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Pas de livre sur Napoléon, sans bien sûr parler de la grande armée. Max Gallo en parle mais ce n'est pas son sujet principal. Ce qui me passionne dans Napoléon, c'est justement la grande armée: sa confiance en Napoléon, sa bravoure incroyable jusqu'à la mort.
Par exemple, ce que ne dit pas Max Gallo, c'est que les pontonniers de la Bérézina sont tous morts. Que leur travail, dans l'eau gelée, exténuant, est, en fait, un sacrifice.
Une telle bravoure a existé: à Stalingrad, à Verdun ... Mais, la différence, c'est que la grande armée n'a pas de gendarmes qui pourchassent les déserteurs ... ou empêchent toute retraite.
Par exemple, ce que ne dit pas Max Gallo, c'est que les pontonniers de la Bérézina sont tous morts. Que leur travail, dans l'eau gelée, exténuant, est, en fait, un sacrifice.
Une telle bravoure a existé: à Stalingrad, à Verdun ... Mais, la différence, c'est que la grande armée n'a pas de gendarmes qui pourchassent les déserteurs ... ou empêchent toute retraite.
Il y a quand même les livres de Rambaud, dont "Il neigeait" qui donne un récit assez réaliste de l'épisode de la Berezina. Et aussi La guerre et La paix, qui relate la bataille d'Austerlitz de manière étonnante.
Et toujours de Rambaud "La bataille" qui est le récit détaillé de celle d'Essling à côté de Vienne.
J'ai eu l'occasion d'interviewer Rambaud et il a toujours insisté sur les énormes travaux de recherche qu'il a fait avant d'écrire ses livres. Il me disait que tout ce qu'il récontait avait été scrupuleusement vérifié et que tout ce qu'il a écrit est donc vrai.
J'ai eu l'occasion d'interviewer Rambaud et il a toujours insisté sur les énormes travaux de recherche qu'il a fait avant d'écrire ses livres. Il me disait que tout ce qu'il récontait avait été scrupuleusement vérifié et que tout ce qu'il a écrit est donc vrai.
J'ai aussi fait la critique des quatres livres de Max Gallo consacrés à Napoléon, mais celui-ci, à la différence de Rambaud regarde le tout de plus haut et non pas au niveau du troupier qui marche sans cesse, se bat est blessé et meurt.
Une telle bravoure a existé: à Stalingrad, à Verdun ... Mais, la différence, c'est que la grande armée n'a pas de gendarmes qui pourchassent les déserteurs ... ou empêchent toute retraite.
A propos de bravoure : en me promenant dans le cimetière à coté de mon travail je suis tombé sur cette citation que j'ai notée tellement elle m'a impressionnée. C'est sur la tombe d'un sous-lieutenant, Robert Gobert, mort au champ d'honneur en 1917, à l'âge de 22 ans. C'est un extrait d'une de ses dernières lettres à sa mère.
"Ne pleure pas, que ta noble douleur s'efface à s'avoir que ton fils, digne de ses aïeux, est mort en combattant, l'arme à la main et face à l'ennemi cruel barbare et audacieux."
J'ai beaucoup aimé la brève description de la bataille de Waterlo dans "La chartreuse de Parme" de Stendhal...
Cela doit se rapprocher assez bien du sentiment que devait ressentir un soldat plongé de ce déluge de feu et de poussières !
Cela doit se rapprocher assez bien du sentiment que devait ressentir un soldat plongé de ce déluge de feu et de poussières !
Je préfère encore, dans le style réaliste, la description de la bataille d'Essling dans "La bataille" de Rambaud. La construction du pont sur un bras du Danube, la défense et reconstruction du pont secoué par les brôlts envoyés par les Autrichiens et qui descendent le courant vers les piliers. Et puis, et surtout, les attaques incessantes des troupes napoléonienne sur l'autre rive, coupé de leurs lignes de renforts et d'approvisionnement avec des soldats dont les uniformes sont composés de pièces des différentes armées suivant le mort que l'on a dépouillé car les usines françaises ne suivent pas pour la fabrication des uniformes.
Je suis d'accord avec les intervenants qui citent Rambaud dans ce forum. J'ai frétillé en lisant "l'absent". Cet écrivain a vraiment l'art de nous introduire dans l'intimité de ses héros. D'accord aussi pour saluer l'ami Stendhal qui à "l'épopée napoléonienne" a aussi apporté sea petite pierre. Les quatre tomes de Max Gallo je les ai également dévorés; Gallo a le mérite dans cette fresque de survoler tout en ne simplifiant pas à l'extrême. Dans le passé, j'avais lu un roman intéressant et bien documenté qui s'appelait "Moi Cadot Maréchal d'Empire" et qui retraçait la vie d'un fictif soudard devenu comme tant de réels Maréchal. L'auteur a pour nom Michel Domange. Enfin, il y a aussi la série des Carbec des Simiot père et fils qui sont plaisants à lire et non dénués de trouvailles... Napoléon et son époque, c'est un sujet inépuisable.
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