J'ouvre donc le fil dédié à notre lecture commune du "Général de l'armée morte" de Ismaïl Kadaré
Nous partons dès aujourd'hui sur un rythme de partage tous les 5 chapitres (sans compter les chapitres non numérotés), en intégrant le chapitre 16, puisqu'il clôt la première partie du livre, à la série de chapitres 10-15.
Voici les participants qui s'étaient fait connaître, sauf erreur de ma part: Saule, Septularisen, SpaceCadet, Shelton, Koudoux, Saint Jean-Baptiste, Blue Cat, Cyclo (sous réserve), Tistou, Pieronnelle
Pour reprendre la formule consacré, "merci de bien indiquer où vous en êtes de votre lecture quand vous postez un message pour ne pas spolier"
bonne lecture !
Nous partons dès aujourd'hui sur un rythme de partage tous les 5 chapitres (sans compter les chapitres non numérotés), en intégrant le chapitre 16, puisqu'il clôt la première partie du livre, à la série de chapitres 10-15.
Voici les participants qui s'étaient fait connaître, sauf erreur de ma part: Saule, Septularisen, SpaceCadet, Shelton, Koudoux, Saint Jean-Baptiste, Blue Cat, Cyclo (sous réserve), Tistou, Pieronnelle
Pour reprendre la formule consacré, "merci de bien indiquer où vous en êtes de votre lecture quand vous postez un message pour ne pas spolier"
bonne lecture !
Voici les participants qui s'étaient fait connaître, sauf erreur de ma part: Saule, Septularisen, SpaceCadet, Shelton, Koudoux, Saint Jean-Baptiste, Blue Cat, Cyclo (sous réserve), Tistou, Pieronnelle
sans oublier Marvic que j'ai oublié dans la liste, désolé Marvic !
sans oublier Marvic que j'ai oublié dans la liste, désolé Marvic !
:-)) Je suis une inscrite de la dernière heure !
Terminé les 5 premiers chapitres. Etrange mission que celle de rapatrier les corps des soldats.
On ne peut pas dire que les deux personnages soient des extravertis ! Le pauvre Général se sent bien seul face au laconisme du prêtre.
Terminé les 5 premiers chapitres.
Bonnes descriptions de l'Albanie et de son ambiance austère.
Je retrouve "Avril brisé".
Mais page 44, une phrase m'interpelle : "Il a expiré peu avant l'aube".
Même si expirer est un synonyme de mourir, le choix du mot me perturbe.
Pour moi expirer convient mieux pour un produit que pour un homme.
Le but est-il de comparer les soldats à des produits de la guerre ou tout simplement une traduction d'un terme plus employé en albanais?
Suis-je la seule à "buter" sur cette phrase?
Bonnes descriptions de l'Albanie et de son ambiance austère.
Je retrouve "Avril brisé".
Mais page 44, une phrase m'interpelle : "Il a expiré peu avant l'aube".
Même si expirer est un synonyme de mourir, le choix du mot me perturbe.
Pour moi expirer convient mieux pour un produit que pour un homme.
Le but est-il de comparer les soldats à des produits de la guerre ou tout simplement une traduction d'un terme plus employé en albanais?
Suis-je la seule à "buter" sur cette phrase?
5 chapitres terminés. Excellente lecture jusqu’à présent.
Les décors sont très bien plantés, les personnages sont bien typés, les dialogues sont courts mais bons, l’histoire a l’air d’être bien construite et l’objet du livre me paraît très intéressant.
Mais à la longue, le débit pourrait devenir un peu poussif. On verra bien.
Je suis très curieux de voir comment ça va continuer mais si ça continue aussi bien, ce sera du tout bon.
A Koudoux : nous n’avons pas la même édition (moi c’est Poche).
Tu as raison, ce terme « expirer » - date d’expiration, convient mieux pour un produit mais ici, « un homme a expiré » je ne trouve pas que ce soit choquant.
Les décors sont très bien plantés, les personnages sont bien typés, les dialogues sont courts mais bons, l’histoire a l’air d’être bien construite et l’objet du livre me paraît très intéressant.
Mais à la longue, le débit pourrait devenir un peu poussif. On verra bien.
Je suis très curieux de voir comment ça va continuer mais si ça continue aussi bien, ce sera du tout bon.
A Koudoux : nous n’avons pas la même édition (moi c’est Poche).
Tu as raison, ce terme « expirer » - date d’expiration, convient mieux pour un produit mais ici, « un homme a expiré » je ne trouve pas que ce soit choquant.
Non seulement rien de choquant, mais " rendre le dernier soupir" est un des sens fondamentaux du verbe expirer.
https://www.cntrl.fr/definition/expirer
Excusez l'intrusion mais comme je l'ai lu et qu'il est encore assez présent à mon esprit, je suis curieuse de lire vos commentaires;-)
https://www.cntrl.fr/definition/expirer
Excusez l'intrusion mais comme je l'ai lu et qu'il est encore assez présent à mon esprit, je suis curieuse de lire vos commentaires;-)
Non seulement rien de choquant, mais " rendre le dernier soupir" est un des sens fondamentaux du verbe expirer.
https://www.cntrl.fr/definition/expirer
Excusez l'intrusion mais comme je l'ai lu et qu'il est encore assez présent à mon esprit, je suis curieuse de lire vos commentaires;-)
Avec le sens " rendre le dernier soupir", mon approche est inversée et donc positive.
Merci pour vos explications.
Dès que j’ouvre un roman d’Ismail Kadaré, je suis pris du même mécanisme de ressenti. Je suis projeté en Albanie, j’entends sa voix si caractéristique et j’ai une multitude de souvenirs liés à cette région d’Albanie, de Macédoine du Nord et du Kosovo… Avec ce roman, Le général de l’armée morte, le mécanisme est encore plus fort car quand j’étais dans cette région, j’appartenais à l’État-major de la force internationale KFOR, j’étais l’officier français le plus gradé de cette unité internationale et à la fois je devais faire face à des missions opérationnelles et logistiques et je représentais la France…
Le phénomène fut d’autant plus important pour moi, et vous allez comprendre le lien avec ce général de l’armée morte, que mon grand-père avait participé au contingent français débarqué dans les Dardanelles durant le premier conflit mondial. Lui, blessé a été rapatrié tandis que beaucoup de Français sont morts sur place et j’ai été leur rendre hommage dans un des cimetières, celui à la frontière entre Albanie, Grèce et Macédoine du Nord…
Voilà, un préambule assez long pour expliquer pourquoi ce roman me parle tant dès les premières pages…
Le phénomène fut d’autant plus important pour moi, et vous allez comprendre le lien avec ce général de l’armée morte, que mon grand-père avait participé au contingent français débarqué dans les Dardanelles durant le premier conflit mondial. Lui, blessé a été rapatrié tandis que beaucoup de Français sont morts sur place et j’ai été leur rendre hommage dans un des cimetières, celui à la frontière entre Albanie, Grèce et Macédoine du Nord…
Voilà, un préambule assez long pour expliquer pourquoi ce roman me parle tant dès les premières pages…
Merci Shelton pour ce témoignage édifiant et touchant. Il est certain qu'il va profondément changer ma perception de ce roman.
Mais page 44, une phrase m'interpelle : "Il a expiré peu avant l'aube".
Même si expirer est un synonyme de mourir, le choix du mot me perturbe.
Pour moi expirer convient mieux pour un produit que pour un homme.
Le but est-il de comparer les soldats à des produits de la guerre ou tout simplement une traduction d'un terme plus employé en albanais?
Suis-je la seule à "buter" sur cette phrase?
Je ne dois pas avoir moi non plus la même édition que toi. Mais je pense toujours à expirer/inspirer quand je lis ce verbe, donc cela ne me choque pas. (ou ne m'a pas choquée)
Non seulement rien de choquant, mais " rendre le dernier soupir" est un des sens fondamentaux du verbe expirer.
https://www.cntrl.fr/definition/expirer
Excusez l'intrusion mais comme je l'ai lu et qu'il est encore assez présent à mon esprit, je suis curieuse de lire vos commentaires;-)
Myrco, tu n'es pas une intruse puisque tu as lu le livre ! Au contraire, tes avis seront les bienvenus ( à mon avis !)
Un des sens du verbe expirer est bien "rendre le dernier soupir, mourir", ça ne m'a pas frappé, je n'y ai même pas fait attention, en lisant la phrase.
Jusuf Vrioni, le traducteur, non indiqué sur mon édition (il était alors considéré comme "ennemi du peuple") était un francophone parfait, et, pour autant qu'on puise en juger, je trouve sa traduction excellente.
Jusuf Vrioni, le traducteur, non indiqué sur mon édition (il était alors considéré comme "ennemi du peuple") était un francophone parfait, et, pour autant qu'on puise en juger, je trouve sa traduction excellente.
Les cinq premiers chapitres donc, soit 68 pages dans mon édition, 68 pages lues sur un petit déjeuner (mes petits déjeuners durent longtemps, faut bien lire !), lues ou plutôt dévorées.
D'abord je n'y avais pas fait attention - pour autant que ça ait été mentionné - mais Le général de l'armée morte est le premier roman d'Ismaïl Kadaré (1970 date de publication mais de premières ébouches dès 1963 !).
He bien pour un premier roman, tout le talent d'Ismaïl Kadaré s'exprime déjà. Son art de dérouler une histoire originale et intrigante, sa justesse de ton, sa vision lucide et sans concessions de son pauvre pays longtemps martyrisé par son dictateur de Enver Hojda, son écriture enfin ...
Bref tout ça pour dire que 68 pages ça fait un petit déjeuner et que je piaffe pour la suite. D'autant que les aller-retour entre Le général de l'armée morte et Sanctuaire du coeur, c'est à dire entre Albanie et Vietnam ne se font pas sans ajustements compliqués au retour à Sanctuaire du coeur où la chronologie est passablement chamboulée et où retrouver ses petits s'avère ... compliqué !
Ce' doit être effectivement un moment particulier pour toi, Shelton, compte tenu de ce que tu nous confies. En ce qui me concerne j'ai aussi une histoire, ô toute petite, avec l'Albanie (ou plutôt non-histoire) puisqu'en 1968 (j'avais 12 ans), nous voyagions avec mon frère et mes parents en Yougoslavie (dans une Diane avec tout le matériel de camping, bonjour le confinement !), avions longé longuement la frontière en passant depuis le Monténégro vers la Macédoine, et à cette époque, si aller en Yougoslavie était déjà une aventure en soi, l'idée même de passer en Albanie relevait du fantasme absolu. C'était impossible à titre particulier mais, pour faire rentrer des devises j'imagine - et c'est amusant je me souviens du chiffre précisément - il était possible d'intégrer un groupe drivé par des officiels pour faire un tour de l'autre côté de la frontière en car pour 50$ par personne. C'était à l'époque une somme considérable. Je ne suis donc à l'heure actuelle jamais allé en Albanie). Les Albanais, on les voyait par contre sur des marchés, près de la frontière, ils portaient des habits en laine grossière, gilets plutôt noirs et pantalons écrus, et surtout pantalons au fond pendant, comme s'ils avaient fait dans leurs culottes (!). Pardonnez-moi ces souvenirs d'un garçon de 12 ans !
Dès les premières 68 pages je suis prêt à signer une pétition pour un futur Prix Nobel de Littérature à Ismaïl Kadaré !
D'abord je n'y avais pas fait attention - pour autant que ça ait été mentionné - mais Le général de l'armée morte est le premier roman d'Ismaïl Kadaré (1970 date de publication mais de premières ébouches dès 1963 !).
He bien pour un premier roman, tout le talent d'Ismaïl Kadaré s'exprime déjà. Son art de dérouler une histoire originale et intrigante, sa justesse de ton, sa vision lucide et sans concessions de son pauvre pays longtemps martyrisé par son dictateur de Enver Hojda, son écriture enfin ...
Bref tout ça pour dire que 68 pages ça fait un petit déjeuner et que je piaffe pour la suite. D'autant que les aller-retour entre Le général de l'armée morte et Sanctuaire du coeur, c'est à dire entre Albanie et Vietnam ne se font pas sans ajustements compliqués au retour à Sanctuaire du coeur où la chronologie est passablement chamboulée et où retrouver ses petits s'avère ... compliqué !
Ce' doit être effectivement un moment particulier pour toi, Shelton, compte tenu de ce que tu nous confies. En ce qui me concerne j'ai aussi une histoire, ô toute petite, avec l'Albanie (ou plutôt non-histoire) puisqu'en 1968 (j'avais 12 ans), nous voyagions avec mon frère et mes parents en Yougoslavie (dans une Diane avec tout le matériel de camping, bonjour le confinement !), avions longé longuement la frontière en passant depuis le Monténégro vers la Macédoine, et à cette époque, si aller en Yougoslavie était déjà une aventure en soi, l'idée même de passer en Albanie relevait du fantasme absolu. C'était impossible à titre particulier mais, pour faire rentrer des devises j'imagine - et c'est amusant je me souviens du chiffre précisément - il était possible d'intégrer un groupe drivé par des officiels pour faire un tour de l'autre côté de la frontière en car pour 50$ par personne. C'était à l'époque une somme considérable. Je ne suis donc à l'heure actuelle jamais allé en Albanie). Les Albanais, on les voyait par contre sur des marchés, près de la frontière, ils portaient des habits en laine grossière, gilets plutôt noirs et pantalons écrus, et surtout pantalons au fond pendant, comme s'ils avaient fait dans leurs culottes (!). Pardonnez-moi ces souvenirs d'un garçon de 12 ans !
Dès les premières 68 pages je suis prêt à signer une pétition pour un futur Prix Nobel de Littérature à Ismaïl Kadaré !
Quant à "expirer", au sens rendre son dernier soupir plutôt que dépasser la date de péremption, moi ça passe comme une lettre à la poste et je ne me pose même pas la question. Je me demande si nous ne nous trouvons pas là devant "une ligne de fracture" d'utilisation des mots belgo-française ?
Un des sens du verbe expirer est bien "rendre le dernier soupir, mourir", ça ne m'a pas frappé, je n'y ai même pas fait attention, en lisant la phrase.
Jusuf Vrioni, le traducteur, non indiqué sur mon édition (il était alors considéré comme "ennemi du peuple") était un francophone parfait, et, pour autant qu'on puise en juger, je trouve sa traduction excellente.
Bien indiqué sur mon édition, loin de moi de critiquer la traduction.
L'explication de Myrco m'a "éclairée" sur le fait que je me suis posée trop de questions sur le sens du mot.
Merci à tous et à toutes pour vos analyses.
Quant à "expirer", au sens rendre son dernier soupir plutôt que dépasser la date de péremption, moi ça passe comme une lettre à la poste et je ne me pose même pas la question. Je me demande si nous ne nous trouvons pas là devant "une ligne de fracture" d'utilisation des mots belgo-française ?
Peut être aussi!
Deux personnages atypiques, voici ce que nous offre Ismail Kadaré dans son roman, du moins dans ce début. En effet, ils sont bien atypiques à plus d’un titre…
Tout d’abord, ce prêtre. N’oublions pas que l’Albanie, pays dans lequel écrit Kadaré ce premier roman, est à la fois un pays musulman de culture et un pays prônant l’athéisme sous la dictature communiste, période d’écriture et diffusion du roman. Il est encore bon de préciser que l’Islam de l’Albanie est particulier car il est apparu durant la conquête des Balkans par les Musulmans quand les Chrétiens autochtones ont décidé de se convertir. Ils devenaient ainsi des traitres pour ceux qui allaient rester Chrétiens, sentiment qui perdure et explique les liens entre Serbes et Albanais…
Mais généralement, un prêtre s’occupe des vivants pour les aider à vivre, voire à mourir. Là, il s’occupe des morts pour ramener leurs corps sur la terre natale… Pourtant, les Chrétiens pensent que seule l’âme a une importance…
Enfin, ce général. Un officier général est un homme d’action qui mène les troupes au combat. Un bon combattant est un combattant vivant et là il doit s’occuper des morts, récupérer leurs dépouilles alors que le combat est terminé depuis longtemps…
Deux personnages qui semblent à contre emploi, dans le décalage, perdu dans un monde qu’ils ne comprennent plus, qui ne les comprend plus…
Et tout cela durant la saison morne des pluies, du froid, de la grisaille…
Magnifique ! Car c’est bien là le paradoxe, on se laisse prendre au jeu, on suit Kadaré, on veut la suite…
Tout d’abord, ce prêtre. N’oublions pas que l’Albanie, pays dans lequel écrit Kadaré ce premier roman, est à la fois un pays musulman de culture et un pays prônant l’athéisme sous la dictature communiste, période d’écriture et diffusion du roman. Il est encore bon de préciser que l’Islam de l’Albanie est particulier car il est apparu durant la conquête des Balkans par les Musulmans quand les Chrétiens autochtones ont décidé de se convertir. Ils devenaient ainsi des traitres pour ceux qui allaient rester Chrétiens, sentiment qui perdure et explique les liens entre Serbes et Albanais…
Mais généralement, un prêtre s’occupe des vivants pour les aider à vivre, voire à mourir. Là, il s’occupe des morts pour ramener leurs corps sur la terre natale… Pourtant, les Chrétiens pensent que seule l’âme a une importance…
Enfin, ce général. Un officier général est un homme d’action qui mène les troupes au combat. Un bon combattant est un combattant vivant et là il doit s’occuper des morts, récupérer leurs dépouilles alors que le combat est terminé depuis longtemps…
Deux personnages qui semblent à contre emploi, dans le décalage, perdu dans un monde qu’ils ne comprennent plus, qui ne les comprend plus…
Et tout cela durant la saison morne des pluies, du froid, de la grisaille…
Magnifique ! Car c’est bien là le paradoxe, on se laisse prendre au jeu, on suit Kadaré, on veut la suite…
Il est encore bon de préciser que l’Islam de l’Albanie est particulier car il est apparu durant la conquête des Balkans par les Musulmans quand les Chrétiens autochtones ont décidé de se convertir. Ils devenaient ainsi des traitres pour ceux qui allaient rester Chrétiens, sentiment qui perdure et explique les liens entre Serbes et Albanais…
Je ne sais pas si "décider" est le bon mot à employer ici?..
Le phénomène fut d’autant plus important pour moi, et vous allez comprendre le lien avec ce général de l’armée morte, que mon grand-père avait participé au contingent français débarqué dans les Dardanelles durant le premier conflit mondial. Lui, blessé a été rapatrié tandis que beaucoup de Français sont morts sur place et j’ai été leur rendre hommage dans un des cimetières, celui à la frontière entre Albanie, Grèce et Macédoine du Nord…
Mon grand-père maternel l'a faite lui cette guerre!
D'abord en Albanie, puis en Grèce, pris dans le maelstrom d'une dictature fasciste dont il ne voulait pas entendre parler, mais qu'il eu à subir comme des millions d'italiens...
Il a souvent parlé a ma mère, des horreurs qu'il avait vu et en a cauchemardé presque toutes les nuits le restant de sa vie...
Il a eu la chance d'en revenir, mais il est mort quelques années après, des conséquences de cette même guerre.
Mais ceci est une autre histoire...
Je ne sais pas si "décider" est le bon mot à employer ici?..
Oui, je comprends bien la question mais certains ont fui vers l'Italie, l'Europe centrale, d'autres se sont convertis et on peut penser que l'acte fut quand même plus ou moins volontaire... Je dis cela avec prudence, bien sûr !
Je suis très heureux de retrouver "le Général de l'Armée morte", un peu inquiet aussi, inquiet d'être déçu par une rélecture comme on peut l'être parfois. J'ai découvert Kadaré au lycée. Je ne puis dire ce qui a fait que je m'étais décidé à emprunté à la bibliothèque du lycée "Le Crépuscule des Dieux de la Steppe". C'est un auteur depuis qui ne m'a jamais vraiment quitté.
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