on ne comptait pas leur accorder les mêmes droits qu'aux hommes ! C'est juste, comme nous le disions avec Provis, que les femmes sont inclus dans le mot "homme" sous son acceptation générale. Dès lors, non seulement ça n'était pas nécessaire de rajouter le mot "femme" mais ça n'aurait même eu aucun sens.
Au début du dernier paragraphe, "faux", pas "faut".
Et il manque aussi un "e" à "incluEs" dans ce même paragraphe.
Parfois, j'ai l'impression que Saule ou Ludmilla s'amusent à rajouter des fautes dans mes messages après que je les ai postés...
Parfois, j'ai l'impression que Saule ou Ludmilla s'amusent à rajouter des fautes dans mes messages après que je les ai postés...
« Les vrais paradis sont les paradis qu'on a perdus. » Marcel Proust, in Le Temps retrouvé
"Je suis une quiche qui vibre encore." (Sidonie Lasalle)
Bien sûr vous avez raison sur le sens du mot Homme, et je n'en n'ai jamais douté. Je constate simplement que maintenant dans les déclarations en général on précise Homme et Femme. Mais j'avoue ne pas comprendre cette phrase :
"Plus particulièrement. L'être qui, dans l'espèce humaine, appartient au sexe MÂLE. L'homme et la femme."
"Plus particulièrement. L'être qui, dans l'espèce humaine, appartient au sexe MÂLE. L'homme et la femme."
Je pense que tu as du lire trop vite, elle paraît assez claire.
Ca veut juste dire que, dans le Littré, les dix premières définitions du mot "homme" s'intéressent à l'homme en tant qu'espèce humaine et qu'il faut attendre la onzième définition pour que l'homme soit défini par opposition à la femme (la phrase que tu cites).
Et sinon, je n'ai pas en tête une déclaration qui préciserait qu'elle concerne les hommes ou les femmes. Que ce soit la DUDH donc, la vieille déclaration des droits de l'homme et du citoyen, le Pacte sur les droits civils et politiques, la Convention européenne des droits de l'homme, la Convention américaine des droits de l'homme, la Charte africaine... Il est toujours question de "droits de l'homme", jamais de droits de l'homme et de la femme - ce qui, encore une fois, n'aurait aucun sens étant donné la signification du mot "homme" dans ces textes. Par contre, toutes ces conventions contiennent des provisions sur l'interdiction des discriminations, notamment sur la base du sexe.
Ca veut juste dire que, dans le Littré, les dix premières définitions du mot "homme" s'intéressent à l'homme en tant qu'espèce humaine et qu'il faut attendre la onzième définition pour que l'homme soit défini par opposition à la femme (la phrase que tu cites).
Et sinon, je n'ai pas en tête une déclaration qui préciserait qu'elle concerne les hommes ou les femmes. Que ce soit la DUDH donc, la vieille déclaration des droits de l'homme et du citoyen, le Pacte sur les droits civils et politiques, la Convention européenne des droits de l'homme, la Convention américaine des droits de l'homme, la Charte africaine... Il est toujours question de "droits de l'homme", jamais de droits de l'homme et de la femme - ce qui, encore une fois, n'aurait aucun sens étant donné la signification du mot "homme" dans ces textes. Par contre, toutes ces conventions contiennent des provisions sur l'interdiction des discriminations, notamment sur la base du sexe.
"Je suis une quiche qui vibre encore." (Sidonie Lasalle)
qu'il est bête, ce PaloRel :)))))))
« Les plus grands artistes sont ceux qui possèdent le don de simplification à l'usage des autres. » Claude Lelouch, in Itinéraire d'un enfant très gâté
« La seule vraie science est la connaissance des faits. » Georges-Louis Leclerc de Buffon, in Histoire naturelle
« Je n'aime pas écrire, j'aime avoir écrit ", Paul Morand.
Je ne me reconnais forcément dans cette citation, ce serait même le contraire.
Je ne me reconnais forcément dans cette citation, ce serait même le contraire.
"Peut-être la vie n'est-elle qu'un long et unique adieu"
"Il y a ce que tu sens être bien et ce que tu sais être mal"
Lawrence Durrell.
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Lawrence Durrell.
« L'audace réussit à ceux qui savent profiter des occasions. » Marcel Proust, in A la recherche du temps perdu
"C'est le passé qui doit conseiller l'avenir." Sénèque, in Lettres à Lucilius, LXXXIII
« Le droit est la plus puissante des écoles de l'imagination. Jamais poète n'a interprété la nature aussi librement qu'un juriste la réalité. »
de Jean Giraudoux, in La Guerre de Troie n'aura pas lieu
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« Le silence est comme une nudité de l'âme, qui s'est libérée de la parure des mots. » Dominique Fernandez, in Sentiment indien
« L'ironie est surtout un jeu d'esprit. L'humour serait plutôt un jeu du coeur, un jeu de sensibilité. » Jules Renard, in Journal, 1893 - 1898
"Etre un homme, c'est pouvoir dire à une femme de ne pas se faire de soucis superflus."
"Rosa candida", Audur Ava Olafsdottir
"Rosa candida", Audur Ava Olafsdottir
"On ne peut pas savoir ce qu'on pense de quelque chose au moment même où ça se passe."
"Rosa candida", Audur Ava Olafsdottir
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« L’amitié est l’union de deux personnes liées par un amour et un respect égaux et réciproques. » Emmanuel Kant, in Doctrine élémentaire de l’éthique
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