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Suite à la lecture de Klein, on peut se le demander.
Pour ma part, je pense non. Sauf si l'on veut réchauffer la frilosité ambiante.
Pour ma part, je pense non. Sauf si l'on veut réchauffer la frilosité ambiante.
C'est vrai qu' à sa lecture je me suis souvent dit : "merde qu'est ce qu'il me veut celui-là ? il me dérange, me met mal à l'aise et me dégoûte, quel foutu merdier que ce bouquin". Bukowski sent la merde et le désespoir, Bukowski vomit ses tripes et son enfer.
II n'y a pas très longtemps j'ai fermé ma porte définitivement à " un Bukowski ", sa souffrance me dérangeait trop, et j'allais vers l'enfer moi aussi.
Les flammes me brûlent encore.
Non il ne faut pas brûler Bukowski.
II n'y a pas très longtemps j'ai fermé ma porte définitivement à " un Bukowski ", sa souffrance me dérangeait trop, et j'allais vers l'enfer moi aussi.
Les flammes me brûlent encore.
Non il ne faut pas brûler Bukowski.
Si on brûle Bukowski
On se brûle aussi.
hé hé : )
On se brûle aussi.
hé hé : )
J'ai lu quelques Bukowski (dont celui-ci) quand j'avais 24 ans... ça remonte ! Mes souvenirs peuvent certes être imprécis mais je me souviens nullement d'avoir été dégoûté ! Il est bien sûr provocateur, il exagère, il noircit, mais cela dénote avant tout un mal-être qui essaie de s'extirper... Quant au côté sexuel, ma foi, c'est comme Henry Miller, ce ne sont que fantasmes jubilatoires sur sa propre personne, pour tenter de se faire valoir, pour se croire un peu quelqu'un au moins quelque part... encore une fois, ce n'est qu'une tentative de lumière, faible chandelle dans la noirceur...
--> à lire entre les lignes, sans se brûler...
--> à lire entre les lignes, sans se brûler...
Pendagron, t'y vas fort quand même ! un account sales manager qui dresse un portrait en règle de l'ami Bukowsky ! et après on me dira que le monde n'est pas si noir !!! pfff ... où est la lumière ?
euh... je ne sais pas très bien comment je dois prendre ton intervention !
Cela dit, je ne pensais pas avoir été "dur" avec Bukowski, ni avec Miller d'ailleurs, en tout cas, ce n'était pas le but recherché. Ce sont deux auteurs que j'apprécie (que j'appréciais ??) mais apprécier qqch n'empêche nullement d'en voir les limites...
Cela dit, je ne pensais pas avoir été "dur" avec Bukowski, ni avec Miller d'ailleurs, en tout cas, ce n'était pas le but recherché. Ce sont deux auteurs que j'apprécie (que j'appréciais ??) mais apprécier qqch n'empêche nullement d'en voir les limites...
un account sales manager qui dresse un portrait en règle de l'ami Bukowsky !
... donc, je ne saisis pas cette phrase-là car en quoi mon métier interfère-t-il avec mes lectures, avec mes goûts, avec mes études, avec mes passions, avec mes violons d'Ingres ou avec ma personnalité ?
et après on me dira que le monde n'est pas si noir !!!
... et là je comprends encore moins ! pourquoi le fait qu'un account sales manager qui aime la littérature (et peut-être même qu'il s'y connaisse un peu) noircit-il le monde ???
--> Que ceux qui pigent aident les pauvres aveugles que nous sommes... (et hop, à nouveau un peu de lumière !)
un account sales manager qui dresse un portrait en règle de l'ami Bukowsky !
... donc, je ne saisis pas cette phrase-là car en quoi mon métier interfère-t-il avec mes lectures, avec mes goûts, avec mes études, avec mes passions, avec mes violons d'Ingres ou avec ma personnalité ?
et après on me dira que le monde n'est pas si noir !!!
... et là je comprends encore moins ! pourquoi le fait qu'un account sales manager qui aime la littérature (et peut-être même qu'il s'y connaisse un peu) noircit-il le monde ???
--> Que ceux qui pigent aident les pauvres aveugles que nous sommes... (et hop, à nouveau un peu de lumière !)
Tout à fait d'accord, Pendragon! Un auteur n'appartient à personne en particulier.
Au fait, ça consiste à faire quoi, account sales manager? Eclaire-moi un peu!;-)
Je pense que la question primordiale concernant Bukowski concerne l'orthographe de son nom: d'où vient ce "i" final?
M'est avis qu'il devait être assez inflammable.
chouette des gars quy me tombent dessus ! avec humour ! z'êtes méchants !
parce qu'en effet j'ay fayt une affreuse faute ! pour tenter de me faire valoyr et pour me croyre un peu quelqu'un au moyns quelque part (que pensez vous de cette phrase, hallucynante non ?) voycy 2 poèmes de l'amy Bukowsky (putain de clavyer ;-) :
baaaaang, aaaahhh ça remarche ! voici les textes :
LE JOUEUR
« Encore un poème d’hippodrome? » demande ma
femme.
Oh, il y a beaucoup de poèmes d’hippodrome
parce que c’est là que je suis
la plupart du temps.
Ma femme devrait être contente que je ne reste pas assis
à la maison toute la journée
à faire semblant d’être un
écrivain.
Auquel cas elle saurait pourquoi tant d’écrivains
ont eu tant de
femmes.
Je n’en ai eu que deux parce que
je suis plus facile à vivre
quand je ne suis pas là.
Et un poème peut arriver n’importe où
que vous soyez
et les chevaux sont beaucoup plus beaux
que les gens.
Oui, il y a des moments d’ennui
là-bas
et des moments où vous avez l’impression
que les heures sont
assassinées
et les visages des parieurs souvent
deviennent des visages
de cauchemar
mais on a une sensation d’action
et les heures vont
s’assassiner toutes seules
de toute façon.
Il y a quelque chose à apprendre,
quelque chose à oublier,
quelque chose à
endurer.
Gagner ou perdre.
Encore un poème d’hippodrome.
Encore une course, les sabots martèlent, les
crinières flottent, je suis assis dans les
tribunes, la monstrueuse potentialité de
l’existence se déroule.
Pas d’écrivain ici.
Pas de foutu écrivain.
Loin de ça.
Sauvé.
Libéré de la vanité d’être
précieusement
excellent.
A ce moment-là.
* * *
UNE REPLIQUE
Les gens survivent pour finir avec les mains ouvertes pleines
de rien.
Je me souviens du poème de Carl Sandburg, Le
peuple, oui.
Belle pensée, mais complètement erronée:
le peuple n’a pas survécu grâce à une noble
force mais grâce au mensonge, au compromis et à
la ruse.
J’ai vécu avec ces gens, je ne sais pas très bien
avec quelles gens Sandburg
a vécu.
Mais son poème m’a toujours fait chier.
C’était un poème qui mentait.
C’était Le peuple, non.
Alors et maintenant.
Et pas besoin d’être un misanthrope pour
dire ça.
Espérons que les futurs poèmes célèbres
comme celui de M. Sandburg
auront plus
de sens.
parce qu'en effet j'ay fayt une affreuse faute ! pour tenter de me faire valoyr et pour me croyre un peu quelqu'un au moyns quelque part (que pensez vous de cette phrase, hallucynante non ?) voycy 2 poèmes de l'amy Bukowsky (putain de clavyer ;-) :
baaaaang, aaaahhh ça remarche ! voici les textes :
LE JOUEUR
« Encore un poème d’hippodrome? » demande ma
femme.
Oh, il y a beaucoup de poèmes d’hippodrome
parce que c’est là que je suis
la plupart du temps.
Ma femme devrait être contente que je ne reste pas assis
à la maison toute la journée
à faire semblant d’être un
écrivain.
Auquel cas elle saurait pourquoi tant d’écrivains
ont eu tant de
femmes.
Je n’en ai eu que deux parce que
je suis plus facile à vivre
quand je ne suis pas là.
Et un poème peut arriver n’importe où
que vous soyez
et les chevaux sont beaucoup plus beaux
que les gens.
Oui, il y a des moments d’ennui
là-bas
et des moments où vous avez l’impression
que les heures sont
assassinées
et les visages des parieurs souvent
deviennent des visages
de cauchemar
mais on a une sensation d’action
et les heures vont
s’assassiner toutes seules
de toute façon.
Il y a quelque chose à apprendre,
quelque chose à oublier,
quelque chose à
endurer.
Gagner ou perdre.
Encore un poème d’hippodrome.
Encore une course, les sabots martèlent, les
crinières flottent, je suis assis dans les
tribunes, la monstrueuse potentialité de
l’existence se déroule.
Pas d’écrivain ici.
Pas de foutu écrivain.
Loin de ça.
Sauvé.
Libéré de la vanité d’être
précieusement
excellent.
A ce moment-là.
* * *
UNE REPLIQUE
Les gens survivent pour finir avec les mains ouvertes pleines
de rien.
Je me souviens du poème de Carl Sandburg, Le
peuple, oui.
Belle pensée, mais complètement erronée:
le peuple n’a pas survécu grâce à une noble
force mais grâce au mensonge, au compromis et à
la ruse.
J’ai vécu avec ces gens, je ne sais pas très bien
avec quelles gens Sandburg
a vécu.
Mais son poème m’a toujours fait chier.
C’était un poème qui mentait.
C’était Le peuple, non.
Alors et maintenant.
Et pas besoin d’être un misanthrope pour
dire ça.
Espérons que les futurs poèmes célèbres
comme celui de M. Sandburg
auront plus
de sens.
Oui, oui, oui, oui... (dubitative)
Je suis sûre que dès que je saurai ce que peut bien être un account sales manager , je vais commencer à comprendre cette discussion sur Bukovski.
Je suis sûre que dès que je saurai ce que peut bien être un account sales manager , je vais commencer à comprendre cette discussion sur Bukovski.
Un inédit de Buk sur : http://20six.fr/rollerpen/art/1347683/ avec traduction française.
avant que la discussion ne puisse avancer, il nous faut d'abord réfléchir à la disparition du i au profit du y, par la suite il faudra réfléchir à la disparition du w au profit du v, et gateau sur la cerise, que sont donc devenu les owski ??? buk ?? mais à qui appartient-il pour se faire appeler buk ? celui qui n'appartient à personne n'aura certainement pas de diminutif ! je proteste !
et de toute façon, avant qu'on ait pu rendre intéressante la discussion, le fameux point Godwin en viendra à bout ! pour les incultes :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Point_Godwin
et de toute façon, avant qu'on ait pu rendre intéressante la discussion, le fameux point Godwin en viendra à bout ! pour les incultes :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Point_Godwin
Pas mal cette loi de Godwin, tâchons de la faire mentir !
Et j'attends toujours ton explication sur tes sibyllines phrases... ;-)
Quant à savoir ce que fait un SAM (on peut en effet dire Account Sales Mgr ou Sales Account Mgr, c'est un peu comme un tire-bouschtroumpf ou un schtroumpf-bouchon) et donc, un SAM, c'est un gars qui se charge d'entretenir de bonnes relations avec les clients privilégiés de l'entreprise qui l'emploie... Cela dit, cela n'a plus bcp d'importance puisque j'ai changé de fonction...
... et ne me demandez pas quoi, je préfère ne plus prendre de risque... dès fois qu'on considère qu'un "X" ne puisse pas lire et critiquer Eco ou Auster... ;-)
Et j'attends toujours ton explication sur tes sibyllines phrases... ;-)
Quant à savoir ce que fait un SAM (on peut en effet dire Account Sales Mgr ou Sales Account Mgr, c'est un peu comme un tire-bouschtroumpf ou un schtroumpf-bouchon) et donc, un SAM, c'est un gars qui se charge d'entretenir de bonnes relations avec les clients privilégiés de l'entreprise qui l'emploie... Cela dit, cela n'a plus bcp d'importance puisque j'ai changé de fonction...
... et ne me demandez pas quoi, je préfère ne plus prendre de risque... dès fois qu'on considère qu'un "X" ne puisse pas lire et critiquer Eco ou Auster... ;-)
ben c'est simple Pendragon, j'ai tellement pas aimé "pour se croire un peu quelqu'un au moins quelque part ..." que dans mon énervement, je me suis dit : faut que je m'en fasse un, faut que je m'en fasse un ! vite une victime !! alors va savoir pourquoi mais ce sont les account sales manager qui ont pris ... note que ça aurait pu être un ouvrier à la chaîne sur le point d'être licencié. Les victimes sont souvent innocentes et personne ne semble épargné, si ça fait pas réfléchir ça ...
ok, je comprends, pas de soucis !
Il est vrai que ma phrase prête à confusion, mais je n'ai certes pas voulu dire qu'ils n'avaient que cela pour se faire valoir. Sorry !
Il est vrai que ma phrase prête à confusion, mais je n'ai certes pas voulu dire qu'ils n'avaient que cela pour se faire valoir. Sorry !
OK, OK, on se calme tous.
Ce que j'ai voulu dire, c'est que Bukowski ne m'a pas plu. Mais tout est une question de goût, de moment de lecture (on n'aura pas le même sentiment sur un livre suivant son humeur, son temps disponible, etc ...). Ces livres m'auraient peut-être touché dans une autre époque (celle où l'on est suffisamment cynique avec soi-même), mais là, non, je n'ai pas eu envie, plus envie.
Je me tourne vers d'autres lectures et d'autres auteurs. Merci de contribuer à ce site pour cela.
Ce que j'ai voulu dire, c'est que Bukowski ne m'a pas plu. Mais tout est une question de goût, de moment de lecture (on n'aura pas le même sentiment sur un livre suivant son humeur, son temps disponible, etc ...). Ces livres m'auraient peut-être touché dans une autre époque (celle où l'on est suffisamment cynique avec soi-même), mais là, non, je n'ai pas eu envie, plus envie.
Je me tourne vers d'autres lectures et d'autres auteurs. Merci de contribuer à ce site pour cela.
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