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Prix Renaudot 2017... il me tente assez aussi celui là !
Prix Renaudot 2017... il me tente assez aussi celui là !
Moi aussi mais j'ai l'impression qu'on délaisse la fiction pour le documentaire : le Renaudot pour Mengele et le Goncourt pour l'Anschluss, ça fait un peu docu historique.
Prix Renaudot 2017... il me tente assez aussi celui là !
Moi aussi mais j'ai l'impression qu'on délaisse la fiction pour le documentaire : le Renaudot pour Mengele et le Goncourt pour l'Anschluss, ça fait un peu docu historique.
N'est-ce pas que ces écrivains sont un peu à court d'imagination et doivent puiser leur matière dans la réalité historique?
Moi aussi, il est même dans ma PAL...
Prix Renaudot 2017... il me tente assez aussi celui là !
Moi aussi mais j'ai l'impression qu'on délaisse la fiction pour le documentaire : le Renaudot pour Mengele et le Goncourt pour l'Anschluss, ça fait un peu docu historique.
N'est-ce pas que ces écrivains sont un peu à court d'imagination et doivent puiser leur matière dans la réalité historique?
On a parois l'impression qu'on ne peut plus vendre que des livres qui parlent de sujet mille fois rabâchés ou du nombril de l'auteur.
On a parois l'impression qu'on ne peut plus vendre que des livres qui parlent de sujet mille fois rabâchés ou du nombril de l'auteur.
C'est en tout cas très caractéristique de la plus grande partie de la production française contemporaine.
Quant à savoir si cela satisfait les lecteurs? Il faut croire...si j'en juge par le peu de curiosité que suscite relativement la littérature étrangère. Cela ne cesse à la fois de m'étonner et de m'attrister;-) Il faut sans doute y voir l'influence dominante de la pression médiatique sur le grand public.
On a parois l'impression qu'on ne peut plus vendre que des livres qui parlent de sujet mille fois rabâchés ou du nombril de l'auteur.Pardon Myrco, mais il y a deux ou trois choses à rectifier. Ce n'est pas caractéristique "de la plus grande partie de la production française contemporaine", mais de la plus visible (notamment parce que la presse est très incompétente à quelques exceptions près). Par ailleurs il y a au contraire une vraie désaffection du public pour la littérature française au profit de certaines littératures étrangères (pas de toutes et de manière très injustes comme la littérature allemande qui est très ignorée de la presse encore une fois et du public par conséquent).
C'est en tout cas très caractéristique de la plus grande partie de la production française contemporaine.
Quant à savoir si cela satisfait les lecteurs? Il faut croire...si j'en juge par le peu de curiosité que suscite relativement la littérature étrangère. Cela ne cesse à la fois de m'étonner et de m'attrister;-) Il faut sans doute y voir l'influence dominante de la pression médiatique sur le grand public.
Par ailleurs il y a au contraire une vraie désaffection du public pour la littérature française au profit de certaines littératures étrangères (pas de toutes et de manière très injustes comme la littérature allemande qui est très ignorée de la presse encore une fois et du public par conséquent).
C'est vrai que la littérature allemande ne fait pas a priori rêver ! Mais quand je vois par exemple sa vitalité chez une éditeur comme Piranha qui publie beaucoup d'auteurs allemands, ça donne envie de réviser ses jugements.
On a parois l'impression qu'on ne peut plus vendre que des livres qui parlent de sujet mille fois rabâchés ou du nombril de l'auteur.
C'est en tout cas très caractéristique de la plus grande partie de la production française contemporaine.
Quant à savoir si cela satisfait les lecteurs? Il faut croire...si j'en juge par le peu de curiosité que suscite relativement la littérature étrangère. Cela ne cesse à la fois de m'étonner et de m'attrister;-) Il faut sans doute y voir l'influence dominante de la pression médiatique sur le grand public.
Pardon Myrco, mais il y a deux ou trois choses à rectifier. Ce n'est pas caractéristique "de la plus grande partie de la production française contemporaine", mais de la plus visible (notamment parce que la presse est très incompétente à quelques exceptions près). Par ailleurs il y a au contraire une vraie désaffection du public pour la littérature française au profit de certaines littératures étrangères (pas de toutes et de manière très injustes comme la littérature allemande qui est très ignorée de la presse encore une fois et du public par conséquent).
La littérature allemande est particulièrement mal traitée par les médias français
Le public français ne connaît en général pas très bien les littératures étrangères, j'en veux pour preuve les livres achetés par on épouse pour la médiathèque de la ville qui sont restés bien souvent bien sagement dans les rayons avant d'être désherbés sans jamais n'avoir été lus.
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Ce n'est pas caractéristique "de la plus grande partie de la production française contemporaine", mais de la plus visible (notamment parce que la presse est très incompétente à quelques exceptions près).
Je reconnais sans problème la justesse de ta première remarque. Cette presse que tu évoques vise, je pense un assez large public (chiffres de vente obligent) et de ce fait s'adapte à son niveau d'exigence faute de quoi il risquerait de ne pas se sentir concerné. Cela passe par des critiques soit réellement incompétents ,soit qui simplement jouent le jeu, mais le résultat est le même.
Par ailleurs il y a au contraire une vraie désaffection du public pour la littérature française au profit de certaines littératures étrangères (pas de toutes et de manière très injustes comme la littérature allemande qui est très ignorée de la presse encore une fois et du public par conséquent).
Là, je ne te suivrai pas tout à fait (sur l'intérêt pour la littérature étrangère en général). En témoigne l'expérience de l'épouse de DBZ que celui-ci rapporte.
C'est vrai que la face visible de la littérature française ne présente pas beaucoup d'attraits, notamment dans les sujets qu'elle aborde, comme le dit DBZ, des sujets rabâchés ou le nombril de l'auteur. Je lis dans Boulevard Voltaire ce matin, sous la plume de Gabrielle Cluzel un bon article qui souligne justement que ce thème de la Seconde Guerre Mondiale apparaît dans un quart des ouvrages primés ces dernières années. Avec le risque de banaliser ce thème justement.
Pas sûr que les littératures étrangères contemporaines (visibles) soient moins médiocres.
De fait, je me cantonne aux classiques (français et étrangers) et aux auteurs que j'apprécie, parfois un livre de la production actuelle me tombe entre les mains, et parfois même j'arrive à l'apprécier (Je pense que les Bienveillantes est un grand livre pour rester dans le thème): Il ne faut donc pas généraliser mais mon impression est qu'on assiste depuis 40 ans à un appauvrissement de la littérature.
Quels sont les écrivains d'aujourd'hui qui passeront à la postérité?
Pas sûr que les littératures étrangères contemporaines (visibles) soient moins médiocres.
De fait, je me cantonne aux classiques (français et étrangers) et aux auteurs que j'apprécie, parfois un livre de la production actuelle me tombe entre les mains, et parfois même j'arrive à l'apprécier (Je pense que les Bienveillantes est un grand livre pour rester dans le thème): Il ne faut donc pas généraliser mais mon impression est qu'on assiste depuis 40 ans à un appauvrissement de la littérature.
Quels sont les écrivains d'aujourd'hui qui passeront à la postérité?
Le Renaudot traite du nazisme, le Goncourt idem, il y avait eu les Bienveillantes, on s'arrête quand !
Tiens, après un bon Bellemare, je vais m'attaquer à La Princesse de Clèves.
Tiens, après un bon Bellemare, je vais m'attaquer à La Princesse de Clèves.
Les Bienveillantes, c'est dommage que ce soit farci d'anglicismes non corrigés.
De fait, je me cantonne aux classiques (français et étrangers) et aux auteurs que j'apprécie, parfois un livre de la production actuelle me tombe entre les mains, et parfois même j'arrive à l'apprécier (Je pense que les Bienveillantes est un grand livre pour rester dans le thème): Il ne faut donc pas généraliser mais mon impression est qu'on assiste depuis 40 ans à un appauvrissement de la littérature.
Quels sont les écrivains d'aujourd'hui qui passeront à la postérité?
Je ne crois pas du tout qu'on assiste à un appauvrissement de la littérature, mais l'inflation du nombre de titres augmente l'invisibilité des bons livres, qui eux ne sont pas plus nombreux (ni plus rares non plus) qu'autrefois. Par ailleurs la postérité a toujours été très faillible, de nombreux auteurs anciens restent méconnus, et il y a aussi beaucoup de classiques surestimés. La faute n'en est pas qu'à la presse, qui n'a qu'un pouvoir très relatif. Quelle est la portée d'un gros article élogieux dans un grand quotidien français ? Si le livre est signé par Beigbeder, plusieurs centaines de ventes au moins ; s'il est signé par moi, c'est beau s'il génère 30 ventes. A cause du nom, et surtout à cause de la pression éditoriale sur les libraires.
... Je pense que les Bienveillantes est un grand livreAh ! oui, Les Bienveillantes, un très grand livre et, si je ne m’abuse, un prix Nobel bien mérité. Mais je ne crois pas qu’on puisse sortir un livre pareil tous les ans.
... Je pense que les Bienveillantes est un grand livre
Ah ! oui, Les Bienveillantes, un très grand livre et, si je ne m’abuse, un prix Nobel bien mérité. Mais je ne crois pas qu’on puisse sortir un livre pareil tous les ans.
Le Goncourt seulement SJB;-)
Je ne sais pas si c'est un grand livre. C'est un livre que j'avais acheté à sa sortie car je n'ai jamais réussi à comprendre comment des gens d'un certain niveau intellectuel, culturel,avaient pu se laisser aller à commettre de telles horreurs et le sujet me fascinait. Pour être honnête, j'ai dû m'arrêter environ au tiers n'en pouvant plus de cette prose lourde et indigeste (ces noms de grades allemands à toutes les lignes, j'exagère à peine) et rebutée par certains aspects racoleurs qui ne paraissaient pas nécessaires (je pense à certains détails concernant l'homosexualité masculine). Je me suis promis de tenter à nouveau de le lire un jour dans son intégralité pour m'autoriser à donner un avis. Mais jusqu'ici je rejoins celui de Radetsky.
.."Aspects racoleurs", c’est le moins qu’on puisse dire, homosexualité et aussi inceste, si je me souviens bien. Une abomination ! Comme s’il fallait ça pour vendre un livre… Et c’était rajouté à l’histoire sans aucune nécessité. L’horreur !
Le Goncourt seulement SJB;-)
... j'ai dû m'arrêter environ au tiers n'en pouvant plus de cette prose lourde et indigeste (ces noms de grades allemands à toutes les lignes, j'exagère à peine) et rebutée par certains aspects racoleurs qui ne paraissaient pas nécessaires (je pense à certains détails concernant l'homosexualité masculine).
Et l’énumération des grades allemands étaient carrément pelant mais l’histoire du livre était hallucinante et pourtant, c’était la réalité.
Je me suis demandé, comme toi, pendant tout le récit, comment les intellectuels et artistes allemands avaient pu marcher là-dedans. Ça restera toujours le grand mystère du XXème siècle.
J’en garde le souvenir d’un très grand livre, de quoi se réconcilier avec le Goncourt et désespérer du genre humain...
Pour comprendre le Troisième Reich, je crois que le livre William L Shirer,"'Le Troisième Reich" reste une référence même si l'ouverture de certaines archives a permis de préciser certains points. Cette lecture peut-être complétée et actualisée par le d'Hans Magnus Enzensberger : "Hammertsein ou l'intransigeance"
Je conseille la lecture de "Croire et détruire" de Christian Ingrao, un jeune historien français.
J
J
Je viens de rentrer dans ma bibliothèque : Les racines intellectuelles du III eme reich de Mosse. En revanche je n'ai jamais entendu parler de ta référence DBZ...
Je conseille la lecture de "Croire et détruire" de Christian Ingrao, un jeune historien français.J’ai lu la critique, ça donne envie de le lire.
J
J’ai lu il y a bien longtemps Le Soldat Oublié, un livre magnifique qui voit les choses par l’autre bout de la lorgnette : là aussi le héros a fait fausse route, mais il y croyait, un peu comme notre majordome dans Les Vestiges. L’un et l’autre sont des personnages très attachants, je trouve.
Je pense que je vais le relire.
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