L'Amour est un fleuve russe qui prend sa source en Mongolie et se jette dans le Pacifique. Il est bien infidèle car il quitte souvent son lit.
Une élève de l'ENA citée par De Villiers... ou De Villiers lui-même, c'est assez son genre.
Une élève de l'ENA citée par De Villiers... ou De Villiers lui-même, c'est assez son genre.
J’en suis arrivé à peu près à ce que j’avais promis à ceux à qui j’avais à faire : car je promets volontiers un peu moins que ce que je puis et j’espère tenir.
(Montaigne, Les Essais, Livre III, chap. 10)
A méditer par nos innombrables candidats à la présidence !
(Montaigne, Les Essais, Livre III, chap. 10)
A méditer par nos innombrables candidats à la présidence !
« Je retiens le Boléro de Ravel comme la plus insolente monstruosité jamais perpétrée dans l'histoire de la musique. Du début à la fin de ses 339 mesures, ce n'est simplement que l'incroyable répétition du même rythme… avec la récurrence implacable d'un air de cabaret, d'une abrutissante vulgarité, qui n'aurait rien à envier, pour l'allure et le caractère, aux hurlements d'un chat tapageur dans une ruelle sombre… »
— Edward Robinson, « The Naive Ravel », The American Mercury, mai 1932
Cité dans le Lexicon of Musical Invective de N. Slonimsky 1953 (Relevé dans la page Wikipedia de ce jour)
— Edward Robinson, « The Naive Ravel », The American Mercury, mai 1932
Cité dans le Lexicon of Musical Invective de N. Slonimsky 1953 (Relevé dans la page Wikipedia de ce jour)
Comme quoi on devrait aller tout les jours sur wiki ! Un point de vue qui se tient, Ravel lui-même concédait que son air, au rythme lancinant et répétitif, avait une consonance "musico-sexuelle".
http://lamusiqueclassique.com/2012/02/…
http://lamusiqueclassique.com/2012/02/…
A relire lorsque vous aurez le sentiment de traverser une panne de lecture:
"Il gardait dans son bureau un livre, marqué d'un signet à la page 14, et dont la lecture durait depuis deux ans."
Nicolas Gogol in Les âmes mortes
"Il gardait dans son bureau un livre, marqué d'un signet à la page 14, et dont la lecture durait depuis deux ans."
Nicolas Gogol in Les âmes mortes
Bolero de Ravel
Cette variation de timbres sur un thème unique, très adroitement articulé, est un exercice de virtuosité qui réclame, sauf à être vite insupportable, des virtuoses de l’orchestre, Toscanini naguère, aujourdh'ui Karajan et sa philharmonique de Berlin, pour être restitué dans toute l'astucieuse complexité de ses couleurs, de ses équilibres sonores.
Lucien Rebatet auteur de Une Histoire de la Musique :
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/21610
Cette variation de timbres sur un thème unique, très adroitement articulé, est un exercice de virtuosité qui réclame, sauf à être vite insupportable, des virtuoses de l’orchestre, Toscanini naguère, aujourdh'ui Karajan et sa philharmonique de Berlin, pour être restitué dans toute l'astucieuse complexité de ses couleurs, de ses équilibres sonores.
Lucien Rebatet auteur de Une Histoire de la Musique :
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/21610
Bolero de Ravel
Cette variation de timbres sur un thème unique, très adroitement articulé, est un exercice de virtuosité qui réclame, sauf à être vite insupportable, des virtuoses de l’orchestre, Toscanini naguère, aujourdh'ui Karajan et sa philharmonique de Berlin, pour être restitué dans toute l'astucieuse complexité de ses couleurs, de ses équilibres sonores.
Lucien Rebatet auteur de Une Histoire de la Musique :
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/21610
Bof. Rebatet. Son admiration pour Karajan est-elle bien musicologique ou politique, connaissant les sympathies nazies du bonhomme? A l'époque de Karajan, il y avait beaucoup de chefs d'orchestre qui avaient joué beaucoup mieux le Boléro que lui, par exemple Manuel Rosenthal, un élève de Ravel, mais vu son origine hébraïque, Rebatet ne devait pas l'aimer. Sinon il y a Charles Mûnch Fritz Reiner Pierre Monteux. ou encore George Szell. tous de l'époque de Rebatet.et bein supérieurs à mon avis à Karajan.
Tiens par exemple, compare la version de Münch enregistrée en 1953 avec celles d'Herbert -Narcisse :
https://www.youtube.com/watch?v=WClIL_WMkSM
https://www.youtube.com/watch?v=WClIL_WMkSM
On a les grattes qui vont avec :-) Evidemment, en 1953, on n'avait pas encore inventé le CD.
la version de Münch enregistrée en 1953 avec celles d'Herbert -Narcisse :C'est vrai que la version de Münch est beaucoup plus belle. Celle de Karajan est clinquante, tape-à-l'oeil, il en fait une marche militaire, une deux, une deux, bam-boum, bam- boum...
https://www.youtube.com/watch?v=WClIL_WMkSM
Ceci dit, il y avait eu, en son temps, un débat sur Rebutet très intéressant. Rebutet est certainement antisémite et pan-germaniste chauvin mais, personnellement, je n'ai jamais entendu d'antisémitisme ou de pangermanisme dans une interprétation de Karajan. Peut-être parce que je ne suis pas complotiste... ?
Je pense que l'adhésion d'Herbert von Karajan au parti nazi dès 1933 (carte d'adhérent 3.430.914) devait plaire à Rebatet. Mais je te l'accorde, ça ne s'entend pas dans la musique qu'il dirige. Toutefois, son talent, indéniable par ailleurs, me semble très surévalué par rapport à Charles Münch, Pierre Monteux, Claudio Abbado, Carlo Maria Giulini, Seiji Ozawa, Léonard Bernstein et bien d'autres plus anciens ou plus récents.
Tiens, un petit article là-dessus : http://lepoint.fr/culture/…
http://lepoint.fr/culture/…Oui, bon ! Il a fait son adhésion au régime nazi et il était antisémite, l'article le montre bien.
Mais c'est toujours la même histoire : on ne doit pas rejeter toute son œuvre pour ça, pas plus qu'on ne rejette l’œuvre de Céline ou de Brasillach.
Karajan nous a fait découvrir un nouveau Beethoven. Je n'ai pas trouvé ça tout seul, je l'ai lu quelque part. Et puis il s'est laissé aller aux griseries du succès et il a fait dans l'épate et le clinquant, au point d'introduire des coups de klaxon dans ses symphonies ; et ça, on n'a pas dû me le dire, je l'ai bien constaté tout seul...
L'intégrale des symphonies de Beethoven par Karajan est à mon avis complètement dépassée. Ecoute celle de Roger Norrington avec les London classical players, un orchestre semblable à celui de l'époque de Beethoven avec des instruments d'époque. C'est vraiment autre chose.
on ne doit pas rejeter toute son œuvre pour ça, pas plus qu'on ne rejette l’œuvre de Céline ou de Brasillach.
Bien sûr.
Karajan nous a fait découvrir un nouveau Beethoven. Je n'ai pas trouvé ça tout seul, je l'ai lu quelque part. Et puis il s'est laissé aller aux griseries du succès et il a fait dans l'épate et le clinquant, au point d'introduire des coups de klaxon dans ses symphonies ; et ça, on n'a pas dû me le dire, je l'ai bien constaté tout seul...
Pour le côté clinquant tu as mille fois raison. Il suffit de comparer le Boléro dirigé par lui (Ein, Zwei) et la version beaucoup plus musicale de Charles Münch. pour s'en convaincre.
Moi ce qui m'intéresse c'est le travail musicologique qu'l y a derrière une interprétation. Par exemple, Nikolaus Harnoncourt a gravé une version sublime du Requiem de Mozart en éliminant les parties qu'il reconnaissait avoir été écrites par Süssmeyer. Les symphonies de Beethoven dirigées par Norrington, avec non plus un gigantesque orchestre mais un orchestre semblable à celui que Beethoven dirigeait, avec des instruments d'époque me semblent beaucoup plus belles. Il y a là aussi un vrai travail de recherche comme on peut l'entendre dans le dernier mouvement de le neuvième avec les tempi originaux de Beethoven, qu'aucun autre chef n'utilise. C'est un peu déroutant au début, mais après plusieurs auditions c'est beaucoup plus convaincant.
C'est extrêmement intéressant mais c'est un terrain où je ne m'aventure pas pour donner mon avis, je ne pourrais que reprendre ce que j'ai lu ailleurs.
Moi ce qui m'intéresse c'est le travail musicologique qu'l y a derrière une interprétation.
C'est bien dommage que notre musicologue attitré, Prince Jean, nous boude depuis si longtemps, il avait des avis très autorisés sur toute forme de musique et c'était un admirateur passionné de Wagner. Il aurait pu te répondre en connaisseur.
I believe there is a God - I believe the whole bag of tricks, there's nothing I don't believe, they could subdivide the Trinity into a dozen parts and I'd believe. They could dig up records that proved Christ had been invented by Pilate to get himself promoted and I'd believe just the same. I've caught belief like a disease. I've fallen into belief like I fell in love.
The end of an affair, Graham Greene met ces phrases dans la bouche de son personnage. La foi lui est tombée dessus, une foi non exempte de doutes et de combats suite à un voeux qui s'est réalisé.
Ma traduction:
Je crois en Dieu - Je crois dans tout le paquet de trucs, il n'y a rien que je ne croie pas, ils pourraient diviser la Trinité en une douzaine que j'y croirais quand même. Ils pourraient déterrer la preuve que Christ a été inventé par Pilate pour obtenir une promotion et j'y croirais toujours. J'ai attrapé la foi comme on attrape une maladie. Je suis tombé dans la foi comme j'étais tombé amoureuse.
The end of an affair, Graham Greene met ces phrases dans la bouche de son personnage. La foi lui est tombée dessus, une foi non exempte de doutes et de combats suite à un voeux qui s'est réalisé.
Ma traduction:
Je crois en Dieu - Je crois dans tout le paquet de trucs, il n'y a rien que je ne croie pas, ils pourraient diviser la Trinité en une douzaine que j'y croirais quand même. Ils pourraient déterrer la preuve que Christ a été inventé par Pilate pour obtenir une promotion et j'y croirais toujours. J'ai attrapé la foi comme on attrape une maladie. Je suis tombé dans la foi comme j'étais tombé amoureuse.
"La violence appelle la violence, les faibles ne doivent jamais être esclaves des forts. La fraternité doit régner dans l'univers entier."
Alcor, dans Goldorak, "La bataille de la Lune Noire"
Alcor, dans Goldorak, "La bataille de la Lune Noire"
Douter de tout ou tout croire, ce sont deux solutions également commodes qui nous dispensent de réfléchir.
Henri Poincaré.
A retenir.
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