Page 1 de 1
Il est19h50. Dans la salle vide, une quarantaine de chaises en plastique bleu affrontent une table et trois chaises en bois. C’est là que l’écrivain prendra place quand il sera arrivé, mais pour l’instant. Il n’est pas là. Il n’y a que l’animatrice de la rencontre, qui range des papiers sur la table, plutôt pour se donner une contenance je crois, et moi-même. Je n’ai que dix minutes d’avance mais, prévoyant sans doute un comité restreint et des regards curieux, personne n’a voulu arriver avant l’heure. Je ne prévoyais rien. Je suis là, seule côté spectateurs. Dans ces cas là, on n’ose pas se mettre au premier rang et, quand tout le monde est installé, on s’aperçoit qu’on est mal placé. Alors, je me mets quand même devant.
J’ai un des livres de l’auteur dans ma poche, j’ai donc, moi aussi, de quoi me donner une contenance en attendant que cela se peuple.
Peu à peu, des gens arrivent. Je me tourne sans vergogne pour regarder de qui l’assistance sera faite. Un homme paraît sur le côté, confirmant l’adage qui dit que les écrivains ont toujours 15 ans de plus que la photo de leur quatrième de couverture. Je souris à cette constatation. C’est une coquetterie si amusante. Peut-être d’ailleurs, l’œuvre du seul éditeur. C’est tellement sans importance.
L’animatrice a posé sur le bureau la pile des ouvrages de l’auteur. Six livres. J’en ai lu trois, je regrette déjà de ne pas avoir eu le temps de lire les autres. Je vais rater des choses, c’est sûr, mais qui, parmi nous a lu les six ? Une dame, à côté de moi, a déclaré en arrivant qu’elle avait tout lu et augmenté ainsi mes remords, mais elle lâchera en cours de séance une réflexion qui trahira une lecture, au mieux, « en diagonale »… L’écrivain passe derrière la table et s’assoit. Les gens continuent à arriver. Je suis contente d’avoir eu le culot de m’installer devant. La table n’est pas surélevée et, d’après les commentaires qui me parviennent, derrière, on ne voit pas grand-chose. Déjà que nous serons visiblement trop nombreux pour que cela tourne à la discussion à bâtons rompus, si on ne le voit pas non plus…
L’écrivain s’appelle Björn Larsson et tout ce que je vous raconte aujourd’hui est vrai. Au moins à mon sens.
La documentaliste se lance. Elle nous présente Larsson, Suédois, parlant assez couramment français pour l’enseigner à la Sorbonne, grand, mince, simple, la cinquantaine. Elle nous parle de sa vie que nous connaissons tous un peu car nous avons lu son dernier ouvrage, « La sagesse de la mer » et ni lui, ni elle n’en diront beaucoup plus. Il n’est pas là pour vendre sa vie privée. C’est son droit. Personne ne lui pose d'ailleurs d’autres questions à ce sujet.
Au début, il avait l’air d’un homme timide et je craignais un peu que cela limite les échanges, mais il se révèle très à l’aise, explique, raconte, corrige, répond, avec simplicité, gentillesse, honnêteté et sans concession, je veux dire, sans se trahir. Tout à fait une personne avec qui on aurait plaisir à discuter assez longuement.
L’animatrice présente ensuite ses romans l’un après l’autre, dans l’ordre de leur écriture et Larsson, ajoute ses remarques, explique ses buts et les projets d’écriture qui ont conduit à leur production. Ces commentaires m’ont éclairée (je l’espère) quand j’ai rédigé quelques critiques de ses livres.
Plutôt que de répéter ces critiques et d’aborder le sujet en suivant les livres les uns après les autres, je vais tenter de reprendre ici quelques notions qu’il a données comme étant des points importants de ce qu’il avait voulu exprimer tout au long de ses différents ouvrages.
Tout d’abord, comme je viens de le dire, Björn Larsson est Suédois, mais il ne tient pas plus que cela à cette nationalité. Il vit sur son bateau ou au Danemark, travaille en France et ne semble pas se sentir particulièrement suédois. Peut-être que si je connaissais mieux la vie de son pays, je comprendrai mieux pourquoi. En l’état actuel des choses, je me contente d’enregistrer l’information. Un « Citoyen du Monde » ? Pourquoi pas ? Mais ce n’est pas non plus exactement ce qu’il dit. J’ai un peu eu le sentiment de reproches qu’il aurait à faire à la Suède.
Je note ensuite, l’idée que la littérature serait le lieu où l’on peut expérimenter d’autres, vies, d’autres manières d’être, d’autres pensées. Ce n’est pas une découverte, mais j’ai plaisir à retrouver là une de mes opinions, même si ce n’est pas la plus originale. Ecrire (ou lire, d’ailleurs) pour vivre plus. Ecrire pour vivre plusieurs vies, connaître plusieurs morts. Pour faire des expériences risquées sans y laisser trop de plumes, pour se permettre impunément ce qui nous coûterait cher dans la réalité, pour avoir des dons, des facilités, des richesses, des audaces que le monde réel ne nous a pas offerts… Oui, bien sûr, quel plaisir ! Pour Larsson, un roman, c’est d’abord une histoire. Pas de bon roman sans bonne histoire.
Mais, « C’est à la relecture que la littérature commence. ». Larsson insiste sur le fait qu' « on ne peut pas raisonnablement rendre justice à un livre après une seule lecture ». Et je frémis alors intérieurement en songeant à toutes les injustices flagrantes que nous avions commises sur ce site. Je pense qu’il a raison. Mais si nous ne devions parler ici que les livres que nous avons étudiés en détail… Critiques Libres serait autre qu’il n’est, et sans doute pas meilleur, juste différent.
« La vraie lecture commence à la relecture. » précise-t-il. Ce qui est sûrement vrai si l’on parle de compréhension approfondie de l’œuvre et des mécanismes de sa construction, mais pas si l’on n’évoque que l’effet qu’il a produit sur nous.
On dira ensuite, que la littérature, comme la langue orale, c’est l’usage des mots. Que l’usage des mots, est l’usage des symboles. C’est ce qui nous permet, à nous, humains, de nous détacher de la réalité pour atteindre la notion, l’idée, et possiblement ensuite, nous poser le problème de la vérité ou du mensonge des idées véhiculées par les mots. Le mensonge ou l’erreur sont les risques que nous fait courir notre capacité d’abstraction.
Björn Larsson nous explique ensuite ce qui sous-tend ses écrits et qu’il appelle « imaginer vrai », à savoir que, lorsqu’il rédige un roman, il n’utilise pas d’histoires réelles. Le décor, les circonstances, sont vrais, mais pas l’histoire elle-même, ni les personnages. Il les invente en imaginant ce et ceux qu’il s’attendrait le plus à rencontrer dans cet environnement. « C’est inventé, précise-t-il dans une formule qui fait mouche, mais cela ne veut pas dire que c’est faux ». L’affaire est parfois si réussie, qu’il lui est arrivé de constater après coup que son imagination avait assez précisément deviné une réalité dont il ignorait tout. C’est, pour lui, le signe d’une réussite. Il a «imaginé juste», «imaginé vrai».
Pour ce qui est des personnages, Larsson s’abstient le plus souvent de toute description physique, ou alors se limite à quelques traits marquants qui les caractériseront. Par contre, il s’applique parfois à décrire précisément leur mode de pensée, quand il se met en tête de nous amener à comprendre ce que nous n’aurions pas cru pouvoir saisir. Tel était par exemple son projet dans « Le mauvais œil » : nous permettre de comprendre la mentalité d’un fanatique.
Une de ses autres préoccupations est le thème du secret, qui serait susceptible de miner de l’intérieur la bonne marche des choses. Quand une société, une famille, une personne a trop de secrets ou en rencontre trop, elle ne peut établir de relations de confiance. En l’absence de cette confiance, rien de vraiment important ne peut être fait, ni même aucune relation profonde établie. Quelle dose de secret faut-il atteindre pour que « le lien de confiance entre une population et son gouvernement se brise ? ». Larsson estime que cette question se pose tout particulièrement actuellement aux USA.
Quand j’aurai ajouté que l’une des idées plusieurs fois retrouvée dans les ouvrages et à laquelle j’avais cru qu’il tenait beaucoup, celle d’un athéisme serein et non appauvrissant, une vision du monde dénuée du concept supranaturel de divinité, n’a pas été abordée lors de cette rencontre, je crois que je vous aurai fait un compte-rendu assez exact pour m’en tenir là. J’espère que cet additif vous permettra de mieux comprendre les ouvrages de cet auteur.
J’ai un des livres de l’auteur dans ma poche, j’ai donc, moi aussi, de quoi me donner une contenance en attendant que cela se peuple.
Peu à peu, des gens arrivent. Je me tourne sans vergogne pour regarder de qui l’assistance sera faite. Un homme paraît sur le côté, confirmant l’adage qui dit que les écrivains ont toujours 15 ans de plus que la photo de leur quatrième de couverture. Je souris à cette constatation. C’est une coquetterie si amusante. Peut-être d’ailleurs, l’œuvre du seul éditeur. C’est tellement sans importance.
L’animatrice a posé sur le bureau la pile des ouvrages de l’auteur. Six livres. J’en ai lu trois, je regrette déjà de ne pas avoir eu le temps de lire les autres. Je vais rater des choses, c’est sûr, mais qui, parmi nous a lu les six ? Une dame, à côté de moi, a déclaré en arrivant qu’elle avait tout lu et augmenté ainsi mes remords, mais elle lâchera en cours de séance une réflexion qui trahira une lecture, au mieux, « en diagonale »… L’écrivain passe derrière la table et s’assoit. Les gens continuent à arriver. Je suis contente d’avoir eu le culot de m’installer devant. La table n’est pas surélevée et, d’après les commentaires qui me parviennent, derrière, on ne voit pas grand-chose. Déjà que nous serons visiblement trop nombreux pour que cela tourne à la discussion à bâtons rompus, si on ne le voit pas non plus…
L’écrivain s’appelle Björn Larsson et tout ce que je vous raconte aujourd’hui est vrai. Au moins à mon sens.
La documentaliste se lance. Elle nous présente Larsson, Suédois, parlant assez couramment français pour l’enseigner à la Sorbonne, grand, mince, simple, la cinquantaine. Elle nous parle de sa vie que nous connaissons tous un peu car nous avons lu son dernier ouvrage, « La sagesse de la mer » et ni lui, ni elle n’en diront beaucoup plus. Il n’est pas là pour vendre sa vie privée. C’est son droit. Personne ne lui pose d'ailleurs d’autres questions à ce sujet.
Au début, il avait l’air d’un homme timide et je craignais un peu que cela limite les échanges, mais il se révèle très à l’aise, explique, raconte, corrige, répond, avec simplicité, gentillesse, honnêteté et sans concession, je veux dire, sans se trahir. Tout à fait une personne avec qui on aurait plaisir à discuter assez longuement.
L’animatrice présente ensuite ses romans l’un après l’autre, dans l’ordre de leur écriture et Larsson, ajoute ses remarques, explique ses buts et les projets d’écriture qui ont conduit à leur production. Ces commentaires m’ont éclairée (je l’espère) quand j’ai rédigé quelques critiques de ses livres.
Plutôt que de répéter ces critiques et d’aborder le sujet en suivant les livres les uns après les autres, je vais tenter de reprendre ici quelques notions qu’il a données comme étant des points importants de ce qu’il avait voulu exprimer tout au long de ses différents ouvrages.
Tout d’abord, comme je viens de le dire, Björn Larsson est Suédois, mais il ne tient pas plus que cela à cette nationalité. Il vit sur son bateau ou au Danemark, travaille en France et ne semble pas se sentir particulièrement suédois. Peut-être que si je connaissais mieux la vie de son pays, je comprendrai mieux pourquoi. En l’état actuel des choses, je me contente d’enregistrer l’information. Un « Citoyen du Monde » ? Pourquoi pas ? Mais ce n’est pas non plus exactement ce qu’il dit. J’ai un peu eu le sentiment de reproches qu’il aurait à faire à la Suède.
Je note ensuite, l’idée que la littérature serait le lieu où l’on peut expérimenter d’autres, vies, d’autres manières d’être, d’autres pensées. Ce n’est pas une découverte, mais j’ai plaisir à retrouver là une de mes opinions, même si ce n’est pas la plus originale. Ecrire (ou lire, d’ailleurs) pour vivre plus. Ecrire pour vivre plusieurs vies, connaître plusieurs morts. Pour faire des expériences risquées sans y laisser trop de plumes, pour se permettre impunément ce qui nous coûterait cher dans la réalité, pour avoir des dons, des facilités, des richesses, des audaces que le monde réel ne nous a pas offerts… Oui, bien sûr, quel plaisir ! Pour Larsson, un roman, c’est d’abord une histoire. Pas de bon roman sans bonne histoire.
Mais, « C’est à la relecture que la littérature commence. ». Larsson insiste sur le fait qu' « on ne peut pas raisonnablement rendre justice à un livre après une seule lecture ». Et je frémis alors intérieurement en songeant à toutes les injustices flagrantes que nous avions commises sur ce site. Je pense qu’il a raison. Mais si nous ne devions parler ici que les livres que nous avons étudiés en détail… Critiques Libres serait autre qu’il n’est, et sans doute pas meilleur, juste différent.
« La vraie lecture commence à la relecture. » précise-t-il. Ce qui est sûrement vrai si l’on parle de compréhension approfondie de l’œuvre et des mécanismes de sa construction, mais pas si l’on n’évoque que l’effet qu’il a produit sur nous.
On dira ensuite, que la littérature, comme la langue orale, c’est l’usage des mots. Que l’usage des mots, est l’usage des symboles. C’est ce qui nous permet, à nous, humains, de nous détacher de la réalité pour atteindre la notion, l’idée, et possiblement ensuite, nous poser le problème de la vérité ou du mensonge des idées véhiculées par les mots. Le mensonge ou l’erreur sont les risques que nous fait courir notre capacité d’abstraction.
Björn Larsson nous explique ensuite ce qui sous-tend ses écrits et qu’il appelle « imaginer vrai », à savoir que, lorsqu’il rédige un roman, il n’utilise pas d’histoires réelles. Le décor, les circonstances, sont vrais, mais pas l’histoire elle-même, ni les personnages. Il les invente en imaginant ce et ceux qu’il s’attendrait le plus à rencontrer dans cet environnement. « C’est inventé, précise-t-il dans une formule qui fait mouche, mais cela ne veut pas dire que c’est faux ». L’affaire est parfois si réussie, qu’il lui est arrivé de constater après coup que son imagination avait assez précisément deviné une réalité dont il ignorait tout. C’est, pour lui, le signe d’une réussite. Il a «imaginé juste», «imaginé vrai».
Pour ce qui est des personnages, Larsson s’abstient le plus souvent de toute description physique, ou alors se limite à quelques traits marquants qui les caractériseront. Par contre, il s’applique parfois à décrire précisément leur mode de pensée, quand il se met en tête de nous amener à comprendre ce que nous n’aurions pas cru pouvoir saisir. Tel était par exemple son projet dans « Le mauvais œil » : nous permettre de comprendre la mentalité d’un fanatique.
Une de ses autres préoccupations est le thème du secret, qui serait susceptible de miner de l’intérieur la bonne marche des choses. Quand une société, une famille, une personne a trop de secrets ou en rencontre trop, elle ne peut établir de relations de confiance. En l’absence de cette confiance, rien de vraiment important ne peut être fait, ni même aucune relation profonde établie. Quelle dose de secret faut-il atteindre pour que « le lien de confiance entre une population et son gouvernement se brise ? ». Larsson estime que cette question se pose tout particulièrement actuellement aux USA.
Quand j’aurai ajouté que l’une des idées plusieurs fois retrouvée dans les ouvrages et à laquelle j’avais cru qu’il tenait beaucoup, celle d’un athéisme serein et non appauvrissant, une vision du monde dénuée du concept supranaturel de divinité, n’a pas été abordée lors de cette rencontre, je crois que je vous aurai fait un compte-rendu assez exact pour m’en tenir là. J’espère que cet additif vous permettra de mieux comprendre les ouvrages de cet auteur.
Au fond, je pense que l'idée de Björn Larsson de lire les livres deux fois est une idée à cultiver.
Réfléchissons ! Vous achetez un livre, mettons 30 euros.
Si vous le lisez 2 fois, la lecture vous reviens 15 euros.
Continuons, lisez le 3 fois, ça vous fait 10 euros, et lisez le 5 fois, c'est 6 euros. Et si vous êtes un peu démuni ou âpre au gain, vous le lisez 6 fois et ça vous aura coûté 5 euros !
Maintenant, si vous avez le sens du commerce, vous vous postez près du rayon où vous l'avez acheté et vous le proposez à 29 euros. Si vous trouvez preneur, vous avez gagné 24 euros.
Si vous tombez sur quelqu'un qui est dur en affaire, vous rabattrez jusqu'à 20 euros. Le preneur aura gagné 10 euros, et vous, vous en aurez gagné 15.
15 euros ? Mais c'est le début de la fortune, ça ! Merci, Monsieur Larsson.
Réfléchissons ! Vous achetez un livre, mettons 30 euros.
Si vous le lisez 2 fois, la lecture vous reviens 15 euros.
Continuons, lisez le 3 fois, ça vous fait 10 euros, et lisez le 5 fois, c'est 6 euros. Et si vous êtes un peu démuni ou âpre au gain, vous le lisez 6 fois et ça vous aura coûté 5 euros !
Maintenant, si vous avez le sens du commerce, vous vous postez près du rayon où vous l'avez acheté et vous le proposez à 29 euros. Si vous trouvez preneur, vous avez gagné 24 euros.
Si vous tombez sur quelqu'un qui est dur en affaire, vous rabattrez jusqu'à 20 euros. Le preneur aura gagné 10 euros, et vous, vous en aurez gagné 15.
15 euros ? Mais c'est le début de la fortune, ça ! Merci, Monsieur Larsson.
Ca c'était pour rire, et c'est même pas malin !
Bravo Sibylline ton reportage est très intéressant et bien de circonstance sur Critiques-Libres.
Tous ces renseignements sont amusants à lire et c'est un enrichissement, un vrai celui-la, un enrichissement intellectuel, pour le site et pour nous tous.
J'espère que tu feras encore souvent de telles visites ; et aussi, pourquoi pas, que tu feras des émules.
Voilà qui relève le niveau "sérieux" de notre site bien aimé.
Bravo Sibylline ton reportage est très intéressant et bien de circonstance sur Critiques-Libres.
Tous ces renseignements sont amusants à lire et c'est un enrichissement, un vrai celui-la, un enrichissement intellectuel, pour le site et pour nous tous.
J'espère que tu feras encore souvent de telles visites ; et aussi, pourquoi pas, que tu feras des émules.
Voilà qui relève le niveau "sérieux" de notre site bien aimé.
J'ai lu ton "reportage" avec beaucoup de plaisir, Sib.
C'est très bien écrit. Très finement observés et rendus, les comportements de début de séance.
J'espère qu'il y en aura d'autres, des textes de ce genre.
C'est très bien écrit. Très finement observés et rendus, les comportements de début de séance.
J'espère qu'il y en aura d'autres, des textes de ce genre.
Merci, mais SJB! Qu'est-ce que tu fais là à compter les pièces dans ton porte-monnaie??
Personnellement, j'ai rencontré Philippe Bouquet, excellent traducteur de Larsson et d'autres...
Il m'a dit que "Long John Silver", variation sur le thème du méchant de "Lîle au trésor", était formidable aussi. Je ne l'ai pas encore lu; Mais j'ai déjà lu cinq titres de Björn et je vais continuer. Aucun n'est indifférent, même son roman policier, que j'ai, au contraire de Tanneguy, beaucoup aimé !
Il m'a dit que "Long John Silver", variation sur le thème du méchant de "Lîle au trésor", était formidable aussi. Je ne l'ai pas encore lu; Mais j'ai déjà lu cinq titres de Björn et je vais continuer. Aucun n'est indifférent, même son roman policier, que j'ai, au contraire de Tanneguy, beaucoup aimé !
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre