Mieux : on lance une nouvelle maison d'édition qui reprend le role de la pléiade. Tout comme le proprio du magasin Ptyx a créé une maison d'édition rien que pouvoir publier un livre qu'il considère comme un chef-d'oeuvre et qui n'était plus édité. http://www.librairie-ptyx.be/vies-paralleles/
Lien vers le livre: http://vies-paralleles.org/portfolio/…
C'est avec Szentkuthy que j'ai osé ma première critique principale sur CL !
Belle critique ! http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/16282
J'ai acheté le tome 1 du bréviaire de Sainte Orphée, après avoir entendu le libraire de Ptyx expliquer à la radio comment il avait créé une maison d'édition rien que pouvoir publier les 8 tomes de Szentkuthy, je trouvais l'idée géniale. Mais c'est très baroque, je me suis perdu dans les premières pages à deux reprises. Je le garde pour les congés.
Je pense qu'il existe encore des vraies maisons d'éditions, mais il faut les chercher. Et comme dit Radets, c'est étonnant de s'étonner que Gallimard ne soit plus un vrai éditeur, même si le nom garde un relent de prestige.
C'est bien ça le problème. On ne pourra jamais faire l'unanimité sur la valeur ou même la supériorité d'un écrivain. Qui est réellement habilité pour faire ses évaluations ? On peut penser qu'une direction éditiorale est la mieux placée dès lors qu'il s'agit d'une collection de prestige destinée ,qu'on le veuille ou non, à être vendue pour une certaine clientèle pas forcément cultivée,le snobisme existant comme dans bien d'autres domaines. Ce que je trouve triste moi c'est qu'on puisse penser qu'une collection dite de prestige soit forcément une référence pour se créer une échelle de valeur en littérature...C'est une case de plus dont certains ont sans doute besoin ce que je ne jugerai pas mais qui est surprenant dès lors qu'ils possèdent toutes les qualités pour se faire leur propre jugement. Alors que tel ou tel écrivain ait ou non sa place dans ce type de collection ça restera toujours totalement subjectif...
C'est bien ça le problème. On ne pourra jamais faire l'unanimité sur la valeur ou même la supériorité d'un écrivain. Qui est réellement habilité pour faire ses évaluations ? On peut penser qu'une direction éditiorale est la mieux placéeQu'il y ait des personnes qui soit plus habilitées à le faire que d'autres, c'est une évidence qu'il ne faut surtout pas dire. En l'occurrence, bien sûr, les éditeurs. Et dans le cas présent, à ce qu'il me semble, la décision n'a pas été prise par Hugues Pradier (le directeur de la Pléiade) mais par Antoine Gallimard, qui n'est pas un éditeur mais un patron.
Qu'il y ait des personnes qui soit plus habilitées à le faire que d'autres, c'est une évidence qu'il ne faut surtout pas dire.
C'est quelque chose qui m'a toujours étonné. Un peu comme en football où chaque supporter croit mieux savoir que l'entraineur !
Ecouter l'avis de spécialistes, que ce soit en musique, littérature, .. ça fait partie d'un apprentissage. Le goût du beau ça s'acquiert mais ça demande des efforts. Pour prendre un bête exemple, on peut aller toute sa vie au ciné voir jurrassic park ou alors on peu aussi lire le forum sur le ciné sur CL et essayer des oeuvres moins accessibles. Même chose pour le vin, pour la musique classique (où j'ai beaucoup de plaisir à te lire Piero),...Tout ça n'implique aucun jugement de valeur sur les autres, tellement c'est évident que c'est stupide de vouloir se comparer à d'autre ou de se juger sur base de ce qu'on lit ou de nos gouts. Bref, toute ces discussions sur un prétendu élitisme me semblent complètement à coté de la plaque et m'attristent toujours un peu:
Et les patients qui savent mieux que le médecin !
C'est quelque chose qui m'a toujours étonné. Un peu comme en football où chaque supporter croit mieux savoir que l'entraineur !
Ah mais qu'on s'adresse à des personnes qui ont une expérience approfondie dans certains domaines ça me parait tout à fait normal et même vraiment souhaitable. Il ne s'agissait pas d'élitisme dans ma remarque mais plutôt d'un système, de sortes de normes qui prétendent faire référence.C'est le problème des modèles à suivre, des courants qui classent les gens. Par exemple même le terme littérature contemporaine ne veut rien dire et pourtant il suffira de classer tel auteur dans ce genre pour que ça passe pour un gage de qualité. Ce sont les classements que j'ai du mal à supporter...Et là en quelque sorte on classe d'Ormesson dans un genre qui n'aura pas droit à...
En même temps, c'est l'objet même de la Pléiade d'établir un palmarès des grands auteurs. Si on te suit, plutôt que de se demander si d'Ormesson y a sa place, on devrait plutôt la jeter tout entière au feu.
Par contre, je ne comprends pas ce que tu dis à propos de la littérature contemporaine. Autant ça définit une époque (encore que ses limites soient floues), autant ça n'a rien à voir avec la qualité : Marc Lévy, c'est autant de la littérature contemporaine que Savitskaya et même, selon ce qu'on appelle contemporain, que Gracq ou Duras. Ce n'est ni un gage de qualité, ni un courant littéraire.
Par contre, je ne comprends pas ce que tu dis à propos de la littérature contemporaine. Autant ça définit une époque (encore que ses limites soient floues), autant ça n'a rien à voir avec la qualité : Marc Lévy, c'est autant de la littérature contemporaine que Savitskaya et même, selon ce qu'on appelle contemporain, que Gracq ou Duras. Ce n'est ni un gage de qualité, ni un courant littéraire.
Par exemple même le terme littérature contemporaine ne veut rien dire et pourtant il suffira de classer tel auteur dans ce genre pour que ça passe pour un gage de qualité. Ce sont les classements que j'ai du mal à supporter...Et là en quelque sorte on classe d'Ormesson dans un genre qui n'aura pas droit à...J'ai du mal à te suivre. La littérature contemporaine ce n'est pas un genre, c'est juste ce qui s'écrit en littérature aujourd'hui, indépendamment de tout critère de qualité. Il est bien évident que ce qu'écrit d'Ormesson c'est de la littérature contemporaine, je ne vois pas ce que ça pourrait être d'autre.
C'est dans le sens littérature contemporaine comme musique contemporaine dans la musique classique. Elles sont considérées comme exigentes (et elles le sont souvent mais pas forcément) car elles sortent justement des schémas classiques ce qui n'est pas aussi forcément un gage de qualité. Je ne parle pas de tout ce qui se fait actuellement qui est bien sûr contemporain...
Pour la Pléiade elle est ce que les éditeurs veulent qu'elle soit. Je ne suis pas sûre qu'il s'agisse d'un palmarès car quels en seraient donc les critères de sélection ? Le critère de qualité est bien trop vague ; on peut concevoir que cette collection veuillent réunir des auteurs différents dans le style, originaux, classiques ou non...qui s'inscrivent bien sûr dans la littérature susceptible, comme le disait Feint, d'être étudiée en classe ,mais aussi représentative de son temps comme celle d'Ormesson par exemple et je ne cherche pas à faire particulièrement de la pub pour lui mais le dévaluer avec ces comparaisons méprisantes comme vous l'avez fait me choque vraiment. Que vous regrettiez qu'il soit dans cette collection je peux le comprendre mais en conclure que ça abaisse le niveau franchement...:-(
Pour la Pléiade elle est ce que les éditeurs veulent qu'elle soit. Je ne suis pas sûre qu'il s'agisse d'un palmarès car quels en seraient donc les critères de sélection ? Le critère de qualité est bien trop vague ; on peut concevoir que cette collection veuillent réunir des auteurs différents dans le style, originaux, classiques ou non...qui s'inscrivent bien sûr dans la littérature susceptible, comme le disait Feint, d'être étudiée en classe ,mais aussi représentative de son temps comme celle d'Ormesson par exemple et je ne cherche pas à faire particulièrement de la pub pour lui mais le dévaluer avec ces comparaisons méprisantes comme vous l'avez fait me choque vraiment. Que vous regrettiez qu'il soit dans cette collection je peux le comprendre mais en conclure que ça abaisse le niveau franchement...:-(
Eh bien non Pieronnelle, ce n'est pas comme ça. On ne parle pas de littérature contemporaine au sens où on parle de musique contemporaine. La littérature contemporaine, c'est aussi bien Amélie Nothomb ou Katherine Pancol. Ou alors on parle de littérature d'avant-garde, ou expérimentale ou post-moderne ou que sais-je encore mais c'est un autre sujet.
Quant à la Pléiade, ce n'est plus ce que les "éditeurs" veulent qu'elle soit quand c'est un patron qui n'est pas un éditeur qui prend la décision. La Pléiade avait pour vocation de publier le meilleur de chaque époque, de chaque pays. Il n'y a aucune raison qu'elle baisse ses exigences pour la littérature contemporaine. Ce n'est pas dévaluer d'Ormesson que de dire que son oeuvre est relativement mineure dans la littérature contemporaine, c'est juste une évidence quand on connaît un peu la littérature. Ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas que son travail est dénué d'intérêt.
Quant à la Pléiade, ce n'est plus ce que les "éditeurs" veulent qu'elle soit quand c'est un patron qui n'est pas un éditeur qui prend la décision. La Pléiade avait pour vocation de publier le meilleur de chaque époque, de chaque pays. Il n'y a aucune raison qu'elle baisse ses exigences pour la littérature contemporaine. Ce n'est pas dévaluer d'Ormesson que de dire que son oeuvre est relativement mineure dans la littérature contemporaine, c'est juste une évidence quand on connaît un peu la littérature. Ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas que son travail est dénué d'intérêt.
Comme Le Clézio et Modiano.... qui ont pourtant fini avec le prix Nobel !
Ils ont été les premiers surpris.
Ils ont été les premiers surpris.
Eh bien non Pieronnelle, ce n'est pas comme ça. On ne parle pas de littérature contemporaine au sens où on parle de musique contemporaine. La littérature contemporaine, c'est aussi bien Amélie Nothomb ou Katherine Pancol. Ou alors on parle de littérature d'avant-garde, ou expérimentale ou post-moderne ou que sais-je encore mais c'est un autre sujet.
Quant à la Pléiade, ce n'est plus ce que les "éditeurs" veulent qu'elle soit quand c'est un patron qui n'est pas un éditeur qui prend la décision. La Pléiade avait pour vocation de publier le meilleur de chaque époque, de chaque pays. Il n'y a aucune raison qu'elle baisse ses exigences pour la littérature contemporaine. Ce n'est pas dévaluer d'Ormesson que de dire que son oeuvre est relativement mineure dans la littérature contemporaine, c'est juste une évidence quand on connaît un peu la littérature. Ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas que son travail est dénué d'intérêt.
Ah bon «ce n'est pas comme ça» ? Je ne savais pas qu'on n'avait pas le droit de penser différemment :-) Car que je sache il n'y a pas d'interdiction précise à ce qu'on puisse considérer qu'il existe une littérature contemporaine qui aurait son pendant en musique contemporaine. D'ailleurs je crois que ce raprochement est implicitement fait quand on compare les goûts dans ces deux domaines .De plus je ne vois pas pourquoi, dans ton raisonnement Feint, on devrait englober toute la littérature actuelle en contemporaine et ne pas faire la même chose pour la musique ; alors qu'il est évident que la musique dite de variétés ne peut absolument pas s'inscrire dans ce qu'on appelle «musique contemporaine» (d'ailleurs ne pourrait-on pas considérer que les livres de Pancol, Lévy et autres seraient l'équivalent des variétés en littérature ? Et ce n'est pas du tout péjoratif car l'exigence existe également dans ces différents genres ).
Personnellement j'aime beaucoup faire les rapprochements littérature/musique aux différentes époques et je possède quelques livres très interessants que je vais rechercher.
Donc je me trouve habilitée à faire ces rapprochements entre une certaine littérature contemporaine et la musique contemporaine. Et ma remarque voulait simplement faire ressortir que ce n'est pas parce que des écrivains (comme des compositeurs) joueraient dans ces cours là qu'ils seraient forcément de qualité comme beaucoup le pense dans une certaine intelligentsia (et je ne vous vise absolument pas) car ce qu'on nomme «exigences» peut être aussi du n'importe quoi...
Ce n'est pas le raisonnement de Feint, semble-t-il:
Pour la littérature, http://fr.wikipedia.org/wiki/…
Pour la musique, http://fr.wikipedia.org/wiki/Musique_contemporaine
Ce serait chouette de ne pas faire de procès d'intention.
Pour la littérature, http://fr.wikipedia.org/wiki/…
Pour la musique, http://fr.wikipedia.org/wiki/Musique_contemporaine
Ce serait chouette de ne pas faire de procès d'intention.
Comment nomme-t'on la littérature du XXème siècle, mais avant la seconde guerre mondiale ?
Comment nomme-t'on la littérature du XXème siècle, mais avant la seconde guerre mondiale ?Eh bien, tu as presque donné la réponse : début du XXe siècle (en gros).
Bon, on va pas se peigner pour une terminologie à laquelle nous ont habitués MM. Lagarde & Michard, outre les journaleux, lesquels ont besoin d'idées simplistes et vendeuses.
Contemporain : aujourd'hui 14 juin 2015 ? Et basta ?
On a bien utilisé les termes "naturaliste", surréaliste", "nouveau roman" et j'en passe, pour tenter de regrouper ce qui à mon humble avis ne souffre justement pas les regroupements ; ainsi Thomas Mann, Claude Simon, Michon et Houellebecq, qu'on les apprécie ou non, sont bel et bien nos "contemporains", puisqu'ils ont contribué à voir, juger, rendre compte, faire vivre un certain type de société et de rapports humains qui sont nés (vaguement d'abord) il y a plus de cent ans et dont on annonce périodiquement la mort imminente.
On peut même étendre davantage le champ temporal concerné : est contemporain l'écrivain qui pense, sent, écrit, voit, transmet, de telle manière qu'il nous soit intelligible et ce n'est pas uniquement une question de langue.
C'est là une des vertus de la littérature : elle ne se laisse pas facilement mettre en conserve ou dans des petites cases.
Les arts plastiques ont suivi des chemins balisés de manière différente, sans parler de la musique
Mettrait-t-on Janacek et Stockhausen dans la même case...?
Et qui dit que chacun de nous n'a pas ses propres séquences de sensibilité propres à modeler, voire à bouleverser, les échelles "officielles"...??
"temporel", pas temporal (ça c'est un os...)
Eh bien non Pieronnelle, ce n'est pas comme ça. On ne parle pas de littérature contemporaine au sens où on parle de musique contemporaine. La littérature contemporaine, c'est aussi bien Amélie Nothomb ou Katherine Pancol. Ou alors on parle de littérature d'avant-garde, ou expérimentale ou post-moderne ou que sais-je encore mais c'est un autre sujet.Il ne s'agit pas de penser, mais d'employer les mots dans le sens que l'usage leur donne. L'emploi que que tu fais de l'expression "littérature contemporaine" est tout simplement une impropriété. Si l'on veut se comprendre, c'est mieux de ne pas donner aux mots des significations qu'ils n'ont pas. Je ne suis pas en train de raisonner, je fais juste un rappel au vocabulaire.
Ah bon «ce n'est pas comme ça» ? Je ne savais pas qu'on n'avait pas le droit de penser différemment :-) Car que je sache il n'y a pas d'interdiction précise à ce qu'on puisse considérer qu'il existe une littérature contemporaine qui aurait son pendant en musique contemporaine. D'ailleurs je crois que ce raprochement est implicitement fait quand on compare les goûts dans ces deux domaines .De plus je ne vois pas pourquoi, dans ton raisonnement Feint,
Ce n'est pas le raisonnement de Feint, semble-t-il:
Pour la littérature, http://fr.wikipedia.org/wiki/…
Pour la musique, http://fr.wikipedia.org/wiki/Musique_contemporaine
Ce serait chouette de ne pas faire de procès d'intention.
Merci Mino, en espérant que Pieronnelle fasse confiance aux rédacteurs de Wikipédia !
Et qui dit que chacun de nous n'a pas ses propres séquences de sensibilité propres à modeler, voire à bouleverser, les échelles "officielles"...??
Ben c'est juste ce que je voulais dire...parce que je croyais interessant qu'on puisse ici s'évader de ces échelles...
Eh bien non Pieronnelle, ce n'est pas comme ça. On ne parle pas de littérature contemporaine au sens où on parle de musique contemporaine. La littérature contemporaine, c'est aussi bien Amélie Nothomb ou Katherine Pancol. Ou alors on parle de littérature d'avant-garde, ou expérimentale ou post-moderne ou que sais-je encore mais c'est un autre sujet.
Je suis au contraire plutôt d'accord avec Pieronelle. A mon avis de toute façon le terme "contemporain" s'emploie pour les deux acceptations, littérature d’aujourd’hui au sens large ou littérature d'avant-garde.
D'ailleurs le magazine "Le matricule des Anges" s'annonce comme "Le mensuel de la littérature contemporaine" (http://www.lmda.net/). Je n'en suis pas un lecteur régulier, mais j'ai plutôt l'impression que pris dans le sens du "matricule des Anges" il s'agit bien plutôt de littérature de qualité, voir d'avant-garde, par opposition à la littérature de divertissement, de "variété".
Je pensais comme Pieronnelle aussi Fanou, à l'évidence je me trompais et j'ai donc appris quelque chose grâce à vous.
Quant au matricule des anges, je crois que c'est le terme littérature qui importe, et pas l'adjectif contemporain. Il ne parlent probablement pas beaucoup de Musso ni Levy, car ils considèrent que ce n'est pas de la littérature (alors qu'ils sont bien contemporains).
Quant au matricule des anges, je crois que c'est le terme littérature qui importe, et pas l'adjectif contemporain. Il ne parlent probablement pas beaucoup de Musso ni Levy, car ils considèrent que ce n'est pas de la littérature (alors qu'ils sont bien contemporains).
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