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Oui, nous avons tous lu pas mal de livres sur la médiocrité de "l'homme moderne", bien qu'à mon avis il convient mieux de dire de "l'homme" tout court. mais il en va de même pour des sujets comme l'amour, la haine, la colère, la pitié, l'avarice, la médiocrité, l'arrivisme, l'amitié etc.
Nous ne lirions donc plus rien !
"Le voyage" c'est avant tout une vaste périgrination dans la guerre, la folie, la misère physique comme morale, la malchance...
Et avec quel style !... Céline invente un nouveau langage littéraire et si Lucchini a pu être aussi bons dans ses deux spectacles consacrés à cette oeuvre c'est qu'elle était assez porteuse que pour l'être. La musique des phrases et des mots colle au sens du texte.
Jamais avant lui un tel cri de détresse n'a été poussé avec une telle force. Bien sûr il y a des longueurs, comme il y a des moments plus que géniaux.
Et puis, Louis-Ferdinand a beau dire "Le style, pas les idées" partant du principe que tout a déjà été dit depuis des siècles, il n'empêche que des idées il n'en manque pas dans ce livre !
Qu'on aime ou pas, ceci est le droit de chacun, (je répète que, de mon côté je suis incapable de lire Proust), il n'empêche que cette oeuvre est assez unique dans la littérature.
Nous ne lirions donc plus rien !
"Le voyage" c'est avant tout une vaste périgrination dans la guerre, la folie, la misère physique comme morale, la malchance...
Et avec quel style !... Céline invente un nouveau langage littéraire et si Lucchini a pu être aussi bons dans ses deux spectacles consacrés à cette oeuvre c'est qu'elle était assez porteuse que pour l'être. La musique des phrases et des mots colle au sens du texte.
Jamais avant lui un tel cri de détresse n'a été poussé avec une telle force. Bien sûr il y a des longueurs, comme il y a des moments plus que géniaux.
Et puis, Louis-Ferdinand a beau dire "Le style, pas les idées" partant du principe que tout a déjà été dit depuis des siècles, il n'empêche que des idées il n'en manque pas dans ce livre !
Qu'on aime ou pas, ceci est le droit de chacun, (je répète que, de mon côté je suis incapable de lire Proust), il n'empêche que cette oeuvre est assez unique dans la littérature.
Je ne dis pas que c'est mauvais. Je dis simplement que le propos est pour moi bien fade après tout ce que j'ai pu lire qui parlait de près ou de loin de la médiocrité humaine. Quant au style, effectivement il est assez revigorant (particulièrement le passage sur le colonialisme qui m'avait frappé à l'époque), mais il se fait que j'avais déjà lu du Raymond Queneau dont l'écriture ressemble pour moi à ce que j'ai pu lire dans "Voyage..." (même si Queneau a pondu ses romans après, c'est vrai, j'ai vérifié). Donc, pas de bol pour LFC : je l'ai lu après les copies et ressucées de son oeuvre et donc je me suis ennuyé à la lecture. Mais j'imagine aisément l'effet que ça fait aux personnes qui le prennent dans la gueule (expression excessive qui me semble tout à fait appropriée) sans avoir défriché le terrain de la petitesse humaine avant.
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