C'est parti!
Une trentaine de pages pour moi pour l'instant. Surpris par le style d'écriture très direct et parfois très cru!
Curieux c'est complètement différent du style de ses poèmes qui eux sont tout en finesse et en nuances. Comme quoi parfois...
Heureux de retrouver des passages entier du livre "La partie et le tout" la biographie du grand physicien allemand et "père" de la mécanique quantique, Werner HEISENBERG (1901-1976 Prix Nobel de Physique en 1932), que j'ai lu il y a de nombreuses années dans une autre vie... Une relecture en vue?...
En fait il analyse de manière rationnelle, quasiment scientifique les parcours humains! (cf une personne ayant vécu sans contredire son temps aura une biographie courte, inversement un précurseur ou avant gardiste ou rebelle en aura une longue)
On commence généralement le lent déclin vers la mort vars 45 ou 50 ans (gloups...) etc..des généralités pour expliquer le processus de vie.
Toujours très (agréablement) surprise par le style, que je trouve très accompli, oui par fois très direct mais je ne ressens pas de provocation gratuite.
On commence généralement le lent déclin vers la mort vars 45 ou 50 ans (gloups...) etc..des généralités pour expliquer le processus de vie.
Toujours très (agréablement) surprise par le style, que je trouve très accompli, oui par fois très direct mais je ne ressens pas de provocation gratuite.
"vers"
Comme on a pas tous la même édition, je vais "parler" de chapitre.
Fin du chapitre 9 et très enthousiasmée par ce livre.
J'aime beaucoup les personnages, j'ai passé "l'introduction" de Bruno, quelle tendresse dans la description de la grand mère.
J'ai beaucoup aimé aussi la réaction de Michel à la lecture de Nietzsche sur la morale, chapitre 6. C'est vrai que c'est cru mais j'apprécie énormément.
Fin du chapitre 9 et très enthousiasmée par ce livre.
J'aime beaucoup les personnages, j'ai passé "l'introduction" de Bruno, quelle tendresse dans la description de la grand mère.
J'ai beaucoup aimé aussi la réaction de Michel à la lecture de Nietzsche sur la morale, chapitre 6. C'est vrai que c'est cru mais j'apprécie énormément.
Lu les trois premiers chapitres, et là, malaise... C'est en principe une relecture, mais aucun souvenir ne remonte pour l'instant. C'est grave docteur ?? Bon, elle remonte quand même à 2002 ; puis finalement j'aurai le plaisir de la découverte !
J'espère (contrairement à Septularisen :-) que ça ne va pas être trop technique, physique, mathématique...
J'espère (contrairement à Septularisen :-) que ça ne va pas être trop technique, physique, mathématique...
J'espère (contrairement à Septularisen :-) que ça ne va pas être trop technique, physique, mathématique...
Du tout, du tout, je suis un littéraire et donc une "Quetsche" pour tout ce qui concerne les maths et la physique!...
Simplement, je me souviens avoir été fasciné (tout comme Michel dans le livre d'ailleurs!...), par l'autobiographie de Werner HEISENBERG. Le physicien, qui refusa de quitter l'Allemagne pendant la période nazie, y parle notamment du sort des physiciens d'origine juive, mais aussi de Niels BOHR, d'Albert EINSTEIN etc.. Vraiment un grand livre!...
J'en suis à la page 70 plus ou moins, je ne m'attendais pas à ça et je suis conquis. C'est une sorte d'étude sociologique, le portrait d'une époque et comment on y est arrivé. Je trouve que son analyse est pertinente et le procédé très habile. Par exemple quand il utilise les magazines pour jeunes filles pour expliquer l'évolution des moeurs, la manière de flirter,... c'est marrant et il y a toujours du vrai. J'ai bien aimé aussi les parties sur la libération des moeurs, à travers les parents de Michel et bruno par ex. Autre exemple, je viens de lire une page ou il explique le passage de notre société de l'anthropologie chrétienne (l'homme a une âme destinée à rejoindre Dieu après la mort) vers l'anthropologie matérialiste dans laquelle le concept de "dignitié humaine" justifie de se débarasser des vieux (qui ne sont jamais plus qu'un amas de cellules délabrées...), des embryons mal-formés,... provocateur mais interpellant, non ?
Je ne sais pas que dire du style, juste que la lecture est plaisante. Il y a un ton, humoristique mais terriblement pessimiste. Clairement l'auteur a quelque chose à dire et la forme (entre l'essai et le roman) sert très bien son message.
Je ne sais pas que dire du style, juste que la lecture est plaisante. Il y a un ton, humoristique mais terriblement pessimiste. Clairement l'auteur a quelque chose à dire et la forme (entre l'essai et le roman) sert très bien son message.
Je ne sais pas que dire du style, juste que la lecture est plaisante. Il y a un ton, humoristique mais terriblement pessimiste. Clairement l'auteur a quelque chose à dire et la forme (entre l'essai et le roman) sert très bien son message.
Tout à fait d'accord !
J'ai parfois l'impression d'observer des spécimens représentatifs d'une époque, où l'auteur prend bien soin d'expliquer les changements, l'évolution.
Cela fait un drôle d'effet, Michel Djerzinski et moi étant de la même année :)
Sans oublier les arbres généalogiques originaux de chacun des héros.
J'aborde le 14° chapitre et toujours aucune réminiscence. Et pourtant, certaines scènes sont très brutales, je pense à l'internat de Bruno.
Autre détail curieux, certains chapitres titrés, d'autres pas.
Ah oui, l'internat de Bruno, c'est très violent ce passage sur la violence du monde de l'enfance... on a quelque chose à y apprendre en ce qui concerne les coupes budgétaires dans l'éducation. Ce passage m'avait marqué aussi.
Bon, j'ai relu 3 fois le passage sur Griffith.... la mesure du temps.... j'ai un doute... j'y suis complètement hermétique.
Ca mis à part, je suis conquise pour le moment.
Ca mis à part, je suis conquise pour le moment.
J'ai rien compris non plus à ce passage :-)
Je viens de terminer la première partie, toujours beaucoup de plaisir et d'intérêt pour le livre. Il y a beaucoup de réflexions intéressantes par exemple tout à la fin de cette première partie, quand Annabelle est sur le pas de la porte de Michel, il nous sort une petite tirade très interpellante sur le libre-arbitre (qu'il compare à ce qu'on appellerait chez les chrétiens l'opération de la grâce).
Il y a de l'humour aussi, par exemple :
Je viens de terminer la première partie, toujours beaucoup de plaisir et d'intérêt pour le livre. Il y a beaucoup de réflexions intéressantes par exemple tout à la fin de cette première partie, quand Annabelle est sur le pas de la porte de Michel, il nous sort une petite tirade très interpellante sur le libre-arbitre (qu'il compare à ce qu'on appellerait chez les chrétiens l'opération de la grâce).
Il y a de l'humour aussi, par exemple :
"Au même moment, dans une salle de cours, Annabelle étudiait un texte d'Epicure - penseur lumineux, modéré, grec, et pour tout dire un peu emmerdant":-)
J'ai moi aussi fini la première partie. Je suis toujours impressionnée par cette distance que l'auteur instaure avec ses personnages.
Mais j'ai apprécié un passage d'une grande humanité et d'une tendresse touchante et peu habituelle dans ce roman, sur la grand-mère de Michel. Et qui infirme les pensées de Michel quelques pages auparavant sur les "émotions humaines dont il serait quelquefois très proches mais qui ne pourraient jamais exactement le concerner ou l'atteindre."
Mais j'ai apprécié un passage d'une grande humanité et d'une tendresse touchante et peu habituelle dans ce roman, sur la grand-mère de Michel. Et qui infirme les pensées de Michel quelques pages auparavant sur les "émotions humaines dont il serait quelquefois très proches mais qui ne pourraient jamais exactement le concerner ou l'atteindre."
Punaise mais tout le monde aime?? Qu'est-ce qu'on va devenir? :-))
Où est passé SJB? Il va peut-être nous sauver!
Pas encore lu le passage que vous n'avez pas compris.
Mais pour le reste c'est effectivement ultra intéressant, on perçoit à quel point il y a, quand même, dans la vie, une belle part de déterminisme. Avec une mère peu sécurisante et peu aimante comme Janine, une enfance (l'internat pour Bruno) dévastée, difficile (impossible?) d'avoir une vie d'adulte épanouissante, tout du moins affectivement et sexuellement. A cela s'ajoute le facteur environnemental,j'en suis à la libération sexuelle des années 70.
Comme Marvic je suis impressionnée par ce détachement de l'auteur, qui nous expose les choses, encore une fois, presque de manière scientifique. Sans pour autant omettre de nous toucher quand même.
J'aime d'ailleurs beaucoup le comparatif avec les animaux.
C'est un peu ça, non, qu'il nous dit, finalement: l'homme est un animal, qui essaie tant bien que mal de s'adapter à son environnement (temporel, spatial, affectif etc.)?
En tout cas pour moi c'est une belle surprise!
PS Marvic, tu es sûre que tu l'as lu? ;-)
Où est passé SJB? Il va peut-être nous sauver!
Pas encore lu le passage que vous n'avez pas compris.
Mais pour le reste c'est effectivement ultra intéressant, on perçoit à quel point il y a, quand même, dans la vie, une belle part de déterminisme. Avec une mère peu sécurisante et peu aimante comme Janine, une enfance (l'internat pour Bruno) dévastée, difficile (impossible?) d'avoir une vie d'adulte épanouissante, tout du moins affectivement et sexuellement. A cela s'ajoute le facteur environnemental,j'en suis à la libération sexuelle des années 70.
Comme Marvic je suis impressionnée par ce détachement de l'auteur, qui nous expose les choses, encore une fois, presque de manière scientifique. Sans pour autant omettre de nous toucher quand même.
J'aime d'ailleurs beaucoup le comparatif avec les animaux.
C'est un peu ça, non, qu'il nous dit, finalement: l'homme est un animal, qui essaie tant bien que mal de s'adapter à son environnement (temporel, spatial, affectif etc.)?
En tout cas pour moi c'est une belle surprise!
PS Marvic, tu es sûre que tu l'as lu? ;-)
Sinon je dirais que c'est cynique, surtout. Dur.
Sinon je dirais que c'est cynique, surtout. Dur.
Je confirme, surtout le chapitre 3 de la deuxième partie, les femmes ayant la quarantaine en prennent plein la tête... mdr, moi qui les ai très très légèrement dépassé. Mais ça ne me gêne pas plus que ça.
Il y a d'autres passages un peu techniques mais je passe dessus d'autant que ça n'enlève rien à l'idée générale du roman.
Et désolée mais j'apprécie toujours autant :)))
Vu vos premiers avis j'ai acheté le livre. Commencé aujourd'hui et l'impression de lire une chronique plus qu'un roman. Les personnages sont bien situés socialement et dans leur temps, le style est rapide sans grande originalité pour le moment mais c'est la présentation des personnages alors faut voir...mais pas emballée comme vous et j'aime pas beaucoup cette façon de donner des marques (Brants, etc.) de citer des noms d'auteurs ou d'artistes (procédé un peu facile je trouve).
Mais comme j'avais pas envie de le lire : -) je suis plutôt agréablement surprise...
Mais comme j'avais pas envie de le lire : -) je suis plutôt agréablement surprise...
Bienvenue Piero!
PS Marvic, tu es sûre que tu l'as lu? ;-)
:-))
Ta remarque m'a interpelé alors je suis allée dans mes archives car j'avoue que je commençais moi-même à douter !
Penser, quand on a la quarantaine (désolée LesieG !) que la mémoire est éternelle et infaillible est une grave erreur.
J'ai retrouvé la note de lecture plus que succincte :"vies de deux demi-frères, un chercheur en biologie moléculaire, l'autre prof obsédé sexuel"
Succinct mais pas faux :-))
J'en suis au chapitre 5 de la deuxième partie, et on peut dire que les vacances de Bruno au Lieu du Changement s'apparentent à du tourisme sexuel.
Houellebecq n'est pas un grand romantique :)
Je suis arrivé aux alentours de la page 100 de l'édition de poche.
Même impression que tout le monde, c'est très bien écrit avec beaucoup de distaciation, dans un style parfois très cru, mais très facile à lire. J'ai trouvé que l'histoire est très linéaire et assez prévisible, on arrive a comprendre longtemps à l'avance ce qu'il va se passer...
Plus j'avance dans l'histoire plus cela me rappelle "Une vie française" de Jean-Paul DUBOIS (ici sur CL http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/6387), curieux de savoir si d'autres qui on lu ce livre pensent comme moi?...
J'en suis au chapitre 15 de la deuxième partie... les femmes de quarante ans sont vraiment un problème :))) pour Bruno ou pour l'auteur !!!
Par contre, avec le recul et renforcé par le passage à la fin d'un des cours qu'il donne, je ne peux guère en dire plus sans spoiler, un léger malaise s'installe.
Cette vision de Bruno adulte pour les jeunes filles me dérange... il en fait presque une généralité pour tous les hommes et là !!!
Par contre, avec le recul et renforcé par le passage à la fin d'un des cours qu'il donne, je ne peux guère en dire plus sans spoiler, un léger malaise s'installe.
Cette vision de Bruno adulte pour les jeunes filles me dérange... il en fait presque une généralité pour tous les hommes et là !!!
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