Ch XXVII à la fin
Sursaut d'activité puis coup du sort de Dame Nature. Rien ne leur sera épargné. (en même temps, c'est un roman !)
Rose accouche dans des conditions apocalyptiques d'un petit être mort-né ...
Tom Joad disparait, à suivre l'exemple de Casy, en martyr de la cause ouvrière ?
La famille se délite, fuyant l'eau, fuyant ... quoi au juste, tout est à fuir en réalité.
Et une fin un peu grandiloquente et qui ne nous rassure en rien sur l'avenir des membres de la famille Joad.
Ouf ! Fini, ça devient plombant à la fin mais quel beau roman !
Sursaut d'activité puis coup du sort de Dame Nature. Rien ne leur sera épargné. (en même temps, c'est un roman !)
Rose accouche dans des conditions apocalyptiques d'un petit être mort-né ...
Tom Joad disparait, à suivre l'exemple de Casy, en martyr de la cause ouvrière ?
La famille se délite, fuyant l'eau, fuyant ... quoi au juste, tout est à fuir en réalité.
Et une fin un peu grandiloquente et qui ne nous rassure en rien sur l'avenir des membres de la famille Joad.
Ouf ! Fini, ça devient plombant à la fin mais quel beau roman !
Il s'agit bien évidemment d'un réquisitoire politique qui ne veut pas dire son nom (de nos jours ça passerait par un film, les romans c'est "has been" !!).
Personnellement j'ai préféré la partie préparation au voyage et voyage proprement dit, pour la lueur d'espoir qui fait avancer. Après, c'est noirceur à tous les étages et ... c'est pesant.
Le style de Steinbeck et sa façon de nous installer dans les paysages, les situations et la psychologie des personnages sont remarquables.
Tout juste trouverais-je un peu incohérent, ou expédié, la disparition de Noah. Ca passe comme une lettre à la poste. Bon ...
Avant-hier j'ai eu un choc en écoutant des propos, ce devait être sur France-Culture ... Oui c'était dans "Les pieds sur terre", de France Culture, podcast là :
https://franceculture.fr/emissions/…
à propos de l'exploitation par le biais de l'auto-entreprise des sociétés de "services" type Uber. Exactement le même modus vivendi ; on organise un vivier de miséreux pour pouvoir piocher dedans au plus bas prix et éliminer ceux qui rouspètent. Uber ne serait pas une société californienne créée dans les années 47, des fois ?!
Personnellement j'ai préféré la partie préparation au voyage et voyage proprement dit, pour la lueur d'espoir qui fait avancer. Après, c'est noirceur à tous les étages et ... c'est pesant.
Le style de Steinbeck et sa façon de nous installer dans les paysages, les situations et la psychologie des personnages sont remarquables.
Tout juste trouverais-je un peu incohérent, ou expédié, la disparition de Noah. Ca passe comme une lettre à la poste. Bon ...
Avant-hier j'ai eu un choc en écoutant des propos, ce devait être sur France-Culture ... Oui c'était dans "Les pieds sur terre", de France Culture, podcast là :
https://franceculture.fr/emissions/…
à propos de l'exploitation par le biais de l'auto-entreprise des sociétés de "services" type Uber. Exactement le même modus vivendi ; on organise un vivier de miséreux pour pouvoir piocher dedans au plus bas prix et éliminer ceux qui rouspètent. Uber ne serait pas une société californienne créée dans les années 47, des fois ?!
Désolé je communique tout d'un coup pour la fin mais étant en voyage ce n'était pas possible autrement ...
Quid de la non-communication de celles et ceux qui devaient participer et sont restés aux abonnés absents ?
Ca confirme mon impression ; une lecture partagés reste un voeu utopique, ou alors il faudrait plus formellement cadencer la lecture.
Quid de la non-communication de celles et ceux qui devaient participer et sont restés aux abonnés absents ?
Ca confirme mon impression ; une lecture partagés reste un voeu utopique, ou alors il faudrait plus formellement cadencer la lecture.
J'ai terminé aussi, je n'avais rien à ajouter par rapport à ce qui était dit au fur et à mesure.
Je trouve aussi que la fin est un peu tiré par les cheveux, mais bon un peu d'espoir dans toute cette noirceur.
Par contre je suis ravie d'avoir découvert ce roman même si en bonne cartésienne je n'ai pas la réponse à toutes mes questions.
Que sont devenu Connie, Noah et au final Tom ???
Je trouve aussi que la fin est un peu tiré par les cheveux, mais bon un peu d'espoir dans toute cette noirceur.
Par contre je suis ravie d'avoir découvert ce roman même si en bonne cartésienne je n'ai pas la réponse à toutes mes questions.
Que sont devenu Connie, Noah et au final Tom ???
à propos de l'exploitation par le biais de l'auto-entreprise des sociétés de "services" type Uber. Exactement le même modus vivendi ; on organise un vivier de miséreux pour pouvoir piocher dedans au plus bas prix et éliminer ceux qui rouspètent. Uber ne serait pas une société californienne créée dans les années 47, des fois ?!
Oui, ta réflexion n'est pas dénuée de fondement. Je suis assez pessimiste sur ce que nous réserve la nouvelle manière de travailler, sans compter les destructions d'emplois liés aux nouvelles technologies (intelligence artificielle).
@ Cyclo
Tu nous gratifies d’un belle critique des Raisins de la Colère où tu nous racontes d’abord tes vacances et les circonstances où tu as lu ce livre pour la première fois ; c’est original comme « critique » et c’est très amusante à lire. Et puis tu fais la comparaison avec les gilets jaunes actuels et là, personnellement, je ne te suis pas du tout.
Les gilets jaunes ont, à mon avis, bien raison de manifester leur mécontentement ; ce sont des « laissés pour compte » mais pas des « crève la faim » comme les Okies des années Trente aux USA.
Moi je les comparerais plutôt aux migrants d’aujourd’hui. Eux aussi se sont imaginés qu’ils vont trouver l’Eldorado et se retrouvent dans des camps sinistres et sans avenir.
Ceci dit, c’est bien dommage que tu n’aies pas participé à notre lecture en commun.
Tu nous gratifies d’un belle critique des Raisins de la Colère où tu nous racontes d’abord tes vacances et les circonstances où tu as lu ce livre pour la première fois ; c’est original comme « critique » et c’est très amusante à lire. Et puis tu fais la comparaison avec les gilets jaunes actuels et là, personnellement, je ne te suis pas du tout.
Les gilets jaunes ont, à mon avis, bien raison de manifester leur mécontentement ; ce sont des « laissés pour compte » mais pas des « crève la faim » comme les Okies des années Trente aux USA.
Moi je les comparerais plutôt aux migrants d’aujourd’hui. Eux aussi se sont imaginés qu’ils vont trouver l’Eldorado et se retrouvent dans des camps sinistres et sans avenir.
Ceci dit, c’est bien dommage que tu n’aies pas participé à notre lecture en commun.
@ Cyclo
Tu nous gratifies d’un belle critique des Raisins de la Colère où tu nous racontes d’abord tes vacances et les circonstances où tu as lu ce livre pour la première fois ; c’est original comme « critique » et c’est très amusante à lire. Et puis tu fais la comparaison avec les gilets jaunes actuels et là, personnellement, je ne te suis pas du tout.
Les gilets jaunes ont, à mon avis, bien raison de manifester leur mécontentement ; ce sont des « laissés pour compte » mais pas des « crève la faim » comme les Okies des années Trente aux USA.
Moi je les comparerais plutôt aux migrants d’aujourd’hui. Eux aussi se sont imaginés qu’ils vont trouver l’Eldorado et se retrouvent dans des camps sinistres et sans avenir.
Ceci dit, c’est bien dommage que tu n’aies pas participé à notre lecture en commun.
Je me suis fait la même réflexion à le lecture de la critique de Cyclo (que j'apprécie plutôt sur CL) mais là, je trouve qu'il part en vrille. Comparer les "Gilets jaunes" aux personnages du roman... c'est un raccourci osé !
Quand j'entends un gilet jaune pleurnicher au micro d'un journaleux qu'il ne peut plus mettre d'essence dans sa voiture et qu'il peine à rembourser les traites de sa maison.... je pouffe !
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