Seuls, l’art et le savoir peuvent élever l’Homme jusqu’au divin.
(Beethoven – 1812)
(Beethoven – 1812)
"Il n'y a point aujourd'hui de nation qui murmure plus que la française, qui obéisse mieux et qui oublie plus vite"
(Voltaire Le siècle de Louis XIV - XXXIII, p. 844)
(Voltaire Le siècle de Louis XIV - XXXIII, p. 844)
Le véritable amour c'est de déposer sa vie aux pieds d'une autre personne, ce dont les gens sont incapables de nos jours.
John Ajvide Lindqvist, dans Laisse-moi entrer.
John Ajvide Lindqvist, dans Laisse-moi entrer.
Jacques Attali :
"Même si nous, Européens devenons écologiquement irréprochables avant 2050 [ ] ; même si l’Union Européenne n’est plus émettrice à cette date d’aucun gaz à effet de serre ; même si nous recyclons tous nos déchets, cela ne changera presque rien à l’évolution climatique de la planète, tant que la Chine, l’Inde, les Etats Unis n’en font pas autant. [ ]
Il y a quelque chose de pathétique à voir les batailles que nous menons, en Europe, pour prendre, à juste titre, notre part de la réduction des émissions de gaz à effet de serre et du recyclage des déchets. Pendant que, ailleurs, on utilise sans vergogne charbon et pétrole, on jette à la mer des déchets à l’infini, on gaspille l’eau et la nourriture.
Source son blog, https://attali.com/societe/… août 2019
"Même si nous, Européens devenons écologiquement irréprochables avant 2050 [ ] ; même si l’Union Européenne n’est plus émettrice à cette date d’aucun gaz à effet de serre ; même si nous recyclons tous nos déchets, cela ne changera presque rien à l’évolution climatique de la planète, tant que la Chine, l’Inde, les Etats Unis n’en font pas autant. [ ]
Il y a quelque chose de pathétique à voir les batailles que nous menons, en Europe, pour prendre, à juste titre, notre part de la réduction des émissions de gaz à effet de serre et du recyclage des déchets. Pendant que, ailleurs, on utilise sans vergogne charbon et pétrole, on jette à la mer des déchets à l’infini, on gaspille l’eau et la nourriture.
Source son blog, https://attali.com/societe/… août 2019
J'aime en hiver ces arbres dénudés qui se mettent au repos avec tout leur bon sens, ces fleurs qui se recroquevillent jusqu'à disparaître de la surface pour mieux reprendre des forces aux beaux jours ; c'est un privilège énorme que de disparaître et renaître grâce à une vie sous la terre ; alors que nous, pauvres humains, quand on disparaît on va sous la terre et aucun moyen de repointer son nez...
Sur le terrain de l’intolérance, chacun trouvera dans l’histoire de sa religion plus qu’il n’en faut pour comparaître devant le tribunal de l’humanité.
(Rafael Sabatini).
(Rafael Sabatini).
"La vie ce n'est pas ce que l'on à vécu, mais ce dont on se souvient."
Gabriel Garcia Marquez
Gabriel Garcia Marquez
« Jane n’était pas curieuse d’avancer dans le monde des sentiments ; son manque d’avidité ne venait pas d’échecs personnels ni du hasard, mais procédait d’un détachement bien nécessaire. Elle avait grandi au milieu de périls extrêmes et de jugements excessifs, que, par amour de l’équilibre, elle avait voulu ignorer autant que possible. Son époque, celle que l’on appelait la sienne, non parce que qu’elle avait choisie, mais parce que qu’on l’avait forcée à y vivre. Cette époque était bien déplaisante, pour quantité de raisons.
Somme toute, le monde vivait dans un état d’exaspération criante ; Mais ne n’était pas la faute de Jane s’il s’était passé trop d’horreur et depuis trop longtemps. Comme quelqu’un que l’on voudrait faire entrer dans une pièce bondée et suffocante, elle prolongeait le plus possible son attente sur le seuil, attendant que la tension se relâchât, que le plancher se vidât, que l’atmosphère fût allégée. Or les passions et la conduite de ses parents ressemblaient tellement à celles du monde qu’elle faisait peu de distinction entre les deux. Elle souhaitait voir cesser tous ces heurts, espérant que les adversaires se retireraient de la lutte. »
Elizabeth Bowen, Un Monde d'amour
Somme toute, le monde vivait dans un état d’exaspération criante ; Mais ne n’était pas la faute de Jane s’il s’était passé trop d’horreur et depuis trop longtemps. Comme quelqu’un que l’on voudrait faire entrer dans une pièce bondée et suffocante, elle prolongeait le plus possible son attente sur le seuil, attendant que la tension se relâchât, que le plancher se vidât, que l’atmosphère fût allégée. Or les passions et la conduite de ses parents ressemblaient tellement à celles du monde qu’elle faisait peu de distinction entre les deux. Elle souhaitait voir cesser tous ces heurts, espérant que les adversaires se retireraient de la lutte. »
Elizabeth Bowen, Un Monde d'amour
« Réfléchissant presque sans cesse au temps présent, elle n’anticipait guère, se bornant à aimer qu’on lui dît la bonne aventure, tandis qu’elle avait une aversion instinctive pour le passé. Celui-ci lui semblait être une pompeuse imposture, la seule idée du passé l’assommait ; le moins qu’on pût dire est qu’elle le réprouvait en bloc. Elle était heureuse de vivre; mais comme n’eut-elle pas été déprimée en constatant que la majorité des êtres n’éprouvait plus ce sentiment ? Plus que tout, elle condamnait les faits du passé et leur incohérence. On n’en parlait jamais, pensait-elle avec un pitié feinte ou avec amertume; elle-même avait eu quelque fois l’infortune de vivre des heures positivement contaminées par l’haleine du passé. Oui, telle était la racine du mal, cette continuelle et fastidieuse succession injustice à subir, de vieux comptes mal réglés. »
Elizabeth Bowen, Un Monde d'amour
Elizabeth Bowen, Un Monde d'amour
Ici, pas d'auteur dévoilé !
A vous de deviner....et l'auteur et le destinataire du texte
..... "Que peut-il ? Tout. Qu'a-t-il fait ? Rien.
Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de l'Europe peut-être. Seulement voilà, il a pris la France et n'en sait rien faire Dieu sait pourtant que le Président se démène : il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète ; il cherche à donner le change sur sa nullité ; c'est le mouvement perpétuel ; mais, hélas ! cette roue tourne à vide.
L'homme est un carriériste avantageux.
Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir.
Il a pour lui l'argent, l'agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort.
Il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse.
Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve énorme, il est impossible que l'esprit n'éprouve pas quelque surprise.
On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l'insulte et la bafoue !
Triste spectacle que celui du galop, à travers l'absurde, d'un homme médiocre échappé."
Plusieurs réponses sont possibles bien sûr, quant au bénéficiaire de cet envol.
A vous de deviner....et l'auteur et le destinataire du texte
..... "Que peut-il ? Tout. Qu'a-t-il fait ? Rien.
Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de l'Europe peut-être. Seulement voilà, il a pris la France et n'en sait rien faire Dieu sait pourtant que le Président se démène : il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète ; il cherche à donner le change sur sa nullité ; c'est le mouvement perpétuel ; mais, hélas ! cette roue tourne à vide.
L'homme est un carriériste avantageux.
Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir.
Il a pour lui l'argent, l'agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort.
Il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse.
Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve énorme, il est impossible que l'esprit n'éprouve pas quelque surprise.
On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l'insulte et la bafoue !
Triste spectacle que celui du galop, à travers l'absurde, d'un homme médiocre échappé."
Plusieurs réponses sont possibles bien sûr, quant au bénéficiaire de cet envol.
Ouarf ! J'ai triché, j'ai fait une recherche interdite donc je ne répondrai pas mais ça interpelle !
Oui, ça interpelle
Ici, pas d'auteur dévoilé !
A vous de deviner....et l'auteur et le destinataire du texte
..... "Que peut-il ? Tout. Qu'a-t-il fait ? Rien.
Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de l'Europe peut-être. Seulement voilà, il a pris la France et n'en sait rien faire Dieu sait pourtant que le Président se démène : il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète ; il cherche à donner le change sur sa nullité ; c'est le mouvement perpétuel ; mais, hélas ! cette roue tourne à vide.
L'homme est un carriériste avantageux.
Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir.
Il a pour lui l'argent, l'agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort.
Il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse.
Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve énorme, il est impossible que l'esprit n'éprouve pas quelque surprise.
On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l'insulte et la bafoue !
Triste spectacle que celui du galop, à travers l'absurde, d'un homme médiocre échappé."
Plusieurs réponses sont possibles bien sûr, quant au bénéficiaire de cet envol.
La diatribe d'un célèbre barbu exilé à Bruxelles (entre autre) envers l'éphémère président d'une toute aussi éphémère 2ème république... Aura-t-on un Manu 1er ou un Napoléon IV ???
Ici, pas d'auteur dévoilé !
A vous de deviner....et l'auteur et le destinataire du texte
Plusieurs réponses sont possibles bien sûr, quant au bénéficiaire de cet envol.
La diatribe d'un célèbre barbu exilé à Bruxelles (entre autre) envers l'éphémère président d'une toute aussi éphémère 2ème république... Aura-t-on un Manu 1er ou un Napoléon IV ???
Gagné !! Ex-aequo avec Tistou, je suppose...
Ici, pas d'auteur dévoilé !Je débarque, mais je pensais aux mêmes (l'auteur et celui dont il parle).
A vous de deviner....et l'auteur et le destinataire du texte
Plusieurs réponses sont possibles bien sûr, quant au bénéficiaire de cet envol.
La diatribe d'un célèbre barbu exilé à Bruxelles (entre autre) envers l'éphémère président d'une toute aussi éphémère 2ème république... Aura-t-on un Manu 1er ou un Napoléon IV ???
Gagné !! Ex-aequo avec Tistou, je suppose...
Ici, pas d'auteur dévoilé !
A vous de deviner....et l'auteur et le destinataire du texte
Plusieurs réponses sont possibles bien sûr, quant au bénéficiaire de cet envol.
La diatribe d'un célèbre barbu exilé à Bruxelles (entre autre) envers l'éphémère président d'une toute aussi éphémère 2ème république... Aura-t-on un Manu 1er ou un Napoléon IV ???
Gagné !! Ex-aequo avec Tistou, je suppose...
Non j'étais hors-jeu ! Au fait affûtez vos crampons, samedi soir c'est the best of the cfeam (désolé Radetsky) avec un France - All Blacks de toutes les folies ! Mot des parents exigé si vous n'y assistez pas. C'est que là, la balle sera ovale et ça change tout !
J’arrive comme le carabinier d’Offenbach mais je crois que j’aurais trouvé.
;-))
L’auteur en question l’avait surnommé « le petit » en comparaison à l’autre qu’il considérait comme un grand. Et ça nous a valu des poèmes épiques, et immortels.
;-))
L’auteur en question l’avait surnommé « le petit » en comparaison à l’autre qu’il considérait comme un grand. Et ça nous a valu des poèmes épiques, et immortels.
« Le pessimisme est un luxe des pays heureux ».
(José Eduardo Agualusa)
(José Eduardo Agualusa)
" Le moment présent est une frêle passerelle ; si tu la charges des regrets d'hier et de l'inquiétude de demain, la passerelle cède et tu perds pied ; le passé, Dieu le pardonne ; l'avenir, Dieu le donne ; vis le jour d'aujourd'hui en communion avec Lui."
(Un rappel d’une magnifique citation d’une religieuse assassinée en Algérie en 1995 et donnée par Ghislaine dans un forum de CL)
(Un rappel d’une magnifique citation d’une religieuse assassinée en Algérie en 1995 et donnée par Ghislaine dans un forum de CL)
« Je fuyais la société des garçons de mon âge, le commerce des hommes et même ma propre mère. Mes plaisirs préférés étaient la lecture, les promenades solitaires et la rêverie, surtout la rêverie ! Ne me demandez pas à quoi je rêvais, car je ne saurais vous le dire. Quelquefois, il me semblait que je me trouvais devant une porte à moitié close, derrière laquelle il se cachait des mystères insondables. J'étais là, inquiet, frissonnant, me demandant ce qu'il y avait de l'autre côté...Je n'osais point franchir le seuil...J'attendais...J'attendais encore et toujours, ou bien...je m'endormais.
Si j'avais eu la moindre inclinaison poétique, je me serais certainement mis à écrire des vers; si j'avais été dévots, je me serais fait moine...Je n'étais ni l'un ni l'autre, c'est pourquoi je continuais de rêver - et d'attendre. »
Ivan Tourgueniev, Un rêve
Si j'avais eu la moindre inclinaison poétique, je me serais certainement mis à écrire des vers; si j'avais été dévots, je me serais fait moine...Je n'étais ni l'un ni l'autre, c'est pourquoi je continuais de rêver - et d'attendre. »
Ivan Tourgueniev, Un rêve
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