Micharlemagne, sorry, mais là, tu débarques... ou alors tu n'as pas tout lu... Cela fait des plombes que j'exprime que l'objectif absolu n'existe pas et ne peut pas exister et n'existera jamais et que donc, quand on parle d' "objectif", on parle à un niveau humain de la chose, c-à-d, n'en déplaise même à Provis, la somme des subjectivités, qui est une définition qui en vaut une autre ! Non pas qu'elle soit la seule, mais elle en vaut certainement une autre ! Et donc, je reste sur mes deux trois dernières interventions qui démontrent, à tout le moins, mon souci de bien faire, ce que d'autres ne peuvent en aucun cas prétendre !
Poil2plume, je sais... merci de ton soutien, mais je me connais, cela fait quelques décennies que je réagis au quart de tour, je suis totalement et complètement incapable de me taire quand j'entends des inepties...
Poil2plume, je sais... merci de ton soutien, mais je me connais, cela fait quelques décennies que je réagis au quart de tour, je suis totalement et complètement incapable de me taire quand j'entends des inepties...
On peut discuter tant qu'on veut. Mais je continue, envers et contre tout, à dire que objectivement, Flaubert est supérieur à Levy. Même si c'est subjectif :-)
Et je trouve qu'il faut pousser les gens vers le meilleur, par l'éducation, par l'interdiction de la publicité et des émissions débiles qui ramollissent le cerveau (pour le rendre plus perméable à la publicité, justement).
Perso, la somme des subjectivités ne me convient pas trop. Je préfère dire que l'objectivité, en art, c'est une fine combinaison de l'avis de spécialistes, de bon sens, d'une "dogma" il faut malheureusement bien le dire (au risque évidemment de sombrer dans le panurgisme ou le consensuel).
Et je trouve qu'il faut pousser les gens vers le meilleur, par l'éducation, par l'interdiction de la publicité et des émissions débiles qui ramollissent le cerveau (pour le rendre plus perméable à la publicité, justement).
Perso, la somme des subjectivités ne me convient pas trop. Je préfère dire que l'objectivité, en art, c'est une fine combinaison de l'avis de spécialistes, de bon sens, d'une "dogma" il faut malheureusement bien le dire (au risque évidemment de sombrer dans le panurgisme ou le consensuel).
Micharlemagne, sorry, mais là, tu débarques... ou alors tu n'as pas tout lu... Cela fait des plombes que j'exprime que l'objectif absolu n'existe pas et ne peut pas exister et n'existera jamais et que donc, quand on parle d' "objectif", on parle à un niveau humain de la chose, c-à-d, n'en déplaise même à Provis, la somme des subjectivités, qui est une définition qui en vaut une autre ! Non pas qu'elle soit la seule, mais elle en vaut certainement une autre ! Et donc, je reste sur mes deux trois dernières interventions qui démontrent, à tout le moins, mon souci de bien faire, ce que d'autres ne peuvent en aucun cas prétendre !
ça y est : toutes les définitions d'"objectivité" se valent, maintenant ! Pendragon, tu es le Virgile du mot "objectivité". Non, elles ne se valent pas : la tienne est fausse et celle de Provis est exacte ; ça fait, objectivement, une différence.
Micharlemagne, sorry, mais là, tu débarques... ou alors tu n'as pas tout lu... Cela fait des plombes que j'exprime que l'objectif absolu n'existe pas et ne peut pas exister et n'existera jamais et que donc, quand on parle d' "objectif", on parle à un niveau humain de la chose, c-à-d, n'en déplaise même à Provis, la somme des subjectivités, qui est une définition qui en vaut une autre ! Non pas qu'elle soit la seule, mais elle en vaut certainement une autre !Pour moi, ta définition de l'objectivité comme "somme de subjectivités (fussent-elles éclairées)" est incorrecte. Il s'agit au mieux d'une figure de style, d'un abus de langage, qui prend précisément en compte l'incapacité à porter des jugements parfaitement objectifs (apparemment tu le dis ce soir toi-même dans ton post).
De toute façon, tu sais très bien que le problème n'est pas dans la définition (ou dans l'appellation, plus précisément). Tu choisis une "définition" qui t'arrange en sachant bien que le fond du problème c'est autre chose, c'est ce qui se cache derrière l'appelation : "Quelle valeur peut-on accorder à un jugement porté dans le domaine de l'art et de la littérature". Et définir l'objectivité comme une somme de subjectivités ne démontre rien.
ça y est : toutes les définitions d'"objectivité" se valent, maintenant ! Pendragon, tu es le Virgile du mot "objectivité".On sera donc toujours le Virgile ou le Pendragon d'un autre.. :o)
Provis, non je ne pète pas de durite. Quand je suis de bon poil, ces discussions m'amusent. Là, je suis crevée...
Et je trouve qu'il faut pousser les gens vers le meilleur, par l'éducation, par l'interdiction de la publicité et des émissions débiles qui ramollissent le cerveau (pour le rendre plus perméable à la publicité, justement).Personnellement je suis d'accord sur tout, Saule, sauf peut-être sur l' "interdiction" et sur le fait de parler d'objectivité dans le domaine de l'art (il vaudrait mieux trouver un autre mot.. :o)..)
Perso, la somme des subjectivités ne me convient pas trop. Je préfère dire que l'objectivité, en art, c'est une fine combinaison de l'avis de spécialistes, de bon sens, d'une "dogma" il faut malheureusement bien le dire (au risque évidemment de sombrer dans le panurgisme ou le consensuel).
Provis, non je ne pète pas de durite. Quand je suis de bon poil, ces discussions m'amusent. Là, je suis crevée...Et bin alors autant pas lire : quand tu es de mauvais poil, aux plumes !!! :o)
Excuse-moi Provis, mais tu ne vas quand même pas jouer ton Virgile ! Pourquoi quand lui invente une définition, c'est ok et quand moi je prends la définition qu'en donne Wikipedia (cf. la page 7 de ce même fil), ça ne va pas !?
Et puis, encore une fois, ne joue pas (comme lui) sur les mots, stp. Comme tu le dis bien, et comme je l'ai déjà dit aussi, peu importe l'adjectif que l'on utilise, il est INDENIABLE qu'un livre de Christine Bravo n'a pas et n'aura jamais la même valeur qu'un livre de Pat Conroy au niveau INTELLECTUEL de l'oeuvre, si vous l'utiliser pour mettre votre poële en route, les deux se valent, mais si vous pensez un tant soit peu (et mon leitmotiv reste celui-là) à l'avenir de l'homme, comment pouvez-vous ne fut-ce que pour le plaisir intellectuel théorique et abstrait, oser proclamer que la valeur de ces deux bouquins est identique !?
Et puis, encore une fois, ne joue pas (comme lui) sur les mots, stp. Comme tu le dis bien, et comme je l'ai déjà dit aussi, peu importe l'adjectif que l'on utilise, il est INDENIABLE qu'un livre de Christine Bravo n'a pas et n'aura jamais la même valeur qu'un livre de Pat Conroy au niveau INTELLECTUEL de l'oeuvre, si vous l'utiliser pour mettre votre poële en route, les deux se valent, mais si vous pensez un tant soit peu (et mon leitmotiv reste celui-là) à l'avenir de l'homme, comment pouvez-vous ne fut-ce que pour le plaisir intellectuel théorique et abstrait, oser proclamer que la valeur de ces deux bouquins est identique !?
Excuse-moi Provis, mais tu ne vas quand même pas jouer ton Virgile ! Pourquoi quand lui invente une définition, c'est ok et quand moi je prends la définition qu'en donne Wikipedia (cf. la page 7 de ce même fil), ça ne va pas !?
Pour la définition d'un mot, il vaut mieux faire confiance à un article de dictionnaire rédigé par un lexicographe plutôt qu'à un article d'encyclopédie rédigé par un spécialiste en philo.
Comme tu le dis bien, et comme je l'ai déjà dit aussi, peu importe l'adjectif que l'on utilise, il est INDENIABLE qu'un livre de Christine Bravo n'a pas et n'aura jamais la même valeur qu'un livre de Pat Conroy au niveau INTELLECTUEL de l'oeuvre,
Voila, c'est ça la définition de l'objectivité en matière d'art : un jugement vrai en lui-même, parce que c'est trop évident, ou parce qu'il a été décrété par un spécialiste (dans ce cas précis, Pendragon, qui a lu Conroy et Bravo) et que personne de sérieux ne peut le nier (sauf Virgile :-)).
Mais comme quoi rien n'est simple, me renseignant sur Conroy, que je ne connais pas, je tombe sur cet avis très négatif :
http://carnetdelectures.com/2009/12/…
Je ne connais pas la lectrice ni ses goûts, elle se trompe peut-être, peut-être pas. Comment savoir sans lire soi-même ? (En même temps, elle n'a pas lu Bravo, hein !)
http://carnetdelectures.com/2009/12/…
Je ne connais pas la lectrice ni ses goûts, elle se trompe peut-être, peut-être pas. Comment savoir sans lire soi-même ? (En même temps, elle n'a pas lu Bravo, hein !)
Il me semble que vous élucubrez de grandes considérations lexicographiques, à la manière des exégètes et des technocrates de la linguistique, plutôt que de reconnaître tout bonnement que ce que dit Pendragon est le bon sens même :
En matière d’art, l’objectivité est la somme des subjectivités du plus grand nombre de connaisseurs. C’est l’évidence même.
Évidemment, j’entends d’ici : c’est quoi un connaisseur ?
Mais si on est décidé à ergoter, on pourra toujours nier une évidence car, finalement, rien n’est plus difficile que de démontrer une évidence.
En attendant, cette définition tient la route et je n’arrive pas à comprendre en quoi elle puisse être dérangeante ou même, contestée.
C’est grâce à cette conception de l’objectivité qu’on peut publier des recueils de « morceaux choisis » ou des répertoires de chefs d’œuvre de la peinture, de la statuaire, de l’architecture… ou des florilèges musicaux qui, finalement, sont d’excellents guides d’apprentissage dans la connaissance des arts.
Et ça n’empêchera personne de se forger des goûts personnels parce qu’en art on juge d’une manière empirique et par comparaison, à condition d’avoir des bases de comparaison.
Et ça n’empêchera personne non plus d’aller à la découverte de chefs-d’œuvre moins connus, ou méconnus, à condition d’avoir acquis d’abord une formation élémentaire, grâce aux jugements « objectifs » des connaisseurs.
En matière d’art, l’objectivité est la somme des subjectivités du plus grand nombre de connaisseurs. C’est l’évidence même.
Évidemment, j’entends d’ici : c’est quoi un connaisseur ?
Mais si on est décidé à ergoter, on pourra toujours nier une évidence car, finalement, rien n’est plus difficile que de démontrer une évidence.
En attendant, cette définition tient la route et je n’arrive pas à comprendre en quoi elle puisse être dérangeante ou même, contestée.
C’est grâce à cette conception de l’objectivité qu’on peut publier des recueils de « morceaux choisis » ou des répertoires de chefs d’œuvre de la peinture, de la statuaire, de l’architecture… ou des florilèges musicaux qui, finalement, sont d’excellents guides d’apprentissage dans la connaissance des arts.
Et ça n’empêchera personne de se forger des goûts personnels parce qu’en art on juge d’une manière empirique et par comparaison, à condition d’avoir des bases de comparaison.
Et ça n’empêchera personne non plus d’aller à la découverte de chefs-d’œuvre moins connus, ou méconnus, à condition d’avoir acquis d’abord une formation élémentaire, grâce aux jugements « objectifs » des connaisseurs.
Cela fait des plombes que j'exprime que l'objectif absolu n'existe pas et ne peut pas exister et n'existera jamais et que donc, quand on parle d' "objectif", on parle à un niveau humain de la chose, c-à-d, n'en déplaise même à Provis, la somme des subjectivités, qui est une définition qui en vaut une autre !
J'ai très bien lu... Mais je précise un élément : je dis que l'objectivité serait la somme de toutes les subjectivités. Or il est impossible de rassembler toutes les subjectivités. Donc l'objectivité est un idéal impossible à atteindre. C'est tout !
Ajoute à cela, le fait que les "témoins" ne disent pas toujours exactement ce qu'ils pensent... Prenons la Joconde. Je suppose que personne ne niera qu'il s'agit d'un chef-d'oeuvre (ou bien alors le Louvre dépense des millions pour protéger une croûte...). Si on pose la question au hasard : "Trouvez-vous Mona Lisa jolie ?", il y aura bien peu de monde pour oser dire "Non, elle est moche et, en plus, elle a l'air un peu idiote." On aurait trop peur d'apparaître comme un Béotien en allant contre l'avis supposé général. Maintenant, Mona Lisa est-elle réellement belle ? Aux yeux d'un homme de la Renaissance, c'était certainement une bombe mais aux nôtres ?
Sur quoi se baser pour émettre un avis "objectif" ? Sur les critères du 16e siècle, sur ceux du 19e, ou sur ceux du 21e ? "Objectivement", quelle est la plus jolie femme : Mona Lisa, la Vierge d'Autun, Hélène Fourment, la duchesse de Devonshire ou Henriette au grand chapeau ? Tu répondras toi-même : impossible à dire. Tout au plus, peut-on dire "Je préfère telle ou telle..." Mais toi-même, tu ne songerais pas un seul instant à dire : "Celle-ci est la plus belle..." Or, elles étaient toutes des canons pour les artistes qui les ont représentées... Rubens a-t-il plus de goût que Van Eyck ? Vinci en a-t-il plus qu'Evenepoel ? Je te laisse sur cette lancinante question...
Bon ! Laissez-moi tout d’abord vous rappeler que je suis ingénieur en physique nucléaire et que donc, pendant mes études, j’en ai bouffé des incertitudes et des calculs d’incertitudes ! Chaque équation, chaque résultat était accompagné de son delta, de son taux d’erreur, de son erreur approximative et pourtant, cela n’empêchait en rien la science d’avancer ! Mon prof. de physique nous a maintes fois expliqué que la Vérité était inatteignable, qu’elle se cachait derrière une multitude de voiles et que chaque pas de la science enlevait un voile de plus, nous rapprochant de la Vérité, sans jamais espérer l’atteindre… mais qu’en même temps, au temps présent, il existait une vérité qui était notre référentiel et notre contexte actuel et que nous devions la considérer comme la « Vérité » du moment.
Toujours pendant ces études, j’ai étudié, entre autre, le paradoxe de Langevin et donc, je sais TRES BIEN que chaque objet observé est influencé par l’observateur et que donc celui-ci ne peut pas savoir comment se comporte l’observé en dehors de toute observation. Le tout avec influence réciproque car l’observateur se « sait » en train d’observer, etc… mais, il n’empêche que toutes ces observations sont faites et que l’on déduit des vérités sur la base des résultats… jusqu’à la prochaine étape, jusqu’au prochain voile découvert !
Je sais tout cela et je sais aussi que dès lors, TOUTE FORME d’objectivité, prise dans son sens le plus absolu du terme (sens aussi absolu, du reste, que le mot Vérité) est une utopie, une vue de l’esprit, un idéal qui ne sera jamais atteint à cause des évidences énoncées ci-dessus.
Dès lors, quand je parle d’objectivité au sens humain du terme (et pas au sens scientifique, étymologique ou philosophique), je parle bien d’une absence de subjectivité, à savoir, une non prise en considération du goût propre de la personne qui émet le jugement. Je reviens encore une fois sur mon oncle qui détestait le foie gars mais qui devait choisir le « meilleur » pour son restaurant et qui en goutait donc plus que régulièrement. Il percevait les différences de consistance, les nerfs et les veines, les morceaux ou non ET les différents goûts, mais, évidemment, son jugement était purement objectif (sens non-subjectif) puisqu’il détestait ça de toute façon !
Ca, c’est la tartine concernant le sens du mot objectif, donc, si vous pouviez gentiment cesser de me reprendre là-dessus, je crois savoir exactement de quoi je parle, merci !
Concernant ensuite la « qualité » des jugements posés, parce que finalement, tout est là, si je vous dis que Bravo écrit avec ses pieds, que Pink Floyd est un groupe mythique, que Lynch est un maître, pourquoi diable devriez-vous me croire ? Si je vous dis que c’est un jugement purement subjectif et que ce n’est que mon avis, en gros, tout le monde s’en tape ! Je l’ai déjà dit cent fois sur ce site, si je vois un critiqueur qui écrit « j’aimé ou je n’ai pas aimé », j’ai systématiquement envie de lui répondre « mais qu’est-ce qu’on s’en fout mon vieux ! », parce que ce qui nous manque, ce sont des justifications ! Et ces justifications ne passent évidemment PAS par la subjectivité, mais bien par une forme de non-subjectivité, que j’ai choisi d’appeler de l’objectivité… puisqu’on y parle de style, de choix des mots, de longueurs de phrases, de trame principale et secondaire, ou de plan de cinéma ou de choix des acteurs ou des couleurs ou des proportions ou de TOUT ce que vous voulez, SAUF du goût du critiqueur. Oh, zut, voilà que je reparle de l’objectivité, définie comme une critique dénuée de toute référence au GOÛT propre du critiqueur, mais passons !
Donc, concernant la qualité de la critique qui se veut objective, il faut, évidemment, qu’elle soit émise par quelqu’un qui fait « autorité » en la matière, que ce soit par ses études, par son métier ou par sa passion. De telle sorte qu’il soit indéniable (j’aime ce mot) que la personne, à tout le moins, sait de quoi elle cause. Je suppose que vous ne me contredirez pas si je vous dis que l’avis (non-subjectif, on ne parle de son goût) de quelqu’un ayant lu deux livres dans sa vie sera moins pertinent que l’avis de celui qui en a lu 1000. Et donc, il me semble intéressant d’écouter les « spécialistes » parler d’un sujet qui leur tient à cœur.
Ceci étant clair, vous pouvez maintenant me reprendre, et je reconnais que c’est là le seul et unique point faible de ma théorie, sur la « véracité absolue » ou sur « l’universalité » du jugement émis. Car, en effet, et là, c’est Bolcho (et Feint) qui marque(nt) le point, les connaissances acquises par le critiqueur (au travers de ses études, métier, passion) ne sont en fait que des connaissances dirigistes ou manipulation de l’entourage bourgeois qui protège les acquis et les valeurs sûres au détriment de la nouveauté ou l’étrange. Et donc, le critique donnera une vraie note objective dans le contexte mais le contexte est-il objectif !? C’est la seule question que vous êtes en droit (oui, je sais, j’ose) de poser, c’est le seul point qui est réfutable dans ma thèse.
(cela dit, je réponds à votre place : non, le contexte n’est pas objectif, puisque rien ne l’est ! cf. plus haut)
La critique est objective au sein, à l’intérieur, d’un contexte donné (référentiel) car elle est inférieure au référentiel, elle « fait partie de », elle fait partie intégrante du système de valeurs mis en place au sein de ce référentiel et donc, au travers des études, etc, etc, etc, l’avis émis EST la Vérité. Bien sûr, ET JE NE LE NIE PAS, si vous sortez de ce contexte, la note émise ne vaut pas plus que de l’eau de boudin et l’avis est aussi objectif que la terre est plate et donc, BIEN EVIDEMMENT, qu’il n’existe pas d’échelle ABSOLUE de valeurs qui chapeautent l’art, mais je ne l’ai jamais prétendu non plus ! Je ne suis jamais QUE resté dans des référentiels fermés qui, comme me le disait mon prof. de physique, sont la Vérité avec laquelle il nous faut interagir. NOUS faisons partie de ce référentiel et donc, NOUS avons notre Vérité dans NOTRE référentiel et nous pouvons en parler en connaissance de cause.
Dès lors, ici, sur Critiques Libres, référentiel ô combien fermé de gens s’y connaissant en littérature, nous pouvons sans aucun conteste émettre l’avis objectif suivant : Avenida B. de Christine Bravo est une ineptie littéraire en comparaison avec Le Prince Des Marées de Pat Conroy ! C’est une vérité indéniable en notre sein.
Est-ce « exportable » en d’autres référentiels plus larges que celui constitué par Critiques Libres ? Oui et non ! Oui, dans une certaine mesure, si le référentiel cible est « similaire » au nôtre, non, s’il est trop éloigné dans son (ou ses) contexte(s). Mais encore une fois, quel est l’intérêt d’aller parler de Christine Bravo ou de la Victoire de Samothrace aux aborigènes ? Hors, à partir du moment ou l’avis émis l’est au travers d’un moyen qu’est ce site web en français, je considère que les référentiels cibles sont « similaires » au nôtre et donc, je peux sans le moindre risque d’erreur, avec un delta qui sera minimum (car il existera toujours UNE personne qui adulera la Bravo) exprimer pour l’ensemble de la toile l’avis objectif précité.
Si ce n’est pas encore clair… j’ai encore un peu d’encre dans mon clavier, mais plus beaucoup de patience malheureusement…
Bien à vous,
P.
PS : Ah oui, j’ai failli oublier : pour Micharlemagne : les contextes changent avec les époques, il est donc normal que Mona Lisa, la femme, ne soit pas considérée comme un canon aujourd’hui, mais je ne vois pas en quoi cela réfute quoi que ce soit. Quant à la beauté des femmes de manière générale, il en est comme des comparaisons entre les statues de Michel-Ange ou de Rodin : certaines sont tellement belles et tellement « semblables » qu’on ne peut pas les classer… mais d’autres sont tellement moches qu’on sait d’office qu’elles ne tiendront pas la route…
Toujours pendant ces études, j’ai étudié, entre autre, le paradoxe de Langevin et donc, je sais TRES BIEN que chaque objet observé est influencé par l’observateur et que donc celui-ci ne peut pas savoir comment se comporte l’observé en dehors de toute observation. Le tout avec influence réciproque car l’observateur se « sait » en train d’observer, etc… mais, il n’empêche que toutes ces observations sont faites et que l’on déduit des vérités sur la base des résultats… jusqu’à la prochaine étape, jusqu’au prochain voile découvert !
Je sais tout cela et je sais aussi que dès lors, TOUTE FORME d’objectivité, prise dans son sens le plus absolu du terme (sens aussi absolu, du reste, que le mot Vérité) est une utopie, une vue de l’esprit, un idéal qui ne sera jamais atteint à cause des évidences énoncées ci-dessus.
Dès lors, quand je parle d’objectivité au sens humain du terme (et pas au sens scientifique, étymologique ou philosophique), je parle bien d’une absence de subjectivité, à savoir, une non prise en considération du goût propre de la personne qui émet le jugement. Je reviens encore une fois sur mon oncle qui détestait le foie gars mais qui devait choisir le « meilleur » pour son restaurant et qui en goutait donc plus que régulièrement. Il percevait les différences de consistance, les nerfs et les veines, les morceaux ou non ET les différents goûts, mais, évidemment, son jugement était purement objectif (sens non-subjectif) puisqu’il détestait ça de toute façon !
Ca, c’est la tartine concernant le sens du mot objectif, donc, si vous pouviez gentiment cesser de me reprendre là-dessus, je crois savoir exactement de quoi je parle, merci !
Concernant ensuite la « qualité » des jugements posés, parce que finalement, tout est là, si je vous dis que Bravo écrit avec ses pieds, que Pink Floyd est un groupe mythique, que Lynch est un maître, pourquoi diable devriez-vous me croire ? Si je vous dis que c’est un jugement purement subjectif et que ce n’est que mon avis, en gros, tout le monde s’en tape ! Je l’ai déjà dit cent fois sur ce site, si je vois un critiqueur qui écrit « j’aimé ou je n’ai pas aimé », j’ai systématiquement envie de lui répondre « mais qu’est-ce qu’on s’en fout mon vieux ! », parce que ce qui nous manque, ce sont des justifications ! Et ces justifications ne passent évidemment PAS par la subjectivité, mais bien par une forme de non-subjectivité, que j’ai choisi d’appeler de l’objectivité… puisqu’on y parle de style, de choix des mots, de longueurs de phrases, de trame principale et secondaire, ou de plan de cinéma ou de choix des acteurs ou des couleurs ou des proportions ou de TOUT ce que vous voulez, SAUF du goût du critiqueur. Oh, zut, voilà que je reparle de l’objectivité, définie comme une critique dénuée de toute référence au GOÛT propre du critiqueur, mais passons !
Donc, concernant la qualité de la critique qui se veut objective, il faut, évidemment, qu’elle soit émise par quelqu’un qui fait « autorité » en la matière, que ce soit par ses études, par son métier ou par sa passion. De telle sorte qu’il soit indéniable (j’aime ce mot) que la personne, à tout le moins, sait de quoi elle cause. Je suppose que vous ne me contredirez pas si je vous dis que l’avis (non-subjectif, on ne parle de son goût) de quelqu’un ayant lu deux livres dans sa vie sera moins pertinent que l’avis de celui qui en a lu 1000. Et donc, il me semble intéressant d’écouter les « spécialistes » parler d’un sujet qui leur tient à cœur.
Ceci étant clair, vous pouvez maintenant me reprendre, et je reconnais que c’est là le seul et unique point faible de ma théorie, sur la « véracité absolue » ou sur « l’universalité » du jugement émis. Car, en effet, et là, c’est Bolcho (et Feint) qui marque(nt) le point, les connaissances acquises par le critiqueur (au travers de ses études, métier, passion) ne sont en fait que des connaissances dirigistes ou manipulation de l’entourage bourgeois qui protège les acquis et les valeurs sûres au détriment de la nouveauté ou l’étrange. Et donc, le critique donnera une vraie note objective dans le contexte mais le contexte est-il objectif !? C’est la seule question que vous êtes en droit (oui, je sais, j’ose) de poser, c’est le seul point qui est réfutable dans ma thèse.
(cela dit, je réponds à votre place : non, le contexte n’est pas objectif, puisque rien ne l’est ! cf. plus haut)
La critique est objective au sein, à l’intérieur, d’un contexte donné (référentiel) car elle est inférieure au référentiel, elle « fait partie de », elle fait partie intégrante du système de valeurs mis en place au sein de ce référentiel et donc, au travers des études, etc, etc, etc, l’avis émis EST la Vérité. Bien sûr, ET JE NE LE NIE PAS, si vous sortez de ce contexte, la note émise ne vaut pas plus que de l’eau de boudin et l’avis est aussi objectif que la terre est plate et donc, BIEN EVIDEMMENT, qu’il n’existe pas d’échelle ABSOLUE de valeurs qui chapeautent l’art, mais je ne l’ai jamais prétendu non plus ! Je ne suis jamais QUE resté dans des référentiels fermés qui, comme me le disait mon prof. de physique, sont la Vérité avec laquelle il nous faut interagir. NOUS faisons partie de ce référentiel et donc, NOUS avons notre Vérité dans NOTRE référentiel et nous pouvons en parler en connaissance de cause.
Dès lors, ici, sur Critiques Libres, référentiel ô combien fermé de gens s’y connaissant en littérature, nous pouvons sans aucun conteste émettre l’avis objectif suivant : Avenida B. de Christine Bravo est une ineptie littéraire en comparaison avec Le Prince Des Marées de Pat Conroy ! C’est une vérité indéniable en notre sein.
Est-ce « exportable » en d’autres référentiels plus larges que celui constitué par Critiques Libres ? Oui et non ! Oui, dans une certaine mesure, si le référentiel cible est « similaire » au nôtre, non, s’il est trop éloigné dans son (ou ses) contexte(s). Mais encore une fois, quel est l’intérêt d’aller parler de Christine Bravo ou de la Victoire de Samothrace aux aborigènes ? Hors, à partir du moment ou l’avis émis l’est au travers d’un moyen qu’est ce site web en français, je considère que les référentiels cibles sont « similaires » au nôtre et donc, je peux sans le moindre risque d’erreur, avec un delta qui sera minimum (car il existera toujours UNE personne qui adulera la Bravo) exprimer pour l’ensemble de la toile l’avis objectif précité.
Si ce n’est pas encore clair… j’ai encore un peu d’encre dans mon clavier, mais plus beaucoup de patience malheureusement…
Bien à vous,
P.
PS : Ah oui, j’ai failli oublier : pour Micharlemagne : les contextes changent avec les époques, il est donc normal que Mona Lisa, la femme, ne soit pas considérée comme un canon aujourd’hui, mais je ne vois pas en quoi cela réfute quoi que ce soit. Quant à la beauté des femmes de manière générale, il en est comme des comparaisons entre les statues de Michel-Ange ou de Rodin : certaines sont tellement belles et tellement « semblables » qu’on ne peut pas les classer… mais d’autres sont tellement moches qu’on sait d’office qu’elles ne tiendront pas la route…
Il me semble que vous élucubrez de grandes considérations lexicographiques, à la manière des exégètes et des technocrates de la linguistique, plutôt que de reconnaître tout bonnement que ce que dit Pendragon est le bon sens même :
En matière d’art, l’objectivité est la somme des subjectivités du plus grand nombre de connaisseurs. C’est l’évidence même.
En matière d'art comme ailleurs, le bon sens ne consiste pas à faire dire aux mots ce qu'on veut leur faire dire, mais à respecter leur signification.
En matière d'art, comme en amour, le bon sens serait de reconnaître que l'objectivité n'existe pas.
ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de grandes œuvres - ni de grand amour.
PS : Ah oui, j’ai failli oublier : pour Micharlemagne : les contextes changent avec les époques, il est donc normal que Mona Lisa, la femme, ne soit pas considérée comme un canon aujourd’hui, mais je ne vois pas en quoi cela réfute quoi que ce soit. Quant à la beauté des femmes de manière générale, il en est comme des comparaisons entre les statues de Michel-Ange ou de Rodin : certaines sont tellement belles et tellement « semblables » qu’on ne peut pas les classer… mais d’autres sont tellement moches qu’on sait d’office qu’elles ne tiendront pas la route…
Il a pourtant bien raison, Micharlemagne. En peinture, jusqu'à la Renaissance, il y avait une hiérarchie des genres, qui passait pour objective - et qui me fait penser à ta manière de voir. Il allait de soi qu'un tableau valait d'abord par son sujet, qu'un sujet religieux valait plus qu'un sujet historique, qu'un portrait valait plus qu'un paysage ou une nature morte, etc. Que cette hiérarchie ait existé, on ne peut le nier, qu'elle soit la somme de l'avis des autorités de l'époque, non plus ; c'était donc une somme des subjectivités, dirais-tu - et pourtant ça n'avait rien à voir avec l'objectivité.
ben si, tout est là : c'était l'objectivité de l'époque, c'était la "Vérité" de l'époque, du contexte et du référentiel ! JE NE PARLE PAS d'objectivité immuable, absolue, éternelle, utopique, idéale i tutti quanti ! Je parle d'une objectivité restreinte au domaine spatio-temporel dans lequel nous nous trouvons... diantre, moi qui pensais que mon texte était clair... :-(
On a donc bien raison de s'y opposer ! (Parce que, d'un point de vue artistique, c'était n'importe quoi.)
pas à l'époque !
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