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"Tard dans la journée la route le conduisit dans un marais. Et ce fut tout. Devant lui s'étendait un désert spectral d'ou ne dépassaient que des arbres dénudés, dressés dans des attitudes de souffrance, vaguement hominoïdes comme des figurines dans un paysage de damnés. Un jardin des morts qui fumait vaguement et s'estompait pour se confondre avec la courbure de la terre. Il tâta du pied la tourbe qu'il voyait devant lui et elle se mit à monter, formant une grumeleuse boursouflure vulvaire qui vous aspirait. Il recula. Un vent fade s'exhalait de cette désolation et les roseaux du marais et les noires fougères au milieu desquels il se trouvait s'entrechoquaient doucement comme des créatures enchaînées. Il se demandait pourquoi une route devait finir ainsi.
"une grumeleuse boursouflure vulvaire..." ;-(
L'auteur de "La route"... cela explique cette horrible métaphore !
Je n'ai pas lu "la route", mais je trouve la métaphore très laide aussi.
La trouver horrible ou laide c'est au moins lui faire la grâce d'un grand effet.
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