Marrant, ce parallèle avec Zelda, Pucksimberg (d'ailleurs, Link, le héros du jeu, a un peu la dégaine de ton avatar). C'est vrai que les rubis collent et la triforce, pourquoi pas. D'ailleurs, je me rappelle que dans Ocarina of Time (le meilleur épisode de la série, sorti sur Nintendo 64), il y avait aussi un hibou qui était la réincarnation d'un sage je crois ou quelque chose comme ça. Par contre, dans le jeu, Zelda c'est la princesse (une princesse blonde, comme Cordelia). Bref, c'est un rapprochement rigolo, mais je ne sais vraiment pas si on peut en tirer quoi que ce soit. Mais je ne sais pas même si on peut tirer quoi que ce soit du Roi Lear pour le moment, à part qu'on le rejoue en toile de fond.
Oui, suis parti dans un délire hier. Les prénoms m'inspirent, ils sont originaux et sont sans doute des clins d'oeil à quelque chose. Oh j'ai des souvenirs de grosses colères en jouant à "Zelda", pas facile si je me souviens bien. J'avais l'impression de tourner en rond.
Tu as raison, je n'avais pas remarqué la ressemblance entre mon avatar et Link !!!!! Ce personnage, c'est Snufkin, un personnage de la saga des Moomins de Tove Jansson, célèbre bande dessinée finlandaise. Elle en a fait aussi des romans. Snufkin, Pipo en français, c'est un peu le sage, le poète ...
Oubli de refermage de parenthèse (Pucksimberg, coucou!), désolée.
Pfffffffffff
( Coucou Sissi)
Moi, j'avais l'impression que chaque chapitre correspondait à un jour. Pas forcément successif, mais qu'à chaque chapitre, à un moment, on nous indiquait une date et que toute l'action dudit chapitre se déroulait à cette date.
Pour le chapitre 9 de la partie II, entre p289 et 290, on a un découpage de 6h à 10h en passant par 8h35... Je n'ai pas trouvé de date dans ce chapitre, seulement "Cette sorte d'automne, déjà, pour qui a perdu les saisons".
Il me semble qu'il y avait des dates plutôt dans la partie I et encore, pas dans tous les chapitres, j'en ai parcouru un au hasard en diagonale et tout ce que j'ai trouvé c'est "dimanche" (p69)
Sissi, Zelda va continuer l'enquête, même si, euh,...
Et, au fait, j'ai fini.
Tu as fini, bravo ! Est-ce plus clair ? Est-ce limpide ? ;-)
p.204.
ça y est le zigouilleur de hiboux est identifié !
Que de mystères ! Et cette fille aux cheveux enflammés ! On glisse vers les récits épiques ... J'ai l'impression de faire le grand écart entre le polar et les récits mythiques. C'est une oeuvre hybride et déroutante.
C'est un roman qui demande de la concentration. Tu as raison Ludmilla quand tu dis qu'il vaut mieux le lire rapidement afin de ne pas oublier tous les protagonistes. J'éprouve toujours des difficultés pour revenir dans cet univers, mais au bout de 10 pages lues j'y suis ! J'ai donc intérêt à lire 40-50 pages à la fois.
Il y a des romans où l'on s'identifie ou bien où l'on a de la sympathie pour les personnages, ou de l'antipathie. Ici, j'ai le sentiment d'être à l'extérieur, spectateur. Je ne trouve pas pour autant la narration froide, mais il est difficile d'avoir de l'empathie pour ces personnages. J'ai le sentiment parfois qu'ils manquent un peu d'épaisseur. C'est sans doute dû au suspense nécessaire au polar pour que le mystère plane.
ça y est le zigouilleur de hiboux est identifié !
Que de mystères ! Et cette fille aux cheveux enflammés ! On glisse vers les récits épiques ... J'ai l'impression de faire le grand écart entre le polar et les récits mythiques. C'est une oeuvre hybride et déroutante.
C'est un roman qui demande de la concentration. Tu as raison Ludmilla quand tu dis qu'il vaut mieux le lire rapidement afin de ne pas oublier tous les protagonistes. J'éprouve toujours des difficultés pour revenir dans cet univers, mais au bout de 10 pages lues j'y suis ! J'ai donc intérêt à lire 40-50 pages à la fois.
Il y a des romans où l'on s'identifie ou bien où l'on a de la sympathie pour les personnages, ou de l'antipathie. Ici, j'ai le sentiment d'être à l'extérieur, spectateur. Je ne trouve pas pour autant la narration froide, mais il est difficile d'avoir de l'empathie pour ces personnages. J'ai le sentiment parfois qu'ils manquent un peu d'épaisseur. C'est sans doute dû au suspense nécessaire au polar pour que le mystère plane.
Tu as fini, bravo ! Est-ce plus clair ?Oui.
Est-ce limpide ? ;-)Non :-(
p.204.
C'est une oeuvre hybride
Trop (pour moi).
Je n'aime décidément pas cette deuxième partie avec des revenants, Mme Heidi etc. je trouve que la dispersion est trop importante, on ne fait que s'éparpiller, toujours et encore, et à force de s'éparpiller on finit par se perdre....
P.247
"C'est le forêt des déplacements. Des trajectoires incessantes."
Tu as raison Pucksimberg, c'est très visuel et on imagine sans peine tous ces mouvements.
"C'est le forêt des déplacements. Des trajectoires incessantes."
Tu as raison Pucksimberg, c'est très visuel et on imagine sans peine tous ces mouvements.
En effet, Ludmilla, je suis parvenu au moment où le temps ne semble plus avoir ni queue ni tête, on passe du printemps à l'automne à l'été en une page et retour.
J'ai un peu arrêté de chercher à comprendre. Je n'ai jamais lu Pynchon, mais j'ai vu Inherent Vice au ciné où il a été adapté cette année et ça m'y fait pensé : une histoire un peu sans queue ni tête, une histoire policière en fil rouge très, très lâche et une accumulation de personnages qui se mêlent les uns aux autres alors qu'ils n'auraient a priori aucune raison de se rencontrer (genre Cordelia, une sorte de Louise Michel et un transexuel). On s'accroche, mais on loupe des trucs et pourtant c'est jubilatoire.
J'ai un peu arrêté de chercher à comprendre. Je n'ai jamais lu Pynchon, mais j'ai vu Inherent Vice au ciné où il a été adapté cette année et ça m'y fait pensé : une histoire un peu sans queue ni tête, une histoire policière en fil rouge très, très lâche et une accumulation de personnages qui se mêlent les uns aux autres alors qu'ils n'auraient a priori aucune raison de se rencontrer (genre Cordelia, une sorte de Louise Michel et un transexuel). On s'accroche, mais on loupe des trucs et pourtant c'est jubilatoire.
P'tet pour ça que Claro a aimé, tiens.
P'tet pour ça que Claro a aimé, tiens.Ça peut peut-être faire penser à CosmoZ aussi, notamment la dimension palimpseste.
Je n'ai jamais lu Pynchon
J'ai lu Vente à la criée du Lot 49 ; c'est complètement barrée et très jubilatoire en même temps.
Je dois te faire une confidence : je n'ai jamais lu de Claro que son blog.
Je ne sais pas pourquoi. J'aime bien la gueule du mec, j'aime bien son côté "je pose mes couilles sur la table et si t'es pas content, c'est pareil", j'aurais tendance à dire que j'aime les auteurs qu'il aime, du moins qu'ils m'intéressent, mais lui, je ne sais pas, autant, il me donne envie de lire, autant, jamais un de ses livres ne m'a donné envie de me lancer.
Je ne sais pas pourquoi. J'aime bien la gueule du mec, j'aime bien son côté "je pose mes couilles sur la table et si t'es pas content, c'est pareil", j'aurais tendance à dire que j'aime les auteurs qu'il aime, du moins qu'ils m'intéressent, mais lui, je ne sais pas, autant, il me donne envie de lire, autant, jamais un de ses livres ne m'a donné envie de me lancer.
Rapport à CosmoZ.
Page 283 "C'est le moment de revenir à la lettre anonyme, adressée à Melodie alias Hannah page 42"
Aaaaaahhhh ben voilà, qu'est-ce que je vous avais dit, c'était important non?
Maintenant on sait! (et pour les hiboux aussi).
J'ai terminé la deuxième partie et je vais attaquer la troisième et dernière (p. 311)
Je suis vraiment très heureuse car je suis re-rentrée dans le livre. Franchement à un moment j'ai failli tout abandonner mais finalement j'ai bien fait de poursuivre, je suis à nouveau totalement prise et il me tarde de reprendre.
J'en suis sortie au début de la deuxième partie un bon moment, de la p. 167 jusqu'à...je ne sais pas vraiment, en fait, le "retour" s'est fait progressivement, pas à un moment précis (et je suppose que ça vous fait une belle jambe, en plus!!)
Aaaaaahhhh ben voilà, qu'est-ce que je vous avais dit, c'était important non?
Maintenant on sait! (et pour les hiboux aussi).
J'ai terminé la deuxième partie et je vais attaquer la troisième et dernière (p. 311)
Je suis vraiment très heureuse car je suis re-rentrée dans le livre. Franchement à un moment j'ai failli tout abandonner mais finalement j'ai bien fait de poursuivre, je suis à nouveau totalement prise et il me tarde de reprendre.
J'en suis sortie au début de la deuxième partie un bon moment, de la p. 167 jusqu'à...je ne sais pas vraiment, en fait, le "retour" s'est fait progressivement, pas à un moment précis (et je suppose que ça vous fait une belle jambe, en plus!!)
Je dois te faire une confidence : je n'ai jamais lu de Claro que son blog.J'ai beaucoup aimé CosmoZ et Tous les diamants du ciel, nettement moins son tout dernier.
Je ne sais pas pourquoi. J'aime bien la gueule du mec, j'aime bien son côté "je pose mes couilles sur la table et si t'es pas content, c'est pareil", j'aurais tendance à dire que j'aime les auteurs qu'il aime, du moins qu'ils m'intéressent, mais lui, je ne sais pas, autant, il me donne envie de lire, autant, jamais un de ses livres ne m'a donné envie de me lancer.
Marie Cosnay, c'est toujours déroutant. Je me doutais bien que ça dérouterait.
Fini. Et je reste sur ma dernière impression, l'intrigue passe bien après la jubilation de cette forme d'écriture. Ça déroute, en effet (A notre humanité déroutait aussi, mais différemment, m'avait laisse moins bon souvenir). La, on retrouve certaines des préoccupations présentes dans A notre humanité (l'aspect politique, la critique de notre monde, de notre capitalisme, de nos guerres, de nos chefs), mais il y a à côté cette espèce de meli-melo complètement loufoque et débridé, sacrilège, et vraiment, j'ai envie de revoir Inhérent Vice.
MOI, aussi, il ya des moments où je me demande ce qu'il y a d'important dans ce texte, le texte ou ce que raconte le texte.
J'admire les trouvailles, les exercices de style mais je regrette la confusion provoquée par le nombre et les transformations continuelles des personnages.
Mais il est aussi possible que la vitesse de réactions de mes neurones et mes difficultés de concentration soient la cause de cette confusion (peut être recherchée par l'auteur)
Ce texte a au moins une qualité, c'est de ne pas laisser indifférent.
Je continue.
A+
J'admire les trouvailles, les exercices de style mais je regrette la confusion provoquée par le nombre et les transformations continuelles des personnages.
Mais il est aussi possible que la vitesse de réactions de mes neurones et mes difficultés de concentration soient la cause de cette confusion (peut être recherchée par l'auteur)
Ce texte a au moins une qualité, c'est de ne pas laisser indifférent.
Je continue.
A+
J'ai terminé. Je garderai un bon souvenir de ce livre, qui oui déroute (délibérément).
J'ai été égarée à un moment où j'ai décroché, mais je me suis rattrapée aux branches, et il est indéniable que sous cet apparent fouillis le projet était minutieusement ficelé.
Livre unique en son genre, donc un bon livre.
J'ai été égarée à un moment où j'ai décroché, mais je me suis rattrapée aux branches, et il est indéniable que sous cet apparent fouillis le projet était minutieusement ficelé.
Livre unique en son genre, donc un bon livre.
Je n'ai pas eu le temps de lire pendant le week-end, je m'y suis remis ce soir. Festival du livre de Mouans-Sartoux oblige et cette maudite pluie du samedi soir. Grrrrrrr
p.247.
Les pages que je viens de lire m'ont beaucoup plu. Je me suis habitué à l'histoire, il était temps, ou alors la partie sur la guerre est peut-être plus accessible. Les sections sont plus longues et il y a moins de sous-entendus. Le lecteur est davantage guidé.
Les pages 235-238 en italique m'ont beaucoup plu sur les images violentes imposées aux enfants, par le net, la télé, les jeux video aussi ( ça y est, je vais repartir sur "Zelda" ... )En même temps ce passage est surprenant. Digression ? Réflexion sur l'éducation ?
J'ai beaucoup aimé aussi le long paragraphe de la p.217 qui commence par "Je suis la guerre."
Je trouve cette seconde partie plus prenante. Allez savoir pourquoi !
p.247.
Les pages que je viens de lire m'ont beaucoup plu. Je me suis habitué à l'histoire, il était temps, ou alors la partie sur la guerre est peut-être plus accessible. Les sections sont plus longues et il y a moins de sous-entendus. Le lecteur est davantage guidé.
Les pages 235-238 en italique m'ont beaucoup plu sur les images violentes imposées aux enfants, par le net, la télé, les jeux video aussi ( ça y est, je vais repartir sur "Zelda" ... )En même temps ce passage est surprenant. Digression ? Réflexion sur l'éducation ?
J'ai beaucoup aimé aussi le long paragraphe de la p.217 qui commence par "Je suis la guerre."
Je trouve cette seconde partie plus prenante. Allez savoir pourquoi !
J'ai été égarée à un moment où j'ai décroché, mais je me suis rattrapée aux branches, et il est indéniable que sous cet apparent fouillis le projet était minutieusement ficelé.
On sent que tout est bien ficelé. Je ne possède pas encore toutes les clés, mais tout se resserre.
J'ai laissé de côté. Il me reste une petite cinquantaine de pages, mais je trouve que c'est de plus en plus nébuleux. En fait je ne suis pas "pris" par la lecture, mon attention se divertit facilement, pour la simple raison que je ne m'amuse pas. Et évidemment ça ne facilite pas la lecture !
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