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Je viens d'en terminer la lecture, et de voir qu'il n'a pas emporté l'adhésion générale. Je l'ai commencé un peu par hasard, dans l'ancienne traduction. Passionné mais souvent gêné par la traduction, à mi-parcours j'ai acheté la nouvelle ; je la recommande. C'est un très grand roman, d'une grande modernité ; j'ai pensé même à Reinhard Jirgl en le lisant. Si j'avais le temps d'en écrire une critique et si j'avais du goût pour les notes, je lui mettrais cinq étoiles sans la moindre hésitation.
Le roman m'est apparu très intéressant, bien monté, sur le plan narratif et psychologique.
Le film qui l'adapte vaut le coup d'oeil également.
Le film qui l'adapte vaut le coup d'oeil également.
Je le place au niveau des plus grands romans du XXe siècle, carrément.
Feint et Veneziano, je pense la même chose que vous de ce roman. Il a été un vrai choc esthétique quand je l'ai lu. Je pense qu'il m'avait frappé autant que le "Voyage au bout de la nuit" de Céline. Il est pour moi aussi un des plus grands romans du XXème siècle. Je l'ai lu il y a une bonne dizaine d'années, je n'ai plus tellement l'histoire en tête, mais les impressions sont toujours là.
Me restent en mémoire certaines pages sur des abattoirs ...
Me restent en mémoire certaines pages sur des abattoirs ...
Elles sont terribles. Elles viennent en écho à ce que vivent les personnages. Le roman est émaillé de motifs divers qui entretiennent un rapport poétique avec le récit.
Me restent en mémoire certaines pages sur des abattoirs ...
J'ai moins pensé à Voyage au bout de la nuit (que je situe quand même un petit cran en-dessous) qu'à Ulysse de Joyce, à cause de la relation à la ville. Mais c'est quand même plus accessible - et plus narratif - qu'Ulysse, et l'ambition est différente.
Bonjour à tous.
Feint, si je te comprends bien, l'édition de 2010 en "folio" est celle que tu suggères de lire ?
Feint, si je te comprends bien, l'édition de 2010 en "folio" est celle que tu suggères de lire ?
Oui, celle d'Olivier Le Lay. La traduction d'origine date vraiment. A sa décharge, il y a dans le texte de Döblin un travail sur l'oralité qui pose certainement un défi au traducteur, et qui rend caduque une traduction trop ancienne.
Oui, celle d'Olivier Le Lay. La traduction d'origine date vraiment. A sa décharge, il y a dans le texte de Döblin un travail sur l'oralité qui pose certainement un défi au traducteur, et qui rend caduque une traduction trop ancienne.
Merci !
Me restent en mémoire certaines pages sur des abattoirs ...
Elles sont terribles. Elles viennent en écho à ce que vivent les personnages. Le roman est émaillé de motifs divers qui entretiennent un rapport poétique avec le récit.
J'ai moins pensé à Voyage au bout de la nuit (que je situe quand même un petit cran en-dessous) qu'à Ulysse de Joyce, à cause de la relation à la ville. Mais c'est quand même plus accessible - et plus narratif - qu'Ulysse, et l'ambition est différente.
Oh oui, elles sont terribles ! Je m'en souviens encore.
C'es vrai que le roman de Doblin peut rappeler à certains égards Joyce. J'ai pensé aussi à Dos Passos. Quand je parlais de Céline, c'est surtout par rapport au choc esthétique quand je l'ai lu comme une prise de conscience soudaine que c'est un grand roman. J'avais ressenti ça en lisant le roumain Mircea Cartarescu il y a quelques années. Ou Rimbaud il y a bien longtemps ...
Tu m'as donné envie de relire certains passages !
Tu m'as donné envie de relire certains passages !
Chouette ! (c'était l'idée)
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