Les forums

Forums  :  Forum des livres  :  Le festin nu  :  Opportunisme ?

Attentif 16/11/2006 @ 12:32:07
Ces bouquins basés sur un phénomène de mode (la came l'était au moment de la publication) me semble toujours équivoques.
Que Burroughs ai besoin de se défoncer pour pouvoir écrire, pour avoir un sujet d'écriture … ça me laisse pensif
Je croyais, dans ma candeur naïve, que l'écriture était un besoin irrépressible ?
Quand à ses trips, calamiteux pour la plupart, ils me laissent de glace
Son style, lui, est, me semble-t-il, plus représentatif des distorsions et des hallucinations de l'auteur… mais pour le lecteur non-shooté, c'est assez pénible

Il y a sans doute d'autres ouvrages dont la lecture urgente est plus évidente… en vrac : Salinger, Fante, Harrison, Udall…pour les américains, quand aux autres, jusques et y compris les européens, ils sont trop nombreux, je n'ai que 4 pages pour dresser une liste sommaire !!!

Maria-rosa 16/11/2006 @ 14:41:54
Opportunisme, je ne sais pas...
Je n'ai pas lu "le festin nu" mais dans "Junky", Burroughs décrit son expérience de la drogue à une époque donnée, à un endroit précis.
Dans ce livre, Lee entre délibérément dans l'état de toxicomane et décrit sa vie de tous les jours qui devient peu à peu lamentable.
Il n'est pas le seul à avoir utilisé les drogues pour "donner une autre dimension à sa création" : Baudelaire, Michaux ont fait la même chose.
Ce livre je l'ai pris, comme, disons un témoignage, c'est tout.
Son expérience me donne froid dans le dos.
Bien sûr, je trouve très discutable l'idée "d'entrer en toxicomanie" pour pouvoir le raconter, mais ça c'est une autre histoire.

Mudju 06/02/2007 @ 16:52:39
Ces bouquins basés sur un phénomène de mode (la came l'était au moment de la publication) me semble toujours équivoques.
Que Burroughs ai besoin de se défoncer pour pouvoir écrire, pour avoir un sujet d'écriture … ça me laisse pensif
Je croyais, dans ma candeur naïve, que l'écriture était un besoin irrépressible ?
Quand à ses trips, calamiteux pour la plupart, ils me laissent de glace
Son style, lui, est, me semble-t-il, plus représentatif des distorsions et des hallucinations de l'auteur… mais pour le lecteur non-shooté, c'est assez pénible

Il y a sans doute d'autres ouvrages dont la lecture urgente est plus évidente… en vrac : Salinger, Fante, Harrison, Udall…pour les américains, quand aux autres, jusques et y compris les européens, ils sont trop nombreux, je n'ai que 4 pages pour dresser une liste sommaire !!!


J'arrive peut-être un peu tard mais bon...

Iil faut tout de même savoir qu'après avoir écrit le festin nu (ou peut-être pendant la mise en ordre des nombreux feuillets), Burroughs a liassé tomber la came et a écrit nombre de livres tout auss azimuté au niveau du langage. J

e ne pense pas qu'il soit nécessaire d'être shooté pour entrer dans ce livre, mais il faut un certain laisser aller qui n'est pas aisé à obtenir. J'avoue que j'ai eu du mal a entrer dans l'oeuvre de Burroughs mais qu'après des efforts (eh oui, c'est parfois nécessaire!) je suis totalement envoûté par son oeuvre.

Page 1 de 1
 
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre

Vous devez être membre pour poster des messages Devenir membre ou S'identifier