L’été c’est fait pour lire et j’aime beaucoup lire en fonction de mes déplacements, de mes visites, de mes rencontres. Après tout, l’été est une série de surprises, d’imprévus, de moments qui deviennent importants avec les discussions, les échanges, les lectures… Par exemple, fin juin, j’ai fait escale en Belgique, à Bruxelles, et j’ai lu depuis plusieurs ouvrages sur l’histoire de ce royaume que je ne connaissais pas assez. Durant ce même séjour, en marchant dans le parc de la place du Petit Sablon, j’ai vu quelques statues dont celle de Guillaume le Taciturne… Occasion de ressortir de ma bibliothèque l’ouvrage de Bernard Quilliet. Une lecture vieille de plus de trente ans et qui avait été suivie d’une belle rencontre avec l’auteur à la radio…
C’est vrai que lors de nos cours d’histoire, en France, on ne parle guère de Guillaume le Taciturne. Il faut dire qu’au départ, cet Allemand ne nous concerne que peu. Il devient Guillaume 1er d’Orange et là nos mémoires se réveillent : Orange, Pays-Bas, une couleur qui est restée pour ce pays… Guillaume est né en 1533 et il a été, dans un premier temps, un proche de l’empereur Charles Quint. Mais l’histoire retiendra qu’il fut l’instigateur de la révolte des Pays-Bas contre Philippe II, le fils et héritier de Charles et donc, à ce titre, le créateur des Pays-Bas. Les luttes contre l’Espagne seront très nombreuses et sa tête sera mise à prix, Philippe II promettant une belle somme à qui éliminerait Guillaume. Ce dernier fut victime de plusieurs tentatives et attentats. En 1584, il sera assassiné par Balthazar Gérard, un Comtois de chez nous. On peut aussi préciser que Philippe II mettra du temps à payer cet assassinat aux héritiers de Balthazar car lui, l’assassin, sera rapidement arrêté et horriblement exécuté. Je vais vous faire grâce des détails…
Pour être complet, ou presque, sur cette période, rappelons que c’est aussi le siècle des Guerres de religions, de ces grandes tensions entre catholiques et réformés, que ces conflits ne concernaient pas que des choix privés car le grand principe défendu par de nombreux princes était que les peuples devaient avoir les mêmes croyances que leurs princes… Ce qui explique aussi les conflits entre ces « Provinces du nord » et l’ « Espagne très catholique » …
Bernard Quilliet est un historien assez réputé pour ses connaissances sur le XVI° siècle et j’avoue avoir lu plusieurs ouvrages de lui dont « Christine de Suède, un roi exceptionnel » et « Louis XII, père du peuple ». Deux excellentes biographies. Il a aussi participé, sous la direction de Georges Duby et Emmanuel Le Roy Ladurie à l’Histoire de la France urbaine.
Voilà, un voyage, une statue et une tranche d’histoire à travers une bonne lecture et, comme l’été c’est fait pour lire, bonne lecture !
C’est vrai que lors de nos cours d’histoire, en France, on ne parle guère de Guillaume le Taciturne. Il faut dire qu’au départ, cet Allemand ne nous concerne que peu. Il devient Guillaume 1er d’Orange et là nos mémoires se réveillent : Orange, Pays-Bas, une couleur qui est restée pour ce pays… Guillaume est né en 1533 et il a été, dans un premier temps, un proche de l’empereur Charles Quint. Mais l’histoire retiendra qu’il fut l’instigateur de la révolte des Pays-Bas contre Philippe II, le fils et héritier de Charles et donc, à ce titre, le créateur des Pays-Bas. Les luttes contre l’Espagne seront très nombreuses et sa tête sera mise à prix, Philippe II promettant une belle somme à qui éliminerait Guillaume. Ce dernier fut victime de plusieurs tentatives et attentats. En 1584, il sera assassiné par Balthazar Gérard, un Comtois de chez nous. On peut aussi préciser que Philippe II mettra du temps à payer cet assassinat aux héritiers de Balthazar car lui, l’assassin, sera rapidement arrêté et horriblement exécuté. Je vais vous faire grâce des détails…
Pour être complet, ou presque, sur cette période, rappelons que c’est aussi le siècle des Guerres de religions, de ces grandes tensions entre catholiques et réformés, que ces conflits ne concernaient pas que des choix privés car le grand principe défendu par de nombreux princes était que les peuples devaient avoir les mêmes croyances que leurs princes… Ce qui explique aussi les conflits entre ces « Provinces du nord » et l’ « Espagne très catholique » …
Bernard Quilliet est un historien assez réputé pour ses connaissances sur le XVI° siècle et j’avoue avoir lu plusieurs ouvrages de lui dont « Christine de Suède, un roi exceptionnel » et « Louis XII, père du peuple ». Deux excellentes biographies. Il a aussi participé, sous la direction de Georges Duby et Emmanuel Le Roy Ladurie à l’Histoire de la France urbaine.
Voilà, un voyage, une statue et une tranche d’histoire à travers une bonne lecture et, comme l’été c’est fait pour lire, bonne lecture !
L’été c’est fait pour lire et, mes étudiants doivent s’en souvenir, du moins je l’espère, j’ai toujours été curieux de lire les ouvrages dans lesquels un auteur reprend un fait divers pour nous raconter non pas l’histoire de Paul, Jacques ou Bertine, mais une tranche de vie à travers un fait historique ou médiatique. Car généralement, à ce moment là on parle de nous, de la société, de l’humanité et cela nous fait réfléchir… Dans les grands classiques, je pense à André Gide qui va suivre une cour d’assises mais on peut choisir de relire, aussi, Jean-Baptiste Harang et son Bordeaux-Vintimille, ce que j’ai décidé de faire…
Faut-il d’abord rappeler la réalité des faits criminels survenus dans la nuit du 13 au 14 octobre 1983 ? Oui, je sais, c’est assez loin dans nos mémoires mais ceux qui étaient alors en âge de comprendre doivent se souvenir… Trois jeunes gens, ivres, qui rejoignaient Aubagne pour s’engager dans la Légion étrangère défenestrent du train un Algérien qui après trois jours passés à Bordeaux rentrait chez lui à Oran… Avant d’être jeté sur le ballast, il a été insulté, frappé, poignardé et peut-être était-il déjà mort au contact de cette terre qui n’était pas la sienne. Le train était entre Agen et Montauban…
Jean-Baptiste Harang, ancien journaliste de Libération, décrit ces faits avec retenue, sans y mettre de l’affect, sans porter de jugement comme s’il décrivait une scène de façon scientifique. Pour un peu, on entendrait les sons des coups, les réflexions intérieures de chacun des acteurs, de la victime, du contrôleur du train et même, qui sait des presque cent personnes qui voyageaient dans le wagon incriminé ou celui d’â côté…
Jean-Baptiste Harang a suivi le procès, il a vu comment ces trois jeunes gens se sont défendus, certains voulant échapper à la justice en se donnant le moins mauvais rôle et un autre réclamant une peine maximale pour un crime qu’il savait horrible… Il parle aussi avec des mots qui font mal de ces parents, venus d’Algérie, qui ne maitrisent pas la langue française, qui viennent de perdre leur fils dans un drame qu’ils ne comprennent pas… Victime de la bêtise, du racisme, de l’alcool…
Ce jeune Algérien qui venait en France pour la première fois ; qui était fasciné par notre pays, qui trouvait les gens heureux et sympathiques, accueillants et curieux, s’était rendu à Bordeaux pour rencontrer la correspondante qu’il y avait depuis quelques années, depuis qu’une professeure avait pris l’initiative de travailler au rapprochement des habitants de deux pays au lourd passif…
Les noms sont changés, le texte est très bien écrit loin de toutes émotions pour que chacun s’interroge sur l’essentiel : si j’avais été dans l’un des deux wagons incriminés, qu’aurais-je eu comme attitude ? Courageux, faible, indifférent ? Ce n’est pas à moi de répondre pour chacun. Mais la lecture de ce petit livre, après tout l’été c’est fait pour lire, devrait permettre une véritable réflexion de fond, salutaire et indispensable… Bonne lecture !
Faut-il d’abord rappeler la réalité des faits criminels survenus dans la nuit du 13 au 14 octobre 1983 ? Oui, je sais, c’est assez loin dans nos mémoires mais ceux qui étaient alors en âge de comprendre doivent se souvenir… Trois jeunes gens, ivres, qui rejoignaient Aubagne pour s’engager dans la Légion étrangère défenestrent du train un Algérien qui après trois jours passés à Bordeaux rentrait chez lui à Oran… Avant d’être jeté sur le ballast, il a été insulté, frappé, poignardé et peut-être était-il déjà mort au contact de cette terre qui n’était pas la sienne. Le train était entre Agen et Montauban…
Jean-Baptiste Harang, ancien journaliste de Libération, décrit ces faits avec retenue, sans y mettre de l’affect, sans porter de jugement comme s’il décrivait une scène de façon scientifique. Pour un peu, on entendrait les sons des coups, les réflexions intérieures de chacun des acteurs, de la victime, du contrôleur du train et même, qui sait des presque cent personnes qui voyageaient dans le wagon incriminé ou celui d’â côté…
Jean-Baptiste Harang a suivi le procès, il a vu comment ces trois jeunes gens se sont défendus, certains voulant échapper à la justice en se donnant le moins mauvais rôle et un autre réclamant une peine maximale pour un crime qu’il savait horrible… Il parle aussi avec des mots qui font mal de ces parents, venus d’Algérie, qui ne maitrisent pas la langue française, qui viennent de perdre leur fils dans un drame qu’ils ne comprennent pas… Victime de la bêtise, du racisme, de l’alcool…
Ce jeune Algérien qui venait en France pour la première fois ; qui était fasciné par notre pays, qui trouvait les gens heureux et sympathiques, accueillants et curieux, s’était rendu à Bordeaux pour rencontrer la correspondante qu’il y avait depuis quelques années, depuis qu’une professeure avait pris l’initiative de travailler au rapprochement des habitants de deux pays au lourd passif…
Les noms sont changés, le texte est très bien écrit loin de toutes émotions pour que chacun s’interroge sur l’essentiel : si j’avais été dans l’un des deux wagons incriminés, qu’aurais-je eu comme attitude ? Courageux, faible, indifférent ? Ce n’est pas à moi de répondre pour chacun. Mais la lecture de ce petit livre, après tout l’été c’est fait pour lire, devrait permettre une véritable réflexion de fond, salutaire et indispensable… Bonne lecture !
L’été c’est fait pour lire et voici le nouvel épisode de « Assassins sans visages », le tome quatre, L’île au rébus, de Peter May. C’est une lecture estivale, sans aucun doute, puisque ce roman se déroule essentiellement sur l’île de Groix, en Bretagne, au large de Lorient. Un polar à lire donc les pieds dans l’eau ou presque, la tête à l’ombre même si cet été la météo est complexe, imprévisible et pas si favorable que cela. Enfin, c’est ce que me dit mon fils qui campe en Auvergne…
Revenons donc à Groix et à notre ami Enzo McLeod. Pour ceux qui n’ont pas lu les chroniques précédentes, je vous propose un très rapide résumé sachant que l’on peut quand même lire ces sept romans de la série de façon individuelle. Enzo, un soir qu’il avait trop bu, il est quand même écossais et aime beaucoup le whisky, a fait le pari que, lui, ancien médecin légiste, arriverait avec l’aide scientifique d’aujourd’hui à résoudre sept énigmes criminelles qui avaient été laissées sans solution par la police française. Ces cold cases, en quelque sorte, avaient été présentés dans un ouvrage par le journaliste Raffin. Pour être complet, Enzo est assisté par Nicole, une étudiante brillante, il a deux filles et un fils de trois femmes différentes, la commissaire de Cahors en pince pour lui mais il ne s’est jamais rien passé entre eux… Voilà, vous en savez largement assez pour vous plonger dans ce roman qui va traiter de l’assassinat de d’Adam Killian sur l’île de Groix !
Il s’agit donc d’un assassinat ancien et Enzo va sur l’île prendre contact avec les survivants de cette horrible affaire : la fille de la victime, le principal suspect, le médecin traitant, quelques voisins… Sur une île, tout le monde se connait ou presque et donc immédiatement il engrange des informations… Mais comment s’y retrouver, comment hiérarchiser, comme trouver la pertinence dans cette masse… Un gendarme, un tenancier de bar, un ami…
Bon, n’en disons pas trop pour vous permettre une bonne lecture et je dois avouer, pour ma part, que ce roman est très bien construit. Peut-être même un des meilleurs de la série, allez savoir ! L’ambiance de l’île donne un petit côté huis-clos pas désagréable alors-même que certains éléments de ce drame proviennent de fort loin dans le passé…
Nous sommes-là dans le quatrième épisode de cette série et je rappelle que j’avais commencé, un peu par hasard, par le cinquième. Je vous confirme donc, pour ceux qui sont intéressés et qui n’ont pas encore commencé la série, de bien prendre les romans dans l’ordre, c’est beaucoup plus clair… Enfin, après avoir lu les cinq premiers romans, je valide deux éléments : Peter May est un excellent auteur de polar et cette série « Assassins sans visages » est tout simplement excellente et adaptée à l’été !
Alors, comme l’été c’est fait pour lire, très bonne lecture !
Revenons donc à Groix et à notre ami Enzo McLeod. Pour ceux qui n’ont pas lu les chroniques précédentes, je vous propose un très rapide résumé sachant que l’on peut quand même lire ces sept romans de la série de façon individuelle. Enzo, un soir qu’il avait trop bu, il est quand même écossais et aime beaucoup le whisky, a fait le pari que, lui, ancien médecin légiste, arriverait avec l’aide scientifique d’aujourd’hui à résoudre sept énigmes criminelles qui avaient été laissées sans solution par la police française. Ces cold cases, en quelque sorte, avaient été présentés dans un ouvrage par le journaliste Raffin. Pour être complet, Enzo est assisté par Nicole, une étudiante brillante, il a deux filles et un fils de trois femmes différentes, la commissaire de Cahors en pince pour lui mais il ne s’est jamais rien passé entre eux… Voilà, vous en savez largement assez pour vous plonger dans ce roman qui va traiter de l’assassinat de d’Adam Killian sur l’île de Groix !
Il s’agit donc d’un assassinat ancien et Enzo va sur l’île prendre contact avec les survivants de cette horrible affaire : la fille de la victime, le principal suspect, le médecin traitant, quelques voisins… Sur une île, tout le monde se connait ou presque et donc immédiatement il engrange des informations… Mais comment s’y retrouver, comment hiérarchiser, comme trouver la pertinence dans cette masse… Un gendarme, un tenancier de bar, un ami…
Bon, n’en disons pas trop pour vous permettre une bonne lecture et je dois avouer, pour ma part, que ce roman est très bien construit. Peut-être même un des meilleurs de la série, allez savoir ! L’ambiance de l’île donne un petit côté huis-clos pas désagréable alors-même que certains éléments de ce drame proviennent de fort loin dans le passé…
Nous sommes-là dans le quatrième épisode de cette série et je rappelle que j’avais commencé, un peu par hasard, par le cinquième. Je vous confirme donc, pour ceux qui sont intéressés et qui n’ont pas encore commencé la série, de bien prendre les romans dans l’ordre, c’est beaucoup plus clair… Enfin, après avoir lu les cinq premiers romans, je valide deux éléments : Peter May est un excellent auteur de polar et cette série « Assassins sans visages » est tout simplement excellente et adaptée à l’été !
Alors, comme l’été c’est fait pour lire, très bonne lecture !
L’été c’est fait pour lire et il est temps de glisser une bande dessinée dans notre pile à lire cet été. J’ai décidé de faire une place à Lewis Trondheim, à l’Association et un personnage atypique mais de bonne compagnie, Richard. Richard se livre à une activité qui n’est pas généralisée durant l’été… quoi que… Richard se rend dans un cimetière… et on va se permettre de rire un peu !
Je ne vais pas tout vous dire sur Lewis Trondheim car il est quand même assez connu comme auteur de bande dessinée. Avant toute chose je précise que l’on dit généralement que Lewis Trondheim n’aime pas les journalistes et d’une part j’ai eu une étudiante qui en garde un souvenir catastrophique (elle a fini en pleurs et je dois dire que Trondheim avait été très désagréable, pour ne pas dire plus) et, d’autre part, je l’ai interviewé deux fois sans aucun problème et même une fois devant mes étudiants et il avait été adorable… Donc, oublions ce point pour passer à l’auteur Trondheim !
Il est connu pour son travail peuplé de personnages ayant des têtes d’animaux, les savants parlent de zoomorphisme, et on peut citer la première, Lapinot et les carottes de Patagonie. Je suis un lecteur assidu de l’univers qu’il a créé avec Johan Sfar, « Donjon » (avec pour moi une légère préférence pour les « Donjon Parade »). Mais j’ai aussi adoré le travail pour la jeunesse réalisé avec Fabrice Parme, « Le roi catastrophe ». Mais ce ne sont là que quelques éléments d’une œuvre considérable qui lui permit en 2006 de recevoir Le grand prix de la ville d’Angoulême. L’année suivante, président du jury du festival, il crée la mascotte du festival, un chat, surnommé le Fauve. Ce « personnage » est toujours présent depuis sa naissance et accompagne ce grand festival qui pourrait bien prochainement connaitre quelques grosses difficultés… Trondheim aurait annoncé qu’il boycotterait la prochaine édition mais c’est une autre affaire…
Enfin, Trondheim est aussi éditeur depuis longtemps. Il a cocréé « L’Association » en 1990, devient éditeur chez Delcourt en 2005 avec la collection Shampoing, crée la revue Papiers en 2013… et ce serait trop long d’être exhaustif avec un auteur si prolifique !
Et Richard me direz-vous ? Les aventures de Richard sont des petits récits dans la collection Patte de Mouche En quelques cases, quelques dessins, Lewis nous raconte une histoire, fait vivre ses personnages et on mesure la puissance narrative à cette capacité à nous plonger dans le très profond avec légèreté… et j’adore ! Alors, comme l’été c’est fait pour lire n’hésitez pas à suivre Richard au cimetière !
Très bonne lecture !
Je ne vais pas tout vous dire sur Lewis Trondheim car il est quand même assez connu comme auteur de bande dessinée. Avant toute chose je précise que l’on dit généralement que Lewis Trondheim n’aime pas les journalistes et d’une part j’ai eu une étudiante qui en garde un souvenir catastrophique (elle a fini en pleurs et je dois dire que Trondheim avait été très désagréable, pour ne pas dire plus) et, d’autre part, je l’ai interviewé deux fois sans aucun problème et même une fois devant mes étudiants et il avait été adorable… Donc, oublions ce point pour passer à l’auteur Trondheim !
Il est connu pour son travail peuplé de personnages ayant des têtes d’animaux, les savants parlent de zoomorphisme, et on peut citer la première, Lapinot et les carottes de Patagonie. Je suis un lecteur assidu de l’univers qu’il a créé avec Johan Sfar, « Donjon » (avec pour moi une légère préférence pour les « Donjon Parade »). Mais j’ai aussi adoré le travail pour la jeunesse réalisé avec Fabrice Parme, « Le roi catastrophe ». Mais ce ne sont là que quelques éléments d’une œuvre considérable qui lui permit en 2006 de recevoir Le grand prix de la ville d’Angoulême. L’année suivante, président du jury du festival, il crée la mascotte du festival, un chat, surnommé le Fauve. Ce « personnage » est toujours présent depuis sa naissance et accompagne ce grand festival qui pourrait bien prochainement connaitre quelques grosses difficultés… Trondheim aurait annoncé qu’il boycotterait la prochaine édition mais c’est une autre affaire…
Enfin, Trondheim est aussi éditeur depuis longtemps. Il a cocréé « L’Association » en 1990, devient éditeur chez Delcourt en 2005 avec la collection Shampoing, crée la revue Papiers en 2013… et ce serait trop long d’être exhaustif avec un auteur si prolifique !
Et Richard me direz-vous ? Les aventures de Richard sont des petits récits dans la collection Patte de Mouche En quelques cases, quelques dessins, Lewis nous raconte une histoire, fait vivre ses personnages et on mesure la puissance narrative à cette capacité à nous plonger dans le très profond avec légèreté… et j’adore ! Alors, comme l’été c’est fait pour lire n’hésitez pas à suivre Richard au cimetière !
Très bonne lecture !
L’été c’est fait pour lire et j’avoue sans difficulté avoir toujours eu du mal à comprendre l’alliance contre nature entre Hitler et Staline en 1939. Je sais que certains se contentent de dire que les dictateurs sont tous les mêmes et que cela explique cette alliance. D’autres, plus cyniques, pensent que la fin justifie les moyens et donc qu’une alliance « gagnant-gagnant » est toujours bonne à prendre. Enfin, ceux qui sont historiens cherchent à comprendre et finissent par trouver des explications, plus ou moins fiables, avec les influences des uns et des autres, en particulier des chefs militaires, des diplomates, des chefs de partis… Voici deux ouvrages qui proposent quelques explications…
Le premier est celui de Vladimir Fédorovski. Il s’agit d’un acteur engagé dans la vie russe durant un certain temps et qui a eu l’occasion d’être en contact avec deux sources d’information différentes mais solides : un, les sources en russes non traduites en français et, deux, le témoignage direct de certaines personnes témoins ou très proches des témoins. Son ouvrage, « Le fantôme de Staline », est un livre passionnant qui ne traite pas essentiellement de l’alliance Staline-Hitler même s’il l’aborde clairement. Pour cette question, la thèse soutenue et de façon convaincante et pertinente, c’est que Staline savait qu’il allait devoir lutter contre Hitler mais qu’il n’était pas prêt. Il lui fallait gagner du temps pour monter en puissance. Cette alliance qu’il savait temporaire et illusoire, c’était une source de temps… Il aurait préféré encore un peu plus de temps mais quand Hitler se retourne contre la Russie, il n’est pas surpris…
Le livre contient beaucoup d’autres informations factuelles sur le « règne » de Staline et l’ouvrage mérite une bonne lecture estivale…
Le second livre, La collaboration Staline-Hitler de Jean-Jacques Marie, est d’une nature différente même si tout n’est pas si éloigné. Les calculs de Staline remontraient à plus tôt soit dès 1933. Il y aurait eu une sorte de double jeu de Staline vis-à-vis des démocraties occidentales et de la dictature d’Hitler. Hitler, très vite aurait fait comprendre à Staline qu’une entente était possible, le chef nazi voyant là l’occasion de jouer tranquille avec l’Europe centrale, la Pologne en tout premier lieu… Il faut dire que lorsque deux ours se partagent une proie rien ne semble les perturber ! Seulement, comme on sait, deux ours ne peuvent pas s’entendre trop longtemps, à un moment la faim les tiraille et ils tentent chacun de prendre la proie sans partager et la guerre devient inévitable !
Deux livres passionnants et une question qui n’est que partiellement résolue car il y a encore, du moins à mon humble avis, quelques points non éclaircis. Et dans tout cela, il y a comme une odeur d’un ours qui voudrait manger l’Ukraine en s’alliant avec un autre ours qui voudrait bien en prendre toutes les richesses minières…
Je ne peux donc que vous inciter à lire ces deux ouvrages éclairants cet été et, comme l’été c’est fait pour lire, bonne lecture !
Le premier est celui de Vladimir Fédorovski. Il s’agit d’un acteur engagé dans la vie russe durant un certain temps et qui a eu l’occasion d’être en contact avec deux sources d’information différentes mais solides : un, les sources en russes non traduites en français et, deux, le témoignage direct de certaines personnes témoins ou très proches des témoins. Son ouvrage, « Le fantôme de Staline », est un livre passionnant qui ne traite pas essentiellement de l’alliance Staline-Hitler même s’il l’aborde clairement. Pour cette question, la thèse soutenue et de façon convaincante et pertinente, c’est que Staline savait qu’il allait devoir lutter contre Hitler mais qu’il n’était pas prêt. Il lui fallait gagner du temps pour monter en puissance. Cette alliance qu’il savait temporaire et illusoire, c’était une source de temps… Il aurait préféré encore un peu plus de temps mais quand Hitler se retourne contre la Russie, il n’est pas surpris…
Le livre contient beaucoup d’autres informations factuelles sur le « règne » de Staline et l’ouvrage mérite une bonne lecture estivale…
Le second livre, La collaboration Staline-Hitler de Jean-Jacques Marie, est d’une nature différente même si tout n’est pas si éloigné. Les calculs de Staline remontraient à plus tôt soit dès 1933. Il y aurait eu une sorte de double jeu de Staline vis-à-vis des démocraties occidentales et de la dictature d’Hitler. Hitler, très vite aurait fait comprendre à Staline qu’une entente était possible, le chef nazi voyant là l’occasion de jouer tranquille avec l’Europe centrale, la Pologne en tout premier lieu… Il faut dire que lorsque deux ours se partagent une proie rien ne semble les perturber ! Seulement, comme on sait, deux ours ne peuvent pas s’entendre trop longtemps, à un moment la faim les tiraille et ils tentent chacun de prendre la proie sans partager et la guerre devient inévitable !
Deux livres passionnants et une question qui n’est que partiellement résolue car il y a encore, du moins à mon humble avis, quelques points non éclaircis. Et dans tout cela, il y a comme une odeur d’un ours qui voudrait manger l’Ukraine en s’alliant avec un autre ours qui voudrait bien en prendre toutes les richesses minières…
Je ne peux donc que vous inciter à lire ces deux ouvrages éclairants cet été et, comme l’été c’est fait pour lire, bonne lecture !
L’été c’est fait pour lire et quel bonheur d’avoir vu sortir en librairie cette « Petite philosophie de la sieste » moi qui pratique cette activité depuis si longtemps… Enfin, un écrivain osait me donner raison !
Tout d’abord, un petit mot sur cet écrivain, Sébastien Spitzer. Au départ, un journaliste qui a travaillé avec Jeune Afrique, Canal +, Marianne, M6, TF1 ou Rolling Stone… Mais il est devenu écrivain, essayiste, enseignant à Sciences Po… Il a même été finaliste du Goncourt des lycéens avec son roman « Le cœur battant du monde ». On peut ajouter, il ne s’en cache pas, qu’il a été et est encore un pratiquant de la sieste et ça donne une véritable crédibilité à son petit opus que j’ai adoré !
Souvent, en tous cas si je me souviens bien de tout ce que j’ai entendu ici ou là, la sieste est mal vue dans notre pays et dans notre culture. Un peu comme s’il s’agissait de temps perdu… Alors, la sieste est-elle du temps de perdu ?
C’est avec cette question en tête qu’il faut aborder ce livre. Très rapidement on comprend le parti-pris de l’auteur mais on prend aussi en compte ses arguments (qui sont partagés avec de nombreuses personnes sur cette planète). Il nous montre (et démontre) que la sieste est à l’origine de bienfaits incroyables car elle soulage, elle répare, elle aide le cerveau, accompagne le corps, déstresse… Parfois, elle est même à la source du génie, de la création, de la découverte, de la poésie… Il ne faut quand même pas oublier que si Newton n’avait pas fait une petite sieste au pied d’un pommier il n’aurait pas pris une pomme sur la tête et serait passé à côté de la loi de la gravitation…
Et c’est là que Sébastien Spitzer explique les choses le mieux, dépassant largement les anecdotes… Newton recherche avec assiduité, il engrange des milliers d’informations et la sieste intervient non comme une baguette magique incroyable mais comme un instant de sérénité qui permet au cerveau de tout remettre en ordre : là, la pomme tombe et la gravité parait évidente à Newton !
Cet ouvrage est un hymne à la sieste, une réflexion profonde en faveur de la sieste, une défense évidente de tous ceux qui la pratiquent depuis longtemps (merci cher Sébastien du fond du cœur !) et un petit mode d’emploi pour ceux qui voudraient tenter leur chance !
Et quel défi de pouvoir lire ce texte durant l’été et avoir la possibilité de travaux pratiques dès vos vacances estivales. Attention, il y a un risque bien réel d’addiction car une fois que l’on y a pris goût, il est bien difficile de s’en passer ! Enfin, je parle par expérience !
On a le droit, avant ou juste après sa sieste, de lire quelque peu puisque l’été c’est fait pour lire ! Donc, bonne sieste et bonne lecture !
Tout d’abord, un petit mot sur cet écrivain, Sébastien Spitzer. Au départ, un journaliste qui a travaillé avec Jeune Afrique, Canal +, Marianne, M6, TF1 ou Rolling Stone… Mais il est devenu écrivain, essayiste, enseignant à Sciences Po… Il a même été finaliste du Goncourt des lycéens avec son roman « Le cœur battant du monde ». On peut ajouter, il ne s’en cache pas, qu’il a été et est encore un pratiquant de la sieste et ça donne une véritable crédibilité à son petit opus que j’ai adoré !
Souvent, en tous cas si je me souviens bien de tout ce que j’ai entendu ici ou là, la sieste est mal vue dans notre pays et dans notre culture. Un peu comme s’il s’agissait de temps perdu… Alors, la sieste est-elle du temps de perdu ?
C’est avec cette question en tête qu’il faut aborder ce livre. Très rapidement on comprend le parti-pris de l’auteur mais on prend aussi en compte ses arguments (qui sont partagés avec de nombreuses personnes sur cette planète). Il nous montre (et démontre) que la sieste est à l’origine de bienfaits incroyables car elle soulage, elle répare, elle aide le cerveau, accompagne le corps, déstresse… Parfois, elle est même à la source du génie, de la création, de la découverte, de la poésie… Il ne faut quand même pas oublier que si Newton n’avait pas fait une petite sieste au pied d’un pommier il n’aurait pas pris une pomme sur la tête et serait passé à côté de la loi de la gravitation…
Et c’est là que Sébastien Spitzer explique les choses le mieux, dépassant largement les anecdotes… Newton recherche avec assiduité, il engrange des milliers d’informations et la sieste intervient non comme une baguette magique incroyable mais comme un instant de sérénité qui permet au cerveau de tout remettre en ordre : là, la pomme tombe et la gravité parait évidente à Newton !
Cet ouvrage est un hymne à la sieste, une réflexion profonde en faveur de la sieste, une défense évidente de tous ceux qui la pratiquent depuis longtemps (merci cher Sébastien du fond du cœur !) et un petit mode d’emploi pour ceux qui voudraient tenter leur chance !
Et quel défi de pouvoir lire ce texte durant l’été et avoir la possibilité de travaux pratiques dès vos vacances estivales. Attention, il y a un risque bien réel d’addiction car une fois que l’on y a pris goût, il est bien difficile de s’en passer ! Enfin, je parle par expérience !
On a le droit, avant ou juste après sa sieste, de lire quelque peu puisque l’été c’est fait pour lire ! Donc, bonne sieste et bonne lecture !
L’été c’est fait pour lire et il est temps de clore non pas la série « Assassins sans visages » de Peter May, car il me restera un volume à lire, mais l’affaire de ce pari stupide lancé par Enzo MacLeod à la fin d’un repas trop arrosé, c’est-à-dire cette aventure de résoudre sept crimes que la police française n’avait pas résolu et qu’un journaliste avait regroupé dans un ouvrage… Ce sixième volume s’intitule « Un alibi en béton » et je vous dois immédiatement quelques explications…
En effet, on parle de sept crimes en suspend et seulement six volumes. Quid du septième assassinat… Pas de panique les amis, c’est tout simplement que ce sixième volume permettra de régler cette fois-ci deux affaires complexes mais possédant un lien, un lien certain mais que peu de lecteurs verront venir car Peter May nous manipule avec talent et nous plongerons abondamment dans les fausses pistes et autres chemins sans issue… Chapeau bas, monsieur le romancier !
C’est aussi un moment clef dans la vie de la famille McLeod car un certain nombre d’affaires et secrets vont trouver leur issue pour le bien ou presque de tous les acteurs. Presque car certains sentiront ce coup final, bien sûr, on est quand même dans une affaire policière, ne l’oublions pas !
Je me dois de vous donner quelques éléments ne serait-ce que pour vous donner envie – ou pas – de lire ce roman. Tout part de la disparition d’une femme, Lucie Martin. Longtemps après sa disparition, on retrouve son corps dans un étang dont le niveau de l’eau a baissé drastiquement à cause de la canicule. On était en 2003… L’enquête est reprise par Enzo McLeod en 2011 et 8 ans après, il est toujours difficile de rafraichir les mémoires et d’obtenir des informations fiables…
Un coupable présumé, un meurtrier récidiviste enfermé en prison, d’autres femmes disparues, une affaire complexe avec des intérêts divers et parfois impératifs, Enzo se trouve face à une série d’impossibilités car « un alibi en béton » … Mais comme un ami le suggère à Enzo, un alibi n’est qu’un aspect fragile des choses, on peut en donner un, en fabriquer un ou ne pas en avoir et être malgré tout innocent !
Tous les éléments sont réunis pour faire un bon roman policier, y compris l’amour qui va arriver dans la vie d’Enzo quand un personnage rencontré lors du premier roman que j’avais lu de la série fait son grand retour… Que du bonheur au milieu d’un drame effroyable !
Une fin de qualité pour ce défi mené à bout par Enzo et je suis très heureux de savoir qu’il y a encore un roman pour prolonger la vie en compagnie de ces personnages agréables et pour la plupart bien sympathiques… Alors, comme l’été c’est fait pour lire, n’hésitez pas à plonger dans cette série policière et romanesque, Assassins sans visages de Peter May !
En effet, on parle de sept crimes en suspend et seulement six volumes. Quid du septième assassinat… Pas de panique les amis, c’est tout simplement que ce sixième volume permettra de régler cette fois-ci deux affaires complexes mais possédant un lien, un lien certain mais que peu de lecteurs verront venir car Peter May nous manipule avec talent et nous plongerons abondamment dans les fausses pistes et autres chemins sans issue… Chapeau bas, monsieur le romancier !
C’est aussi un moment clef dans la vie de la famille McLeod car un certain nombre d’affaires et secrets vont trouver leur issue pour le bien ou presque de tous les acteurs. Presque car certains sentiront ce coup final, bien sûr, on est quand même dans une affaire policière, ne l’oublions pas !
Je me dois de vous donner quelques éléments ne serait-ce que pour vous donner envie – ou pas – de lire ce roman. Tout part de la disparition d’une femme, Lucie Martin. Longtemps après sa disparition, on retrouve son corps dans un étang dont le niveau de l’eau a baissé drastiquement à cause de la canicule. On était en 2003… L’enquête est reprise par Enzo McLeod en 2011 et 8 ans après, il est toujours difficile de rafraichir les mémoires et d’obtenir des informations fiables…
Un coupable présumé, un meurtrier récidiviste enfermé en prison, d’autres femmes disparues, une affaire complexe avec des intérêts divers et parfois impératifs, Enzo se trouve face à une série d’impossibilités car « un alibi en béton » … Mais comme un ami le suggère à Enzo, un alibi n’est qu’un aspect fragile des choses, on peut en donner un, en fabriquer un ou ne pas en avoir et être malgré tout innocent !
Tous les éléments sont réunis pour faire un bon roman policier, y compris l’amour qui va arriver dans la vie d’Enzo quand un personnage rencontré lors du premier roman que j’avais lu de la série fait son grand retour… Que du bonheur au milieu d’un drame effroyable !
Une fin de qualité pour ce défi mené à bout par Enzo et je suis très heureux de savoir qu’il y a encore un roman pour prolonger la vie en compagnie de ces personnages agréables et pour la plupart bien sympathiques… Alors, comme l’été c’est fait pour lire, n’hésitez pas à plonger dans cette série policière et romanesque, Assassins sans visages de Peter May !
L’été c’est fait pour lire et lire c’est fait pour nous procurer du plaisir. Car, si ce n’était pas le cas, on ne le ferait pas pendant l’été, les vacances, la sieste… Certes, on peut nous parler de l’information, de la réflexion, de la culture mais il faut absolument adjoindre ce mot de plaisir… C’est là, probablement, que certains prescripteurs de la lecture ont quelque peu péché… Je me souviens, durant une grande partie de ma jeunesse avoir eu des enseignants qui oubliaient cette notion du plaisir… Moi, cette rencontre a eu lieu quand j’étais en troisième…
Nous avions un professeur de français magicien. Il a réussi en quelques mois à me lancer dans la littérature en me démontrant que, là derrière les pages, les mots, les phrases, il y avait à découvrir un immense bonheur. Il ne l’a pas fait avec des résumés d’œuvres, des romans réécrits, des livres pour la jeunesse ou je ne sais quels pis-aller ! Non, avec lui ce fut Corneille, Edgar Poe, Balzac…
Alors, me direz-vous, quelle était sa solution, son remède, sa formule magique ? Il oubliait, au moins au départ, tous les éléments universitaires dont sa tête était probablement et même certainement remplie, pour ne garder que les personnages, l’aventure humaine, le vivant… Il voulait qu’il y ait un choc, une rencontre, une envie permanente de tourner la page… Provoquer cette sorte d’addiction à garder le livre en main… Il oubliait les questionnaires à la gomme que j’ai trop vu durant les études de mes enfants : dans le chapitre 5, quelle est la couleur de la robe de l’héroïne ? Mais on s’en fiche et quelle importance par rapport à ce qu’elle fait dans ce chapitre ! On a le droit d’oublier certains détails quand on est dans une action si forte !
Il inventait toutes les activités possibles pour que la lecture devienne une fête. Je me souviens en particulier d’une bibliothèque tournante qu’il avait instaurée dans la classe. Chaque collégien devait apporter un livre de chez lui et les livres ont tourné… C’est ainsi que j’ai lu pour la première fois – et pas la dernière – Les aventures d’Arthur Gordon Pym d’Edgar Poe. Certes, ce n’était pas au programme mais cela provoqua chez moi le déclic : un classique pouvait être passionnant ! Et quand j’aime, j’ai tendance à devenir boulimique : j’ai enchainé avec les Histoire extraordinaires, les Nouvelles histoires extraordinaires… Puis, fasciné par le théâtre de Pierre Corneille je lisais cette année plus de trente pièces de théâtre avant d’aller en voir une « pour de vrai », nouveau choc émotionnel qui fit naître mon goût du spectacle vivant…
Ce n’est pas par nostalgie que je vous raconte cela mais tout simplement pour que nous trouvions le chemin de la transmission du plaisir de la lecture. Il y a peu, une de mes petites filles m’a demandé pour ses dix ans un ouvrage de la collection La Pléiade… Elle me laisse le choix entre les Contes d’Andersen, Robinson Crusoé et une anthologie de la poésie française… Le plaisir serait-il en train de naitre ? Qui sait ?
N'oublions pas de donner aux jeunes de bonnes lectures, c’est vital ! Et comme l’été c’est fait pour lire, bonne lecture !
Nous avions un professeur de français magicien. Il a réussi en quelques mois à me lancer dans la littérature en me démontrant que, là derrière les pages, les mots, les phrases, il y avait à découvrir un immense bonheur. Il ne l’a pas fait avec des résumés d’œuvres, des romans réécrits, des livres pour la jeunesse ou je ne sais quels pis-aller ! Non, avec lui ce fut Corneille, Edgar Poe, Balzac…
Alors, me direz-vous, quelle était sa solution, son remède, sa formule magique ? Il oubliait, au moins au départ, tous les éléments universitaires dont sa tête était probablement et même certainement remplie, pour ne garder que les personnages, l’aventure humaine, le vivant… Il voulait qu’il y ait un choc, une rencontre, une envie permanente de tourner la page… Provoquer cette sorte d’addiction à garder le livre en main… Il oubliait les questionnaires à la gomme que j’ai trop vu durant les études de mes enfants : dans le chapitre 5, quelle est la couleur de la robe de l’héroïne ? Mais on s’en fiche et quelle importance par rapport à ce qu’elle fait dans ce chapitre ! On a le droit d’oublier certains détails quand on est dans une action si forte !
Il inventait toutes les activités possibles pour que la lecture devienne une fête. Je me souviens en particulier d’une bibliothèque tournante qu’il avait instaurée dans la classe. Chaque collégien devait apporter un livre de chez lui et les livres ont tourné… C’est ainsi que j’ai lu pour la première fois – et pas la dernière – Les aventures d’Arthur Gordon Pym d’Edgar Poe. Certes, ce n’était pas au programme mais cela provoqua chez moi le déclic : un classique pouvait être passionnant ! Et quand j’aime, j’ai tendance à devenir boulimique : j’ai enchainé avec les Histoire extraordinaires, les Nouvelles histoires extraordinaires… Puis, fasciné par le théâtre de Pierre Corneille je lisais cette année plus de trente pièces de théâtre avant d’aller en voir une « pour de vrai », nouveau choc émotionnel qui fit naître mon goût du spectacle vivant…
Ce n’est pas par nostalgie que je vous raconte cela mais tout simplement pour que nous trouvions le chemin de la transmission du plaisir de la lecture. Il y a peu, une de mes petites filles m’a demandé pour ses dix ans un ouvrage de la collection La Pléiade… Elle me laisse le choix entre les Contes d’Andersen, Robinson Crusoé et une anthologie de la poésie française… Le plaisir serait-il en train de naitre ? Qui sait ?
N'oublions pas de donner aux jeunes de bonnes lectures, c’est vital ! Et comme l’été c’est fait pour lire, bonne lecture !
L’été c’est fait pour lire et c’est avec plaisir que je voudrais aujourd’hui vous parler d’un ouvrage passionnant, « Le crépuscule des rois, le dernier âge d’or de la monarchie, 1901-1914 » de Philippe Erlanger. Alors, bien sûr, vous l’avez bien compris, on ne traite pas ici de la monarchie française mais européenne car la France est déjà une république dans cette période… On va donc aborder la monarchie britannique, allemande, autrichienne, espagnole, belge et russe. La pertinence est d’autant plus évidente que de très nombreux monarques sont cousins, plus ou moins éloignés, et qu’ils vont ensemble précipiter l’Europe dans la plus terribles des guerres…
L’ouvrage est tout d’abord très bien écrit et construit avec finesse. En effet, tout en donnant l’impression au lecteur d’aborder la question royaume par royaume, très rapidement, on comprend que l’on va vivre un récit cohérent et presque chronologique. Alors, oui, à chaque chapitre on a bien un monarque spécifiquement au centre des débats mais, de chapitre en chapitre, la guerre se met en place, s’affine, devient presque inévitable… La dernière partie du livre est un épisode époustouflant durant lequel ces monarques déclenchent l’irréversible avec, avouons-le, l’aide d’une république française qui n’est pas innocente…
Dans la partie des études royaume par royaume, Philippe Erlanger montre comment ces monarques étaient persuadés, tous les uns plus que les autres, d’être infaillibles, de tout comprendre, d’avoir la capacité de tout imposer à leurs cousins sans tenir compte de leurs conseillers politiques et diplomatiques. Certes, chacun avait bien son caractère mais ils avaient en commun de ne plus rien maîtriser et d’être dépassés par leur propre peuple, les représentations parlementaires, les ministres. Ils n’étaient que des monarques d’apparat et ils ne le savaient pas ! En revanche, très important pour le lecteur, ces chapitres permettent une révision complète de l’histoire de ces pays avant la Grande guerre. Une monarchie anglaise qui doit apprendre à se passer de la grande Victoria, un empire allemand qui a tout à prouver, une Russie aux portes de sa révolution, un empire austro-hongrois vieillissant pour ne pas dire agonisant, une monarchie espagnole dont je ne connaissais presque rien et un roi Alphonse XIII qui est un monarque surprenant (il décèdera en exil en 1941) et, ce qui nous place dans le prolongement de deux autres de mes chroniques estivales, une monarchie belge qui cherche le chemin de sa neutralité avec en premier lieu Léopold II pas très apprécié dans le monde puis Albert 1er qui aura à vivre la Première Guerre mondiale…
Puis, et c’est le chapitre à lire à tout prix, on finira par ces quelques jours avant le déclenchement de la guerre, celui qui permet de voir ces échanges de messages parfois déconnectés de la réalité, transmis tronqués avec des réponses ignorées, bref, celui qui fait dire à Philippe Erlanger que ces monarques étaient surtout incompétents… Ils ont entrainé dans la guerre l’Europe, une guerre meurtrière mais on peut douter de la compétence de ceux qui dirigent le monde et nous entrainent à leur tour dans la guerre… Tout recommencerait-il ? A vous de vous faire votre idée… bonne lecture puisque l’été c’est fait pour lire !
L’ouvrage est tout d’abord très bien écrit et construit avec finesse. En effet, tout en donnant l’impression au lecteur d’aborder la question royaume par royaume, très rapidement, on comprend que l’on va vivre un récit cohérent et presque chronologique. Alors, oui, à chaque chapitre on a bien un monarque spécifiquement au centre des débats mais, de chapitre en chapitre, la guerre se met en place, s’affine, devient presque inévitable… La dernière partie du livre est un épisode époustouflant durant lequel ces monarques déclenchent l’irréversible avec, avouons-le, l’aide d’une république française qui n’est pas innocente…
Dans la partie des études royaume par royaume, Philippe Erlanger montre comment ces monarques étaient persuadés, tous les uns plus que les autres, d’être infaillibles, de tout comprendre, d’avoir la capacité de tout imposer à leurs cousins sans tenir compte de leurs conseillers politiques et diplomatiques. Certes, chacun avait bien son caractère mais ils avaient en commun de ne plus rien maîtriser et d’être dépassés par leur propre peuple, les représentations parlementaires, les ministres. Ils n’étaient que des monarques d’apparat et ils ne le savaient pas ! En revanche, très important pour le lecteur, ces chapitres permettent une révision complète de l’histoire de ces pays avant la Grande guerre. Une monarchie anglaise qui doit apprendre à se passer de la grande Victoria, un empire allemand qui a tout à prouver, une Russie aux portes de sa révolution, un empire austro-hongrois vieillissant pour ne pas dire agonisant, une monarchie espagnole dont je ne connaissais presque rien et un roi Alphonse XIII qui est un monarque surprenant (il décèdera en exil en 1941) et, ce qui nous place dans le prolongement de deux autres de mes chroniques estivales, une monarchie belge qui cherche le chemin de sa neutralité avec en premier lieu Léopold II pas très apprécié dans le monde puis Albert 1er qui aura à vivre la Première Guerre mondiale…
Puis, et c’est le chapitre à lire à tout prix, on finira par ces quelques jours avant le déclenchement de la guerre, celui qui permet de voir ces échanges de messages parfois déconnectés de la réalité, transmis tronqués avec des réponses ignorées, bref, celui qui fait dire à Philippe Erlanger que ces monarques étaient surtout incompétents… Ils ont entrainé dans la guerre l’Europe, une guerre meurtrière mais on peut douter de la compétence de ceux qui dirigent le monde et nous entrainent à leur tour dans la guerre… Tout recommencerait-il ? A vous de vous faire votre idée… bonne lecture puisque l’été c’est fait pour lire !
L’été c’est fait pour lire et, même si vous aimez la bande dessinée, il est possible que vous ne lisiez pas de façon régulière la Revue dessinée… On ne peut quand même pas tout lire ! L’ouvrage que je vous propose aujourd’hui est un recueil de cette revue sur le thème de la crise écologique et climatique. Avec certains incendies de cet été et la sécheresse enregistrée dans certains lieux, cette lecture semble s’imposer… Non ?
Commençons par une information factuelle, cette revue propose des enquêtes et des reportages menés par de véritables journalistes et dessinés par des dessinateurs de bandes dessinées professionnels. Chaque partie, est donc à la fois une véritable source d’information, un récit dessiné de qualité et une possibilité d’améliorer vos connaissances citoyennes car il y a bien urgence pour les citoyens de pousser, enfin, les politiques dans le sens de la responsabilité devant l’humanité et l’Histoire !
Alors, je sais bien que certains sont encore là à ânonner que « tout va bien Madame la Marquise » en attendant que tout s’écroule, mais il va falloir quand même comprendre que d’une part, il y a bien une période de dérèglement climatique, que l’activité humaine est bien l’un des acteurs de cette période complexe et périlleuse pour la planète et que, même si les chances de réussite deviennent de plus en plus faibles, les êtres humains peuvent améliorer les choses… Ce dernier point est complexe mais il faut tenter de faire ce que l’on peut. Ne rien faire (ou pire, agir dans le sens contraire) c’est la garantie d’un bouleversement encore plus fort avec des conséquences considérables…
L’ouvrage que je vous propose d’ouvrir vous parlera ainsi de Total et des énergies fossiles (ou comment cacher la vérité pour continuer à prospérer avec des actionnaires inconscients), des glaciers et de la neige, richesse en disparition (on ne va quand même pas faire de la neige artificielle en accentuant la chaleur rejetée dans l’univers et augmentant le réchauffement climatique !), du dégel de certaines terres du Grand nord qui provoquent des déplacements massifs de populations, humaines et animales, des algues vertes en Bretagne et du chlordécone dans les Antilles ( les « doux » méfaits de l’agriculture intensive qui fait des ravages !), on s’informera, bien sûr, sur les écosystèmes, la biodiversité et la façon de respecter durablement la nature… et, bien sûr, ce ne sera pas tout, mais on ne peut pas en quelques lignes ou minutes de radio lister entièrement toute la richesse d’information de cet ouvrage qu’il faut lire (et j’ai envie de dire avant qu’il ne soit trop tard !).
Les septiques ne seront pas concernés, c’est une évidence, mais pour les autres, c’est aussi une façon de réfléchir, d’ouvrir le débat en famille avec ses enfants ou petits-enfants car si les politiques n’osent pas travailler à changer le monde, c’est peut-être à nous tous de le faire ! Alors, puisque l’été c’est fait pour lire (et changer notre regard sur certains grands problèmes), je ne peux que vous dire : bonne lecture !
Commençons par une information factuelle, cette revue propose des enquêtes et des reportages menés par de véritables journalistes et dessinés par des dessinateurs de bandes dessinées professionnels. Chaque partie, est donc à la fois une véritable source d’information, un récit dessiné de qualité et une possibilité d’améliorer vos connaissances citoyennes car il y a bien urgence pour les citoyens de pousser, enfin, les politiques dans le sens de la responsabilité devant l’humanité et l’Histoire !
Alors, je sais bien que certains sont encore là à ânonner que « tout va bien Madame la Marquise » en attendant que tout s’écroule, mais il va falloir quand même comprendre que d’une part, il y a bien une période de dérèglement climatique, que l’activité humaine est bien l’un des acteurs de cette période complexe et périlleuse pour la planète et que, même si les chances de réussite deviennent de plus en plus faibles, les êtres humains peuvent améliorer les choses… Ce dernier point est complexe mais il faut tenter de faire ce que l’on peut. Ne rien faire (ou pire, agir dans le sens contraire) c’est la garantie d’un bouleversement encore plus fort avec des conséquences considérables…
L’ouvrage que je vous propose d’ouvrir vous parlera ainsi de Total et des énergies fossiles (ou comment cacher la vérité pour continuer à prospérer avec des actionnaires inconscients), des glaciers et de la neige, richesse en disparition (on ne va quand même pas faire de la neige artificielle en accentuant la chaleur rejetée dans l’univers et augmentant le réchauffement climatique !), du dégel de certaines terres du Grand nord qui provoquent des déplacements massifs de populations, humaines et animales, des algues vertes en Bretagne et du chlordécone dans les Antilles ( les « doux » méfaits de l’agriculture intensive qui fait des ravages !), on s’informera, bien sûr, sur les écosystèmes, la biodiversité et la façon de respecter durablement la nature… et, bien sûr, ce ne sera pas tout, mais on ne peut pas en quelques lignes ou minutes de radio lister entièrement toute la richesse d’information de cet ouvrage qu’il faut lire (et j’ai envie de dire avant qu’il ne soit trop tard !).
Les septiques ne seront pas concernés, c’est une évidence, mais pour les autres, c’est aussi une façon de réfléchir, d’ouvrir le débat en famille avec ses enfants ou petits-enfants car si les politiques n’osent pas travailler à changer le monde, c’est peut-être à nous tous de le faire ! Alors, puisque l’été c’est fait pour lire (et changer notre regard sur certains grands problèmes), je ne peux que vous dire : bonne lecture !
L’été c’est fait pour lire et c’est aussi une période privilégiée pour la rencontre intergénérationnelle, en particulier celle avec les petits-enfants… Il y a quelques jours, lors d’un diner paisible dans le jardin d’une de mes filles, voilà que je suis questionné par un petit bonhomme de huit ans :
- Papy, pourquoi tu as un téléphone du Moyen-âge ?
Oups ! Que répondre à cette interrogation existentielle ? Tout d’abord, bien cerner le problème… Pourquoi cette question ? Ben, tu ne peux pas avoir les applications que Papa a ! Oui, évidemment, alors prolongeons l’enquête initiale : tu crois qu’ils avaient le téléphone à cette époque-là, au Moyen-âge comme tu dis ? Heu… Ben, ils avaient des vieux téléphones comme toi ! Heureusement, il n’a pas dit que j’étais vieux, juste que mon téléphone était vieux…
Passé le fou rire collectif, vint un moment plus crucial : qui était capable de définir en dates le Moyen-âge ? Quelle image avons-nous de ce fameux Moyen-âge ? Là, avouons-le, peu sont capables de parler de cette période sans faire trop d’erreurs (et je ne parle pas des enfants bien sûr !). Alors il me semble assez important, non pas de savoir définir une période avec des dates précises et des termes universitaires mais bien d’avoir quelques faits précis dans chaque période, avec des découvertes de l’époque… Quant aux enfants, pour les aider à comprendre que leurs grands-parents n’ont ni vécu à la période des dinosaures ni en plein Moyen-âge, il existe quelques ouvrages très pédagogiques pour cerner les différentes périodes proches de nous…
J’ai choisi « Quand j’étais petit » de Philippe Nessmann qui n’est pas exhaustif ni scientifique mais qui rafraichira quelques mémoires tout en amusant les plus jeunes : la première console de jeux dans le village, l’horloge parlante pour avoir l’heure exacte, les cabines téléphoniques, l’esquimau glacé au cinéma, l’arrêt des programmes télé à minuit, l’écriture d’une lettre, les soirées diapos entre amis…
Mais, si on veut être encore plus précis, la collection « nos années » permet le même jeu mais avec la décennie de naissance. Les ouvrages sont plus précis, avec des contenus historiques, médiatiques et sociologiques que les lecteurs devront expliquer aux plus jeunes mais qui devraient faire naitre des discussions et débats passionnants. J’aime beaucoup ceux de ma décennie, bien sûr, et il a fallu deux tomes pour en faire le tour !
Je n’ai pas encore la certitude que mon petit-fils ait bien compris ce que fut le Moyen-âge ni qu’il cerne bien la période de ma naissance mais je pense que nous sommes en bonne voie et comme j’ai entendu ce soir-là : Papy pourrait quand même faire un effort pour avoir un téléphone avec toutes les applis !
Alors, comme l’été c’est fait pour lire, n’hésitez pas à voyager » dans le temps avec les plus jeunes autour de ces bons livres. Bonne lecture !
- Papy, pourquoi tu as un téléphone du Moyen-âge ?
Oups ! Que répondre à cette interrogation existentielle ? Tout d’abord, bien cerner le problème… Pourquoi cette question ? Ben, tu ne peux pas avoir les applications que Papa a ! Oui, évidemment, alors prolongeons l’enquête initiale : tu crois qu’ils avaient le téléphone à cette époque-là, au Moyen-âge comme tu dis ? Heu… Ben, ils avaient des vieux téléphones comme toi ! Heureusement, il n’a pas dit que j’étais vieux, juste que mon téléphone était vieux…
Passé le fou rire collectif, vint un moment plus crucial : qui était capable de définir en dates le Moyen-âge ? Quelle image avons-nous de ce fameux Moyen-âge ? Là, avouons-le, peu sont capables de parler de cette période sans faire trop d’erreurs (et je ne parle pas des enfants bien sûr !). Alors il me semble assez important, non pas de savoir définir une période avec des dates précises et des termes universitaires mais bien d’avoir quelques faits précis dans chaque période, avec des découvertes de l’époque… Quant aux enfants, pour les aider à comprendre que leurs grands-parents n’ont ni vécu à la période des dinosaures ni en plein Moyen-âge, il existe quelques ouvrages très pédagogiques pour cerner les différentes périodes proches de nous…
J’ai choisi « Quand j’étais petit » de Philippe Nessmann qui n’est pas exhaustif ni scientifique mais qui rafraichira quelques mémoires tout en amusant les plus jeunes : la première console de jeux dans le village, l’horloge parlante pour avoir l’heure exacte, les cabines téléphoniques, l’esquimau glacé au cinéma, l’arrêt des programmes télé à minuit, l’écriture d’une lettre, les soirées diapos entre amis…
Mais, si on veut être encore plus précis, la collection « nos années » permet le même jeu mais avec la décennie de naissance. Les ouvrages sont plus précis, avec des contenus historiques, médiatiques et sociologiques que les lecteurs devront expliquer aux plus jeunes mais qui devraient faire naitre des discussions et débats passionnants. J’aime beaucoup ceux de ma décennie, bien sûr, et il a fallu deux tomes pour en faire le tour !
Je n’ai pas encore la certitude que mon petit-fils ait bien compris ce que fut le Moyen-âge ni qu’il cerne bien la période de ma naissance mais je pense que nous sommes en bonne voie et comme j’ai entendu ce soir-là : Papy pourrait quand même faire un effort pour avoir un téléphone avec toutes les applis !
Alors, comme l’été c’est fait pour lire, n’hésitez pas à voyager » dans le temps avec les plus jeunes autour de ces bons livres. Bonne lecture !
L’été c’est fait pour lire et parfois on peut tomber sur un livre qui remue les entrailles du lecteur… Ce fut le cas pour moi avec ce « Tuer ou désobéir » d’Éric Burgaud. Il faut bien avouer que cet ouvrage avait tout pour ne pas me laisser indifférent : d’une part je connais personnellement Éric depuis fort longtemps – je crois me souvenir que nous avons fait un stage ensemble de quatre mois en 1985 – et nous avons tous les deux été officiers de l’armée française. D’autre part, durant de nombreux étés, nous avons eu la chance de nous retrouver dans ce village de Saint-Jacut que nous apprécions tous les deux… Du coup, un livre qu’il me fallait lire sans aucun problème et dont je voudrais vous parler sans rien cacher…
C’est un ouvrage témoignage, de réflexion aussi, qui prend sa source dans ce que l’on appellerait couramment un fait divers. Pour ceux qui suivent régulièrement les informations concernant l’armée française, il s’agit de l’affaire Mahé. Je vous en donne l’essentiel tel que cela peut se trouver dans la presse du moment : nous sommes en Côte d’Ivoire et Firmin Mahé est ce que l’on appelle un coupeur de route. Il appartient à ses troupes rebelles qui agressaient les gens circulant sur les routes de Côte d’Ivoire, ce qui pouvait se résumer par vol, viol, assassinat, prise d’otage selon le cas… Il y a des lourdes charges contre Mahé et il est arrêté par les militaires français le 13 mai 2005.
Là commence l’affaire judiciaire à proprement parler, c’est-à-dire l’enchainement des faits qui vont mener à la mort de Firmin Mahé. La justice ayant été rendue, il ne me revient pas, à moi, de porter un jugement sur les faits, sur le courage de certains à assumer leurs actes ou d’autres de se défausser avec plus ou moins de bonne foi. Tout cela appartient maintenant à l’Histoire et c’est ainsi. Éric a été condamné pour complicité du meurtre de Firmin Mahé en ayant donné l’ordre de l’éliminer, ordre qu’il a donné car – c’est ce qu’il a toujours dit – il en avait reçu l’ordre du général Henri Poncet.
Mais ce qui me semble le plus important dans cette affaire c’est de comprendre que nous envoyons dans le monde des soldats français, souvent sous mandat international, avec des ordres qui ne sont pas toujours précis, peu assumés par ceux qui les donnent et souvent avec un manque de lucidité des politiques et des grands chefs militaires. On peut discuter à l’infini sur les faits, mais deux choses sont à noter et garder en mémoire : d’une part, la disparition de Firmin Mahé a réellement – plusieurs témoignages le confirment, civils et militaires – assaini la situation dans le pays avec moins de viols, d’assassinats, de prises d’otage ; d’autre part, un militaire est en devoir d’exécuter les ordres reçus et il n’a pas toujours la possibilité de prendre le temps de peser le pour et le contre avant d’exécuter l’ordre. Le devoir de désobéissance existe bien mais pour prendre une telle décision, il faut du temps et de l’éclairage… Pas si simple en opération ! D’où ce titre « Tuer ou désobéir, le dilemme d’un soldat » d’Éric Burgaud, un livre touchant, poignant et vrai que je vous conseille de lire si vous voulez comprendre la situation des militaires en opération. Alors, comme l’été c’est fait pour lire, bonne lecture !
C’est un ouvrage témoignage, de réflexion aussi, qui prend sa source dans ce que l’on appellerait couramment un fait divers. Pour ceux qui suivent régulièrement les informations concernant l’armée française, il s’agit de l’affaire Mahé. Je vous en donne l’essentiel tel que cela peut se trouver dans la presse du moment : nous sommes en Côte d’Ivoire et Firmin Mahé est ce que l’on appelle un coupeur de route. Il appartient à ses troupes rebelles qui agressaient les gens circulant sur les routes de Côte d’Ivoire, ce qui pouvait se résumer par vol, viol, assassinat, prise d’otage selon le cas… Il y a des lourdes charges contre Mahé et il est arrêté par les militaires français le 13 mai 2005.
Là commence l’affaire judiciaire à proprement parler, c’est-à-dire l’enchainement des faits qui vont mener à la mort de Firmin Mahé. La justice ayant été rendue, il ne me revient pas, à moi, de porter un jugement sur les faits, sur le courage de certains à assumer leurs actes ou d’autres de se défausser avec plus ou moins de bonne foi. Tout cela appartient maintenant à l’Histoire et c’est ainsi. Éric a été condamné pour complicité du meurtre de Firmin Mahé en ayant donné l’ordre de l’éliminer, ordre qu’il a donné car – c’est ce qu’il a toujours dit – il en avait reçu l’ordre du général Henri Poncet.
Mais ce qui me semble le plus important dans cette affaire c’est de comprendre que nous envoyons dans le monde des soldats français, souvent sous mandat international, avec des ordres qui ne sont pas toujours précis, peu assumés par ceux qui les donnent et souvent avec un manque de lucidité des politiques et des grands chefs militaires. On peut discuter à l’infini sur les faits, mais deux choses sont à noter et garder en mémoire : d’une part, la disparition de Firmin Mahé a réellement – plusieurs témoignages le confirment, civils et militaires – assaini la situation dans le pays avec moins de viols, d’assassinats, de prises d’otage ; d’autre part, un militaire est en devoir d’exécuter les ordres reçus et il n’a pas toujours la possibilité de prendre le temps de peser le pour et le contre avant d’exécuter l’ordre. Le devoir de désobéissance existe bien mais pour prendre une telle décision, il faut du temps et de l’éclairage… Pas si simple en opération ! D’où ce titre « Tuer ou désobéir, le dilemme d’un soldat » d’Éric Burgaud, un livre touchant, poignant et vrai que je vous conseille de lire si vous voulez comprendre la situation des militaires en opération. Alors, comme l’été c’est fait pour lire, bonne lecture !
L’été c’est fait pour lire et j’adore trouver des livres pour enfant qui soient à la hauteur de jeunes lecteurs, c’est-à-dire qui ne soient ni des traductions à la va-vite, ni des histoires sans aucun sens et encore moins des ouvrages qui ne nécessitent aucune réflexion. Un bon livre jeunesse doit être beau, avoir du sens, être plaisant à lire (que dis-je, à dévorer) et, petit bonus non négligeable, sa lecture doit pouvoir entrainer une petite discussion (je n’ai pas dit « provoquer un cours de philosophie ! »).
Alors, il se trouve que l’une de mes petites-filles, âgée de trois ans, se prénomme Agatha et que cela est dû, c’est ainsi, à la passion de sa maman pour la romancière Agatha Christie. Il y a quelques jours, en entrant dans une librairie jeunesse, une de mes passions estivales, j’ai immédiatement vu un album intitulé « Agatha Christie », dans la collection Petite&grande, signé Elisa Munso et Maria Isabel Sanchez Vegara. La tranche d’âge est un peu supérieure à 5 ans mais il ne s’agit surtout pas de donner à l’enfant des éléments sur le contenu des romans policiers, juste lui montrer qu’une femme ordinaire, dans une situation donnée, peut devenir une des plus grandes romancières du monde !
Un texte très simple, qui part de l’histoire lue par sa maman et qui va jusqu’au moment où ses tirages explosent. Comme tout est simplifié pour rester accessible aux plus jeunes lecteurs, on ne trouvera pas là la définition d’un roman policier, ni les péripéties conjugales d’Agatha Christie, ni le fait que son second mari était archéologue… On se limitera à l’écriture, son engagement comme infirmière durant la Première Guerre mondiale, sa connaissance des poisons et autres médicaments à risques, au fait qu’elle a beaucoup voyagé, aux grands personnages qu’elle a créés (Hercule Poirot et Miss Marple), à ses succès au théâtre… Elle sera nommée dans cet ouvrage « reine du mystère » et non reine du crime de façon à ne pas trop choquer les plus jeunes…
Pour ce qui est du dessin d’Elisa Munso, il est tout simplement parfait, adapté, expressif, en noir et blanc, bien sûr, et c’est lui qui m’a fait sans aucun doute plonger dans cet achat qui n’a pas, je vous l’avoue, mis en péril mon budget familial… Quant à l’effet sur ma fille et ma petite-fille, là je ne peux rien vous dire car l’album ne sera offert que dans quelques jours… restez discrets, s’il vous plait !
Pour vous, si vous ne souhaitez pas vous limiter à un album jeunesse, n’hésitez pas à lire ou relire un bon roman d’Agatha Christie comme « Un meurtre sera commis le… » avec Miss Marple ou « Meurtre en Mésopotamie » avec Hercule Poirot. Deux romans parmi ceux que j’aime le plus et qui sont adaptés à une belle lecture estivale… Très bonne lecture !
Alors, il se trouve que l’une de mes petites-filles, âgée de trois ans, se prénomme Agatha et que cela est dû, c’est ainsi, à la passion de sa maman pour la romancière Agatha Christie. Il y a quelques jours, en entrant dans une librairie jeunesse, une de mes passions estivales, j’ai immédiatement vu un album intitulé « Agatha Christie », dans la collection Petite&grande, signé Elisa Munso et Maria Isabel Sanchez Vegara. La tranche d’âge est un peu supérieure à 5 ans mais il ne s’agit surtout pas de donner à l’enfant des éléments sur le contenu des romans policiers, juste lui montrer qu’une femme ordinaire, dans une situation donnée, peut devenir une des plus grandes romancières du monde !
Un texte très simple, qui part de l’histoire lue par sa maman et qui va jusqu’au moment où ses tirages explosent. Comme tout est simplifié pour rester accessible aux plus jeunes lecteurs, on ne trouvera pas là la définition d’un roman policier, ni les péripéties conjugales d’Agatha Christie, ni le fait que son second mari était archéologue… On se limitera à l’écriture, son engagement comme infirmière durant la Première Guerre mondiale, sa connaissance des poisons et autres médicaments à risques, au fait qu’elle a beaucoup voyagé, aux grands personnages qu’elle a créés (Hercule Poirot et Miss Marple), à ses succès au théâtre… Elle sera nommée dans cet ouvrage « reine du mystère » et non reine du crime de façon à ne pas trop choquer les plus jeunes…
Pour ce qui est du dessin d’Elisa Munso, il est tout simplement parfait, adapté, expressif, en noir et blanc, bien sûr, et c’est lui qui m’a fait sans aucun doute plonger dans cet achat qui n’a pas, je vous l’avoue, mis en péril mon budget familial… Quant à l’effet sur ma fille et ma petite-fille, là je ne peux rien vous dire car l’album ne sera offert que dans quelques jours… restez discrets, s’il vous plait !
Pour vous, si vous ne souhaitez pas vous limiter à un album jeunesse, n’hésitez pas à lire ou relire un bon roman d’Agatha Christie comme « Un meurtre sera commis le… » avec Miss Marple ou « Meurtre en Mésopotamie » avec Hercule Poirot. Deux romans parmi ceux que j’aime le plus et qui sont adaptés à une belle lecture estivale… Très bonne lecture !
Je reprends demain le travail. Mon rythme de lectures va donc un tantinet ralentir.
Outre les policiers à Venise de Donna Leon et les livres sur le Cambodge, comme je l'avais annoncé, j'ai profité de cet été littéraire pour continuer à découvrir les petites anthologies thématiques de la collection Le Goût de ..., aux éditions du Mercure de France. J'ai ainsi pu vous consacrer les opus consacrés à la poésie française, à l'archéologie, à la mémoire et à l'aventure.
Outre les policiers à Venise de Donna Leon et les livres sur le Cambodge, comme je l'avais annoncé, j'ai profité de cet été littéraire pour continuer à découvrir les petites anthologies thématiques de la collection Le Goût de ..., aux éditions du Mercure de France. J'ai ainsi pu vous consacrer les opus consacrés à la poésie française, à l'archéologie, à la mémoire et à l'aventure.
L’été c’est fait pour lire et parfois on peut tomber sur un livre qui remue les entrailles du lecteur… Ce fut le cas pour moi avec ce « Tuer ou désobéir » d’Éric Burgaud. Il faut bien avouer que cet ouvrage avait tout pour ne pas me laisser indifférent : d’une part je connais personnellement Éric depuis fort longtemps – je crois me souvenir que nous avons fait un stage ensemble de quatre mois en 1985 – et nous avons tous les deux été officiers de l’armée française. D’autre part, durant de nombreux étés, nous avons eu la chance de nous retrouver dans ce village de Saint-Jacut que nous apprécions tous les deux… Du coup, un livre qu’il me fallait lire sans aucun problème et dont je voudrais vous parler sans rien cacher…
C’est un ouvrage témoignage, de réflexion aussi, qui prend sa source dans ce que l’on appellerait couramment un fait divers. Pour ceux qui suivent régulièrement les informations concernant l’armée française, il s’agit de l’affaire Mahé. Je vous en donne l’essentiel tel que cela peut se trouver dans la presse du moment : nous sommes en Côte d’Ivoire et Firmin Mahé est ce que l’on appelle un coupeur de route. Il appartient à ses troupes rebelles qui agressaient les gens circulant sur les routes de Côte d’Ivoire, ce qui pouvait se résumer par vol, viol, assassinat, prise d’otage selon le cas… Il y a des lourdes charges contre Mahé et il est arrêté par les militaires français le 13 mai 2005.
Là commence l’affaire judiciaire à proprement parler, c’est-à-dire l’enchainement des faits qui vont mener à la mort de Firmin Mahé. La justice ayant été rendue, il ne me revient pas, à moi, de porter un jugement sur les faits, sur le courage de certains à assumer leurs actes ou d’autres de se défausser avec plus ou moins de bonne foi. Tout cela appartient maintenant à l’Histoire et c’est ainsi. Éric a été condamné pour complicité du meurtre de Firmin Mahé en ayant donné l’ordre de l’éliminer, ordre qu’il a donné car – c’est ce qu’il a toujours dit – il en avait reçu l’ordre du général Henri Poncet.
Mais ce qui me semble le plus important dans cette affaire c’est de comprendre que nous envoyons dans le monde des soldats français, souvent sous mandat international, avec des ordres qui ne sont pas toujours précis, peu assumés par ceux qui les donnent et souvent avec un manque de lucidité des politiques et des grands chefs militaires. On peut discuter à l’infini sur les faits, mais deux choses sont à noter et garder en mémoire : d’une part, la disparition de Firmin Mahé a réellement – plusieurs témoignages le confirment, civils et militaires – assaini la situation dans le pays avec moins de viols, d’assassinats, de prises d’otage ; d’autre part, un militaire est en devoir d’exécuter les ordres reçus et il n’a pas toujours la possibilité de prendre le temps de peser le pour et le contre avant d’exécuter l’ordre. Le devoir de désobéissance existe bien mais pour prendre une telle décision, il faut du temps et de l’éclairage… Pas si simple en opération ! D’où ce titre « Tuer ou désobéir, le dilemme d’un soldat » d’Éric Burgaud, un livre touchant, poignant et vrai que je vous conseille de lire si vous voulez comprendre la situation des militaires en opération. Alors, comme l’été c’est fait pour lire, bonne lecture !
"Tuer ou désobéir" n'est pas présenté sur CL or c'est un livre qui, je pense, le mériterait. A moins que tu ne souhaites le faire, j'essayerai de trouver le temps dans les mois qui viennent de rédiger une note de lecture, qui sera sans doute un peu critique, car la question posée par le titre me semble bancale. En effet, ce n'est pas tant la mort en elle-même de Firmin Mahé que les conditions et circonstances de sa mort par étouffement (dans des conditions s'apparentant à une exécution sommaire) qui ont posé problème. Il faut faire très attention au genre d'affirmation " la disparition de Firmin Mahé a réellement – plusieurs témoignages le confirment, civils et militaires – assaini la situation dans le pays avec moins de viols, d’assassinats, de prises d’otage " car, à ce titre-là, il y aurait beaucoup de personnes (trafiquants, assassins, violeurs récidivistes, etc.) dont la disparition définitive assainirait la situation dans le pays, et pas seulement en RCI !!! Par ailleurs,sur la forme, c'est un livre publié par L'Harmattan : je pense donc à la discussion que nous avions eue il y a quelques mois, notamment avec Feint. L'existence d'un éditeur comme l'Harmattan me paraît salutaire car elle permet aussi à de nombreuses personnes d'exposer et partager un point de vue contradictoire n'intéressant pas les grands éditeurs. Que l'auteur ait dû contribuer en s'engageant à acheter à ses frais plusieurs exemplaires d'auteur (une vingtaine, à ma connaissance) ne discrédite pas pour autant l'intérêt ou la qualité de la thèse exposée.
L’été c’est fait pour lire et comme je vous l’ai déjà dit j’aime beaucoup lire en lien avec mes déplacements. C’est ainsi que j’ai découvert certains personnages dont je n’avais jamais entendu parler comme ce Guillaume de La Marck, le sanglier des Ardennes. Mais, aujourd’hui, je voulais mettre en lumière la très belle collection des éditions Ouest-France. J’en ai acheté deux exemplaires, un à Fontevraud et un à Nantes, un qui raconte Aliénor d’Aquitaine et le second consacré à Anne de Bretagne.
Je trouve que ces deux livres – il s’agit beaucoup plus de livres que de simples petits fascicules touristiques – sont très bien construits, magnifiquement illustrés, basés sur des fondements historiques sérieux et fiables, enfin, ils sont très pédagogiques ce qui m’a permis de les offrir à une de mes petites-filles sans aucune hésitation !
C’est aussi l’occasion de mettre deux femmes en avant, deux femmes qui ont chacune beaucoup compté dans l’Histoire de France. Aliénor était une femme de caractère, une grande amatrice d’art qui avait hérité de l’Aquitaine de son père et qui en tant que femme ne pouvait pas exercer son rôle de duchesse d’Aquitaine. Elle s’est retrouvée dans un mariage arrangé qui donnait à la France la possibilité de s’agrandir sérieusement… Mais le mariage avec Louis VII ne fut pas une réussite et Aliénor va divorcer et trouver un autre prince disponible, un certain Henri Plantagenet, qui de duc deviendra roi d’Angleterre… C’est ainsi qu’Aliénor sera deux fois reine, une fois de France, une fois d’Angleterre. Elle sera aussi la mère d’un certain Richard Cœur de Lion !
Il y a donc bien un point commun avec Anne de Bretagne qui sera deux fois reine, deux fois reine de France, une fois en épouse de Charles VIII et une fois de Louis XII. Elle aussi était héritière d’un duc, celui de Bretagne. Là encore, impossible d’exercer le rôle de duchesse seule, il lui fallait trouver un époux et certains se sont bien chargé de lui en trouver un, le roi de France, lui aussi alléché par un duché à rattacher à la France…
Je ne vais pas tout vous raconter sur ces deux femmes hors normes mais les deux ouvrages sont passionnants et adaptés au tourisme et le titre le dit bien : « Sur les pas de… ». Voilà donc un outil bien fait pour accompagner le visiteur à Fontevraud, à Nantes, à Suscinio…
Donc, si vous allez dans cette région, il faut prendre le temps de pousser vos plus jeunes dans la connaissance de notre Histoire et ces deux femmes en font bien partie et méritent d’être plus connues. On cherche toujours des femmes célèbres, en voici deux ! Alors, comme l’été c’est fait pour lire, très bonne lecture !
Je trouve que ces deux livres – il s’agit beaucoup plus de livres que de simples petits fascicules touristiques – sont très bien construits, magnifiquement illustrés, basés sur des fondements historiques sérieux et fiables, enfin, ils sont très pédagogiques ce qui m’a permis de les offrir à une de mes petites-filles sans aucune hésitation !
C’est aussi l’occasion de mettre deux femmes en avant, deux femmes qui ont chacune beaucoup compté dans l’Histoire de France. Aliénor était une femme de caractère, une grande amatrice d’art qui avait hérité de l’Aquitaine de son père et qui en tant que femme ne pouvait pas exercer son rôle de duchesse d’Aquitaine. Elle s’est retrouvée dans un mariage arrangé qui donnait à la France la possibilité de s’agrandir sérieusement… Mais le mariage avec Louis VII ne fut pas une réussite et Aliénor va divorcer et trouver un autre prince disponible, un certain Henri Plantagenet, qui de duc deviendra roi d’Angleterre… C’est ainsi qu’Aliénor sera deux fois reine, une fois de France, une fois d’Angleterre. Elle sera aussi la mère d’un certain Richard Cœur de Lion !
Il y a donc bien un point commun avec Anne de Bretagne qui sera deux fois reine, deux fois reine de France, une fois en épouse de Charles VIII et une fois de Louis XII. Elle aussi était héritière d’un duc, celui de Bretagne. Là encore, impossible d’exercer le rôle de duchesse seule, il lui fallait trouver un époux et certains se sont bien chargé de lui en trouver un, le roi de France, lui aussi alléché par un duché à rattacher à la France…
Je ne vais pas tout vous raconter sur ces deux femmes hors normes mais les deux ouvrages sont passionnants et adaptés au tourisme et le titre le dit bien : « Sur les pas de… ». Voilà donc un outil bien fait pour accompagner le visiteur à Fontevraud, à Nantes, à Suscinio…
Donc, si vous allez dans cette région, il faut prendre le temps de pousser vos plus jeunes dans la connaissance de notre Histoire et ces deux femmes en font bien partie et méritent d’être plus connues. On cherche toujours des femmes célèbres, en voici deux ! Alors, comme l’été c’est fait pour lire, très bonne lecture !
L’été c’est fait pour lire et, comme c’est aussi la saison des conserves faites maison, il est normal de vous offrir un ouvrage pour vous guider dans cette réalisation délicate. Délicate ? Oui, chaque année, on entend parler d’accidents ou même de drames avec des conserves mal faites en termes de sécurité alimentaire. Il ne faut pas prendre le sujet à la légère même si le bon sens et quelques précautions vous mettront à l’abri de ces problèmes…
Je ne vais pas ici faire la liste exhaustive des mesures à prendre car l’ouvrage « Miss conserves » vous donnera tous les comportements à avoir avec un remarquable chapitre sur l’ABC des conserves réussies. Deuxième élément à bien avoir en tête c’est que si vous voulez conserver des fruits ou des légumes, il faudra dans tous les cas, que ce soit en confitures, au vinaigre ou en bocaux classiques, partir de produits propres et pas abimés ! Certes, dans une confiture ou une compote, on peut utiliser la partie saine d’un fruit mais il faut toujours faire attention et ne pas imaginer qu’un fruit qui aurait tourné et dont le goût est mauvais deviendrait bon parce qu’il est dans une compote ou une confiture : plus les fruits sont bons, plus le travail sera valorisé et le résultat bon à déguster !
Une fois ces règles de base mises en place, Sabrina Thériault va vous donner des idées et des recettes. Je ne vais pas vous mentir, je n’ai pas tout essayé mais cela donne de belles perspectives, des envies, des projets. D’ailleurs, elle dit bien que faire des conserves implique un plan d’action : avoir les récipients, les préparer, faire ses récoltes ou ses achats, avoir tous les ingrédients désirés, savoir éliminer ce que l’on aime moins et savoir le remplacer par un produit plus dans nos goûts… et, surtout savoir libérer la créativité qui est en nous et nous en avons tous !
Je voudrais aussi mettre ici une réflexion toute personnelle sur les conserves en général. Nous ne sommes plus à l’époque où mettre en conserve était un acte de survie alimentaire. Aujourd’hui, on peut travailler les produits que l’on aime, ceux que l’on produit dans son jardin, ceux que l’on peut acheter à bas prix ou que l’on nous offre. J’ai toujours émis des doutes sur l’intérêt d’acheter cher des produits de qualité moyenne ou venant de loin pour faire des produits que l’on trouve très facilement sans aucun problème. Pourquoi irais-je acheter des prunes d’Agen pour les faire sécher moi-même alors que l’on trouve des pruneaux tout l’année, des bio, des très bons, à des prix raisonnables (chacun d’entre-nous mettant bien la barrière où il le souhaite !). A l’inverse, si vous avez un cerisier qui donne beaucoup, faire des cerises en bocal, des confitures, des coulis… présentera un intérêt certain plutôt que de manger du clafoutis tous les jours, à tous les repas durant deux semaines !
Voilà, un très beau livre, de belles recettes (comme ce chutney de mangue épicé !) et donc, comme l’été c’est fait pour lire, bonne lecture, bon travail en cuisine et belles dégustations !
Je ne vais pas ici faire la liste exhaustive des mesures à prendre car l’ouvrage « Miss conserves » vous donnera tous les comportements à avoir avec un remarquable chapitre sur l’ABC des conserves réussies. Deuxième élément à bien avoir en tête c’est que si vous voulez conserver des fruits ou des légumes, il faudra dans tous les cas, que ce soit en confitures, au vinaigre ou en bocaux classiques, partir de produits propres et pas abimés ! Certes, dans une confiture ou une compote, on peut utiliser la partie saine d’un fruit mais il faut toujours faire attention et ne pas imaginer qu’un fruit qui aurait tourné et dont le goût est mauvais deviendrait bon parce qu’il est dans une compote ou une confiture : plus les fruits sont bons, plus le travail sera valorisé et le résultat bon à déguster !
Une fois ces règles de base mises en place, Sabrina Thériault va vous donner des idées et des recettes. Je ne vais pas vous mentir, je n’ai pas tout essayé mais cela donne de belles perspectives, des envies, des projets. D’ailleurs, elle dit bien que faire des conserves implique un plan d’action : avoir les récipients, les préparer, faire ses récoltes ou ses achats, avoir tous les ingrédients désirés, savoir éliminer ce que l’on aime moins et savoir le remplacer par un produit plus dans nos goûts… et, surtout savoir libérer la créativité qui est en nous et nous en avons tous !
Je voudrais aussi mettre ici une réflexion toute personnelle sur les conserves en général. Nous ne sommes plus à l’époque où mettre en conserve était un acte de survie alimentaire. Aujourd’hui, on peut travailler les produits que l’on aime, ceux que l’on produit dans son jardin, ceux que l’on peut acheter à bas prix ou que l’on nous offre. J’ai toujours émis des doutes sur l’intérêt d’acheter cher des produits de qualité moyenne ou venant de loin pour faire des produits que l’on trouve très facilement sans aucun problème. Pourquoi irais-je acheter des prunes d’Agen pour les faire sécher moi-même alors que l’on trouve des pruneaux tout l’année, des bio, des très bons, à des prix raisonnables (chacun d’entre-nous mettant bien la barrière où il le souhaite !). A l’inverse, si vous avez un cerisier qui donne beaucoup, faire des cerises en bocal, des confitures, des coulis… présentera un intérêt certain plutôt que de manger du clafoutis tous les jours, à tous les repas durant deux semaines !
Voilà, un très beau livre, de belles recettes (comme ce chutney de mangue épicé !) et donc, comme l’été c’est fait pour lire, bonne lecture, bon travail en cuisine et belles dégustations !
L’été c’est fait pour lire et, comme je vous le disais récemment, j’aime bien lire en fonction de mes visites, rencontres et déplacements. Aussi, c’est avec beaucoup de plaisir que j’ai vu mon beau-père m’offrir le catalogue de l’exposition « Crosses épiscopales » que nous avions visitée à Toul, dans la cathédrale. Ce catalogue, plus qu’une simple liste à la Prévert des crosses exposées, est un véritable opus scientifique pour comprendre cet art et naviguer à travers plusieurs siècles de l’histoire religieuse de notre pays…
A Toul, au lieu de simplement ouvrir durant l’été l’accès au trésor de la cathédrale aux touristes, on a choisi chaque année de mettre en place une belle exposition sur un thème qui donne du sens au trésor et en faisant venir d’autres lieux quelques pièces pour compléter la collection. L’été dernier, il s’agissait des anneaux épiscopaux, cette année, complément naturel, le visiteur va découvrir les crosses épiscopales !
Ici, il faut bien comprendre qu’il ne s’agit pas uniquement des crosses des évêques ou cardinaux mais celles aussi des abbés et abbesses de l’église catholique. En effet, cette crosse est le prolongement du bâton de celui qui guide, du bâton qui soutien dans la difficulté mais aussi du bâton qui incarne la force, le pouvoir. Difficile de dire quel fut le premier bâton du guide le plus ancien mais on peut se souvenir du bâton remis à Moïse pour guider son peuple dans le désert. Je vous rassure tout de suite, si celui de Moïse est bien évoqué dans le catalogue de l’exposition, il n’y a pas dans la salle d’exposition un pseudo bâton-relique qui aurait appartenu au patriarche hébreu ! On a échappé au pire du pire !
L’introduction du catalogue par Bernard Berthod, spécialiste de l’orfèvrerie religieuse est excellente et mérite à elle seule la lecture de ce catalogue. C’est à la fin du Vème siècle qu’apparaissent réellement ces crosses et très rapidement on voit de véritables artistes se démener pour faire les plus belles pièces à la gloire de Dieu – enfin surtout à la gloire des princes de l’Eglise qui oublient trop souvent les maximes évangéliques (enfin, c’est mon avis personnel).
Observer ces différentes crosses sans se poser de questions métaphysiques permet de voir l’évolution de l’art, la maitrise des différentes matières et de voir l’évolution des thèmes utilisés pour assoir le pouvoir (et la foi bien sûr !).
Le seul inconvénient, reconnaissons-le, c’est que la salle est petite et qu’il est difficile de prendre le temps d’observer longuement chaque pièce exposée… Heureusement, les photos prises et le catalogue permettent de prolonger observation, méditation et compréhension de ce catholicisme d’âge en âge que nous ne comprenons pas toujours de nos jours…
Mais, comme l’été c’est fait pour lire, je vous souhaite un bon été et de très bonnes lectures !
A Toul, au lieu de simplement ouvrir durant l’été l’accès au trésor de la cathédrale aux touristes, on a choisi chaque année de mettre en place une belle exposition sur un thème qui donne du sens au trésor et en faisant venir d’autres lieux quelques pièces pour compléter la collection. L’été dernier, il s’agissait des anneaux épiscopaux, cette année, complément naturel, le visiteur va découvrir les crosses épiscopales !
Ici, il faut bien comprendre qu’il ne s’agit pas uniquement des crosses des évêques ou cardinaux mais celles aussi des abbés et abbesses de l’église catholique. En effet, cette crosse est le prolongement du bâton de celui qui guide, du bâton qui soutien dans la difficulté mais aussi du bâton qui incarne la force, le pouvoir. Difficile de dire quel fut le premier bâton du guide le plus ancien mais on peut se souvenir du bâton remis à Moïse pour guider son peuple dans le désert. Je vous rassure tout de suite, si celui de Moïse est bien évoqué dans le catalogue de l’exposition, il n’y a pas dans la salle d’exposition un pseudo bâton-relique qui aurait appartenu au patriarche hébreu ! On a échappé au pire du pire !
L’introduction du catalogue par Bernard Berthod, spécialiste de l’orfèvrerie religieuse est excellente et mérite à elle seule la lecture de ce catalogue. C’est à la fin du Vème siècle qu’apparaissent réellement ces crosses et très rapidement on voit de véritables artistes se démener pour faire les plus belles pièces à la gloire de Dieu – enfin surtout à la gloire des princes de l’Eglise qui oublient trop souvent les maximes évangéliques (enfin, c’est mon avis personnel).
Observer ces différentes crosses sans se poser de questions métaphysiques permet de voir l’évolution de l’art, la maitrise des différentes matières et de voir l’évolution des thèmes utilisés pour assoir le pouvoir (et la foi bien sûr !).
Le seul inconvénient, reconnaissons-le, c’est que la salle est petite et qu’il est difficile de prendre le temps d’observer longuement chaque pièce exposée… Heureusement, les photos prises et le catalogue permettent de prolonger observation, méditation et compréhension de ce catholicisme d’âge en âge que nous ne comprenons pas toujours de nos jours…
Mais, comme l’été c’est fait pour lire, je vous souhaite un bon été et de très bonnes lectures !
L’été c’est fait pour lire et c’est aussi pour moi l’occasion de fréquenter un peu plus la forêt en compagnie de mes petits-enfants. Or, ces petits posent une multitude de questions, en particulier une qui peut avoir une grande variété d’objet : dis, c’est quoi ? Dans mon cas, selon les itinéraires, les lieux, les jours, ce peut être des fleurs, des champignons, des oiseaux, des traces, des arbres… Oui, ils sont curieux et ils attendent une réponse précise : un oiseau, un arbre, une fleur… ça ne suffit pas !
Pour les champignons, j’avoue que mon grand-père et mon père m’ont donné les bases et que je ne sèche pas souvent devant la question. Pour les fleurs, je fais mon possible et chaque année je tente d’en intégrer quelques nouvelles à mes connaissances… Mais les oiseaux, c’est beaucoup plus délicat car pendant de nombreuses années j’étais limité à quelques noms : moineaux pour tous les petits, corbeaux, merles et dès que l’on arrivait à plus pointu, je restais évasif… Depuis trois ans, j’avoue faire des efforts, poussé par certains de mes petits-enfants. Pour cela, je passe par la lecture de certains ouvrages bien illustrés et simples car je ne vise pas non plus un diplôme d’ornithologie !
C’est donc ainsi que j’ai trouvé un nouvel opus bien réalisé, « Apprendre à reconnaître les oiseaux qui nous entourent » de Yves Thonnérieux. L’avantage principal est de parler d’oiseaux que l’on a la possibilité de contempler dans nos jardins, dans nos forêts, dans nos parcs. J’ai bien les perruches et les perroquets mais chez nous…
C’est ainsi que dans les individus présentés dans cet ouvrage, j’ai déjà eu la chance de voir un chardonneret élégant, une mésange charbonnière, un rougegorge familier, une pie bavarde (et qui criait fort !), une hirondelle (probablement rustique), un milan royal, un héron cendré, un martin-pêcheur, un pic-vert et je ne liste pas les oiseaux marins car là mon expérience est plus grande ! On voit aussi régulièrement des cigognes sans même aller en Alsace !
Pour chacun de ces oiseaux, l’auteur donne, en plus de très belles photographies, des éléments factuels pertinents : signes de reconnaissance visuels et sonores, époque de présence, origines et destinations de la migration, comportement, habitat, nourritures… C’est simple et accessible à tous, donc en particulier à mes petits-enfants !
Il s’agit donc d’un très beau livre, d’un poids raisonnable pour être glissé dans son sac de promenade, accessible aux plus jeunes comme aux autres, utile et concret pour accompagner l’observation des oiseaux, un fidèle compagnon de l’été donc et, comme l’été c’est fait pour lire, bonne lecture, belles promenades et fructueuses observations !
Pour les champignons, j’avoue que mon grand-père et mon père m’ont donné les bases et que je ne sèche pas souvent devant la question. Pour les fleurs, je fais mon possible et chaque année je tente d’en intégrer quelques nouvelles à mes connaissances… Mais les oiseaux, c’est beaucoup plus délicat car pendant de nombreuses années j’étais limité à quelques noms : moineaux pour tous les petits, corbeaux, merles et dès que l’on arrivait à plus pointu, je restais évasif… Depuis trois ans, j’avoue faire des efforts, poussé par certains de mes petits-enfants. Pour cela, je passe par la lecture de certains ouvrages bien illustrés et simples car je ne vise pas non plus un diplôme d’ornithologie !
C’est donc ainsi que j’ai trouvé un nouvel opus bien réalisé, « Apprendre à reconnaître les oiseaux qui nous entourent » de Yves Thonnérieux. L’avantage principal est de parler d’oiseaux que l’on a la possibilité de contempler dans nos jardins, dans nos forêts, dans nos parcs. J’ai bien les perruches et les perroquets mais chez nous…
C’est ainsi que dans les individus présentés dans cet ouvrage, j’ai déjà eu la chance de voir un chardonneret élégant, une mésange charbonnière, un rougegorge familier, une pie bavarde (et qui criait fort !), une hirondelle (probablement rustique), un milan royal, un héron cendré, un martin-pêcheur, un pic-vert et je ne liste pas les oiseaux marins car là mon expérience est plus grande ! On voit aussi régulièrement des cigognes sans même aller en Alsace !
Pour chacun de ces oiseaux, l’auteur donne, en plus de très belles photographies, des éléments factuels pertinents : signes de reconnaissance visuels et sonores, époque de présence, origines et destinations de la migration, comportement, habitat, nourritures… C’est simple et accessible à tous, donc en particulier à mes petits-enfants !
Il s’agit donc d’un très beau livre, d’un poids raisonnable pour être glissé dans son sac de promenade, accessible aux plus jeunes comme aux autres, utile et concret pour accompagner l’observation des oiseaux, un fidèle compagnon de l’été donc et, comme l’été c’est fait pour lire, bonne lecture, belles promenades et fructueuses observations !
L’été c’est fait pour lire et c’est aussi durant cette période estivale que de très nombreuses personnes osent marcher un peu plus, découvrent des régions à pied voire pour certains pratiquent la randonnée. Certes, dans les périodes de canicule, il n’est pas toujours conseiller de trop marcher, surtout quand le soleil est au zénith et que le mercure atteint des sommets. Mais on peut marcher le matin de très bonne heure, il faut beaucoup s’hydrater et se protéger du soleil, et, à ces conditions, la promenade pédestre est une excellente occupation !
Si on veut pratiquer cette activité avec des enfants, il faut préparer avec beaucoup de minutie son itinéraire, sa tenue, son sac. Mes petits-enfants ont très bien compris les choses car dès que je mets mon sac sur le dos j’entends : Papy, tu as bien pris les gâteaux ? Tu as bien la bouteille ? Les bonbons (oui, ce n’est pas essentiel mais cela fait partie de l’équipement familial !) ? Si les réponses sont « oui », alors on peut y aller !
Plus sérieusement, il est essentiel de savoir où l’on va, quelle sera la difficulté de l’itinéraire, la longueur du parcours (en temps plus qu’en kilomètres) et les lieux où les pauses seront possibles. En effet, il est hors de question de partir à l’aventure avec des enfants de moins de 12 ans sans un minimum de sécurité. D’ailleurs c’est aussi valable pour un groupe d’adultes surtout quand on prend des chemins escarpés et difficiles !
Reste à savoir comment choisir sa promenade. A titre personnel, je me méfie beaucoup des parcours proposés sur Internet, surtout sur des sites inconnus ou validés par quelques utilisateurs non professionnels. C’est pour cela que je suis non pas adepte mais très amateur de la série « Le petit crapahut » qui n’est pas un guide pour les grands randonneurs mais qui permet à tout un chacun de se faire de belles virées sans mauvaises surprises.
J’ai choisi pour cet été celui en Auvergne avec 52 balades pour les petits et les grands autour de Clermont-Ferrand de Jean-Michel Bernardon et Jean-Baptiste Pegeon. Je me suis dit que prendre un peu d’altitude dans la chaine des Puys permettrait aux marcheurs de trouver une température plus clémente. Chaque fois que je suis allé en Auvergne avec mes enfants, été comme hiver, ce furent des vacances réussies ! C’est une région très riche en patrimoine, très variée, avec une nature fascinante… Souvent, les chemins sont très adaptés aux enfants et les difficultés moyennes (attention quand même à certaines randos plus délicates !).
Comme l’été c’est fait pour lire, ce peut être l’occasion de lire le guide mais aussi de s’ouvrir à une histoire spécifique et une culture très riche… Quant à la gastronomie auvergnate, réservez là pour après la promenade, pas avant !
Si on veut pratiquer cette activité avec des enfants, il faut préparer avec beaucoup de minutie son itinéraire, sa tenue, son sac. Mes petits-enfants ont très bien compris les choses car dès que je mets mon sac sur le dos j’entends : Papy, tu as bien pris les gâteaux ? Tu as bien la bouteille ? Les bonbons (oui, ce n’est pas essentiel mais cela fait partie de l’équipement familial !) ? Si les réponses sont « oui », alors on peut y aller !
Plus sérieusement, il est essentiel de savoir où l’on va, quelle sera la difficulté de l’itinéraire, la longueur du parcours (en temps plus qu’en kilomètres) et les lieux où les pauses seront possibles. En effet, il est hors de question de partir à l’aventure avec des enfants de moins de 12 ans sans un minimum de sécurité. D’ailleurs c’est aussi valable pour un groupe d’adultes surtout quand on prend des chemins escarpés et difficiles !
Reste à savoir comment choisir sa promenade. A titre personnel, je me méfie beaucoup des parcours proposés sur Internet, surtout sur des sites inconnus ou validés par quelques utilisateurs non professionnels. C’est pour cela que je suis non pas adepte mais très amateur de la série « Le petit crapahut » qui n’est pas un guide pour les grands randonneurs mais qui permet à tout un chacun de se faire de belles virées sans mauvaises surprises.
J’ai choisi pour cet été celui en Auvergne avec 52 balades pour les petits et les grands autour de Clermont-Ferrand de Jean-Michel Bernardon et Jean-Baptiste Pegeon. Je me suis dit que prendre un peu d’altitude dans la chaine des Puys permettrait aux marcheurs de trouver une température plus clémente. Chaque fois que je suis allé en Auvergne avec mes enfants, été comme hiver, ce furent des vacances réussies ! C’est une région très riche en patrimoine, très variée, avec une nature fascinante… Souvent, les chemins sont très adaptés aux enfants et les difficultés moyennes (attention quand même à certaines randos plus délicates !).
Comme l’été c’est fait pour lire, ce peut être l’occasion de lire le guide mais aussi de s’ouvrir à une histoire spécifique et une culture très riche… Quant à la gastronomie auvergnate, réservez là pour après la promenade, pas avant !
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