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Dans la préface d'un traité de Maitre Eckhart, j'ai appris qu'il s'était rendu à pied de Cologne à Toulouse pour assister au chapitre de son ordre. Ca me l'a rendu encore plus sympathique, je l'imagine en train de marcher dans les étendues infinies, moi qui suis aussi sur la route. Dans cette préface, ainsi que dans ses sermons, sa grande humanité ressort.
Pour parler de Dieu, Maitre Eckhart utilise le terme Incréé. J'aime beaucoup. Il dit aussi que dès lors il est vain de vouloir parler de Lui, ainsi dire que Dieu est bon par exemple est aussi absurde que de dire que le soleil est noir.
Je lirai le livre que tu critiques dès que possible.
Pour parler de Dieu, Maitre Eckhart utilise le terme Incréé. J'aime beaucoup. Il dit aussi que dès lors il est vain de vouloir parler de Lui, ainsi dire que Dieu est bon par exemple est aussi absurde que de dire que le soleil est noir.
Je lirai le livre que tu critiques dès que possible.
Pour parler de Dieu, Maitre Eckhart utilise le terme Incréé
Tu vas adorer le passage du roman qui explique la phrase que tu rapportes. La théologie de ce dominicain fait des humains non seulement des enfants de Dieu mais aussi des créateurs presque à son égal, d'où vient d'ailleurs la condamnation de l'Inquisition, pour que Dieu se révèle à lui-même.
Tu mentionnes qu'il voyageait à pied. Il a parcouru des distances incroyables de cette manière, profitant ainsi de l'occasion pour discuter avec "le bas peuple". Son arrêt dans une auberge alors qu'il se rendait à Avignon pour se faire juger est un délice. Un verre de vin à la main, il savait discuter, surtout de la femme, sujet tabou à l'époque. C'était un bon vivant même s'il souffrait de tuberculose.
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