"Fuck you and die".
Steven Seagal, philosophe en arts martiaux
Steven Seagal, philosophe en arts martiaux
"Fuck you and die".
:-))
"Fuck you and die".
Steven Seagal, philosophe en arts martiaux
And so what ?.....
Cash, comme dirait l'autre !
Coucou Sissi !
Puisqu'on est à l'anglais: "Now, if not for ever, is sometimes better than ever".
« Le bonheur n’est pas le fruit de la paix, le bonheur c’est la paix même. » Alain, in Propos sur le bonheur
"Fuck you and die".
Steven Seagal, philosophe en arts martiaux
Bof...
« Qu'est-ce que le nationalisme ? C'est un patriotisme qui a perdu sa noblesse et qui est au patriotisme noble et raisonnable, ce que l'idée fixe est à la conviction normale. » Albert Schweitzer, in La Décadence et renaissance de la culture
« Tout pouvoir sans contrôle rend fou. » Alain, in Le Politique
"Il avait cette affabilité, cette courtoisie et cet incommensurable mépris que nourrit tout homme d'action à l'égard de ceux qui avec ou sans justification font profession de penser"
Claude Simon dans "L'invitation".
Claude Simon dans "L'invitation".
« Ne cherchez pas à écrire l’Histoire, contentez-vous de rendre ses droits à la Géographie. » Daniel Pennac, in La Fée carabine
"Quand on meurt,on a bien autre chose à faire qu'à penser à la mort."
Italo Svevo "La conscience de Zeno"
Italo Svevo "La conscience de Zeno"
« Aussi longtemps que les hommes vivent sans un pouvoir commun qui les tient en respect, ils sont dans cette condition qui se nomme guerre, la guerre de chacun contre chacun. » Thomas Hobbes, in Le Léviathan
"Quand on meurt,on a bien autre chose à faire qu'à penser à la mort."
Italo Svevo "La conscience de Zeno"
Si on en a conscience, ça n'est pas si sûr ; c'est en tout cas loin d'être automatique.
« Faire confiance doit devenir un droit de l'Homme. » Jacques Attali, in Fraternités - Une nouvelle utopie (... et de la Femme, si je puis me permettre).
Veneziano, quelle impression te laisse la citation de Hobbes ? Y vois-tu une forme de sagesse ?
Veneziano, quelle impression te laisse la citation de Hobbes ? Y vois-tu une forme de sagesse ?
Oui, en quelque sorte : l'Etat, par son monopole de la contrainte, impose le respect entre eux des membres de la société dont il a la charge. Il met à une forme d'anarchie, à la loi du plus fort ou du plus cynique.
Après, cela ne préjuge pas en détails de la forme d'Etat qui est mise en place, et des garanties démocratiques qui sont instaurées, en vue de l'obéissance à la loi et du respect mutuel, en somme du régime précis des libertés fondamentales reconnues et de leur protection.
J'ai réagi parce que je lis justement en ce moment un ouvrage qui met à mal les conceptions de l'homme à "l'état de nature", cet état primitif, sauvage et fondamentalement asocial.
D'après ce qui se dégage de cet ouvrage ("La dissociété" , Jacques Généreux), cette conception des fondements de l'homme est fausse, et est la cause d'innombrables dérives.
Pour jouer le jeu, je te réponds par une citation :
"Ainsi, de Hobbes à Rousseau, une succession de philosophes va fonder notre conception moderne de la nature humaine sur des croyances raisonnables compte tenu de ce qu'ils sont en mesure de savoir à l'époque, c'est à dire, en réalité, quasiment rien."
                                        Jacques Généreux, in "La dissociété"
D'après ce qui se dégage de cet ouvrage ("La dissociété" , Jacques Généreux), cette conception des fondements de l'homme est fausse, et est la cause d'innombrables dérives.
Pour jouer le jeu, je te réponds par une citation :
"Ainsi, de Hobbes à Rousseau, une succession de philosophes va fonder notre conception moderne de la nature humaine sur des croyances raisonnables compte tenu de ce qu'ils sont en mesure de savoir à l'époque, c'est à dire, en réalité, quasiment rien."
                                        Jacques Généreux, in "La dissociété"
Et que sait-on de plus aujourd'hui de l'homme à "l'état de nature" qu'on ne savait pas au temps de Hobbes ou Rousseau ? Je ne dis pas que Hobbes ou Rousseau ont touché du doigt la vérité, mais dès lors que cet "état de nature" n'est qu'un concept philosophique sans réalité propre, comment peut-il être plus ou moins faux à l'époque que maintenant ? En quoi les croyances actuelles permettent-elles de mieux aborder la nature humaine que les leurs ? Elles sont peut-être plus "valables" pour notre époque, mais je ne vois pas comment elles pourraient l'être dans l'absolu.
Pour en revenir à la citation initiale, il y a quand même quelque chose d'inquiétant dans cette notion de "tenir en respect". Si Hobbes pressent le contrat social, rien n'empêche son Etat d'être totalitaire - il est d'ailleurs monarchiste et considéré comme conservateur, il me semble. L'Etat d'Hobbes est nécessaire pour protéger les hommes les uns des autres, mais en signant le contrat social, les hommes se soumettent à l'Etat et n'y participent plus autrement. L'Etat met ainsi fin à l'anarchie, mais il se place au-dessus du peuple (qu'il gouverne et dont il ne résulte pas). En outre, si son monopole de la force le place bien en position de force, rien n'empêche l'Etat lui-même d'être cynique - d'ailleurs, Hobbes est un positiviste. Si on trouve dans sa pensée les germes de la Révolution Française, force est de constater qu'un peu de chemin a été parcouru depuis et que cette pensée apparaît un peu trop datée à l'heure actuelle pour en faire son credo, non ?
Pour en revenir à la citation initiale, il y a quand même quelque chose d'inquiétant dans cette notion de "tenir en respect". Si Hobbes pressent le contrat social, rien n'empêche son Etat d'être totalitaire - il est d'ailleurs monarchiste et considéré comme conservateur, il me semble. L'Etat d'Hobbes est nécessaire pour protéger les hommes les uns des autres, mais en signant le contrat social, les hommes se soumettent à l'Etat et n'y participent plus autrement. L'Etat met ainsi fin à l'anarchie, mais il se place au-dessus du peuple (qu'il gouverne et dont il ne résulte pas). En outre, si son monopole de la force le place bien en position de force, rien n'empêche l'Etat lui-même d'être cynique - d'ailleurs, Hobbes est un positiviste. Si on trouve dans sa pensée les germes de la Révolution Française, force est de constater qu'un peu de chemin a été parcouru depuis et que cette pensée apparaît un peu trop datée à l'heure actuelle pour en faire son credo, non ?
Nous n'en savons pas beaucoup plus, en effet. Ce qu'on réalise à présent, c'est justement que ce concept est entaché de prémisses contestables. Cela suffit pour remettre en question la manière dont est pensée la vie en société, ainsi que l'institution qui assure sa cohésion.
Les travaux de Durkheim et d'Elias, entre autres, suggèrent d'autres fondements ontologiques. Or ceux-ci, bien qu'étant les bases de la sociologie, tardent à imprimer leurs marques sur les institutions qui nous relient.
Il est délicat de valider une théorie en dehors du contexte de son époque, c'est vrai. Ce qu'il y a de singulier avec la nôtre, d'époque, c'est qu'elle avance et s'oriente en fonction d'une conception atomique de l'homme sanguinaire qui a depuis longtemps perdu sa légitimité.
Les travaux de Durkheim et d'Elias, entre autres, suggèrent d'autres fondements ontologiques. Or ceux-ci, bien qu'étant les bases de la sociologie, tardent à imprimer leurs marques sur les institutions qui nous relient.
Il est délicat de valider une théorie en dehors du contexte de son époque, c'est vrai. Ce qu'il y a de singulier avec la nôtre, d'époque, c'est qu'elle avance et s'oriente en fonction d'une conception atomique de l'homme sanguinaire qui a depuis longtemps perdu sa légitimité.
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