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Rater une critique de delillo, en plus par B1p, pour cause de vacances, ça aurait été dommage. Heureusement je suis remonté dans la liste.
Je relis ce livre pour ajouter mon avis, c'est la troisième fois, c'est un de mes "grands" livres. Mais j'aurais du mal à dire de quoi il parle, la critique de B1p va m'y aider. C'est toujours comme ça avec Delillo. Mais ça fait mouche à chaque fois.
N'empêche, il vient d'y avoir une discussion intéressante à propos de l'individualisme, et comme le dit B1P personne ne parle du risque de perte d'identité comme Delillo. Dans le prologue de Mao II (un prologue exceptionnel, n'ayons pas peur des mots, ces mariages moonien de masse dans un stade de football, c'est incroyablement décrit), dans ce prologue donc, il termine par "L'avenir appartient aux foules". Vision un peu pessimiste, mais qui fait réflechir.
En tout cas pour ceux qui ne sont pas réfractaires au style de Delillo, ça vaut la peine d'essayer.
Je relis ce livre pour ajouter mon avis, c'est la troisième fois, c'est un de mes "grands" livres. Mais j'aurais du mal à dire de quoi il parle, la critique de B1p va m'y aider. C'est toujours comme ça avec Delillo. Mais ça fait mouche à chaque fois.
N'empêche, il vient d'y avoir une discussion intéressante à propos de l'individualisme, et comme le dit B1P personne ne parle du risque de perte d'identité comme Delillo. Dans le prologue de Mao II (un prologue exceptionnel, n'ayons pas peur des mots, ces mariages moonien de masse dans un stade de football, c'est incroyablement décrit), dans ce prologue donc, il termine par "L'avenir appartient aux foules". Vision un peu pessimiste, mais qui fait réflechir.
En tout cas pour ceux qui ne sont pas réfractaires au style de Delillo, ça vaut la peine d'essayer.
Salut Saule. Ca fait plaisir d'avoir de tes nouvelles.
Oui effectivement le prologue de Mao II est excellent. Une merveille d'horreur et d'exaltation. De déshumanisation aussi. J'ai vraiment pensé que Delillo allait faire virer ça au suicide collecif.
Dommage que je n'ai pas accroché de la même manière à la suite du roman.
Mais en ce qui concerne les prologues de Delillo, je préfère toujours celui de Joueurs avec cette scène de carnage sur un parcours de golf filmé pour des spectateurs indéterminés assis dans un endroit indéfini. Une merveille d'exaltation morbide et de gratuité. Du grand art.
J'aurais pu ajouter une critique de l'Etoile de Ratner, mais j'ai tellement détesté que je n'en ai pas trouvé le courage. Aussi ennuyeux qu'un dimanche après-midi sans Jacques Martin. Et sans Michel Drucker bien sûr. Non sans blague j'ai détesté. Rien compris. S'il y avait un message il m'est passé loin au dessus...
Non sans blague ça fait plaisir d'avoir une petite intervention de ta part parce que je sens qu'il y a quelque chose de ténu entre nous : une espèce de quête existentielle et de recherche de Vérité. On ne lit pas du Delillo sans raison. Le fait est que j'ai abandonné Dieu depuis longtemps et que je recherche le refuge dans la Contre-Culture, la provoc', l'alternatif et l'insanité mentale. Chacun son parcours... Mais mon éducation petite-bourgeoise m'empêchera toujours d'aller voir jusqu'au bout du chemin.
Encore un mot. Il y a quelques semaines, j'ai flâné dans une grande librairie bruxelloise à la recherche du roman d'Edith Wharton que vous (à plusieurs) m'aviez conseillé sur le forum. Je ne l'ai pas trouvé. Et je me suis rendu compte qu'Edith Wharton parlait d'une époque qui me semblait bien lointaine, moi qui suis abonné aux réalités contemporaines (ou du moins aux réalités suffisamment provocantes pour être indémodables). Et donc je n'ai rien acheté. Rendez-vous manqué avec Miss Wharton...
Oui effectivement le prologue de Mao II est excellent. Une merveille d'horreur et d'exaltation. De déshumanisation aussi. J'ai vraiment pensé que Delillo allait faire virer ça au suicide collecif.
Dommage que je n'ai pas accroché de la même manière à la suite du roman.
Mais en ce qui concerne les prologues de Delillo, je préfère toujours celui de Joueurs avec cette scène de carnage sur un parcours de golf filmé pour des spectateurs indéterminés assis dans un endroit indéfini. Une merveille d'exaltation morbide et de gratuité. Du grand art.
J'aurais pu ajouter une critique de l'Etoile de Ratner, mais j'ai tellement détesté que je n'en ai pas trouvé le courage. Aussi ennuyeux qu'un dimanche après-midi sans Jacques Martin. Et sans Michel Drucker bien sûr. Non sans blague j'ai détesté. Rien compris. S'il y avait un message il m'est passé loin au dessus...
Non sans blague ça fait plaisir d'avoir une petite intervention de ta part parce que je sens qu'il y a quelque chose de ténu entre nous : une espèce de quête existentielle et de recherche de Vérité. On ne lit pas du Delillo sans raison. Le fait est que j'ai abandonné Dieu depuis longtemps et que je recherche le refuge dans la Contre-Culture, la provoc', l'alternatif et l'insanité mentale. Chacun son parcours... Mais mon éducation petite-bourgeoise m'empêchera toujours d'aller voir jusqu'au bout du chemin.
Encore un mot. Il y a quelques semaines, j'ai flâné dans une grande librairie bruxelloise à la recherche du roman d'Edith Wharton que vous (à plusieurs) m'aviez conseillé sur le forum. Je ne l'ai pas trouvé. Et je me suis rendu compte qu'Edith Wharton parlait d'une époque qui me semblait bien lointaine, moi qui suis abonné aux réalités contemporaines (ou du moins aux réalités suffisamment provocantes pour être indémodables). Et donc je n'ai rien acheté. Rendez-vous manqué avec Miss Wharton...
Il y a plusieurs livres de Delillo que j'ai lus et dont je ne me sentais pas capable de faire la critique, Mao II notamment. Les Joueurs et Outremonde aussi. Le prologue de Outremonde c'est du niveau de celui de Mao II : renversant, c'est la description apocalyptique de l'ambiance dans un stade de baseball. L'étoile de Ratner je n'ai pas lu.
En fait Delillo commence très fort puis dans la seconde partie il finit généralement par larguer le lecteur. Mais la première impression reste tellement forte qu'on reste acquis envers et contre tout. Americana c'était comme ça, les premières pages j'étais scotché comme jamais.
Dans Mao II l'histoire est poussive, comme tu dis, mais il reste un humour très particulier, un style que j'aime vraiment et le fait qu'avec lui on est toujours surpris. En lisant on reste constamment sur ses gardes, on s'étonne (avec admiration) à ses dialogues ou description. Un exemple typique, cette réflexion qui fait mouche sur la solitude et les grandes villes (ici New York) :
Et le livre regorge de réflexions dans ce style.
Bref c'est des livres qui ont un impact, même si c'est pas toujours facile de comprendre de quoi ils parlent :-). Je me souviens qu'après les attentats du 11 novembre la première chose à laquelle j'avais pensée c'est que ce serait intéressant d'avoir l'avis de Delillo.
Americana c'est un livre que je conseillais à mes connaissances mais j'ai arrêté de le faire car beaucoup de gens sont imperméables au style de Delillo. Même chose pour Bruit de fond que je trouvais hilarant mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Wharton c'est peut-être la même chose, certaines personnes la trouve légère ou carrément ennuyeuse, tu devrais commencer par une nouvelle (Xingu ou fièvre romaine). Chez Wharton c'est surtout l'ambivalence qui ressort. En tout cas c'est tout à fait différent de Delillo. On dit de Delillo que c'est un auteur subversif, je ne sais pas exactement pourquoi, mais ça doit être vrai :-).
Quant à moi j'ai acheté un livre de Guillebaud suite à ta critique, mais pas celui que tu as critiqué (la tyrannie du plaisir) car je me suis dit que ta critique résumait déjà parfaitement l'histoire. Il attend son tour..
ps; pour les dimanche après-midi sans Martin, il reste le sport sur la BBC :-)
En fait Delillo commence très fort puis dans la seconde partie il finit généralement par larguer le lecteur. Mais la première impression reste tellement forte qu'on reste acquis envers et contre tout. Americana c'était comme ça, les premières pages j'étais scotché comme jamais.
Dans Mao II l'histoire est poussive, comme tu dis, mais il reste un humour très particulier, un style que j'aime vraiment et le fait qu'avec lui on est toujours surpris. En lisant on reste constamment sur ses gardes, on s'étonne (avec admiration) à ses dialogues ou description. Un exemple typique, cette réflexion qui fait mouche sur la solitude et les grandes villes (ici New York) :
- J'avais l'habitude de manger seul, dit Scott. J'avais honte de n'avoir personne avec qui prendre mes repas. Mais pas seulement tout seul - debout. C'est un des secrets troublants de notre époque, que nous soyons disposés à manger debout. Je le faisais parce que c'était plus anonyme, cela correspondait à ce que j'éprouvais, de vivre à New York. Des centaines de milliers de gens qui mangent seul. Ils mangent seuls, ils marchent seuls, ils parlent tout seuls dans la rue, élaborant de longs monologues confus tels des saints dans les profondeurs de la tentation. (Mao II, p. 110 en Babel)
Et le livre regorge de réflexions dans ce style.
Bref c'est des livres qui ont un impact, même si c'est pas toujours facile de comprendre de quoi ils parlent :-). Je me souviens qu'après les attentats du 11 novembre la première chose à laquelle j'avais pensée c'est que ce serait intéressant d'avoir l'avis de Delillo.
Americana c'est un livre que je conseillais à mes connaissances mais j'ai arrêté de le faire car beaucoup de gens sont imperméables au style de Delillo. Même chose pour Bruit de fond que je trouvais hilarant mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Wharton c'est peut-être la même chose, certaines personnes la trouve légère ou carrément ennuyeuse, tu devrais commencer par une nouvelle (Xingu ou fièvre romaine). Chez Wharton c'est surtout l'ambivalence qui ressort. En tout cas c'est tout à fait différent de Delillo. On dit de Delillo que c'est un auteur subversif, je ne sais pas exactement pourquoi, mais ça doit être vrai :-).
Quant à moi j'ai acheté un livre de Guillebaud suite à ta critique, mais pas celui que tu as critiqué (la tyrannie du plaisir) car je me suis dit que ta critique résumait déjà parfaitement l'histoire. Il attend son tour..
ps; pour les dimanche après-midi sans Martin, il reste le sport sur la BBC :-)
Moi aussi je ne suis pas un fan inconditionnel de Delillo. Il y a des romans que je trouve nuls et d'autres assez poussifs. Mais je reste scotché tout de même parce que les obsessions que Delillo développe me parlent et parce que ses decriptions du monde moderne me semblent lucides bien que très exacerbées. En fait, c'est Delillo qui me fascine à travers ses romans et peu importe si ses romans sont parfois moyens.
Cette fascination je l'ai aussi pour Jean Genet, J.G.Ballard et Chuck Palahniuk. A eux 4, avec Delillo, ils constituent un bel échantillon d'auteurs "subversifs". J'aimerais bien comprendre ce qui se passe dans leur tête (pour Genet c'est trop tard dommage !)
Delillo aurait sans doute dit que les attentats du 11 septembre était la conclusion logique du 20e siècle, que ça ne pouvait finir autrement. Il faut d'ailleurs relire "Joueurs" pour se rendre compte qu'il les avait, en quelque sorte, prévus. C'est entre autres pour ça que "Joueurs" est un grand roman.
Pour Mao II, je me souviens d'un passage particulièrement saisissant où Scott est poursuivi par une femme dans la rue pour qu'il emporte quelqu'un ou quelque chose loin de la ville. Scott court sans se retourner tout en étant persuadé que la femme veut lui confier un bébé pour qu'il le sauve et l'emporte loin. Le genre d'idée qu'on ne peut trouver que dans les romans de Delillo et qui, comme tu le dis si bien, rachète beaucoup de choses.
Sinon je suis impatient de lire tes nouvelles critiques, que ce soit de Delillo, de Guillebaud ou d'autre chose.
PS. J'aime pas le sport à la télé. Ni le sport en général d'ailleurs. Le dimanche est un calvaire.
Cette fascination je l'ai aussi pour Jean Genet, J.G.Ballard et Chuck Palahniuk. A eux 4, avec Delillo, ils constituent un bel échantillon d'auteurs "subversifs". J'aimerais bien comprendre ce qui se passe dans leur tête (pour Genet c'est trop tard dommage !)
Delillo aurait sans doute dit que les attentats du 11 septembre était la conclusion logique du 20e siècle, que ça ne pouvait finir autrement. Il faut d'ailleurs relire "Joueurs" pour se rendre compte qu'il les avait, en quelque sorte, prévus. C'est entre autres pour ça que "Joueurs" est un grand roman.
Pour Mao II, je me souviens d'un passage particulièrement saisissant où Scott est poursuivi par une femme dans la rue pour qu'il emporte quelqu'un ou quelque chose loin de la ville. Scott court sans se retourner tout en étant persuadé que la femme veut lui confier un bébé pour qu'il le sauve et l'emporte loin. Le genre d'idée qu'on ne peut trouver que dans les romans de Delillo et qui, comme tu le dis si bien, rachète beaucoup de choses.
Sinon je suis impatient de lire tes nouvelles critiques, que ce soit de Delillo, de Guillebaud ou d'autre chose.
PS. J'aime pas le sport à la télé. Ni le sport en général d'ailleurs. Le dimanche est un calvaire.
Je ne connais pas Genet, Ballard et Palahniuk, j'en essayerai bien un. A propos de Palahniuk, il y avait une discussion intéressante de Bolcho a propos de Fight Club (qu'il n'aimait pas du tout), Pendragon la mentionne dans sa critique, mais je ne sais pas retrouver le texte de Bolcho.
Oui l'épisode de la femme qui veut donner un bébé (?) à Scott est typique de Delillo. En fait saisissant est exactement le bon mot, c'est ça qui est incroyable avec Delillo, il parvient à nous étonner profondément avec des anecdotes ou des petites réflexions apparement anodines. Après cette épisode ils ont une discussion un peu surréaliste le soir au repas, mais chacun parle de quelque chose de différent, et Scott et Karen reviennent régulièrement sur cette histoire de bébé. Ce genre de dialogues c'est génial. En fait le personnage de Scott est celui que je préfère, de loin.
A propos du role des écrivains je crois que c'est aussi une obsession de Delillo, dans le livre il fait dire à Bill qu'un écrivain devrait nécessairement être poursuivi et traqué par le pouvoir en place, et d'ailleurs qu'en amérique latine les écrivains sont toujours armés.
En fait je ne regarde quasi jamais la TV, mais mon ancien collègue qui était anglais m'avait expliqué que le samedi c'était possible de regarder du sport toute la journée grace à la BBC, ça me semblait une bonne idée. En réalité j'aime par dessus tout les dimanches d'inactivité, je dois être un vrai contemplatif :-)
Oui l'épisode de la femme qui veut donner un bébé (?) à Scott est typique de Delillo. En fait saisissant est exactement le bon mot, c'est ça qui est incroyable avec Delillo, il parvient à nous étonner profondément avec des anecdotes ou des petites réflexions apparement anodines. Après cette épisode ils ont une discussion un peu surréaliste le soir au repas, mais chacun parle de quelque chose de différent, et Scott et Karen reviennent régulièrement sur cette histoire de bébé. Ce genre de dialogues c'est génial. En fait le personnage de Scott est celui que je préfère, de loin.
A propos du role des écrivains je crois que c'est aussi une obsession de Delillo, dans le livre il fait dire à Bill qu'un écrivain devrait nécessairement être poursuivi et traqué par le pouvoir en place, et d'ailleurs qu'en amérique latine les écrivains sont toujours armés.
En fait je ne regarde quasi jamais la TV, mais mon ancien collègue qui était anglais m'avait expliqué que le samedi c'était possible de regarder du sport toute la journée grace à la BBC, ça me semblait une bonne idée. En réalité j'aime par dessus tout les dimanches d'inactivité, je dois être un vrai contemplatif :-)
Ouaip j'ai découvert ces dialogues qui n'en sont pas chez Delillo même si j'ai appris depuis que c'est en fait une figure de style qui a même un nom (je ne sais plus lequel comme ça, au débotté), donc je suppose que Delillo n'est pas le seul à l'utiliser mais comme c'est chez lui que je l'ai découvert, il garde toute mon estime ! En plus, il peut l'utiliser avec maestria !
Oui je te conseille Palahniuk, rien que pour voir. Ca a été une découverte capitale dans mon évolution littéraire. Je suppose que ses thématiques ne sont pas très loin de celle de Delillo, mais il les traite avec énormément de punch et d'humour. (Même si on n'est pas sûr que ce soit de l'humour toute cette galerie de personnages perturbés.)
Evidemment tu n'y trouveras pas la même poésie que chez Delillo, le même traitement en finesse des relations humaines. (A supposer que Delillo parle des relations humaines : on devrait peut-être dire que toute son oeuvre est là pour prouver que les relations humaines vraies n'existent pas, mais c'est une autre histoire...)
Sinon la téloche je viens de la délaisser parce que c'est vraiment trop con. C'est pas avec ça qu'on va élever l'Humanité vers la noblesse, la sagesse et la réalisation de soi (remarque que cette phrase est écrite dans l'état d'esprit d'un gars qui recherche l'élévation dans la droite lignée de "Demian" de H.Hesse. C'est peut-être ça le vrai calvaire, plutôt que la télévision)
Dans l'impatience de te rencontrer un jour sur la même ligne de pensée quasi-téléphatique (toujours "Demian", désolé !),
à bientôt
B(elgium)1P(oint)
Oui je te conseille Palahniuk, rien que pour voir. Ca a été une découverte capitale dans mon évolution littéraire. Je suppose que ses thématiques ne sont pas très loin de celle de Delillo, mais il les traite avec énormément de punch et d'humour. (Même si on n'est pas sûr que ce soit de l'humour toute cette galerie de personnages perturbés.)
Evidemment tu n'y trouveras pas la même poésie que chez Delillo, le même traitement en finesse des relations humaines. (A supposer que Delillo parle des relations humaines : on devrait peut-être dire que toute son oeuvre est là pour prouver que les relations humaines vraies n'existent pas, mais c'est une autre histoire...)
Sinon la téloche je viens de la délaisser parce que c'est vraiment trop con. C'est pas avec ça qu'on va élever l'Humanité vers la noblesse, la sagesse et la réalisation de soi (remarque que cette phrase est écrite dans l'état d'esprit d'un gars qui recherche l'élévation dans la droite lignée de "Demian" de H.Hesse. C'est peut-être ça le vrai calvaire, plutôt que la télévision)
Dans l'impatience de te rencontrer un jour sur la même ligne de pensée quasi-téléphatique (toujours "Demian", désolé !),
à bientôt
B(elgium)1P(oint)
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