Pour les syndicats, sûr qu'ils restent indispensables et que je leur ferais surement plus confiance qu'à mon patron pour me défendre.
Franchement, je n'en suis plus du tout certaine. J'ai été à de nombreuses reprises confrontée à des situations où les syndicats auraient pu me soutenir et ils ne l'ont jamais fait, que du contraire. Alors je me suis rendue compte qu'il était beaucoup plus efficace d'aller directement trouver le patron, de discuter avec lui entre quatre yeux et lui présenter tous les avantages qu'il aurait lui, en tant que patron et en tant que responsable de son entreprise, de répondre positivement à mes demandes.
Oui, le syndicalisme a fait énormément de choses fondamentales dans le passé. Mais aujourd'hui, il est en décalage complet par rapport aux enjeux actuels. Et je crains qu'à force de faire de l'obstruction systématique à toute réforme et à force de défendre leur institution plutôt que leurs affiliés, ils perdent un jour toute leur crédibilité et n'auyront plus aucun poids.
Ah comme je suis gêné d’avoir eu une vie si facile et de mourir dans l’opulence.
Eh les gamins ! Si ça vous dérange tant que ça la situation actuelle, changez-là…
Ben, c'est ce que je fais depuis 15 ans. Et qui est le principal obstacle ? La génération précédente qui veut préserver ses "acquis". Aujourd'hui, la première révolution à faire, c'est réformer de fond en comble les syndicats.
Alors je me suis rendue compte qu'il était beaucoup plus efficace d'aller directement trouver le patron, de discuter avec lui entre quatre yeux et lui présenter tous les avantages qu'il aurait lui, en tant que patron et en tant que responsable de son entreprise, de répondre positivement à mes demandes.
oui, sauf que là, ça dépend très fortement du patron ! et aussi de la taille de l'entreprise !
Le capitalisme a quand même un défaut par essence. Il faut revenir à sa définition qui est la propriété privée des moyens de production. Or qui dit propriété dit jouissance (au sens juridique) donc, le capitalisme c'est la jouissance du travail des autres... C'est très Proudhonien comme définition.
Quant au collectivisme, c'est une belle idée qui a laissé une longue trace sanguinolente tout au long du XXième siècle.
Jacques Maritain (philosophe catho) écrivait ceci sur le capitalisme : L'esprit objectif du capitalisme est un esprit d'exaltation des puissances actives et inventives, du dynamisme de l'homme et des initiatives de l'individu, mais c'est un esprit de haine de la pauvreté et de mépris du pauvre; le pauvre n'existe que comme outil d'une production qui rapporte, non comme personne.
Alors on essaie de tempérer le capitalisme en y mettant "du social" mais le capitaliste s'en fout du social, évidemment, tout ce qu'il veut c'est jouir de son acte de propriété de moyens de production. Facile dans une économie mondialisée ou "le social" ne concerne maxi que 20% de la planète.
Le capitaliste a mauvaise presse, mais nous sommes tous un peu capitalistes, ne serait-ce qu'en tant que titulaires d'un compte bancaire : j'ai longtemps cru que ma banque gardait mon bel argent dans un coin de ses locaux et que si je me pointais pour vider mon compte elle me le rendrait illico. Mais pas du tout en fait, elle joue avec !
Quant au collectivisme, c'est une belle idée qui a laissé une longue trace sanguinolente tout au long du XXième siècle.
Jacques Maritain (philosophe catho) écrivait ceci sur le capitalisme : L'esprit objectif du capitalisme est un esprit d'exaltation des puissances actives et inventives, du dynamisme de l'homme et des initiatives de l'individu, mais c'est un esprit de haine de la pauvreté et de mépris du pauvre; le pauvre n'existe que comme outil d'une production qui rapporte, non comme personne.
Alors on essaie de tempérer le capitalisme en y mettant "du social" mais le capitaliste s'en fout du social, évidemment, tout ce qu'il veut c'est jouir de son acte de propriété de moyens de production. Facile dans une économie mondialisée ou "le social" ne concerne maxi que 20% de la planète.
Le capitaliste a mauvaise presse, mais nous sommes tous un peu capitalistes, ne serait-ce qu'en tant que titulaires d'un compte bancaire : j'ai longtemps cru que ma banque gardait mon bel argent dans un coin de ses locaux et que si je me pointais pour vider mon compte elle me le rendrait illico. Mais pas du tout en fait, elle joue avec !
Saule:
"Dans le domaine informatique on peut penser au modèle open-source (logiciels gratuits, souvent aussi performants que ceux de microsofts) : ces programmes sont développés par des milliers de programeurs très brillants qui passent un temps fou la-dessus. Ce qu'il y a d'intéressant c'est que leur motivation n'est pas financière, ils le font gratuitement, mais ils en retirent le bonheur de faire le bien et surtout la reconnaissance technique et l'admiration de leur pairs : c'est bien la preuve que l'argent n'est pas la seule motivation des gens et qu'une économie basée (partiellement) sur autre chose que l'argent peut très bien fonctionner."
Que ce serait bien un monde sans le pouvoir de l'argent ! Mais franchement, reviens à la réalité ! On ne vit pas au pays des jouets avec Oui-Oui, tout travail mérite salaire ! Va demander à ton boulanger de te donner ton pain gratos pour faire un peu de bénévolat, et tu verras sa réponse. Microsoft est une société richissime mais n'oublions pas que Bill Gates est aussi un mécène qui donne un fric fou aux associations, à des oeures humanitaires ... Ne lui tirons pas dessus parce qu'il a été intelligent.
Et puis une société sans argent ne serait sans doute pas mieux. Les anciens égyptiens, si je ne dis pas de sottises, ne connaissaient pas la monaie. Cependant, les paysans payaient des impôts (souvent lourds) avec les céréales qu'ils produisaient et des textes montrent que ces paysans se révoltaient parfois.
On n'a rien sans rien, c'est malheureux, mais le bénévolat complètement désintéressé ça ne dure pas longtamps, sinon, c'est frustrations sur frustrations.
Mieke Maaike, je te comprends, cette rage en fasse des syndicats que je ne porte pas en général dans mon coeur. Mais voilà, ça sert à rien de désigner le coupable, les "anciens" (avec tout mon respect). Pourquoi ne pas s'investir en tant que jeune dans le syndics et faire bouger les choses ? Oui ça prend du temps que sans doute tu n'as pas. Fraudrait trouver un moyen de nous faire entendre dans ces institutions colonisées par nos seniors. Et regarde, cela se produit en politique aussi, nos présidents ne sont jamais de la première jeunesse !
Bref, nous devons réagir, nous tous pour changer tout ça ! Nous sommes le pays des révolutions que diable !
"Dans le domaine informatique on peut penser au modèle open-source (logiciels gratuits, souvent aussi performants que ceux de microsofts) : ces programmes sont développés par des milliers de programeurs très brillants qui passent un temps fou la-dessus. Ce qu'il y a d'intéressant c'est que leur motivation n'est pas financière, ils le font gratuitement, mais ils en retirent le bonheur de faire le bien et surtout la reconnaissance technique et l'admiration de leur pairs : c'est bien la preuve que l'argent n'est pas la seule motivation des gens et qu'une économie basée (partiellement) sur autre chose que l'argent peut très bien fonctionner."
Que ce serait bien un monde sans le pouvoir de l'argent ! Mais franchement, reviens à la réalité ! On ne vit pas au pays des jouets avec Oui-Oui, tout travail mérite salaire ! Va demander à ton boulanger de te donner ton pain gratos pour faire un peu de bénévolat, et tu verras sa réponse. Microsoft est une société richissime mais n'oublions pas que Bill Gates est aussi un mécène qui donne un fric fou aux associations, à des oeures humanitaires ... Ne lui tirons pas dessus parce qu'il a été intelligent.
Et puis une société sans argent ne serait sans doute pas mieux. Les anciens égyptiens, si je ne dis pas de sottises, ne connaissaient pas la monaie. Cependant, les paysans payaient des impôts (souvent lourds) avec les céréales qu'ils produisaient et des textes montrent que ces paysans se révoltaient parfois.
On n'a rien sans rien, c'est malheureux, mais le bénévolat complètement désintéressé ça ne dure pas longtamps, sinon, c'est frustrations sur frustrations.
Mieke Maaike, je te comprends, cette rage en fasse des syndicats que je ne porte pas en général dans mon coeur. Mais voilà, ça sert à rien de désigner le coupable, les "anciens" (avec tout mon respect). Pourquoi ne pas s'investir en tant que jeune dans le syndics et faire bouger les choses ? Oui ça prend du temps que sans doute tu n'as pas. Fraudrait trouver un moyen de nous faire entendre dans ces institutions colonisées par nos seniors. Et regarde, cela se produit en politique aussi, nos présidents ne sont jamais de la première jeunesse !
Bref, nous devons réagir, nous tous pour changer tout ça ! Nous sommes le pays des révolutions que diable !
Mieke Maaike, je te comprends, cette rage en fasse des syndicats que je ne porte pas en général dans mon coeur. Mais voilà, ça sert à rien de désigner le coupable, les "anciens" (avec tout mon respect). Pourquoi ne pas s'investir en tant que jeune dans le syndics et faire bouger les choses ? Oui ça prend du temps que sans doute tu n'as pas. Fraudrait trouver un moyen de nous faire entendre dans ces institutions colonisées par nos seniors. Et regarde, cela se produit en politique aussi, nos présidents ne sont jamais de la première jeunesse !
Ah mais crois-moi, je me suis beaucoup investie dans les syndicats et encore plus dans la politique. Je peux te dire que les syndicats, c'est 10 fois pire que les partis politiques concernant la protection des ainés. En politique, tu n'as aucune règle de type "pour accéder à cette fonction, il faut 5 ou 10 ans d'affiliation" (du moins pas dans mon parti) et tu n'as pas une logique de "protection des acquis" aussi vicérale. Au contraire, j'étais dans un parti qui était prêt à remuer le bazar et à remettre en question des habitudes ancestrales.
Faire bouger les choses dans les syndicats ? C'est peine perdue quand tu vois la réaction sur ce forum: tu te heurtes à la génération précédente qui refuse toute remise en question, toute part de responsabilité dans la situation actuelle et qui, au mieux, compatit du bout des lèvres à la situation que vivent les jeunes tout en s'accrochant à leurs acquis. Aujourd'hui, ma tactique est de laisser s'effondrer les syndicats tous seuls. Peut-être que lorsqu'ils auront perdu toute leur crédibilité, ils penseront à se rénover. Si je m'engage de nouveau de le syndicat, je le fais perdurer dans sa forme actuelle ce qui est contraire à toute logique.
Que ce serait bien un monde sans le pouvoir de l'argent ! Mais franchement, reviens à la réalité ! On ne vit pas au pays des jouets avec Oui-Oui, tout travail mérite salaire ! Va demander à ton boulanger de te donner ton pain gratos pour faire un peu de bénévolat, et tu verras sa réponse. Microsoft est une société richissime mais n'oublions pas que Bill Gates est aussi un mécène qui donne un fric fou aux associations, à des oeures humanitaires ... Ne lui tirons pas dessus parce qu'il a été intelligent.
Est-ce que Bill mérite de gagner plus d'argent parce qu'il est plus intelligent ? Est-ce que Armstrong mérite de gagner plus qu'un autre coureur car il est grimpe plus vite dans les cols qu'un autre ? En fait non.
Mais on répond toujours : c'est le marché qui veut ça. C'est vrai et aussi à la préhistoire c'était le plus grand et le plus fort qui prenait les plus belles femmes et qui mangeait le plus.
Mais bon il doit y avoir de faire mieux maintenant.
Typiquement les gens disent que c'est la seule manière de motiver les gens à travailler, on dit que si on taxe trop les gens ils seront démotivés et ils ne travailleront plus donc ils ne créeront plus des sociétés qui embauchent d'autres gens,..etc. Mais en fait ce n'est pas vrai : si Bill Gates donne des sommes pharamineuses à de la charité c'est la preuve que d'une part il n'a pas besoin de son argent et que d'autre part ce qui pourrait le motiver plus que l'argent c'est la reconnaissance sociale et le bonheur de faire quelque chose pour les autres.
Donc arrêtons de croire que les gens ne fouteraient rien si on ne les payait pas les sommes parfois ridiculement hautes qu'ils ont. Et arrêtons de croire que le marché concurrentiel est la seule possibilité : pour reprendre ton exemple du boulanger, et bien oui, il existe une association en Suisse dans laquelle les gens se rendent de services réciproques et le tout est comptabilisé sur une carte : l'informaticien dépanne le PC du plombier, celui-ci change les joints de robinets du boulanger, qui donne un pain au prof de Français qui donne des leçons au fils de l'informaticien,..il y a une carte avec une comptabilité de points qui donne droit à des services.
Par rapport aux syndicats et à ce que dit Bolcho : bien sur il faut revendiquer, il faut protéger les acquis quand ils sont légitimes et parfois les indemnités de licenciement sont légitimes. Le problème c'est quand les syndicats servent à protéger des cadres surpayés et profiteurs d'une multinationale (ça existe, désolé), des fonctionnaires bien planqués et profiteurs (je crois que ça existe), ou les profiteurs du style mentionnés par Antinea. J'ai l'impression que les syndicats se protègent surtout eux-même et les autres nantis, c'est ce que qui ressort des posts plus hauts.
Et Guigomas a raison : le capitalisme c'est la loi du plus fort et c'est une négation du christianisme.
Je souhaite que Charles ait raison !...
Par contre, aujourd'hui il y a des choses à faire et cela me semble urgent.
Partant du principe que tout passe par l'instruction et la connaissance, sans lesquelles il n'y a plus ce que l'on appelle "d'ascenseur social" il me semble que c'est là que devraient porter les plus gros efforts de la collectivité.
Il faudrait trouver un moyen pour aider dans ce domaine ceux qui en ont vraiment besoin.
J'ai vu sur Antenne 2 un reportage dans lequel des étudiants allaient aider des plus jeunes pour qu'ils gardent le niveau et leur faire comprendre à quel point cela était nécessaire, important et possible. Mais il manquait d'étudiants volontaires pour le faire.
Espérons qu'on en trouve plus ! Mais pourquoi les préretraités et les retraités ne tenteraient pas aussi quelque chose dans ce domaine ?... D'accord, les jeunes diront que ce sont de vieux citrons décalés, mais un dialogue utile pourrait parfois se créer !... Le bénévolat est une bonne chose et permet aux plus âgés de se sentir encore utile et de ne pas décrocher de la société.
Mais il faudrait aussi des aides de l'état pour des cours après les heures. Si un peu plus d'impôts, donc de solidarité, m'était demandé pour cela ce serait, pour une fois, avec plaisir que je les paierais.
Notre société a besoin de retrouver des valeurs, comme celles du respect de l'autre, mais elle a aussi besoin de plus de solidarité entre les gens et les générations au jour le jour, dans les faits, au travers des contacts.
Il faut tout tenter pour faciliter l'instruction (sans la rendre moins qualitative pour autant) car ce sera elle qui aidera à créer un tissu social au sein duquel il y aurait de moins en moins d'exclus.
Des interventions sur le terrain aideraient aussi des parents de familles mono-parentales, des parents que les enfants n'écoutent plus qu'à moitié et encore !...
Ouvrir l'esprit des jeunes vers plus d'instruction me semblerait un merveilleux tremplin à leurs donner.
Il appartient à l'état de redoubler d'efforts quand cela est possible, mais pourquoi pas des aides privées plus importantes, surtout sur le plan de la pratique ?...
Question que je me pose: le jeune concerné ne ferait-il pas un peu plus d'efforts vis à vis d'une personne qu'il connaît plutôt que parce qu'il a reçu une aide anonyme de l'état ?...
Je rêve peut-être...
Par contre, aujourd'hui il y a des choses à faire et cela me semble urgent.
Partant du principe que tout passe par l'instruction et la connaissance, sans lesquelles il n'y a plus ce que l'on appelle "d'ascenseur social" il me semble que c'est là que devraient porter les plus gros efforts de la collectivité.
Il faudrait trouver un moyen pour aider dans ce domaine ceux qui en ont vraiment besoin.
J'ai vu sur Antenne 2 un reportage dans lequel des étudiants allaient aider des plus jeunes pour qu'ils gardent le niveau et leur faire comprendre à quel point cela était nécessaire, important et possible. Mais il manquait d'étudiants volontaires pour le faire.
Espérons qu'on en trouve plus ! Mais pourquoi les préretraités et les retraités ne tenteraient pas aussi quelque chose dans ce domaine ?... D'accord, les jeunes diront que ce sont de vieux citrons décalés, mais un dialogue utile pourrait parfois se créer !... Le bénévolat est une bonne chose et permet aux plus âgés de se sentir encore utile et de ne pas décrocher de la société.
Mais il faudrait aussi des aides de l'état pour des cours après les heures. Si un peu plus d'impôts, donc de solidarité, m'était demandé pour cela ce serait, pour une fois, avec plaisir que je les paierais.
Notre société a besoin de retrouver des valeurs, comme celles du respect de l'autre, mais elle a aussi besoin de plus de solidarité entre les gens et les générations au jour le jour, dans les faits, au travers des contacts.
Il faut tout tenter pour faciliter l'instruction (sans la rendre moins qualitative pour autant) car ce sera elle qui aidera à créer un tissu social au sein duquel il y aurait de moins en moins d'exclus.
Des interventions sur le terrain aideraient aussi des parents de familles mono-parentales, des parents que les enfants n'écoutent plus qu'à moitié et encore !...
Ouvrir l'esprit des jeunes vers plus d'instruction me semblerait un merveilleux tremplin à leurs donner.
Il appartient à l'état de redoubler d'efforts quand cela est possible, mais pourquoi pas des aides privées plus importantes, surtout sur le plan de la pratique ?...
Question que je me pose: le jeune concerné ne ferait-il pas un peu plus d'efforts vis à vis d'une personne qu'il connaît plutôt que parce qu'il a reçu une aide anonyme de l'état ?...
Je rêve peut-être...
Je ne vois seulement que maintenant qu'il y avait une page 2 !
Je suis donc décallé mais je rejoint les interventions en ce qui concerne les syndicats.
Tout ce qu'ils font n'est pas nécessairement mauvais, mais il est un fait que nombreux sont ceux qui en font partie parce que cela conforte leur position personnelle.
Il arrive aussi fréquemment que les syndicats défendent à outrance des positions en faveur de travailleurs déjà super favorisés par rapport à beaucoup d'autres.
La nature humaine est ainsi faite que l'individu, dès qu'il a des acquits, pense d'abord et avant tout à les conserver. La solidarité de vient que bien après. Et c'est pour ne pas avoir tenu compte de cela que le communisme fut un échec. La réalité a montré que l'on a remplacé un oppresseur par d'autres.
Par contre, certains devraient pouvoir être en position de pouvoir en aider d'autres, avoir envie de le faire et y trouver un épanouissement personnel.
Cela ne suffirait certainement pas, mais ce serait toujours cela de pris à l'ennemi qui est l'ignorance cultivée en art de vivre.
Je suis donc décallé mais je rejoint les interventions en ce qui concerne les syndicats.
Tout ce qu'ils font n'est pas nécessairement mauvais, mais il est un fait que nombreux sont ceux qui en font partie parce que cela conforte leur position personnelle.
Il arrive aussi fréquemment que les syndicats défendent à outrance des positions en faveur de travailleurs déjà super favorisés par rapport à beaucoup d'autres.
La nature humaine est ainsi faite que l'individu, dès qu'il a des acquits, pense d'abord et avant tout à les conserver. La solidarité de vient que bien après. Et c'est pour ne pas avoir tenu compte de cela que le communisme fut un échec. La réalité a montré que l'on a remplacé un oppresseur par d'autres.
Par contre, certains devraient pouvoir être en position de pouvoir en aider d'autres, avoir envie de le faire et y trouver un épanouissement personnel.
Cela ne suffirait certainement pas, mais ce serait toujours cela de pris à l'ennemi qui est l'ignorance cultivée en art de vivre.
Saule:
"Est-ce que Bill mérite de gagner plus d'argent parce qu'il est plus intelligent ? ."
Je n'ai pas dit ça. Ce n'est pas une question d'intelligence, mais de travail. Ce que Bill Gates a inventé (parce qu'il travaille, comme tout le monde) est très utile. Il a travaillé, c'est sûr, comme le boulanger, comme le plombier, comme l'aide-soignante, sauf qu'en plus il a eu du bol, ce qu'il produit se vend, internationalement.
Pour moi, chaque travail est important et n'est pas plus méritant qu'un autre.
Ensuite, de dire que Bill Gates peut donner parce qu'après tout il a les moyens, et bien oui, c'est vrai mais encore heureux qu'il donne ! Et qu'il donne intelligent. Combien de magnats du pétrole ne donnent rien ? De même les inititiatives de certains acteurs ou chanteurs, qui "dédient" une soirée de leur (précieux) temps pour faire un disque, une pub que nous, nous achetons parce que c'est une BA alors qu'eux finalement, ça ne leur a rien coûté et en plus cela leur a fait de la pub !
Et puis nous pouvons tous donner, à notre manière, comme je l'ai dit plus haut en faisant un effort pour acheter les tomates de l'agriculteur d'à côté. Arrêtons de tirer sur les riches pour se donner bonne conscience. Agissons pour modifier les lois sur la richesse (et/ou héritage, souvent lié) afin qu'elle soit mieux répartie, mais aussi modifions nos comportements.
Enfin le problème, ce sont plutôt les brevets qui bloquent l'exploitation d'une découverte à une seule personne. Un brevet sur quelques années c'est utile pour avoir du retour sur investissement. Mais de lá à breveter n'importe quoi ! Non !
Mieke Maaike, je suis certaine que tu as fait bien des efforts pour tout changer. Déjà, d'avoir secoué comme ça ton syndic, ça leur a fait du bien. Bravo ! Quand j'étais étudiante, il n'y a pas si longtemps, 24% des étudiants de ma Fac vivaient sous le seuil de la pauvreté. De plus, les étudiants africains (et sans doute d'autres) arrivaient en France et y restaient tout le temps de leurs études, c'est à dire 4, 5 ans d'un bloc, sans jamais rentrer pour les vacances parce que pas de sous ! 5 ans enfermés dans la cité U ! mais les syndics étudiants (souvent, pas toujours, menés pas des éternels étudiants en DEUG1) s'en fichaient et préfèraient défendre le système de compensation des notes, système qui permet, par exemple, à un étudiant en bio d'avoir son DEUG sans aucun des modules de Bio (véridique).
Bref, chacun tire la couverture sur soi, "moi d'abord et les autres après".
Enfin, le capitalisme est loin d'être parfait mais réfléchissons: aider les autres, oui ! S'investir pour un monde meilleur, ok ! Lutter pour des salaires égalitaires, une société plus juste, d'accord ! Diminuer les écarts sociaux, encore mieux ! Mais assiter les gens (et oui, les assités, ça existe) en les arrosant d'aides auxquels "ils ont droit", non ! Des droits, des devoirs !
"Est-ce que Bill mérite de gagner plus d'argent parce qu'il est plus intelligent ? ."
Je n'ai pas dit ça. Ce n'est pas une question d'intelligence, mais de travail. Ce que Bill Gates a inventé (parce qu'il travaille, comme tout le monde) est très utile. Il a travaillé, c'est sûr, comme le boulanger, comme le plombier, comme l'aide-soignante, sauf qu'en plus il a eu du bol, ce qu'il produit se vend, internationalement.
Pour moi, chaque travail est important et n'est pas plus méritant qu'un autre.
Ensuite, de dire que Bill Gates peut donner parce qu'après tout il a les moyens, et bien oui, c'est vrai mais encore heureux qu'il donne ! Et qu'il donne intelligent. Combien de magnats du pétrole ne donnent rien ? De même les inititiatives de certains acteurs ou chanteurs, qui "dédient" une soirée de leur (précieux) temps pour faire un disque, une pub que nous, nous achetons parce que c'est une BA alors qu'eux finalement, ça ne leur a rien coûté et en plus cela leur a fait de la pub !
Et puis nous pouvons tous donner, à notre manière, comme je l'ai dit plus haut en faisant un effort pour acheter les tomates de l'agriculteur d'à côté. Arrêtons de tirer sur les riches pour se donner bonne conscience. Agissons pour modifier les lois sur la richesse (et/ou héritage, souvent lié) afin qu'elle soit mieux répartie, mais aussi modifions nos comportements.
Enfin le problème, ce sont plutôt les brevets qui bloquent l'exploitation d'une découverte à une seule personne. Un brevet sur quelques années c'est utile pour avoir du retour sur investissement. Mais de lá à breveter n'importe quoi ! Non !
Mieke Maaike, je suis certaine que tu as fait bien des efforts pour tout changer. Déjà, d'avoir secoué comme ça ton syndic, ça leur a fait du bien. Bravo ! Quand j'étais étudiante, il n'y a pas si longtemps, 24% des étudiants de ma Fac vivaient sous le seuil de la pauvreté. De plus, les étudiants africains (et sans doute d'autres) arrivaient en France et y restaient tout le temps de leurs études, c'est à dire 4, 5 ans d'un bloc, sans jamais rentrer pour les vacances parce que pas de sous ! 5 ans enfermés dans la cité U ! mais les syndics étudiants (souvent, pas toujours, menés pas des éternels étudiants en DEUG1) s'en fichaient et préfèraient défendre le système de compensation des notes, système qui permet, par exemple, à un étudiant en bio d'avoir son DEUG sans aucun des modules de Bio (véridique).
Bref, chacun tire la couverture sur soi, "moi d'abord et les autres après".
Enfin, le capitalisme est loin d'être parfait mais réfléchissons: aider les autres, oui ! S'investir pour un monde meilleur, ok ! Lutter pour des salaires égalitaires, une société plus juste, d'accord ! Diminuer les écarts sociaux, encore mieux ! Mais assiter les gens (et oui, les assités, ça existe) en les arrosant d'aides auxquels "ils ont droit", non ! Des droits, des devoirs !
Pour moi, chaque travail est important et n'est pas plus méritant qu'un autre.
Je suis tout à fait d'accord et c'est pourquoi les inégalités salariales sont choquantes.
Mais à part prendre les pavés comme Bolcho dans sa grande époque ou se battre en vain avec les syndicats comme Mieke, je reconnais que la marche de manoeuvre est faible. Reste donc à se changer soi-même, changer son attitude vis-à-vis de l'argent et du travail, devenir un consomateur responsable, ... en espérant que les mentalités évoluent. C'est ça l'individualisme.
Je rejoins tout à fait Jules quand il propose de recréer une solidarité entre les générations par le biais de la transmission de savoir. Je trouve aussi que la société gagnerait bien plus en encourageant les aînés à s'investir auprès des plus jeunes, en particulier ceux en difficultés. Ils rendraient un bien plus grand service à la société de cette façon qu'en passant la moitié de leur temps en vacances à l'étranger sur le dos des plus jeunes qui trinquent.
Je rejoins également Jules quand il dit que l’individu a par nature de profondément égoïste et qu’il cherchera d’abord à protéger ses acquis avant d’envisager la solidarité (d’où l’échec du communisme).
Saule, je suis d’accord avec toi sur les valeurs à modifier, mais je pense qu’il faut laisser un minimum de liberté aux gens dans ce domaine. Ca fait un moment que je réfléchis à tes interventions et je me sens un peu schizophrène. A la fois, je trouve séduisant de changer de valeur, de ne plus mettre l’argent et le pouvoir hiérarchique au centre de ses préoccupations et d’accorder de la valeur à autre chose qu’au travail, mais à la fois, j’ai du mal, en tant que femme, à laisser tomber ces aspects puisque, pour les femmes, l’accès au travail, à l’argent et aux postes à responsabilité est un combat pas encore entièrement gagné. Idem pour l’ascenseur social que constituent les études et la progression professionnelle pour les personnes plus défavorisées. Quelque part Bolcho a raison quand il parle des classes sociales : une solution applicable à une classe sociale n’est pas nécessairement celle applicable à une autre. Un cadre qui a un bon salaire et qui a bossé comme un malade pendant des années peut avoir l’impression d’être passé à coté de quelque chose dans sa vie et peut souhaiter remettre en question la valeur accordée à l’argent et au travail. Mais un ouvrier sous-payé ou une femme au foyer qui ont jusque là tenté de trouver un sens à leur vie ailleurs que dans le travail et l’argent, seront très heureux de pouvoir enfin accéder à une vie professionnelle épanouissante y compris financièrement.
Je rejoins également Jules quand il dit que l’individu a par nature de profondément égoïste et qu’il cherchera d’abord à protéger ses acquis avant d’envisager la solidarité (d’où l’échec du communisme).
Saule, je suis d’accord avec toi sur les valeurs à modifier, mais je pense qu’il faut laisser un minimum de liberté aux gens dans ce domaine. Ca fait un moment que je réfléchis à tes interventions et je me sens un peu schizophrène. A la fois, je trouve séduisant de changer de valeur, de ne plus mettre l’argent et le pouvoir hiérarchique au centre de ses préoccupations et d’accorder de la valeur à autre chose qu’au travail, mais à la fois, j’ai du mal, en tant que femme, à laisser tomber ces aspects puisque, pour les femmes, l’accès au travail, à l’argent et aux postes à responsabilité est un combat pas encore entièrement gagné. Idem pour l’ascenseur social que constituent les études et la progression professionnelle pour les personnes plus défavorisées. Quelque part Bolcho a raison quand il parle des classes sociales : une solution applicable à une classe sociale n’est pas nécessairement celle applicable à une autre. Un cadre qui a un bon salaire et qui a bossé comme un malade pendant des années peut avoir l’impression d’être passé à coté de quelque chose dans sa vie et peut souhaiter remettre en question la valeur accordée à l’argent et au travail. Mais un ouvrier sous-payé ou une femme au foyer qui ont jusque là tenté de trouver un sens à leur vie ailleurs que dans le travail et l’argent, seront très heureux de pouvoir enfin accéder à une vie professionnelle épanouissante y compris financièrement.
"Mais à part prendre les pavés comme Bolcho dans sa grande époque..."
Oh, Saule ! Bolcho ! Du calme ! tatata ! La non-violence ? Ça a déjà porté ses fruits, non ?
Nous y arriverons !
Oh, Saule ! Bolcho ! Du calme ! tatata ! La non-violence ? Ça a déjà porté ses fruits, non ?
Nous y arriverons !
Saule, je suis d’accord avec toi sur les valeurs à modifier, mais je pense qu’il faut laisser un minimum de liberté aux gens dans ce domaine.
De toute façon c'est clair qu'on ne peut se permettre de prendre des pauses-carrières ou de ne pas mettre l'argent au centre de ses préocuppations que à partir du moment ou on a suffisement d'argent que pour vivre décemment.
Mais ce qui m'intéressait beaucoup dans la thèse de Arnsperger c'était la mise en évidence des motivations qui poussent les gens à mettre l'argent et le pouvoir au centre de leurs préocuppations, principalement des gens qui ont déjà plus qu'assez d'argent pour vivre décemment. La on est dans le domaine de la prise conscience. Moi concrètement si je prends conscience que je cherche un gros salaire pour accumuler sur un compte d'épargne car inconsciemment je crois ainsi parvenir à calmer une angoisse qui est en fait d'ordre existentielle, si je prends conscience de ça donc, alors seulement je peux changer mon comportement.
Ce n'est donc pas que l'homme est égoiste le problème, c'est plutôt qu'il est inconsciemment mené par des motivations obscures, de type refus existentiel.
Mais probablement que tout combat qui concerne l'inégalité, que ce soit entre les classes ou l'inégalité homme/femme est un combat louable.
Ce qu'il y a c'est que tout le monde s'accorde à dire que la société idéale devrait être tout a fait égalitaire, mais bizarement ça reste très difficile à obtenir. Soit parce que l'homme est naturellement égoiste, ou alors parce qu'il a peur et/ou qu'il n'est pas capable d'assumer sa condition d'homme. Et je dois dire que j'admire les gens qui s'engagent comme toi ou Bolcho.
Et je dois dire que j'admire les gens qui s'engagent comme toi ou Bolcho.
Oh, tu sais, je me suis rendue compte que l'engagement militant reposait tout autant sur d'obscures raisons existentielles. Vouloir changer le monde, ça donne à sa propre vie un beau sens clé sur porte.
Ben oui mais au moins c'est tourne vers quelque chose de positif, c'est ce que Freud appelle la sublimation je crois.
Comme Bill qui donne des paquets d'argent a des oeuvres, meme si c'est pour satisfaire son ego c'est mieux que d'acheter des yachts en serie.
Comme Bill qui donne des paquets d'argent a des oeuvres, meme si c'est pour satisfaire son ego c'est mieux que d'acheter des yachts en serie.
L’homme n’est pas naturellement ceci ou cela. Suivant les époques, les lieux, les contextes historiques, il est très différent. Et il peut par exemple être très partageur, notamment au sein des communautés religieuses (oui, ça m’arrache un peu la peau des doigts de le taper, mais je le fais quand même…) et des communautés non religieuses. Là, je connais un peu mieux : les communautés américaines du XIXe siècle inspirées par Etienne Cabet (« Voyage en Icarie », 1842), communautés qui finissent par s’écrouler mais PAS pour des raisons liées à un « égoïsme naturel » des participants. D’autres communautés – anarchistes notamment – font des tentatives intéressantes au Nouveau Monde. Je pense par exemple à l’une d’elles, au Brésil, décrite par Jean-Louis Comolli dans un excellent film (« La Cecilia », 1975). Non, l’être humain n’est pas naturellement égoïste ou avide. Il est le produit de son environnement et cet environnement change. S’il change, c’est parce que les individus agissent dessus. Comme on voit, c’est dialectique.
On a vu des petits cadres individualistes changer soudain d’optique pendant une grève et se mettre à soutenir les travailleurs. On a vu l’inverse aussi. On voit de tout. Il y a des gens qui ont le souci du bien commun et des gens qui veulent tout pour eux ou qui simplement angoissent. Il y a des mesquins et des généreux. Et dans chaque individu il y a cela. Le plus avide d’entre nous peut se jeter à l’eau pour sauver son prochain. Désigner l’humain comme préoccupé par ses seuls intérêts, c’est coller – sans le vouloir– à l’image que les possédants veulent donner du monde pour mieux le contrôler.
Moi, je veux bien admettre que les syndicats sont moins beaux qu’on les rêverait. Mais je ne comprends pas trop ta stratégie Mieke, qui consiste à ne plus y mettre les pieds en attendant qu’ils s’écroulent : tu auras le temps de devenir sénile et de faire alors toi-même partie des vieilles badernes qui verrouillent l’avenir…Et, en attendant les lendemains syndicaux qui déchantent tout seuls, tu proposes quoi pour défendre les travailleurs Mieke ? Isolés, les individus travailleurs sont un peu légers, non ? Construire un autre syndicat ? Ben oui, un syndicat quoi. On peut, si l’on veut, faire aussi un syndicat de droite qui va soutenir les revendications patronales et plaider pour le paradis de l’économie globale. Ou un syndicat très sectoriel. Ou très lié à un mouvement politique qui émerge (les écologistes par exemple…). On peut tout faire. Mais ça prend du temps et on se retrouve au final avec les mêmes problèmes de fonctionnement interne, de bureaucratisation, de démocratie boiteuse ; tous les problèmes que l’on peut imaginer, sauf celui des travailleurs de 58 ans qui se la coulent douce à l’étranger : dans mon milieu, les travailleurs de 58 ans ont perdu leur emploi pour cause de fermeture d’entreprise et ils n’en trouveront plus. Moi, ma future allocation de retraite ne me permettra pas de me dorer au soleil.
M’en fous : j’aime pas ça.
On a vu des petits cadres individualistes changer soudain d’optique pendant une grève et se mettre à soutenir les travailleurs. On a vu l’inverse aussi. On voit de tout. Il y a des gens qui ont le souci du bien commun et des gens qui veulent tout pour eux ou qui simplement angoissent. Il y a des mesquins et des généreux. Et dans chaque individu il y a cela. Le plus avide d’entre nous peut se jeter à l’eau pour sauver son prochain. Désigner l’humain comme préoccupé par ses seuls intérêts, c’est coller – sans le vouloir– à l’image que les possédants veulent donner du monde pour mieux le contrôler.
Moi, je veux bien admettre que les syndicats sont moins beaux qu’on les rêverait. Mais je ne comprends pas trop ta stratégie Mieke, qui consiste à ne plus y mettre les pieds en attendant qu’ils s’écroulent : tu auras le temps de devenir sénile et de faire alors toi-même partie des vieilles badernes qui verrouillent l’avenir…Et, en attendant les lendemains syndicaux qui déchantent tout seuls, tu proposes quoi pour défendre les travailleurs Mieke ? Isolés, les individus travailleurs sont un peu légers, non ? Construire un autre syndicat ? Ben oui, un syndicat quoi. On peut, si l’on veut, faire aussi un syndicat de droite qui va soutenir les revendications patronales et plaider pour le paradis de l’économie globale. Ou un syndicat très sectoriel. Ou très lié à un mouvement politique qui émerge (les écologistes par exemple…). On peut tout faire. Mais ça prend du temps et on se retrouve au final avec les mêmes problèmes de fonctionnement interne, de bureaucratisation, de démocratie boiteuse ; tous les problèmes que l’on peut imaginer, sauf celui des travailleurs de 58 ans qui se la coulent douce à l’étranger : dans mon milieu, les travailleurs de 58 ans ont perdu leur emploi pour cause de fermeture d’entreprise et ils n’en trouveront plus. Moi, ma future allocation de retraite ne me permettra pas de me dorer au soleil.
M’en fous : j’aime pas ça.
Bien d'accord avec Antinea (et Bolcho s'en doute et m'attend en ricanant derrière le coin... mais je l'aime !) pour dire "Arrêtons de tirer sur les riches" car cela me paraît assez facile.
Je voudrais quand même remettre les pendules un peu à l'heure. Il me semble très facile de dire que pour les les chanteurs il est très facile de donner un peu de son temps et qu'en plus cela leurs fait de la pub... Et Les Enfoirés ?... Ils font bien plus que donner une ou deux heures !... Ils doivent monter le spectacle, le répéter combien de fois et ils le donnent dans plusieurs villes... Arrêtons de cracher dans la soupe (et c'est le cas de le dire !)
Chaque effort a le mérite d'exister et la critique est facile !
Une fois de plus je vais m'opposer à Saule. Il ne s'agit pas ici de mettre l'argent par dessus tout, il ne devrait jamais être une fin en soit.
Par contre, il est un moyen d'avoir une vie plus agréable (mais en échange de sacrifices aussi...) et de pouvoir donner de meilleures chances à son entourage pour aborder la vie.
Les riches ne deviennent des inutiles que quand ils ne dépensent pas. Même s'il a hérité, et s'est contenté de cela, celui qui se ruine en dépensant tout fait vivre d'autres personnes. Avec une limite: il ne s'agit pas qu'il foute par terre l'outil dont il a hérité pour avoir cet argent.
Par cet outil, qu'il a accepté, il a aussi accepté une responsabilité sociale, celle de donner du boulot à beaucoup de gens.
Je connais personnellement deux patrons qui ont estimés que leur fils n'était pas capable de gérer l'outil qu'ils avaient créés. Ils se sont organisés pour que cet outil ne soit en aucun cas géré par eux et qu'ils ne reçoivent qu'un certain montant mensuel qui correspond à un intérêt normal sur le capital que l'outil représente.
Bravo, il faut du courage et beaucoup de lucidité pour faire cela mais cela ne me semble que justice.
Je vais encore m'opposer à Saule quand il parle de société totalement égalitaire.
Saule, peux-tu me prétendre que chaque individu a les mêmes mérites, le même courage, la même intelligence, la même combativité face aux défis de la vie ?...
Au nom de quel droit pénaliserions nous celui qui en fait dix fois plus que l'autre ?... Oubions, s'il vous plaît, le communisme qui n'a été qu'un échec pour ne pas correspondre à la nature humaine, et arrêtons de penser à remplacer notre système par un autre tout aussi inégalitaire !
Tous au même barême, tous égaux en nous-mêmes, tous les mêmes mérites ?... Je hurle à l'inacceptable inégalité.
C'est ce que des dictateurs comme Pol Pot ont voulu faire et ils ont commencé par liquider tous ceux qui étaient instruits et donc ceux qui pouvaient éventuellement réfléchir le plus et contester leurs pouvoirs.
Non ! Non ! Et non !...
Mais oui à l'instruction et à l'éducation bien donnée.
Je viens de passer une heure en voiture à écouter, sur BFM, l'interview des deux auteurs du livre ci-dessus accompagnés d'un sociologue.
Ils n'ont pas cessé de parler d'éducation et d'instruction, accompagnés aussi de "reconnaissance des jeunes"
- Education et instruction:
Ils ont expliqué, chiffres à l'appui, à quel point l'argent dépensé l'a été mal ! Ils hurlent aussi parce que l'on a sacrifié la qualité pour aller vers ce qu'ils ont appelé "la massification" Le résultat est un nombre énorme de "nouveaux analphabètes" à savoir des gens qui lisent, écrivent et calculent avec difficultés.
Il convenait de lutter contre cela, selon eux, en donnant de meilleurs profs dans les écoles dites "plus difficiles" ce qui aurait peut-être été possible en payant mieux ces professeurs que ceux qui préfèrent ronronner avec une classe de favorisés
Mais voilà le "principe égalitariste du corps enseignant" n'aurait jamais accepté cela !... Or, comme ils l'ont dit, il semble logique qu'un plus gros effort à fournir soit récompensé. (principe que tu contesterais tout autant)
Quant aux universités, évoquées par quelqu'un ci-dessus, ils ont parlé du fait qu'il n'y avait plus qu'une seule université française classée parmi les 100 meilleures du monde et elle est à Paris.
Accrochez-vous: son budget annuel par élève est de 4.236 E par an alors que le M.I.T. en a un de 120.000 E par an et par élève. On en peut pas dire pour autant que la qualité soit directement proportionnelle, mais quand même !...
Et la recherche dans tout cela, qui devrait, à mon sens, être sans doute notre richesse de demain ?...
Au niveau de l'éducation le sociologue s'est largement étendu sur le fait que ma génération, et les deux qui me suivent (en tout cas), ont fait des enfants surprotégés du monde. Surprotégés dans le sens où on ne leur a pas appris les réalités, on a préféré les gâter et aujourd'hui, avec raison, ils se sentent volés.
La reconnaissance: Chirac, lors de son débat sur l'Europe avec les jeunes a terminé en disant "Je ne vous comprends pas !"
Mais là est bien le problème !... Et ils ne nous comprennent pas plus !...
Bon Dieu qui représente ces jeunes ?... Qui discute avec eux ?... Ceux de ma génération ou de la suivante sont censés les représenter, mais ils ne les connaissent pas !...
C'est un fait: ils ont besoin de reconnaissance !...
Cependant, à mes yeux, celle-ci ne peut passer que par un minimum de connaissances des problèmes et des solutions possibles. Ils doivent savoir de quoi ils parlent, de ce qu'il y a moyen de faire, comment agir sur le pouvoir autrement qu'en cassant tout !...
Ils cassent et on leur répond par "racaille" et on envoie les flics. Action et réaction !... Aussi sec !...
Je reste croire que c'est par une meilleure instruction (et non dominatrice, non constituée que d' imposition qui leurs semblent arbitraires) que l'on pourrait arriver à quelque chose.
Oui, il y a des valeurs, mais elles peuvent être expliquées intelligemment, autrement qu'avec un bâton. Et, après tout, ces valeurs les concerne aussi, ils doivent aussi en profiter. Il convient de leur expliquer pourquoi les valeurs et les droits supposent également des devoirs.
Bien expliqué, ils le comprendront !
Et, à mes yeux, tout cela expliqué par des gens qui ne sont ni les parents (rasoirs) ni les profs (autorité), cela devrait aller nettement mieux.
Est-ce normal que les plus vieux aient peur des jeunes ?... Une telle société est une catastrophe !... On vit plus vieux ?... Tant mieux, cela fait des grands-parents et ceux-ci pourraient être bien utiles chez eux plutôt que de courir le monde à la recherche de Dieu sait quoi... Ils n'ont pas l'autorité et devraient donc être de bien meilleurs confidents !...
Mais cela supposerait aussi qu'ils soient ouverts, qu'ils dialoguent, bref, qu'ils les connaissent vraiment...
J'ai la chance qu'on me laisse assez souvent mon petit-fils et je vais voirt des expos avec lui à Bruxelles, comme à Paris. Nous avons fait les châteaux de la Loire ,à nous deux en quatre jours, on a fait Versailles et Fontainebleau etc... Il n'est pas plus génial qu'un autre mais je lui consacre une partie du temps que j'ai et nous parlons beaucoup pendant ces voyages et je ne suis pas l'autorité.
Il m'a dit deux choses:
- la première a été: "Tu sais, si j'aime l'histoire et ces châteaux c'est parce que toi tu la connais et que tu sais me l'expliquer. "
- deuxième remarques qu'il m'a faite un an plus tard: "Tu sais, mes copains en classe me disent que j'ai de la chance..."
Ma réponse: "Pourquoi ?"
Sa réponse: "Parce que tu m'emmènes voir des choses intéressantes et belles...et que tu me parles de beaucoup de choses intéressantes, comme la pollution etc."
Bien sûr aller sur place est toujours mieux mais qui me prétendrait que "la culture" est un domaine réservé et systématiquement casse-pieds ?... Il doit être possible de la transmettre de façon passionnante ! Dans le mot Histoire on peut aussi y inclure "des histoires" qui se racontent...
Je suis trop long et je finis par "EDUCATION et INSTRUCTION" bien données, autrement qu'avec des points à la clef et des leçons à étudier... Et c'est vrai pour beaucoup d'autres choses !
Désolé de m'être laissé emporter...
Je voudrais quand même remettre les pendules un peu à l'heure. Il me semble très facile de dire que pour les les chanteurs il est très facile de donner un peu de son temps et qu'en plus cela leurs fait de la pub... Et Les Enfoirés ?... Ils font bien plus que donner une ou deux heures !... Ils doivent monter le spectacle, le répéter combien de fois et ils le donnent dans plusieurs villes... Arrêtons de cracher dans la soupe (et c'est le cas de le dire !)
Chaque effort a le mérite d'exister et la critique est facile !
Une fois de plus je vais m'opposer à Saule. Il ne s'agit pas ici de mettre l'argent par dessus tout, il ne devrait jamais être une fin en soit.
Par contre, il est un moyen d'avoir une vie plus agréable (mais en échange de sacrifices aussi...) et de pouvoir donner de meilleures chances à son entourage pour aborder la vie.
Les riches ne deviennent des inutiles que quand ils ne dépensent pas. Même s'il a hérité, et s'est contenté de cela, celui qui se ruine en dépensant tout fait vivre d'autres personnes. Avec une limite: il ne s'agit pas qu'il foute par terre l'outil dont il a hérité pour avoir cet argent.
Par cet outil, qu'il a accepté, il a aussi accepté une responsabilité sociale, celle de donner du boulot à beaucoup de gens.
Je connais personnellement deux patrons qui ont estimés que leur fils n'était pas capable de gérer l'outil qu'ils avaient créés. Ils se sont organisés pour que cet outil ne soit en aucun cas géré par eux et qu'ils ne reçoivent qu'un certain montant mensuel qui correspond à un intérêt normal sur le capital que l'outil représente.
Bravo, il faut du courage et beaucoup de lucidité pour faire cela mais cela ne me semble que justice.
Je vais encore m'opposer à Saule quand il parle de société totalement égalitaire.
Saule, peux-tu me prétendre que chaque individu a les mêmes mérites, le même courage, la même intelligence, la même combativité face aux défis de la vie ?...
Au nom de quel droit pénaliserions nous celui qui en fait dix fois plus que l'autre ?... Oubions, s'il vous plaît, le communisme qui n'a été qu'un échec pour ne pas correspondre à la nature humaine, et arrêtons de penser à remplacer notre système par un autre tout aussi inégalitaire !
Tous au même barême, tous égaux en nous-mêmes, tous les mêmes mérites ?... Je hurle à l'inacceptable inégalité.
C'est ce que des dictateurs comme Pol Pot ont voulu faire et ils ont commencé par liquider tous ceux qui étaient instruits et donc ceux qui pouvaient éventuellement réfléchir le plus et contester leurs pouvoirs.
Non ! Non ! Et non !...
Mais oui à l'instruction et à l'éducation bien donnée.
Je viens de passer une heure en voiture à écouter, sur BFM, l'interview des deux auteurs du livre ci-dessus accompagnés d'un sociologue.
Ils n'ont pas cessé de parler d'éducation et d'instruction, accompagnés aussi de "reconnaissance des jeunes"
- Education et instruction:
Ils ont expliqué, chiffres à l'appui, à quel point l'argent dépensé l'a été mal ! Ils hurlent aussi parce que l'on a sacrifié la qualité pour aller vers ce qu'ils ont appelé "la massification" Le résultat est un nombre énorme de "nouveaux analphabètes" à savoir des gens qui lisent, écrivent et calculent avec difficultés.
Il convenait de lutter contre cela, selon eux, en donnant de meilleurs profs dans les écoles dites "plus difficiles" ce qui aurait peut-être été possible en payant mieux ces professeurs que ceux qui préfèrent ronronner avec une classe de favorisés
Mais voilà le "principe égalitariste du corps enseignant" n'aurait jamais accepté cela !... Or, comme ils l'ont dit, il semble logique qu'un plus gros effort à fournir soit récompensé. (principe que tu contesterais tout autant)
Quant aux universités, évoquées par quelqu'un ci-dessus, ils ont parlé du fait qu'il n'y avait plus qu'une seule université française classée parmi les 100 meilleures du monde et elle est à Paris.
Accrochez-vous: son budget annuel par élève est de 4.236 E par an alors que le M.I.T. en a un de 120.000 E par an et par élève. On en peut pas dire pour autant que la qualité soit directement proportionnelle, mais quand même !...
Et la recherche dans tout cela, qui devrait, à mon sens, être sans doute notre richesse de demain ?...
Au niveau de l'éducation le sociologue s'est largement étendu sur le fait que ma génération, et les deux qui me suivent (en tout cas), ont fait des enfants surprotégés du monde. Surprotégés dans le sens où on ne leur a pas appris les réalités, on a préféré les gâter et aujourd'hui, avec raison, ils se sentent volés.
La reconnaissance: Chirac, lors de son débat sur l'Europe avec les jeunes a terminé en disant "Je ne vous comprends pas !"
Mais là est bien le problème !... Et ils ne nous comprennent pas plus !...
Bon Dieu qui représente ces jeunes ?... Qui discute avec eux ?... Ceux de ma génération ou de la suivante sont censés les représenter, mais ils ne les connaissent pas !...
C'est un fait: ils ont besoin de reconnaissance !...
Cependant, à mes yeux, celle-ci ne peut passer que par un minimum de connaissances des problèmes et des solutions possibles. Ils doivent savoir de quoi ils parlent, de ce qu'il y a moyen de faire, comment agir sur le pouvoir autrement qu'en cassant tout !...
Ils cassent et on leur répond par "racaille" et on envoie les flics. Action et réaction !... Aussi sec !...
Je reste croire que c'est par une meilleure instruction (et non dominatrice, non constituée que d' imposition qui leurs semblent arbitraires) que l'on pourrait arriver à quelque chose.
Oui, il y a des valeurs, mais elles peuvent être expliquées intelligemment, autrement qu'avec un bâton. Et, après tout, ces valeurs les concerne aussi, ils doivent aussi en profiter. Il convient de leur expliquer pourquoi les valeurs et les droits supposent également des devoirs.
Bien expliqué, ils le comprendront !
Et, à mes yeux, tout cela expliqué par des gens qui ne sont ni les parents (rasoirs) ni les profs (autorité), cela devrait aller nettement mieux.
Est-ce normal que les plus vieux aient peur des jeunes ?... Une telle société est une catastrophe !... On vit plus vieux ?... Tant mieux, cela fait des grands-parents et ceux-ci pourraient être bien utiles chez eux plutôt que de courir le monde à la recherche de Dieu sait quoi... Ils n'ont pas l'autorité et devraient donc être de bien meilleurs confidents !...
Mais cela supposerait aussi qu'ils soient ouverts, qu'ils dialoguent, bref, qu'ils les connaissent vraiment...
J'ai la chance qu'on me laisse assez souvent mon petit-fils et je vais voirt des expos avec lui à Bruxelles, comme à Paris. Nous avons fait les châteaux de la Loire ,à nous deux en quatre jours, on a fait Versailles et Fontainebleau etc... Il n'est pas plus génial qu'un autre mais je lui consacre une partie du temps que j'ai et nous parlons beaucoup pendant ces voyages et je ne suis pas l'autorité.
Il m'a dit deux choses:
- la première a été: "Tu sais, si j'aime l'histoire et ces châteaux c'est parce que toi tu la connais et que tu sais me l'expliquer. "
- deuxième remarques qu'il m'a faite un an plus tard: "Tu sais, mes copains en classe me disent que j'ai de la chance..."
Ma réponse: "Pourquoi ?"
Sa réponse: "Parce que tu m'emmènes voir des choses intéressantes et belles...et que tu me parles de beaucoup de choses intéressantes, comme la pollution etc."
Bien sûr aller sur place est toujours mieux mais qui me prétendrait que "la culture" est un domaine réservé et systématiquement casse-pieds ?... Il doit être possible de la transmettre de façon passionnante ! Dans le mot Histoire on peut aussi y inclure "des histoires" qui se racontent...
Je suis trop long et je finis par "EDUCATION et INSTRUCTION" bien données, autrement qu'avec des points à la clef et des leçons à étudier... Et c'est vrai pour beaucoup d'autres choses !
Désolé de m'être laissé emporter...
Vous comprendrez que j'écrivais alors que mon ami Bolcho intervenait...
Puisque Bolcho a parlé des communautés religieuses pour en dire du bien, au risque de s'écorcher les doigts sur son clavier, moi je vais parler des syndicats ...pour en dire ce que j'en pense !
Ça me paraît normal qu'il faille attendre 10 ans pour exercer un pouvoir de décision dans un syndicat. C'est un monde très spécial où la valeur première est la solidarité.
Dans un syndicat on ne parle pas de pouvoir mais de service. Leur très belle devise est : tous pour un, un pour tous !
Au passage, ça me paraît incompatible avec un tempérament individualiste.
Evidemment comme partout, il y a des mauvais et des abrutis, mais j'y ai rencontré des gars exceptionnels : j'en ai vu qui prenaient un ouvrier par la main, venaient plaider sa cause chez les patrons, comme un père ne le ferait pas !
Parfois je me disais que ces bouffeurs de curés, Jésus les aurait pris comme apôtres... Ils avaient compris ce que fraternité veut dire. Et je suis sûr que ces gars la ne travaillaient pas pour gagner toujours plus !
Mais maintenant les syndicats sont en perte de vitesse ; avec la Mondialisation ils ont été court-circuités. Et c'est un drame ! La Mondialisation s'exerce sans contre pouvoir à la manière d'une tyrannie. On en a parlé sur un autre fuseau.
Alors, il faut comprendre les syndicats : ils assistent à des catastrophes sociales sans pouvoir s'y opposer. Et c'est peut-être une réaction normale de se cabrer sur les droits acquis.
Mais si ces fameux droits acquis finissent parfois à jouer contre les travailleurs, parce qu'ils s'appliquent à contre sens, je ne crois pas qu'il y ait discrimination selon l'âge des travailleurs.
A mon avis, les syndicats ont quand même tort de ne pas s'adapter aux changements : ils appliquent les principes pour les principes et le règlement au pied de la lettre, comme des intégristes !
Mais c'est tout le contraire à l'esprit de concertation qui était de règle autrefois et c'est dramatique, parce que si on laisse aller les choses comme maintenant, avec ou sans les syndicats ...on est fichu !
Ça me paraît normal qu'il faille attendre 10 ans pour exercer un pouvoir de décision dans un syndicat. C'est un monde très spécial où la valeur première est la solidarité.
Dans un syndicat on ne parle pas de pouvoir mais de service. Leur très belle devise est : tous pour un, un pour tous !
Au passage, ça me paraît incompatible avec un tempérament individualiste.
Evidemment comme partout, il y a des mauvais et des abrutis, mais j'y ai rencontré des gars exceptionnels : j'en ai vu qui prenaient un ouvrier par la main, venaient plaider sa cause chez les patrons, comme un père ne le ferait pas !
Parfois je me disais que ces bouffeurs de curés, Jésus les aurait pris comme apôtres... Ils avaient compris ce que fraternité veut dire. Et je suis sûr que ces gars la ne travaillaient pas pour gagner toujours plus !
Mais maintenant les syndicats sont en perte de vitesse ; avec la Mondialisation ils ont été court-circuités. Et c'est un drame ! La Mondialisation s'exerce sans contre pouvoir à la manière d'une tyrannie. On en a parlé sur un autre fuseau.
Alors, il faut comprendre les syndicats : ils assistent à des catastrophes sociales sans pouvoir s'y opposer. Et c'est peut-être une réaction normale de se cabrer sur les droits acquis.
Mais si ces fameux droits acquis finissent parfois à jouer contre les travailleurs, parce qu'ils s'appliquent à contre sens, je ne crois pas qu'il y ait discrimination selon l'âge des travailleurs.
A mon avis, les syndicats ont quand même tort de ne pas s'adapter aux changements : ils appliquent les principes pour les principes et le règlement au pied de la lettre, comme des intégristes !
Mais c'est tout le contraire à l'esprit de concertation qui était de règle autrefois et c'est dramatique, parce que si on laisse aller les choses comme maintenant, avec ou sans les syndicats ...on est fichu !
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