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M. Libris Québecis, étant donné que vous avez utilisé un ton méprisant pour indiquer que ma critique incendiaire sur le livre « Allah n’est pas obligé » était malvenue, je tiens à souligner que je ne suis pas le premier à décrier le style littéraire de Kourouma, comme le démontre les multiples commentaires à cet effet ici :
http://www.ratsdebiblio.net/kouroumaahmadou.html
D’ailleurs vous-même, dans votre critique du livre « Un Dimanche à la piscine à Kigali » avez écrit en comparant les deux : « c’est moins décousu et mieux écrit qu’Allah n’est pas obligé et Monnè ; outrages et défis d’Ahmadou Kourouma ; »
Maintenant, pour me faire pardonner d’avoir été le plus sévère de tous, je suis prêt à lire d’autres œuvres d’écrivains africains et je lance un appel à tous pour des suggestions.
http://www.ratsdebiblio.net/kouroumaahmadou.html
D’ailleurs vous-même, dans votre critique du livre « Un Dimanche à la piscine à Kigali » avez écrit en comparant les deux : « c’est moins décousu et mieux écrit qu’Allah n’est pas obligé et Monnè ; outrages et défis d’Ahmadou Kourouma ; »
Maintenant, pour me faire pardonner d’avoir été le plus sévère de tous, je suis prêt à lire d’autres œuvres d’écrivains africains et je lance un appel à tous pour des suggestions.
Bonjour,
je vous réponds un peu trop tard sans doute, mais mieux vaut tard que jamais!
je viens juste de vous lire à propos des livres de Kourouma. ma position est une peu entre les deux. j'ai beaucoup aimé Allah n'est pas obligé, mais je comprends aussi vos remarques. en fait elles m'éclairent. finalement je pense que pour apprécier la verve et le brio de ce livre, il faut quelque part être "un peu" africaine, car dans la syntaxe du peti birahima, on retrouve forcément une personne que l'on connait, ou on se souvient alors d'une anecdote relative à cet accent et cette façon de s'exprimer si particulièrement. mais bon, j'ai aussi des réserves à formuler, là n'est pas l'objet de mon mail.
en fait je souhaitais répondre à la dernière partie de votre question. il y a un auteur africain que je vous recommande, en fait ils sont deux: Fatou Diome(le ventre de l'atlantique)et amadou hampate ba (que ce soit les contes divers, sa biograpgie en deux volumes ou l'étrange destin de wangrin ou les roueries d'un intrprète africain)ce petit monsieur(je ne sais pas s'il était petit!)est très doué et souvent, dans le bus qui m'amenait à la fac, il arrivait à me faire rire.
bref, un conseil, si vous commencez par amkoullel, ne vous arretez pas à sa genealogie dans les premières pages. moi j'ai surtout apprécié l'histoire de wangrin. bon je pourrais disserter dessus alors que je ne sais meme pas si vous lirez mon message!!!!!
entout cas vous pourrez me répondre si vous le faites!
cordialement, loupi82
je vous réponds un peu trop tard sans doute, mais mieux vaut tard que jamais!
je viens juste de vous lire à propos des livres de Kourouma. ma position est une peu entre les deux. j'ai beaucoup aimé Allah n'est pas obligé, mais je comprends aussi vos remarques. en fait elles m'éclairent. finalement je pense que pour apprécier la verve et le brio de ce livre, il faut quelque part être "un peu" africaine, car dans la syntaxe du peti birahima, on retrouve forcément une personne que l'on connait, ou on se souvient alors d'une anecdote relative à cet accent et cette façon de s'exprimer si particulièrement. mais bon, j'ai aussi des réserves à formuler, là n'est pas l'objet de mon mail.
en fait je souhaitais répondre à la dernière partie de votre question. il y a un auteur africain que je vous recommande, en fait ils sont deux: Fatou Diome(le ventre de l'atlantique)et amadou hampate ba (que ce soit les contes divers, sa biograpgie en deux volumes ou l'étrange destin de wangrin ou les roueries d'un intrprète africain)ce petit monsieur(je ne sais pas s'il était petit!)est très doué et souvent, dans le bus qui m'amenait à la fac, il arrivait à me faire rire.
bref, un conseil, si vous commencez par amkoullel, ne vous arretez pas à sa genealogie dans les premières pages. moi j'ai surtout apprécié l'histoire de wangrin. bon je pourrais disserter dessus alors que je ne sais meme pas si vous lirez mon message!!!!!
entout cas vous pourrez me répondre si vous le faites!
cordialement, loupi82
M. Libris Québecis, étant donné que vous avez utilisé un ton méprisant pour indiquer que ma critique incendiaire sur le livre « Allah n’est pas obligé » était malvenue, je tiens à souligner que je ne suis pas le premier à décrier le style littéraire de Kourouma, comme le démontre les multiples commentaires à cet effet ici :
http://www.ratsdebiblio.net/kouroumaahmadou.html
D’ailleurs vous-même, dans votre critique du livre « Un Dimanche à la piscine à Kigali » avez écrit en comparant les deux : « c’est moins décousu et mieux écrit qu’Allah n’est pas obligé et Monnè ; outrages et défis d’Ahmadou Kourouma ; »
Maintenant, pour me faire pardonner d’avoir été le plus sévère de tous, je suis prêt à lire d’autres œuvres d’écrivains africains et je lance un appel à tous pour des suggestions.
Merci pour tes recommandations Loupi82. Ton message ne s’est pas perdu dans l’oubli…Je vais lire un recueil de contes de Amadou Hampate Bâ qui fait partie de la collection de ma bibliothèque publique… Celui-ci semble très populaire et souvent emprunté, donc j’attends un retour et j’en fais une critique bientôt!
Aaro-Benjamin
Excuse pour la façon cavalière de te dire que je ne partageais pas ton point de vue. Je voulais enlever ce passage méprisant et je l'ai oublié une fois le texte rédigé. Je lis tes commentaires avec plaisir même si notre avis diffère souvent. J'apporte plutôt le point de vue d'un ancien prof de littérature et de linguistique, c'est-à-dire une vue passée par les grilles d'analyse. Mes avis sont plus mécaniques qu'instinctives. Quoiqu'il en soit, voici des références qui j'espère te plairont. Ce sont uniquement des romans qui portent sur l'Afrique, un continent que j'affectionne puisque mes parents ont vécu quatre ans au Lesotho.
Site des bibliothèques de Montréal :
http://gulliver.ville.montreal.qc.ca/manitou.dll/…
Liste des auteurs québécois dont j'ai lu les oeuvres qui traitent de l'Afrique. Certains sont d'origine africaine.
Aquin, Philippe. La Route de Bulawayo. 264 p. (La Rhodésie)
Bittar, Patricia. Lettre d’Égypte. 147 p. (Égypte)
Blal, Majid. Une femme pour un pays. 296 p. (Maroc)
Bouraoui, Hédi. La Composée. 100 p. (Tunisie)
Bossus, Francis. La Dame blanche. 145 p.(Polar : Cameroun)
Bouchard, Camille. Des larmes mêlées de cendres. 427 p. (Soudan)
Idem. Les Petits Soldats. 412 p. (Éthiopie: enfants-soldats.)
Idem. Les Enfants de chienne. 304 p. (Espionnage en pays africain)
Courtemanche, Gil. Un dimanche à la piscine à Kigali. 284 p. (Génocide rwandais)
D’Amour, Francine. Le Retour d’Afrique. 228 p.(Égypte)
Diamara, Lanciné M.. Tiécoura, nouvel homme. 332 p. (Pays fictif de l'Afrique)
Dupuy, Michel. Nous deux à Matmata. 184 p. (Tunisie)
Fahmy, Jean Mohnsen. Amina et le Mamelouk blanc. 448 p. (Égypte du 19e siècle)
Idem. Ibn Khaldoun. 450 p. (Égyptien du 14e siècle)
Idem. Ibn Khaldoun. Vol. 2 : suite.
Godbout, Jacques. Opération Rimbaud. 153 p. (Jésuite en Éthiopie)
Kavungu, Aristote. L’Adieu à San Salvador. 119 p. (Guerre Angola / Portugal)
Idem. Un train pour l’Est. 128 p. (Congo)
Latif-Ghattas, Mona. Les Filles de Sophie Barat. 254 p. (Couvent d’Égypte)
Lefèvre, Michel. Yavo : une colombe en Afrique. 283 p. (Voyage en Afrique)
Lejeune, Maxime. Zacharie. 164 p. (Conte marocain)
Lingané, Zakaria. Akwaba. 88 p. (Nouvelles )
Martin, Albert. L’Homme et l’Enfant maure. 211 p. (Maroc)
Mbonimpa, Melchior. Le Totem de baranda. 432 p. (Guerres tribales de l’Afrique)
Idem. Le Dernier Roi faiseur de pluie. 381 p. (L’Afrique d’avant les blancs)
Nadon, Francine. Nyagataré. 194 p. (Rwanda)
Ohl, Paul. Les Chaînes de Gorée : Black. 527 p. (Esclavage africain)
Renaud, France. Contes de sable et de pierres. 152 p. (Brigands du désert)
Idem. La Lente Découverte de l’étrangeté. 177 p. (Famille juive d’Égypte)
Saint-Onge, Daniel. Le Gri-gri. 197 p. (Guinée)Somain, Jean-François. Un baobab rouge. 240 p. (Sénégal)
Sow, Ousmane. Condamné à mort. 264 p. (Mali)
Tremblay, Françoise. Souvenirs de Carthage. 231 p. (Tunisie)
Excuse pour la façon cavalière de te dire que je ne partageais pas ton point de vue. Je voulais enlever ce passage méprisant et je l'ai oublié une fois le texte rédigé. Je lis tes commentaires avec plaisir même si notre avis diffère souvent. J'apporte plutôt le point de vue d'un ancien prof de littérature et de linguistique, c'est-à-dire une vue passée par les grilles d'analyse. Mes avis sont plus mécaniques qu'instinctives. Quoiqu'il en soit, voici des références qui j'espère te plairont. Ce sont uniquement des romans qui portent sur l'Afrique, un continent que j'affectionne puisque mes parents ont vécu quatre ans au Lesotho.
Site des bibliothèques de Montréal :
http://gulliver.ville.montreal.qc.ca/manitou.dll/…
Liste des auteurs québécois dont j'ai lu les oeuvres qui traitent de l'Afrique. Certains sont d'origine africaine.
Aquin, Philippe. La Route de Bulawayo. 264 p. (La Rhodésie)
Bittar, Patricia. Lettre d’Égypte. 147 p. (Égypte)
Blal, Majid. Une femme pour un pays. 296 p. (Maroc)
Bouraoui, Hédi. La Composée. 100 p. (Tunisie)
Bossus, Francis. La Dame blanche. 145 p.(Polar : Cameroun)
Bouchard, Camille. Des larmes mêlées de cendres. 427 p. (Soudan)
Idem. Les Petits Soldats. 412 p. (Éthiopie: enfants-soldats.)
Idem. Les Enfants de chienne. 304 p. (Espionnage en pays africain)
Courtemanche, Gil. Un dimanche à la piscine à Kigali. 284 p. (Génocide rwandais)
D’Amour, Francine. Le Retour d’Afrique. 228 p.(Égypte)
Diamara, Lanciné M.. Tiécoura, nouvel homme. 332 p. (Pays fictif de l'Afrique)
Dupuy, Michel. Nous deux à Matmata. 184 p. (Tunisie)
Fahmy, Jean Mohnsen. Amina et le Mamelouk blanc. 448 p. (Égypte du 19e siècle)
Idem. Ibn Khaldoun. 450 p. (Égyptien du 14e siècle)
Idem. Ibn Khaldoun. Vol. 2 : suite.
Godbout, Jacques. Opération Rimbaud. 153 p. (Jésuite en Éthiopie)
Kavungu, Aristote. L’Adieu à San Salvador. 119 p. (Guerre Angola / Portugal)
Idem. Un train pour l’Est. 128 p. (Congo)
Latif-Ghattas, Mona. Les Filles de Sophie Barat. 254 p. (Couvent d’Égypte)
Lefèvre, Michel. Yavo : une colombe en Afrique. 283 p. (Voyage en Afrique)
Lejeune, Maxime. Zacharie. 164 p. (Conte marocain)
Lingané, Zakaria. Akwaba. 88 p. (Nouvelles )
Martin, Albert. L’Homme et l’Enfant maure. 211 p. (Maroc)
Mbonimpa, Melchior. Le Totem de baranda. 432 p. (Guerres tribales de l’Afrique)
Idem. Le Dernier Roi faiseur de pluie. 381 p. (L’Afrique d’avant les blancs)
Nadon, Francine. Nyagataré. 194 p. (Rwanda)
Ohl, Paul. Les Chaînes de Gorée : Black. 527 p. (Esclavage africain)
Renaud, France. Contes de sable et de pierres. 152 p. (Brigands du désert)
Idem. La Lente Découverte de l’étrangeté. 177 p. (Famille juive d’Égypte)
Saint-Onge, Daniel. Le Gri-gri. 197 p. (Guinée)Somain, Jean-François. Un baobab rouge. 240 p. (Sénégal)
Sow, Ousmane. Condamné à mort. 264 p. (Mali)
Tremblay, Françoise. Souvenirs de Carthage. 231 p. (Tunisie)
J'ai oublié un auteur africain : Calixte Beyala. Tu trouveras les commentaires d'une de ses oeuvres sur le site de CL ainsi que des commentaires des oeuvres de Philippe Aquin, (le fils d'Hubert), et de Camille Bouchard. Malheureusement les autres oeuvres québécoises ne sont pas vendues par Amazon.fr
Bonjour Libris Québécis,
Je ne suis pas rancunier. Ce n’est pas tellement grave. Je ne m’attendais pas, en arrivant sur CL, que tout le monde serait d’accord avec mes avis. Moi aussi, j’ai souvent eu l’envie de rabrouer les autres critiqueurs. De toute façon, je ne pourrais être fâché avec l’un des rares et le plus ardent défenseur de la littérature québécoise sur tout l'internet!
Merci pour les recommandations. J’ai fait un tour sur Gulliver pour vérifier l’inventaire de ma bibliothèque locale. Je retiens 3 titres que je vais lire, Philipe Aquin (La Route de Bulawayo), Camille Bouchard (Des larmes mêlées de cendres) et de Calixthe Beyala (Les Honneurs perdus) Critiques à suivre…
Je ne suis pas rancunier. Ce n’est pas tellement grave. Je ne m’attendais pas, en arrivant sur CL, que tout le monde serait d’accord avec mes avis. Moi aussi, j’ai souvent eu l’envie de rabrouer les autres critiqueurs. De toute façon, je ne pourrais être fâché avec l’un des rares et le plus ardent défenseur de la littérature québécoise sur tout l'internet!
Merci pour les recommandations. J’ai fait un tour sur Gulliver pour vérifier l’inventaire de ma bibliothèque locale. Je retiens 3 titres que je vais lire, Philipe Aquin (La Route de Bulawayo), Camille Bouchard (Des larmes mêlées de cendres) et de Calixthe Beyala (Les Honneurs perdus) Critiques à suivre…
À propos de La Route de Bulawayo, il faut dire que ça risque d'être ennuyeux. Il n'y a pas d'intrigue. Ces sont deux Québécois qui vont en Rhodésie. L'auteur reconte leur voyage, sans plus. J'ai trouvé ça fort intéressant mais la forme du roman est plate en Ch...
Bouchard : après un préambule inutile (50 pages), le reste est enlevant. On en apprend des choses sur le Soudan. C'est incroyable. Les cheveux m'ont dressé sur la tête. C'est faux, je suis chauve. Disons que j'en ai eu la chair de poule. Et l'écriture de Bouchard est coulante. Il a un beau site personnel. À consulter.
Bouchard : après un préambule inutile (50 pages), le reste est enlevant. On en apprend des choses sur le Soudan. C'est incroyable. Les cheveux m'ont dressé sur la tête. C'est faux, je suis chauve. Disons que j'en ai eu la chair de poule. Et l'écriture de Bouchard est coulante. Il a un beau site personnel. À consulter.
Merci du tuyau! Tu commences à me connaître. Je vais privilégier Bouchard et éviter à Aquin une autre de mes critiques amères…
Merci du tuyau!
En voici un autre très intéressant :
http://www.agencetropiques.ch/livres.html
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