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Merci Eric Eliès pour cette critique très intéressante, et je dois dire très claire et bien écrite, portant sur la théorie du paysage cosmique par Léonard Susskind. Elle m'appelle à quelques réflexions personnelles, qui n’engagent que moi, auxquelles je serai curieux d'avoir ton avis ou peut-être des éclaircissements. Je précise que ce n’est pas une « attaque » contre toi ou Susskind, mais au contraire une belle occasion d'échanger sur des théories dont on ne parle pas si souvent sur critiqueslibres.
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Dans ta critique, au paragraphe numero 2, tu écris : "Puis les théoriciens ont développé le concept de branes ie des espaces fixant l’extrémité des cordes (sauf les gravitons qui dans la théorie des cordes sont des boucles fermées et n’ont donc pas d’extrémité). Cette complexité mathématique a conduit à un foisonnement de mondes possibles (estimation basse : 10^500), qui ne permet pas d’expliquer pourquoi notre univers existe plutôt qu’un autre."
Je trouve qu'ici se trouve un raisonnement pour le moins étrange :
Sous prétexte que le formalisme mathématique de la théorie des cordes (utilisant les branes), pourrait se définir de 10^500 façons différentes, alors il faut en déduire que chacune de ces possibilités définirait un "monde" ?
N'était-il pas plus simple de simplement chercher lequel de ces 10^500 mondes est le nôtre et s'arrêter là ?
En effet, si vraiment Susskind prétend raisonner de cette manière, cela veut dire qu'il attribue une telle importance à son système que tout monde se "définit" par la théorie physique qu'est la théorie des cordes. (En philosophie, cela revient encore au fameux matérialisme radical des physiciens d'aujourd'hui, et c'est important de le signaler car Susskind s'avance sur le terrain des philosophes quand il parle du principe anthropique par exemple). Sa théorie deviendrait alors le tronc d'un arbre au 10^500 branches primaires ou secondaires selon le cours de l'actualisation progressive des mondes
Mais ne pourrait-on pas remarquer :
- si on n'avait agi de la même manière à chaque fois que l'on découvrait une propriété essentielle et irréductible du monde dans lequel nous vivons, alors les mondes auraient été légion dans les manuels depuis fort longtemps. Les mathématiciens s'étaient aperçus que pi valait 3,14159... mais on aurait pu supputer l'existence d'un autre monde dans lequel le rapport des circonférences aux diamètres aurait valu 3,14158 ou 3,14160. Après tout, là encore, rien ne permettait de justifier théoriquement l'affinité qu’une transcendance inconnue aurait eu pour cette valeur.
Je crois savoir pourquoi Susskind se le permet mais je préférerai entendre ton point de vue d'abord.
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Ensuite dans ton paragraphe 4., Susskind récuse ceux qui l’accusent de ne pas faire de la science, en expliquant qu'après tout on a réussi à étayer les thèses de Darwin alors que peu de gens la pensaient vérifiables.
Je trouve que c'est bien injuste de dire cela de Darwin. Darwin s'intéressait à une question précise : l'univocité génétique du vivant malgré la multiplicité de ses formes. Conclure à des relations d'hérédité entre les êtres était une réponse brillante à ce problème. Or l'hérédité, c'était déjà un phénomène biologique bien connu, et même si on ne pouvait remonter le passé, on pouvait largement espérer étudier ses effets présentement. Le rasoir d’Ockham était du côté de Darwin : c’était une hypothèse ne faisant appel à rien qui ne soit nécessaire. Darwin ne prétendait pas répondre à la question : pourquoi ce code génétique-là plutôt qu’un autre ? qui aurait été hors-sujet à son travail.
Ici Susskind fait quelque chose de bien différent. Le problème qu'il se propose de résoudre est : comment se fait-il que cette théorie des cordes X ait été choisie plus que tous les autres ? La réponse qu'il apporte est : il n'a pas été choisi, tous existent. Cette réponse aurait de quoi enthousiasmer, mais personnellement je pense qu'il y a lieu de s'interroger sur la pertinence de la question.
Lorsqu'un scientifique cherche la vérité, il se heurte toujours à une réponse qui ne dépend pas de lui, d’un contact qui est presque rugueux pour l’esprit. ((Cela est dû à notre rapport au réel et il faut remonter à Saint Thomas pour le comprendre, et lire Maritain pour comprendre comment ce contact est infiniment enrichissant pour l’esprit.)) Les "choix" que la nature semble avoir fait nous déconcertent en eux-mêmes, et leur exploration ne laissent pas de nous interroger sur le « pourquoi ? » du monde. On est toujours tenté de se demander pourquoi le monde est comme-ci et non comme cela, existe-t-il un monde où les végétaux ont une ramification qui ne respecterait pas la suite de Fibonacci, un monde où les êtres vivants cesseraient d’agir de manière à faire perdurer l’espèce, un monde où le droit de propriété ne serait pas considéré comme fondamental, un monde où la bonne monnaie chasserait la mauvaise. Le rasoir d'Ockham (qui n'est pas dû à Guillaume d'Ockham et qui existait bien avant lui) exige que l'on évite de s'embarrasser de trop d'essences non nécessaires dans un raisonnement. Or c'est typiquement ce que fait Susskind : il s’embarrasse de la question du « choix » comme si la théorie elle-même avait besoin de se rassurer : non elle n’a pas d’intelligence propre, elle ne choisit pas, elle crée donc tout ce qui est possible. Il oublie qu’établir la pluralité des mondes n’efface toujours pas le problème du choix, puisque tous ces mondes semblent au moins avoir fait un « choix » : celui d’être. Ils auraient tout aussi bien pu ne pas être, n’aurait pu exister que néant absolu. Ç’eut été mathématiquement plus simple et plus intuitif. Et nous ne serions pas non plus.
La théorie n’a pas vraiment besoin d’invoquer des mondes multiples, parce que 1 milliard de mondes sont un « choix » tout aussi étonnant, aussi renversant, aussi inexplicable, qu’un seul monde choisi par hasard. Dès lors, si le problème est toujours là après tant de création d'espèces non nécessaires, le rasoir d'Ockham est formel : il faut raser.
Au passage : si ces mondes n’existaient pas et que notre monde est le seul, qu’est-ce qui serait si surprenant ? Qu’un choix existerait, sous le mode du hasard ? N’est-ce pas au fond, la grande leçon de la physique quantique : le hasard pur pourrait bien exister, et il faut désormais compter avec cette hypothèse ? Dès lors, pourquoi devrait-on affirmer l’existence d’autres mondes ? On n’a qu’à dire qu’il n’y en a qu’un, choisi au hasard parmi mille possibles. Et par rasoir d’Ockham, préférer cette dernière hypothèse jusqu’à sa réfutation (Popper).
Le problème est qu’à introduire la problématique du « choix », on tombe dans un piège un peu gros : celui de vouloir demander à la théorie plus que ce qu’elle peut expliquer. Le problème du choix (pourquoi X plutôt que Y), et surtout le problème de la finalité (pourquoi dans le monde X y a-t-il comme par hasard des hommes pour connaître les lois du monde X) ne sont pas des problèmes physiques, mais des problèmes métaphysiques, et si Susskind se croit les devoir traiter c’est que la métaphysique a été détruite à tort par Descartes au XVIIème et que la science de la matière se croit maintenant dépositaire de choses qui ne la regardent pas : à commencer par la question de l’origine (pourquoi X plutôt que rien ?). Pourtant, l’origine et la finalité échappent toutes deux à la physique pour des raisons symétriques, on en avait déjà parlé dans un autre forum ; concernant la première, les scientifiques ne croient plus maintenant que le Big Bang soit l’origine du monde, ils s’avouent impuissants. Et pour la seconde, au lieu de faire la même chose, Susskind préfère proclamer son autorité en la matière et fournir une réponse qui implique une multitude de mondes dont l’existence est totalement invérifiable : comment ne pas se mettre du côté des poppériens qui lui reprochent de sortir du cadre de la science physique ?
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Dans ta critique, au paragraphe numero 2, tu écris : "Puis les théoriciens ont développé le concept de branes ie des espaces fixant l’extrémité des cordes (sauf les gravitons qui dans la théorie des cordes sont des boucles fermées et n’ont donc pas d’extrémité). Cette complexité mathématique a conduit à un foisonnement de mondes possibles (estimation basse : 10^500), qui ne permet pas d’expliquer pourquoi notre univers existe plutôt qu’un autre."
Je trouve qu'ici se trouve un raisonnement pour le moins étrange :
Sous prétexte que le formalisme mathématique de la théorie des cordes (utilisant les branes), pourrait se définir de 10^500 façons différentes, alors il faut en déduire que chacune de ces possibilités définirait un "monde" ?
N'était-il pas plus simple de simplement chercher lequel de ces 10^500 mondes est le nôtre et s'arrêter là ?
En effet, si vraiment Susskind prétend raisonner de cette manière, cela veut dire qu'il attribue une telle importance à son système que tout monde se "définit" par la théorie physique qu'est la théorie des cordes. (En philosophie, cela revient encore au fameux matérialisme radical des physiciens d'aujourd'hui, et c'est important de le signaler car Susskind s'avance sur le terrain des philosophes quand il parle du principe anthropique par exemple). Sa théorie deviendrait alors le tronc d'un arbre au 10^500 branches primaires ou secondaires selon le cours de l'actualisation progressive des mondes
Mais ne pourrait-on pas remarquer :
- si on n'avait agi de la même manière à chaque fois que l'on découvrait une propriété essentielle et irréductible du monde dans lequel nous vivons, alors les mondes auraient été légion dans les manuels depuis fort longtemps. Les mathématiciens s'étaient aperçus que pi valait 3,14159... mais on aurait pu supputer l'existence d'un autre monde dans lequel le rapport des circonférences aux diamètres aurait valu 3,14158 ou 3,14160. Après tout, là encore, rien ne permettait de justifier théoriquement l'affinité qu’une transcendance inconnue aurait eu pour cette valeur.
Je crois savoir pourquoi Susskind se le permet mais je préférerai entendre ton point de vue d'abord.
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Ensuite dans ton paragraphe 4., Susskind récuse ceux qui l’accusent de ne pas faire de la science, en expliquant qu'après tout on a réussi à étayer les thèses de Darwin alors que peu de gens la pensaient vérifiables.
Je trouve que c'est bien injuste de dire cela de Darwin. Darwin s'intéressait à une question précise : l'univocité génétique du vivant malgré la multiplicité de ses formes. Conclure à des relations d'hérédité entre les êtres était une réponse brillante à ce problème. Or l'hérédité, c'était déjà un phénomène biologique bien connu, et même si on ne pouvait remonter le passé, on pouvait largement espérer étudier ses effets présentement. Le rasoir d’Ockham était du côté de Darwin : c’était une hypothèse ne faisant appel à rien qui ne soit nécessaire. Darwin ne prétendait pas répondre à la question : pourquoi ce code génétique-là plutôt qu’un autre ? qui aurait été hors-sujet à son travail.
Ici Susskind fait quelque chose de bien différent. Le problème qu'il se propose de résoudre est : comment se fait-il que cette théorie des cordes X ait été choisie plus que tous les autres ? La réponse qu'il apporte est : il n'a pas été choisi, tous existent. Cette réponse aurait de quoi enthousiasmer, mais personnellement je pense qu'il y a lieu de s'interroger sur la pertinence de la question.
Lorsqu'un scientifique cherche la vérité, il se heurte toujours à une réponse qui ne dépend pas de lui, d’un contact qui est presque rugueux pour l’esprit. ((Cela est dû à notre rapport au réel et il faut remonter à Saint Thomas pour le comprendre, et lire Maritain pour comprendre comment ce contact est infiniment enrichissant pour l’esprit.)) Les "choix" que la nature semble avoir fait nous déconcertent en eux-mêmes, et leur exploration ne laissent pas de nous interroger sur le « pourquoi ? » du monde. On est toujours tenté de se demander pourquoi le monde est comme-ci et non comme cela, existe-t-il un monde où les végétaux ont une ramification qui ne respecterait pas la suite de Fibonacci, un monde où les êtres vivants cesseraient d’agir de manière à faire perdurer l’espèce, un monde où le droit de propriété ne serait pas considéré comme fondamental, un monde où la bonne monnaie chasserait la mauvaise. Le rasoir d'Ockham (qui n'est pas dû à Guillaume d'Ockham et qui existait bien avant lui) exige que l'on évite de s'embarrasser de trop d'essences non nécessaires dans un raisonnement. Or c'est typiquement ce que fait Susskind : il s’embarrasse de la question du « choix » comme si la théorie elle-même avait besoin de se rassurer : non elle n’a pas d’intelligence propre, elle ne choisit pas, elle crée donc tout ce qui est possible. Il oublie qu’établir la pluralité des mondes n’efface toujours pas le problème du choix, puisque tous ces mondes semblent au moins avoir fait un « choix » : celui d’être. Ils auraient tout aussi bien pu ne pas être, n’aurait pu exister que néant absolu. Ç’eut été mathématiquement plus simple et plus intuitif. Et nous ne serions pas non plus.
La théorie n’a pas vraiment besoin d’invoquer des mondes multiples, parce que 1 milliard de mondes sont un « choix » tout aussi étonnant, aussi renversant, aussi inexplicable, qu’un seul monde choisi par hasard. Dès lors, si le problème est toujours là après tant de création d'espèces non nécessaires, le rasoir d'Ockham est formel : il faut raser.
Au passage : si ces mondes n’existaient pas et que notre monde est le seul, qu’est-ce qui serait si surprenant ? Qu’un choix existerait, sous le mode du hasard ? N’est-ce pas au fond, la grande leçon de la physique quantique : le hasard pur pourrait bien exister, et il faut désormais compter avec cette hypothèse ? Dès lors, pourquoi devrait-on affirmer l’existence d’autres mondes ? On n’a qu’à dire qu’il n’y en a qu’un, choisi au hasard parmi mille possibles. Et par rasoir d’Ockham, préférer cette dernière hypothèse jusqu’à sa réfutation (Popper).
Le problème est qu’à introduire la problématique du « choix », on tombe dans un piège un peu gros : celui de vouloir demander à la théorie plus que ce qu’elle peut expliquer. Le problème du choix (pourquoi X plutôt que Y), et surtout le problème de la finalité (pourquoi dans le monde X y a-t-il comme par hasard des hommes pour connaître les lois du monde X) ne sont pas des problèmes physiques, mais des problèmes métaphysiques, et si Susskind se croit les devoir traiter c’est que la métaphysique a été détruite à tort par Descartes au XVIIème et que la science de la matière se croit maintenant dépositaire de choses qui ne la regardent pas : à commencer par la question de l’origine (pourquoi X plutôt que rien ?). Pourtant, l’origine et la finalité échappent toutes deux à la physique pour des raisons symétriques, on en avait déjà parlé dans un autre forum ; concernant la première, les scientifiques ne croient plus maintenant que le Big Bang soit l’origine du monde, ils s’avouent impuissants. Et pour la seconde, au lieu de faire la même chose, Susskind préfère proclamer son autorité en la matière et fournir une réponse qui implique une multitude de mondes dont l’existence est totalement invérifiable : comment ne pas se mettre du côté des poppériens qui lui reprochent de sortir du cadre de la science physique ?
Bonjour Martin ! Je suis impressionné par ta lecture attentive et la profondeur de ton analyse ! Tes arguments sont justes : la proposition de Susskind permet, au prix d'une complexité théorique et de propositions invérifiables, de contourner la question "pourquoi cet univers plutôt qu'un autre ?" en disant que tous les univers possibles co-existent (potentiellement) dans le multi-univers mais ne répond pas à la question "pourquoi un univers plutôt que rien ?". D'ailleurs, j'ignore comment la proposition de Susskind a été finalement reçue dans la communauté scientifique où je crois, même si la M-théorie est un domaine actif de la recherche, que la théorie des cordes pâtit un peu de sa complexité et de la (quasi) in-vérifiabilité de ses prédicats.
Moi, ce qui m'avait séduit dans cette vision, c'est qu'elle s'inscrit dans une tendance historique où tous ceux qui ont fait le pari de la pluralité des mondes ont gagné leur pari. La Terre n'est qu'une planète parmi d'autres dans un système solaire parmi d'autres dans une galaxie parmi d'autres dans un amas parmi d'autres... mais je reconnais que ce n'est pas un argument probant. En plus, rien n'interdit alors de se poser la question de la nature du méga-univers et de se demander si lui-même est enchâssé dans une réalité englobante !
Moi, ce qui m'avait séduit dans cette vision, c'est qu'elle s'inscrit dans une tendance historique où tous ceux qui ont fait le pari de la pluralité des mondes ont gagné leur pari. La Terre n'est qu'une planète parmi d'autres dans un système solaire parmi d'autres dans une galaxie parmi d'autres dans un amas parmi d'autres... mais je reconnais que ce n'est pas un argument probant. En plus, rien n'interdit alors de se poser la question de la nature du méga-univers et de se demander si lui-même est enchâssé dans une réalité englobante !
Je comprends que cela puisse paraître séduisant ou curieux. Fontenelle en 1686 mettait des habitants sur toutes les planètes du système solaire, pour le plaisir de l'imagination! Concernant les mondes, aujourd'hui, je ne ressens pas complètement cette séduction, car j'ai peur qu'elle mène à un appauvrissement de la connaissance, par imprudence.
Le mot "univers" existait déjà en philosophie... par continuité de nos sensations, l'univers ne pouvait être qu'unique (si nous percevions quelque chose d'un autre univers, le philosophe se contentera de dire qu'il s'agit d'une nouvelle région de celui-là). Son unicité n'était pas un préjugé arbitraire, on le disait unique parce qu'il était le gisement où nos sens puisaient les sensations, or en l'absence de distinction entre les sensations, ce gisement est par définition unique. D'où son nom "uni".
Cela veut dire que le jour où l'on découvrira un accès vers un autre monde... les philosophes (scolastiques au moins) continueront à dire qu'il n'y a qu'un seul univers. Ils chercheront un autre mot pour parler de ce qui vient d'être découvert.
Il faudrait voir pour la réception des théories de Susskind. C'est dur de distinguer le milieu des scientifiques de renom et celui des vulgarisateurs. Une gloire chez ces derniers peut signifier un bannissement du groupe des premiers !
Le mot "univers" existait déjà en philosophie... par continuité de nos sensations, l'univers ne pouvait être qu'unique (si nous percevions quelque chose d'un autre univers, le philosophe se contentera de dire qu'il s'agit d'une nouvelle région de celui-là). Son unicité n'était pas un préjugé arbitraire, on le disait unique parce qu'il était le gisement où nos sens puisaient les sensations, or en l'absence de distinction entre les sensations, ce gisement est par définition unique. D'où son nom "uni".
Cela veut dire que le jour où l'on découvrira un accès vers un autre monde... les philosophes (scolastiques au moins) continueront à dire qu'il n'y a qu'un seul univers. Ils chercheront un autre mot pour parler de ce qui vient d'être découvert.
Il faudrait voir pour la réception des théories de Susskind. C'est dur de distinguer le milieu des scientifiques de renom et celui des vulgarisateurs. Une gloire chez ces derniers peut signifier un bannissement du groupe des premiers !
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