Marginalement, et toujours un peu "retro" comme Stavro me perçoit plus ou moins :
Comment un jeune Allemand devient-il SS...? Comment participe-t-il ensuite sans ciller aux Einsatzgruppen ? Comment devient-il "manager" à Treblinka ou Sobibor ? Et comment par la suite, s'il réchappe à la traque après 1945, ne renie-t-il rien de ce qu'il a pensé ou fait, qu'il vive en Europe ou en Amérique du sud, ou ailleurs...???
Corollaire : les "cellules de déradicalisation" en projet sont une idée d'énarque en panne de sérotonine.
Si vous trouvez une explication exhaustive, merci. Elle s'appliquera aussi aux tarés de l'EI.
Comment un jeune Allemand devient-il SS...? Comment participe-t-il ensuite sans ciller aux Einsatzgruppen ? Comment devient-il "manager" à Treblinka ou Sobibor ? Et comment par la suite, s'il réchappe à la traque après 1945, ne renie-t-il rien de ce qu'il a pensé ou fait, qu'il vive en Europe ou en Amérique du sud, ou ailleurs...???
Corollaire : les "cellules de déradicalisation" en projet sont une idée d'énarque en panne de sérotonine.
Si vous trouvez une explication exhaustive, merci. Elle s'appliquera aussi aux tarés de l'EI.
Ce que je voulais dire, c'est qu'à une époque ou le story-telling de soi est si primordial, ou chacun veut des retweet et des like sur Facebook, se retrouver consacré par tous les quotidiens nationaux, c'est une sacrée façon d'exister et hier, quand on commençait à taper "ab" sur Google, "abdelsalim abaaoud" était le premier résultat proposé et "abaaoud" le deuxième. La encore, une belle forme de reconnaissance et je ne serais pas étonné que cette médiatisation outrancière, cette starification, fasse le jeu de l'EI avec des types qui voudront avoir leurs 15 minutes de gloire de cette façon comme d'autres veulent être la prochaine Nabilla.
Ce que je voulais dire, c'est qu'à une époque ou le story-telling de soi est si primordial, ou chacun veut des retweet et des like sur Facebook, se retrouver consacré par tous les quotidiens nationaux, c'est une sacrée façon d'exister et hier, quand on commençait à taper "ab" sur Google, "abdelsalim abaaoud" était le premier résultat proposé et "abaaoud" le deuxième. La encore, une belle forme de reconnaissance et je ne serais pas étonné que cette médiatisation outrancière, cette starification, fasse le jeu de l'EI avec des types qui voudront avoir leurs 15 minutes de gloire de cette façon comme d'autres veulent être la prochaine Nabilla.
Je suis tout à fait d'accord avec çà de même que sous prétexte d'information, on n'a cessé de faire le jeu de Daech en diffusant à la TV des extraits de leurs vidéos de propagande reprises sur Internet. Nous informer, c'est bien; mais cette culture par l'image a un impact très nocif sur des jeunes fragiles et nos journalistes de l'audiovisuel (qui savent bien s'autocensurer quand ils veulent pour ne pas trop froisser le monde politique dont ils tirent leur pain) feraient bien de se poser des questions sur leur responsabilité.
Le parallèle entre le nazisme et nos djihadistes actuelles n'est pas très évident. Les SS se sont engagés dans un idéal guerrier de revanche et de racisme dans un but de domination politique et militaire sans le moindre scrupule à appliquer l'extermination de masse. Ce fut une période inhumaine. Impardonnable. Mais ils furent vaincu car ce fut une guerre totale et qu'ils étaient tous en Allemagne.
Les fanatiques actuelles n'ont pas de pays précis et ont une mentalité bien plus effrayante car totalement irrationnelle et ils aspirent presque tous à la mort du martyr avec la promesse d'un au-delà merveilleux pour saluer leur "bravoure" . Difficile de stopper ça.
En tous cas, ils sont en train de nous obliger à détruire une large part de nos libertés démocratiques et c'est cela qui me fait le plus mal. D'ailleurs c'est leur but et il sera difficile de s'en débarrasser complètement même avec l'appui massif de la vaste majorité de nos compatriotes musulmans qui sont aussi désespérés que nous.
Pour la dé radicalisation, je n'y crois pas trop. Ça pourra marcher pour quelques-uns, mais ceux qui ont une croyance religieuse -certes déviantes- mais très profonde, c'est perdu d'avance à mon avis. Pessimiste que je suis.
Les fanatiques actuelles n'ont pas de pays précis et ont une mentalité bien plus effrayante car totalement irrationnelle et ils aspirent presque tous à la mort du martyr avec la promesse d'un au-delà merveilleux pour saluer leur "bravoure" . Difficile de stopper ça.
En tous cas, ils sont en train de nous obliger à détruire une large part de nos libertés démocratiques et c'est cela qui me fait le plus mal. D'ailleurs c'est leur but et il sera difficile de s'en débarrasser complètement même avec l'appui massif de la vaste majorité de nos compatriotes musulmans qui sont aussi désespérés que nous.
Pour la dé radicalisation, je n'y crois pas trop. Ça pourra marcher pour quelques-uns, mais ceux qui ont une croyance religieuse -certes déviantes- mais très profonde, c'est perdu d'avance à mon avis. Pessimiste que je suis.
Je suis bien d'accord avec Stavro encore une fois sur ce sujet, nous passer les images de ces raclures de djihadistes morts c'est leur faire trop d'honneur et leur faire de la "pub", les ériger en martyr alors qu'ils ne sont les victimes que de leur propre folie.
Qu'ils soient oubliés comme les minables qu'ils ont été. Je pense à leurs parents aussi, à certains de leurs amis, qui ne veulent sans doute, pour la plupart, pas garder cette image de fanatiques qu'ils étaient devenus...
Qu'ils soient oubliés comme les minables qu'ils ont été. Je pense à leurs parents aussi, à certains de leurs amis, qui ne veulent sans doute, pour la plupart, pas garder cette image de fanatiques qu'ils étaient devenus...
Je trouve que le parallèle entre les jeunes qui entraient dans le nazisme et ceux qui entrent au djihad est intéressant ; on pourrait y ajouter ceux qui entrent dans une secte.
Les adolescents, et adolescents attardés, sont très manipulables.
Je pense qu'il leur manque une base de convictions profondes et un bon esprit critique qui leur permettraient de résister aux gourous.
Pour les convictions profondes, c'est raté ; aujourd'hui on enseigne que rien n'est vraiment bon, rien n'est vraiment mauvais, le bien et le mal tout est relatif, aucune règle n'est absolue, aucune vérité n'est vraiment vraie, le droit n'est plus la règle...
Quant à l'esprit critique, je pense qu'il faut une vie pour en acquérir un brin.
Et puis aujourd'hui les procédés de manipulation sont très puissants, avec les images, les sites sociaux, la TV...
Alors, à défaut d'un idéal, certains jeunes versent dans l'idéologie.
C'est peut-être ça, mais je ne suis pas psy...;-))
Les adolescents, et adolescents attardés, sont très manipulables.
Je pense qu'il leur manque une base de convictions profondes et un bon esprit critique qui leur permettraient de résister aux gourous.
Pour les convictions profondes, c'est raté ; aujourd'hui on enseigne que rien n'est vraiment bon, rien n'est vraiment mauvais, le bien et le mal tout est relatif, aucune règle n'est absolue, aucune vérité n'est vraiment vraie, le droit n'est plus la règle...
Quant à l'esprit critique, je pense qu'il faut une vie pour en acquérir un brin.
Et puis aujourd'hui les procédés de manipulation sont très puissants, avec les images, les sites sociaux, la TV...
Alors, à défaut d'un idéal, certains jeunes versent dans l'idéologie.
C'est peut-être ça, mais je ne suis pas psy...;-))
Je suis bien d'accord avec Stavro encore une fois sur ce sujet, nous passer les images de ces raclures de djihadistes morts c'est leur faire trop d'honneur et leur faire de la "pub", les ériger en martyr alors qu'ils ne sont les victimes que de leur propre folie.Oui, c'est vrai et je trouve ça stupide aussi, c'est une véritable intoxication : on célèbre la mort du héros !
Je trouve ridicule aussi cette manie d’interroger les gens qui ont eu peur, ou qui ont pleuré, ou qui n'ont rien vu mais qui ont failli voir quelque chose... c'est du sensationnalisme plutôt indécent.
Je suis bien d'accord avec Stavro encore une fois sur ce sujet, nous passer les images de ces raclures de djihadistes morts c'est leur faire trop d'honneur et leur faire de la "pub", les ériger en martyr alors qu'ils ne sont les victimes que de leur propre folie.Vos remarques pointent un aspect essentiel : mise en scène de soi, propagande maximum par l'image, l'idéologie n'étant en elle-même qu'un emballage substituable à l'infini. Et les media tombent dans le panneau... alors qu'il faudrait, sinon le black out complet, tout au moins le strict minimum dans l'info ; et pas d'image. Risque éventuel : les tarés, par rage de n'être plus vus comme le centre du monde, redoublent alors de férocité... Cercle vicieux dont il faut trouver la faille.
Oui, c'est vrai et je trouve ça stupide aussi, c'est une véritable intoxication : on célèbre la mort du héro !
Je trouve ridicule aussi cette manie d’interroger les gens qui ont eu peur, ou qui ont pleuré, ou qui n'ont rien vu mais qui ont failli voir quelque chose... c'est du sensationnalisme plutôt indécent.
@ Martell
C'est un constat. On a vaincu les nazis, on vaincra les autres aussi ; on n'a pas eu besoin de "déradicaliser" les SS, on les a écrasés sous les bombes ou on les a pendus. A féroce, féroce et demi : je n'ai pas envie de savoir mes gamines mitraillées ou décapitées par la faute de vains scrupules.
Le parallèle entre le nazisme et nos djihadistes actuelles n'est pas très évident. Les SS se sont engagés dans un idéal guerrier de revanche et de racisme dans un but de domination politique et militaire sans le moindre scrupule à appliquer l'extermination de masse.Peu ou prou, l'EI vise un but analogue, par des méthodes comparables. Des narcisses en manque simili-ratés, petits bourgeois ou non, s'engouffrent dans une confrérie où ils seront tout alors qu'ils n'étaient rien. Une fois à ce stade, il est impossible de revenir en arrière.
C'est un constat. On a vaincu les nazis, on vaincra les autres aussi ; on n'a pas eu besoin de "déradicaliser" les SS, on les a écrasés sous les bombes ou on les a pendus. A féroce, féroce et demi : je n'ai pas envie de savoir mes gamines mitraillées ou décapitées par la faute de vains scrupules.
Une intervention de Michel Collon qui vaut largement la peine qu'on y consacre les 22 minutes nécessaires :
https://youtu.be/WabuB6gXwq4
https://youtu.be/WabuB6gXwq4
Bof, je n'en suis qu'à 5 minutes mais Michel Collon qui accusait Fabius d'avoir entraîné les frères Kouachi et qui affirme maintenant que le même Fabius affirmait qu'Al-Nosra fait du bon boulot en Syrie (info sans source, qu'aucun média sérieux ne reprend, mais qui apparaît depuis quelques jours sur plein de sites aussi fiables que l'égalité et réconciliation de Soral alors que la déclaration est censée dater de 2012), ça vire à l'obsession paranoïaque.
Un peu plus loin, l'affirmation péremptoire que la guerre est "strictement interdite" par la Charte de l'ONU ce qui est parfaitement faux : la Charte se contente d'encadrer la guerre, mais celle-ci peut légalement avoir lieu au titre de la légitime défense individuelle ou collective, ou suite à une résolution du Conseil de Sécurité par exemple. Et puis cette tarte à la crème de "J'accuse" façon Zola, vraiment !
Voilà qui ne fait pas montre de beaucoup d'intelligence et ne donne guère envie de s'infliger les 17 minutes restantes si elles sont de ce niveau...
Un peu plus loin, l'affirmation péremptoire que la guerre est "strictement interdite" par la Charte de l'ONU ce qui est parfaitement faux : la Charte se contente d'encadrer la guerre, mais celle-ci peut légalement avoir lieu au titre de la légitime défense individuelle ou collective, ou suite à une résolution du Conseil de Sécurité par exemple. Et puis cette tarte à la crème de "J'accuse" façon Zola, vraiment !
Voilà qui ne fait pas montre de beaucoup d'intelligence et ne donne guère envie de s'infliger les 17 minutes restantes si elles sont de ce niveau...
Une intervention de Michel Collon qui vaut largement la peine qu'on y consacre les 22 minutes nécessaires :
https://youtu.be/WabuB6gXwq4
Merci pour ce lien, Bocho
j'ai tout écouté avec le plus grand intérêt parce que ça va à l'encontre de à peu près tout ce que je crois.
Pour commencer il accuse Fabius d'avoir fait alliance avec les terroristes en Syrie ; comme plus loin, il accuse les USA d'avoir commencé par faire alliance avec Ben Laden : c'est vraiment simpliste de parler comme ça « après coup ». Les USA ont fait alliance avec les Afghans contre les Russes. Ce qui, entre parenthèses a été le commencement de la fin de l'URSS. Après les Afghans sont devenus les Talibans.
C'est la même chose avec la France en Syrie : elle s'allie avec tous les ennemis de Daech : les Kurdes, Les Russes, les adversaires du régime... Et, après Daech, ces gens se retourneront probablement contre la France. Mais au moins, grâce à la France, on aura battu Daech.
Il dénonce notre « alliance » avec l'Arabie Saoudite et le Qatar. Ce serait plus juste de parler de rapports commerciaux. En fait, l'argent du pétrole, c'est notre argent qui revient chez nous sous forme de financement. Et c'est simpliste de dire : il faut arrêter ça, c'est notre économie qui serait par terre.
Et puis, je ne suis pas étonné que ce discours te plaise, Bolcho, parce qu'il accuse le grand Satan, les E-U, d'être responsable de tous les malheurs du monde !
Notamment de soutenir leur allié Israël, sans dire, évidemment le moindre mal du Hamas qui est une organisation terroriste.
Et puis, ce qui me hérisse le poil, c'est qu'il accuse l'Occident de « discrimination raciale » ! Au début, il lit la lettre d'un Marocain qui se dit victime « de rejet, d'exclusion, d'humiliation, d'exploitation, d'abandon... ». C'est, une fois de plus, une accusation sans preuve. Moi j'attends toujours des preuves. Dans tout ce fil, j'ai donné des preuves que c'était faux, archi-faux ! Mais c'est un lieu commun, une idée reçue, un argument d'autorité : tout le monde le dit, donc c'est vrai ; mais moi je demande qu'on me donne des preuves !
Et puis il se plaint qu'il n'y a pas de plus de débats dans les écoles ; il a encore tout faux ! L'école n'est pas un lieux de débats, l'école est un lieu de transmission du savoir et d'éducation.
Qu'on fasse des conférences débats avec parents et enfants, oui ; mais pas dans les écoles ! Et à condition que ça ne deviennent pas des manipulations, une fois de plus.
Plus loin il enfonce des portes ouvertes : stop aux aux guerres, des meilleurs médias, des meilleures connaissances de l'histoire, stop aux amalgames, stop à l'islamophobie, mieux s'informer sur les événements... Et, à ce propos, il cite une intervention de Catherine Fraux, en lardant son texte : elle a dit : « nous sommes partis pour une guerre de cent ans, je n'y comprends rien, je vais me cultiver pour en savoir plus ».
Je n'ai pas vu l'intérêt d'une telle déclaration, sinon que, effectivement, nous sommes partis pour une guerre de cent ans.
J'ai tout écouté aussi, c'est instructif mais je ne suis pas convaincu par tout. Je vois mal les pays européens arrêter les relations avec l'Arabie Saoudite, avec la Turquie par exemple. N'empêche, il dit qu'on doit se cultiver sur l'histoire de ces conflits et il a raison. Par quel livre commencer ?
Parce que la politique c'est avant tout de la géopolitique...
qui affirme maintenant que le même Fabius affirmait qu'Al-Nosra fait du bon boulot en Syrie (info sans source
La source est ici :
http://lemonde.fr/proche-orient/article/…
("M. Fabius a ainsi estimé, mercredi, que“tous les Arabes étaient vent debout” contre la position américaine, “parce que, sur le terrain, ils font un bon boulot”.")
Une autre mention ici...http://lefigaro.fr/flash-actu/2014/…
auteur=SJB Je trouve que le parallèle entre les jeunes qui entraient dans le nazisme et ceux qui entrent au djihad est intéressant ; on pourrait y ajouter ceux qui entrent dans une secte.
Les adolescents, et adolescents attardés, sont très manipulables.
....
Je trouve aussi le parallèle intéressant et évident pour moi, je rajouterais avec tout les totalitarismes et régimes fasciste(à caractère religieux ou pas, l’exhalation de la 'grandeur' de la race aryenne et du Reich teuton contre le monde entier contient son propre dogmatisme/propagande, son fanatisme pour prendre un terme inspiré de la religion, que j'oserais pousser à celui de l'avénement du communisme en URSS).
S'il y a un combat c'est contre ces régimes, ces dérives.
auteur=Vince92 Parce que la politique c'est avant tout de la géopolitique...
politique avec polis comme dans ville!
En regardant le dernier débat TV des huiles qui ont connaissance et participent au renseignement et à la police mondiale, de leur idée de guerre, j'ai pensé à ça aussi.
Où plutôt j'ai pensé que la situation est telle parce qu'aucune autre solution géopolitique n'est pensée, mise en œuvre, envisagée...quelque chose d'autre qu'un fédéralisme de bloc, orient versus occident, qu'un étatisme financier aux relents s'il n'est colonialiste est tout aussi cynique, amoral.
Il me semble les mêmes ceux qualifiés d'extrémistes, d'intégristes, les dits identitaires de tout poils qui n'ont aucune identité par eux même mais sont obligés de se référer à des idées et valeurs de groupes, souvent anciennes et périmées car la société est vivante, je veux dire évolue(se transforme, j'implique pas forcément un progrès ni une décadence).
L'histoire d'un certain chancelier allemand au pouvoir qui a ruiné l'Europe pour des siècles commence dans un pays ruiné, endetté, humilié, vaincu; l'aigle à genoux.
La victimisation du prussien vaincu en 14, déjà harassé à la fin des guerres napoléoniennes, la paupérisation du peuple prêt à suivre n'importe quel messie flamboyant orateur d'une promesse de destinée meilleure peut se rapporter à nos temps.
Bien sûr il y a autant de divergences qu'il peut y avoir de recoupement mais:
L'axe du mal de Bush Jr., les ingérences, soutien, intérêts financiers, troupes armées envahissant des pays(ah mais c'est bon on est la démocratie on a le droit!), soutenant ou révérencieux avec des tyrans aux pouvoirs ont probablement un impact sur ces zones, pays, continents.
Je ne veux pas rentrer dans les causes du communautarisme, ni de parler du racisme et de l’ostracisme des microcosmes sociaux qui existent dans nos pays("dits" au nom de la supériorité de la culture dominante) riches, développés et libres car c'est un vaste débat en lui même qui ne peut se résumer sous peine de manichéisme alors que ce sont les zones grises qui dominent selon moi. Il y a des gris plus clair, d'autres plus sombres, mais l'humain qui n'existe pas: celui de la masse anonyme, dont est ôté l'individu, les Mr&Mme Toutlemonde de la rumeur ne retiendront que le tout blanc et le tout noir. À l'instar de la rumeur, par des médias instantanés, omniprésent, internationaux et globalisés. Le spectacle de l'émotion et du drame, de la caricaturisation prise au premier du réel étant plus forte et plus vendeur, plus influant que la banalité et la normalité pourtant majoritaire.
Les moyens de contrôles des pouvoirs(fascistes) passent par la déresponsabilisation apportant à ceux qui souffrent le paradigme social, économique, culturel, racial une alternative où de victimes ils peuvent se transformer en acteurs, en héros, martyrs et parangon de justice(de l'intérêt des bon mots, de la sémantique universelle de la tyrannie: la novlangue d'Orwell qui dit une chose pour son contraire, qui marche à coup d'allégories fallacieuse, de populisme).
Comme en médecine soigner de façon chronique ne guérit pas, attaquons les causes.
Pas un pansement au bobo quand il faut guérir tout le corps en changeant les habitudes toxiques; le pansement:
Contrôler, surprotégé, déclarer des mesures guerrières et déployer des troupes(au mépris de la liberté et au profit de ceux qui utilisent et ont utilisé la situation) n'empêchera pas tous les soldats ennemis de passer les frontières, n'empêchera pas les fous, lâches suicidaires de faire un carnage mais amplifiera et donnera une justification supplémentaire à ceux qui voient en l'autre un modèle à détruire, ceux qui s'engorgent de la suprématie ou qualité morale pour rabaisser l'autre.
Mais comme des mauvais docteurs les dirigeants et ceux qui courent après le pouvoir gardent leur système établi: garder la maladie c'est rester le fournisseur de pilules et de consultations. Guérir et sauver le patient signifie que l'on ne le maintient pas à sa merci, qu'il est sain et libre de tout docteur.
La cure, la guérison c'est des avancées géopolitiques, des discussions dénués d'intérêts particuliers. Le contraire de tout les totalitarismes, des mouvements et pensées extrémistes: le moyen pour le peuple, pour les peuples, de vivre ensemble, régler les inégalités, les injustices.
Idéalisme? Non écœuré par l'horreur, la bêtise, les tyrannies et craint que les conséquences ne soient pires que les blessures.
Les adolescents, et adolescents attardés, sont très manipulables.
....
Je trouve aussi le parallèle intéressant et évident pour moi, je rajouterais avec tout les totalitarismes et régimes fasciste(à caractère religieux ou pas, l’exhalation de la 'grandeur' de la race aryenne et du Reich teuton contre le monde entier contient son propre dogmatisme/propagande, son fanatisme pour prendre un terme inspiré de la religion, que j'oserais pousser à celui de l'avénement du communisme en URSS).
S'il y a un combat c'est contre ces régimes, ces dérives.
auteur=Vince92 Parce que la politique c'est avant tout de la géopolitique...
politique avec polis comme dans ville!
En regardant le dernier débat TV des huiles qui ont connaissance et participent au renseignement et à la police mondiale, de leur idée de guerre, j'ai pensé à ça aussi.
Où plutôt j'ai pensé que la situation est telle parce qu'aucune autre solution géopolitique n'est pensée, mise en œuvre, envisagée...quelque chose d'autre qu'un fédéralisme de bloc, orient versus occident, qu'un étatisme financier aux relents s'il n'est colonialiste est tout aussi cynique, amoral.
Il me semble les mêmes ceux qualifiés d'extrémistes, d'intégristes, les dits identitaires de tout poils qui n'ont aucune identité par eux même mais sont obligés de se référer à des idées et valeurs de groupes, souvent anciennes et périmées car la société est vivante, je veux dire évolue(se transforme, j'implique pas forcément un progrès ni une décadence).
L'histoire d'un certain chancelier allemand au pouvoir qui a ruiné l'Europe pour des siècles commence dans un pays ruiné, endetté, humilié, vaincu; l'aigle à genoux.
La victimisation du prussien vaincu en 14, déjà harassé à la fin des guerres napoléoniennes, la paupérisation du peuple prêt à suivre n'importe quel messie flamboyant orateur d'une promesse de destinée meilleure peut se rapporter à nos temps.
Bien sûr il y a autant de divergences qu'il peut y avoir de recoupement mais:
L'axe du mal de Bush Jr., les ingérences, soutien, intérêts financiers, troupes armées envahissant des pays(ah mais c'est bon on est la démocratie on a le droit!), soutenant ou révérencieux avec des tyrans aux pouvoirs ont probablement un impact sur ces zones, pays, continents.
Je ne veux pas rentrer dans les causes du communautarisme, ni de parler du racisme et de l’ostracisme des microcosmes sociaux qui existent dans nos pays("dits" au nom de la supériorité de la culture dominante) riches, développés et libres car c'est un vaste débat en lui même qui ne peut se résumer sous peine de manichéisme alors que ce sont les zones grises qui dominent selon moi. Il y a des gris plus clair, d'autres plus sombres, mais l'humain qui n'existe pas: celui de la masse anonyme, dont est ôté l'individu, les Mr&Mme Toutlemonde de la rumeur ne retiendront que le tout blanc et le tout noir. À l'instar de la rumeur, par des médias instantanés, omniprésent, internationaux et globalisés. Le spectacle de l'émotion et du drame, de la caricaturisation prise au premier du réel étant plus forte et plus vendeur, plus influant que la banalité et la normalité pourtant majoritaire.
Les moyens de contrôles des pouvoirs(fascistes) passent par la déresponsabilisation apportant à ceux qui souffrent le paradigme social, économique, culturel, racial une alternative où de victimes ils peuvent se transformer en acteurs, en héros, martyrs et parangon de justice(de l'intérêt des bon mots, de la sémantique universelle de la tyrannie: la novlangue d'Orwell qui dit une chose pour son contraire, qui marche à coup d'allégories fallacieuse, de populisme).
Comme en médecine soigner de façon chronique ne guérit pas, attaquons les causes.
Pas un pansement au bobo quand il faut guérir tout le corps en changeant les habitudes toxiques; le pansement:
Contrôler, surprotégé, déclarer des mesures guerrières et déployer des troupes(au mépris de la liberté et au profit de ceux qui utilisent et ont utilisé la situation) n'empêchera pas tous les soldats ennemis de passer les frontières, n'empêchera pas les fous, lâches suicidaires de faire un carnage mais amplifiera et donnera une justification supplémentaire à ceux qui voient en l'autre un modèle à détruire, ceux qui s'engorgent de la suprématie ou qualité morale pour rabaisser l'autre.
Mais comme des mauvais docteurs les dirigeants et ceux qui courent après le pouvoir gardent leur système établi: garder la maladie c'est rester le fournisseur de pilules et de consultations. Guérir et sauver le patient signifie que l'on ne le maintient pas à sa merci, qu'il est sain et libre de tout docteur.
La cure, la guérison c'est des avancées géopolitiques, des discussions dénués d'intérêts particuliers. Le contraire de tout les totalitarismes, des mouvements et pensées extrémistes: le moyen pour le peuple, pour les peuples, de vivre ensemble, régler les inégalités, les injustices.
Idéalisme? Non écœuré par l'horreur, la bêtise, les tyrannies et craint que les conséquences ne soient pires que les blessures.
errata*caricaturisation du réel prise au premier degré*
Question esprit critique, ils devaient venir sur CritiquesLibres, ils seraient à bonne école...
Je pense qu'il leur manque (...) un bon esprit critique
;-))
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