"La mauvaise conscience de la religion doit se mesurer au poids des châtiments qu'elle réserve à qui enfreint l'interdiction de s'en moquer"
Arthur Schopenhauer - L'Art de vieillir, p.56
Arthur Schopenhauer - L'Art de vieillir, p.56
Nisard invoque l'autorité de Le Héricher pour affirmer : « que Robert le Diable est la personnification du pirate normand, due à l'imagination effrayée et vengeresse des peuples de cette contré. Les deux époques [...] qui partagent sa vie, celle où il est païen, celle où il se fait chrétien, représente le Viking converti. Cet être effrayant, au nom scandinave, qui porte partout la dévastation, ne pouvait être que le fils de Satan et ce n'est pas des divers ducs Robert qu'il se rapproche le plus, c'est du Norvégien Rollon lui-même ».
Régis Boyer, dans Les Vikings : Histoire, mythes, dictionnaire, page 95.
Régis Boyer, dans Les Vikings : Histoire, mythes, dictionnaire, page 95.
On se rappelle les principes posés par Montesquieu dans De l'esprit des lois : « L'air froid resserre les extrémités des fibres extérieures de notre corps ; cela augmente leur ressort, et favorise le retour du sang des extrémités vers le cœur. [...] On a donc plus de vigueur dans les climats froids. [...] Cette force plus grande doit produire bien des effets : par exemple, plus de confiance en soi-même, c'est-à-dire plus de courage ; plus de connaissance de sa supériorité, c'est-à-dire moins de désir de la vengeance ; plus d'opinion de sa sûreté, c'est-à-dire plus de franchise, moins de soupçons, de politique et de ruses. »
Régis Boyer, dans Les Vikings : Histoire, mythes, dictionnaire, page 110.
Régis Boyer, dans Les Vikings : Histoire, mythes, dictionnaire, page 110.
En revanche, l'idée se fait jour fréquemment, que le christianisme s'est servi des envahisseurs pour faire progresser, imposer même son message. Nul ne l'a dit plus énergiquement qu'Eichhoff : les Germains, « ces hommes farouches » étaient appelés « à devenir un jour, sous l'impulsion du christianisme, les plus fervents apôtres, les plus intrépides défenseurs des lumières qu'ils voulaient éteindre et des lois qu'ils semblaient abhorrer ». Et « l'influence du christianisme, transformant ces fiers ravisseurs en civilisateurs de nations, révèle en même temps à l'Europe les règnes mémorables et féconds de Wladimir le Grand d'Olaf le Bien-Aimé, de Canut le Grand, de Guillaume le Conquérant, de Robert de Calabre, de Roger de Sicile, fondateurs de puissantes dynasties. »
Régis Boyer, dans Les Vikings : Histoire, mythes, dictionnaire, pages 130-131.
Régis Boyer, dans Les Vikings : Histoire, mythes, dictionnaire, pages 130-131.
Nous nous sommes battus à coups d'épées ; mais je suis plein de joie en pensant qu'un festin se prépare pour moi dans le palais d'Odin. Bientôt, assis dans la brillante demeure d'Odin, nous boirons de la bière dans les crânes de nos ennemis. Un homme brave ne redoute point la mort. Je ne prononcerais pas des paroles d'effroi en entrant dans la salle d'Odin.
Régis Boyer, dans Les Vikings : Histoire, mythes, dictionnaire, page 136.
Régis Boyer, dans Les Vikings : Histoire, mythes, dictionnaire, page 136.
"On a l'impression qu'il y a un grand tsunami et que la politique française est confinée dans une piscine..."
Alain Touraine cité par "Le Monde"
Alain Touraine cité par "Le Monde"
Tony Stark: "J'avais seulement l'intention de protéger le monde...Et j'ai créé quelque chose de monstrueux"
Bruce Banner: "L'intelligence artificielle !!"
Tiré du film "Avengers l'ère d'Ultron", 2015
Bruce Banner: "L'intelligence artificielle !!"
Tiré du film "Avengers l'ère d'Ultron", 2015
"Voyez, très chers enfants, 2023 sombre comme un vieux rafiot de guerre dans une rade infestée de requins contaminés."
Martine Wijckaert, théâtreuse
Martine Wijckaert, théâtreuse
"On a l'impression qu'il y a un grand tsunami et que la politique française est confinée dans une piscine..."Radetsky, sans vouloir dédouaner le monde politique français, la piscine où il barbote est bien assez large pour accueillir tous ses semblables, de Washington à Moscou, de Londres à Pékin en passant par Bruxelles (UE). Et ils ne s'en privent pas.
Le public, canadien pour l'essentiel, ne semblait même pas remarquer cette météo. Cependant, l'auditoire était emmitouflé dans ce genre de vêtements que vous ne pouvez acheter qu'au nord de la frontière américaine, et qui vous protège de tout, des blizzards cinglants jusqu'au ours polaires fous de rage.
Brian Johnson, dans ''Les vies de Brian'', page 13.
Brian Johnson, dans ''Les vies de Brian'', page 13.
D'une certaine façon, le conservatisme naît de la volonté de préserver les valeurs de l'allégeance et de la foi dans les communautés réorganisées selon une loi purement politique.
Roger Scruton, dans ''Conservatisme''.
Roger Scruton, dans ''Conservatisme''.
L’optimisme est l’opium du genre humain ! L’esprit sain pue la connerie. Vive Trotski !
Milan Kundera, dans ''La plaisanterie''
Milan Kundera, dans ''La plaisanterie''
Je finis donc par comprendre que ma révolte était illusoire, que ma dissemblance n'était plus perceptible que pour moi seul, invisible qu'elle était pour les autres.
Milan Kundera, dans ''La plaisanterie''.
Milan Kundera, dans ''La plaisanterie''.
Les jeunes, après tout, s'ils jouent, ce n'est pas leur faute ; inachevés, la vie les plante dans un monde achevé où on exige qu'ils agissent en hommes faits.
Milan Kundera, dans ''La plaisanterie''.
Milan Kundera, dans ''La plaisanterie''.
"La violence des frontières, la beauté des pays"
L'intime et le Monde
Noé Preszow
L'intime et le Monde
Noé Preszow
A cette citation cul-cul la praline je préfère le bel essai de Régis Debray, Eloge des frontières.
Le sans-frontiérisme est une utopie mortifère qui nous précipite tous vers l'abîme.
Le sans-frontiérisme est une utopie mortifère qui nous précipite tous vers l'abîme.
A cette citation cul-cul la praline je préfère le bel essai de Régis Debray, Eloge des frontières.cul-cul la praline toi-même ! :-)
Le sans-frontiérisme est une utopie mortifère qui nous précipite tous vers l'abîme.
Hihi je ne m'attendais à rien de moins de ta part. Fidèle à ton image de bout-en-train!
« Le Parti n’a jamais tort, dit Roubachof. Toi et moi, nous pouvons nous tromper. Mais pas le Parti. Le Parti, camarade, est quelque chose de plus grand que toi et moi et que mille autres comme toi et moi. Le Parti, c’est l’incarnation de l’idée révolutionnaire dans l’Histoire. L’histoire ne connaît ni scrupules ni hésitations. Inerte et infaillible, elle coule vers son but. À chaque courbe de son cours elle dépose la boue qu’elle charrie et les cadavres des noyés. L’histoire connaît son chemin. Elle ne commet pas d’erreurs. Quiconque n’a pas une foi absolue dans l’Histoire n’est pas à sa place dans les rangs du Parti. »
Arthur Koestler, dans le zéro et l'infini.
Arthur Koestler, dans le zéro et l'infini.
« Dieu et l’homme réunis font de grandes choses. Dieu, sans l’homme, n’aurait pas sur cette terre un esprit qui rende un reflet plus intelligible de ses créatures et qui explore avec effronterie et terreur sa sagesse toute - puissante ; il n’aurait pas sur cette terre un cœur qui souffre d’inquiétudes qui ne sont pas les siennes et qui s’acharne à fabriquer des vertus et des angoisses que Dieu a refusé, oublié ou redouté de créer. Il a pourtant soufflé sur l’homme et il lui a donné la force et l’audace de continuer la création...
« Et l’homme inversement, sans Dieu, désarmé comme il est à sa naissance, la faim, la peur et le froid l’auraient anéanti ; et s’il leur avait échappé, il se traînerait, comme une limace, à mi - chemin entre le lion et le pou. Et s’il réussissait, par une lutte incessante, à se tenir sur ses pattes de derrière, il ne pourrait jamais se libérer de l’étreinte chaude et tendre de sa mère la guenon... »
Nikos Kazantzaki, dans la dernière tentation.
« Et l’homme inversement, sans Dieu, désarmé comme il est à sa naissance, la faim, la peur et le froid l’auraient anéanti ; et s’il leur avait échappé, il se traînerait, comme une limace, à mi - chemin entre le lion et le pou. Et s’il réussissait, par une lutte incessante, à se tenir sur ses pattes de derrière, il ne pourrait jamais se libérer de l’étreinte chaude et tendre de sa mère la guenon... »
Nikos Kazantzaki, dans la dernière tentation.
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