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Un nouvel album de Blake et Mortimer vient de sortir… Certains vont crier qu’il s’agit d’une reprise et donc que cela manque de créativité, d’autres se lamenteront de la qualité médiocre de l’album tandis que les derniers chanteront le retour de leurs héros préférés… Oui, veuillez m’excuser, j’ai oublié ceux que cela ne touchera pas et il y en a aussi, soyons donc exhaustifs !
La première chose à dire c’est que dans cette série qui compte maintenant vingt-sept albums, il y en a qui sont bien meilleurs que les autres et, donc, il y en a aussi des moins bons. C’est ainsi, donc ne nous formalisons pas trop sur cet aspect des choses. Certes, je donnerai le moment venu mon ressenti mais il n’y a rien de surprenant dans ce domaine…
Deuxièmement, on parle de reprise mais il faut bien dire les choses : cette série, depuis longtemps, est marquée par le mécanisme des reprises, et il faut s’en réjouir car dans le cas contraire nous n’aurions jamais eu la fin de l’histoire créée par Jacobs, « Les 3 formules du professeur Sato ». En effet, Jacobs décède alors qu’il n’a pas terminé le second volume qui sera bien repris par Bob de Moor… Ce dernier ne se posera pas la question de la reprise de Blake et Mortimer car après avoir terminé la fin de l’histoire de Jacobs (1989) il est nommé directeur artistique aux éditions du Lombard (1990) et il décède en 1992…
Il faudra attendre 1996 pour que Jean van Hamme et Ted Benoit reprennent le flambeau avec « L’affaire Francis Blake ». Mais le dessinateur Ted Benoit est très lent. Ce fonctionnement perfectionniste pénalise son propre travail et les lecteurs de la série. Il jette donc l’éponge après avoir fait un second album « L’étrange rendez-vous ». A partir de là plusieurs artistes vont travailler sur la série : il y aura deux équipes pour fournir des albums en alternance : van Hamme sera associé à Sterne et Sente à Juillard.
Là encore, le destin s’acharne. Sterne meurt subitement et c’est son épouse, Chantal de Spiegeleer, qui termine l’album sur lequel il travaillait, « La malédiction des trente deniers ». Antoine Aubin est choisi pour remplacer Sterne dans l’équipe et il se fera aider par Etienne Schréder. Puis Aubin sera remplacé par Christian Cailleaux et Jean van Hamme par Jean Dufaux…
Enfin, et cela montre que la reprise de Blake et Mortimer concerne de nombreux auteurs, André Juillard est remplacé par Peter van Dongen et Teun Berserik pour le diptyque « La vallée des immortels »…
Alors, ne parlons pas trop des méfaits de la reprise, parlons plutôt de la qualité des albums et ce sera déjà bien… Beaucoup ont critiqué « L’onde Septimus » scénarisé par Jean Dufaux (2013). Je ne partage pas entièrement ce point de vue. En effet, pour ceux qui aiment l’aventure classique, cet album est déstabilisant mais quand on relit l’album auquel il fait suite, « La Marque jaune », on entre dans un univers particulier, celui que Jacobs aimait bien, une zone comprise entre réalisme et science-fiction, avec, bien sûr, une pointe de fantastique et une pincé de sciences fondamentales. Je comprends que cela n’enchante pas tous les lecteurs de la série mais, Blake et Mortimer c’est aussi cela…
Bref, vous l’avez compris, la série est encore vivante parce que des auteurs et dessinateurs la font vivre, avec leur talent, leur imagination, leur vitalité. Tout ne plaît pas à tout le monde mais il en faut bien pour tous les goûts… A vous de faire votre choix !
Je reviens bientôt, promis, pour vous donner mon avis sur ce dernier opus, « Le cri de Moloch »…
Bonne lecture à tous !
La première chose à dire c’est que dans cette série qui compte maintenant vingt-sept albums, il y en a qui sont bien meilleurs que les autres et, donc, il y en a aussi des moins bons. C’est ainsi, donc ne nous formalisons pas trop sur cet aspect des choses. Certes, je donnerai le moment venu mon ressenti mais il n’y a rien de surprenant dans ce domaine…
Deuxièmement, on parle de reprise mais il faut bien dire les choses : cette série, depuis longtemps, est marquée par le mécanisme des reprises, et il faut s’en réjouir car dans le cas contraire nous n’aurions jamais eu la fin de l’histoire créée par Jacobs, « Les 3 formules du professeur Sato ». En effet, Jacobs décède alors qu’il n’a pas terminé le second volume qui sera bien repris par Bob de Moor… Ce dernier ne se posera pas la question de la reprise de Blake et Mortimer car après avoir terminé la fin de l’histoire de Jacobs (1989) il est nommé directeur artistique aux éditions du Lombard (1990) et il décède en 1992…
Il faudra attendre 1996 pour que Jean van Hamme et Ted Benoit reprennent le flambeau avec « L’affaire Francis Blake ». Mais le dessinateur Ted Benoit est très lent. Ce fonctionnement perfectionniste pénalise son propre travail et les lecteurs de la série. Il jette donc l’éponge après avoir fait un second album « L’étrange rendez-vous ». A partir de là plusieurs artistes vont travailler sur la série : il y aura deux équipes pour fournir des albums en alternance : van Hamme sera associé à Sterne et Sente à Juillard.
Là encore, le destin s’acharne. Sterne meurt subitement et c’est son épouse, Chantal de Spiegeleer, qui termine l’album sur lequel il travaillait, « La malédiction des trente deniers ». Antoine Aubin est choisi pour remplacer Sterne dans l’équipe et il se fera aider par Etienne Schréder. Puis Aubin sera remplacé par Christian Cailleaux et Jean van Hamme par Jean Dufaux…
Enfin, et cela montre que la reprise de Blake et Mortimer concerne de nombreux auteurs, André Juillard est remplacé par Peter van Dongen et Teun Berserik pour le diptyque « La vallée des immortels »…
Alors, ne parlons pas trop des méfaits de la reprise, parlons plutôt de la qualité des albums et ce sera déjà bien… Beaucoup ont critiqué « L’onde Septimus » scénarisé par Jean Dufaux (2013). Je ne partage pas entièrement ce point de vue. En effet, pour ceux qui aiment l’aventure classique, cet album est déstabilisant mais quand on relit l’album auquel il fait suite, « La Marque jaune », on entre dans un univers particulier, celui que Jacobs aimait bien, une zone comprise entre réalisme et science-fiction, avec, bien sûr, une pointe de fantastique et une pincé de sciences fondamentales. Je comprends que cela n’enchante pas tous les lecteurs de la série mais, Blake et Mortimer c’est aussi cela…
Bref, vous l’avez compris, la série est encore vivante parce que des auteurs et dessinateurs la font vivre, avec leur talent, leur imagination, leur vitalité. Tout ne plaît pas à tout le monde mais il en faut bien pour tous les goûts… A vous de faire votre choix !
Je reviens bientôt, promis, pour vous donner mon avis sur ce dernier opus, « Le cri de Moloch »…
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