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Du livre, j'avais écrit ceci :
"Premier livre de cet auteur tout à fait recommandable dans la catégorie Polars. Histoire très originale, limite tirée par les cheveux mais avec le zeste de "j'me prends pas au sérieux" et d'histoire d'amour qui agrémentent bien la sauce. Je pense qu'il est difficile de ne pas se prendre au jeu, les différentes critiques en attestent. Ecouté en roman-CD en roulant. C'est bien simple, j'avais hâte de prendre la route !
Me fait penser davantage à Fred Vargas qu'à Higgins Clark (et c'est plutôt un compliment !)."
Du film je suis prêt à soutenir le même propos. A prendre pour ce que c'est : un divertissement agréable, bien fichu et qui ne se prend pas la tête (ni la votre). Mais pour amateur de polars seulement.
Un exemple réussi de transposition d'un roman à l'écran.
"Premier livre de cet auteur tout à fait recommandable dans la catégorie Polars. Histoire très originale, limite tirée par les cheveux mais avec le zeste de "j'me prends pas au sérieux" et d'histoire d'amour qui agrémentent bien la sauce. Je pense qu'il est difficile de ne pas se prendre au jeu, les différentes critiques en attestent. Ecouté en roman-CD en roulant. C'est bien simple, j'avais hâte de prendre la route !
Me fait penser davantage à Fred Vargas qu'à Higgins Clark (et c'est plutôt un compliment !)."
Du film je suis prêt à soutenir le même propos. A prendre pour ce que c'est : un divertissement agréable, bien fichu et qui ne se prend pas la tête (ni la votre). Mais pour amateur de polars seulement.
Un exemple réussi de transposition d'un roman à l'écran.
Une équipe française qui s'empare d'un best-seller américain, l'inverse est plus fréquent. J'avais moyennement apprécié le livre et je craignais que les grosses ficelles dont avait abusé Coben n'aient des répercussions sur le film. Heureusement non. C'est un film sobre, presque silencieux, qui a su se maintenir à l'abri des pistes aussi larges que des autoroutes et des scènes d'action envahissantes comme on a trop l'habitude d'en voir.
Il lui manque cependant quelque chose: la longueur. En effet, ramener autant d'éléments écrits sur une pellicule relativement courte, ça oblige à sélectionner, à emprunter quelques raccourcis et à mettre de côté une dimension pourtant essentielle, le suspense. Pas assez de temps ni de place pour faire durer les questions et l'angoisse, tout vient très vite, trop vite. De quoi donner au final un film qui se laisse regarder mais ne bouleverse pas vraiment. Mention tout de même pour la capacité d'avoir réussi une telle adaptation sans en faire une méga production à la hollywoodienne avec les ingrédients trop connus, pourtant bien présents dans le roman de Coben.
Il lui manque cependant quelque chose: la longueur. En effet, ramener autant d'éléments écrits sur une pellicule relativement courte, ça oblige à sélectionner, à emprunter quelques raccourcis et à mettre de côté une dimension pourtant essentielle, le suspense. Pas assez de temps ni de place pour faire durer les questions et l'angoisse, tout vient très vite, trop vite. De quoi donner au final un film qui se laisse regarder mais ne bouleverse pas vraiment. Mention tout de même pour la capacité d'avoir réussi une telle adaptation sans en faire une méga production à la hollywoodienne avec les ingrédients trop connus, pourtant bien présents dans le roman de Coben.
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