Bravo Saule ! Vraiment chapeau car je me doute que pour réussir ce que tu as entrepris il faut être capable de souffrir. Mais tu sais mieux que moi que c'est souvent le prix à payer pour des sensations merveilleuses...
Courage et souviens-toi que nous sommes très nombreux à penser à toi !
Courage et souviens-toi que nous sommes très nombreux à penser à toi !
Merci Saule de nous donner des nouvelles.
Puisses-tu trouver au fond de toi-même ce que tu recherches !
Tu dois l'avoir constaté : la véritable intériorité ne s'acquiert que par la marche à pied.
Fais de temps en temps quelques pas pour nous.
Nos pensées t'accompagnent jusqu'à Saint Jacques.
Dans un ordre plus pratique : allège un peu ton sac quand tu seras à Vézelay. Tu as certainement pris beaucoup trop.
Puisses-tu trouver au fond de toi-même ce que tu recherches !
Tu dois l'avoir constaté : la véritable intériorité ne s'acquiert que par la marche à pied.
Fais de temps en temps quelques pas pour nous.
Nos pensées t'accompagnent jusqu'à Saint Jacques.
Dans un ordre plus pratique : allège un peu ton sac quand tu seras à Vézelay. Tu as certainement pris beaucoup trop.
Vraiment Saule, c'est une fantastique (même si éreintante) aventure que tu nous comptes là... Tu es passé tout près de chez moi, apparemment.
Bonne route, bon vent et à bientôt!!!!!!
Bonne route, bon vent et à bientôt!!!!!!
Merci pour les nouvelles.
J’ai admiré les icônes russes, les églises et les monastères ; les isbas et les datchas ; les kremlins, les immensités non cultivées et les châteaux dorés.
Des tonnes.
J’ai dormi dans des hôtels de luxe et d’autres bien plus modestes.
J’ai même passé une nuit dans un monastère.
Je n’ai pas cru avoir trouvé le paradis, mais je me suis aperçue en me posant la question, que la notion de paradis m’était assez étrangère, tout comme celle d’enfer. Moi, je suis plutôt branchée sérénité.
Par contre, j’ai beaucoup apprécié les musiques vocales masculines de ces monastères orthodoxes! Certaines sont de toute beauté.
J’ai rencontré et sympathisé avec quelqu’un qui avait fait le pèlerinage de Compostelle, je comptais te raconter, mais quand je suis rentrée, t’étais parti.
A part cela, je suis toujours athée.
Bonne route et trouve ce que tu cherches!
J’ai admiré les icônes russes, les églises et les monastères ; les isbas et les datchas ; les kremlins, les immensités non cultivées et les châteaux dorés.
Des tonnes.
J’ai dormi dans des hôtels de luxe et d’autres bien plus modestes.
J’ai même passé une nuit dans un monastère.
Je n’ai pas cru avoir trouvé le paradis, mais je me suis aperçue en me posant la question, que la notion de paradis m’était assez étrangère, tout comme celle d’enfer. Moi, je suis plutôt branchée sérénité.
Par contre, j’ai beaucoup apprécié les musiques vocales masculines de ces monastères orthodoxes! Certaines sont de toute beauté.
J’ai rencontré et sympathisé avec quelqu’un qui avait fait le pèlerinage de Compostelle, je comptais te raconter, mais quand je suis rentrée, t’étais parti.
A part cela, je suis toujours athée.
Bonne route et trouve ce que tu cherches!
Merci Saule. Continue de nous donner des nouvelles de ton marathon religieux.
S'il arrive a faire 40 km en 2h10, il ne doit plus être très loin de Saint-Jacques... ;o)
Peut-être que la foi donne des ailes...
Peut-être que la foi donne des ailes...
Je n'ai pas eu l'occasion de te souhaiter bonne route avant que tu ne partes... alors je le fais maintenant! Merci pour tes impressions de voyage... mais dis-donc, des snickers... pas étonnant que le sac soit si lourd!:)
P.S. : petit conseil d'une randonneuse passée maître dans l'art de gagner quelques grammes : as-tu pensé à scier le manche de ta brosse à dents? :)
Bon courage!
P.S. : petit conseil d'une randonneuse passée maître dans l'art de gagner quelques grammes : as-tu pensé à scier le manche de ta brosse à dents? :)
Bon courage!
as-tu pensé à scier le manche de ta brosse à dents ?Faut pas demander ça à une grande g... Pardon Saule, c'était pour rire.
N'oublie pas Saule : tu dois te laver les pieds tous les jours.
Et les oreilles aussi, de temps en temps...
Et les oreilles aussi, de temps en temps...
Saule,
si tu as un probleme du côté du Puy-en-Velay, envoie-moi un mail.
si tu as un probleme du côté du Puy-en-Velay, envoie-moi un mail.
je trouve ça très beau, cette communion de gens qui te suivent sur ton chemin vers St-Jacques. Plusieurs fois par jours il y a des gens qui t'envoient une pensée, je me joins à eux, Saule. J'espère que tu nous "sens" parfois derrière ton épaule à t'encourager. Bon et fructueux chemin. Et merci pour ces nouvelles.
C'est nous qui devons le sentir s'il ne se lave pas les pieds et les oreilles tous les jours... (désolé, j'ai pas pu m'empêcher...)
M'enfin ! Benoit...!!
Pour les pieds, d'accord, ...mais les oreilles ??
Merci pour vos messages. Non Isaluna, je n'ai pas coupé la brosse ! La tente pèse lourd, et puis une veste assez chaude aussi : peut-être vais-je renvoyer cela.
Voilà les dernières nouvelles :
Veuve Clicquot, Moet et Chandon, Clos de Mesnil,…j’ai quitté Reims, sa cathédrale et son ange qui sourit (il est trop beau) et j’ai traversé les vignobles les plus renommés de Champagne. La région est superbe, les gens sont très ouverts (et riches, grâce au monopole sur le Champagne), le temps est superbe et le physique va mieux, alors le moral est au beau fixe. Je suis à Troyes, une jolie et paisible petite ville.
« Toute parole est lassante », dit le Qohélet, c’est très vrai mais que dire de la marche ? Jours après jours, kilomètre après kilomètre, mes pas me guident vers le but de mon errance, la tombe de l’apôtre Jacques. Parfois la route est dure, souvent lassante mais chaque jours apporte quelques moments de grâces qui rachètent tout.
Les rencontres aussi : le curé de Ay, un peu bougeon au départ mais qui ensuite s’est avéré être un bavard impénitent (heureusement qu’il avait un enterrement à célébrer sinon je serais toujours en train de parler avec lui). Un couple de retraités de l’enseignement qui m’a hébergé à Fère Champenoise. Un viticulteur de la côte des blancs qui m’a offert le café, raconté toute l’histoire des vignobles puis accompagné un bout de chemin. Et plein d’autres avec qui je discute un peu et qui restent dans mon esprit pendant des jours qui suivent. Parfois de mauvaises surprises aussi : le curé de Verzy sur Aube qui m’a refusé l’hospitalité malgré son grand presbytère par exemple. Il s’agit alors de secouer la poussière de ses chaussures et de continuer sa route, en l’occurrence à la mairie ou on m’a donné la salle de judo pour dormir.
Le pèlerinage est un bel exercice d’humilité, de pauvreté et d’abandon. Je ressens une certaine fierté à faire partie du peuple de la route : parfois je lis l’admiration dans le regard des gens que je croisent, que ce soit le vieux paysan qui voulait m’envoyer à Epernay faire les vendanges ou la belle jeune fille qui me regardait partir admirativement sous la pluie à 7H30 du matin. On ne m’a jamais refusé l’hébergement : soit dans un hall de sport, soit une salle paroissiale, soit chez des gens. Le statut de randonneur et de pèlerin attire la sympathie et les gens sont souvent très gentils. Ici à Troyes je suis chez un curé rencontré à Reims, qui me laisse un local avec cuisine, douche, lit, …
Au niveau des horaires, je me lève à 6h30 pour partir à 7H30. A midi j’ai fait environ 25 km, ce qui veut dire qu’il m’en reste plus ou moins 10 à faire l’après-midi. J’arrive vers 15 heures dans le village, ce qui me laisse le temps de trouver un hébergement. Mon problème à l’épaule s’atténue, peut-être grâce aux pillules homéopathiques que Claire avait mis dans mon sac le premier jour ?
Bon allez, Ultreia ! comme on dit, et que l’apôtre Jacques vous garde ! Et puis bonne route à tous.
Voilà les dernières nouvelles :
Veuve Clicquot, Moet et Chandon, Clos de Mesnil,…j’ai quitté Reims, sa cathédrale et son ange qui sourit (il est trop beau) et j’ai traversé les vignobles les plus renommés de Champagne. La région est superbe, les gens sont très ouverts (et riches, grâce au monopole sur le Champagne), le temps est superbe et le physique va mieux, alors le moral est au beau fixe. Je suis à Troyes, une jolie et paisible petite ville.
« Toute parole est lassante », dit le Qohélet, c’est très vrai mais que dire de la marche ? Jours après jours, kilomètre après kilomètre, mes pas me guident vers le but de mon errance, la tombe de l’apôtre Jacques. Parfois la route est dure, souvent lassante mais chaque jours apporte quelques moments de grâces qui rachètent tout.
Les rencontres aussi : le curé de Ay, un peu bougeon au départ mais qui ensuite s’est avéré être un bavard impénitent (heureusement qu’il avait un enterrement à célébrer sinon je serais toujours en train de parler avec lui). Un couple de retraités de l’enseignement qui m’a hébergé à Fère Champenoise. Un viticulteur de la côte des blancs qui m’a offert le café, raconté toute l’histoire des vignobles puis accompagné un bout de chemin. Et plein d’autres avec qui je discute un peu et qui restent dans mon esprit pendant des jours qui suivent. Parfois de mauvaises surprises aussi : le curé de Verzy sur Aube qui m’a refusé l’hospitalité malgré son grand presbytère par exemple. Il s’agit alors de secouer la poussière de ses chaussures et de continuer sa route, en l’occurrence à la mairie ou on m’a donné la salle de judo pour dormir.
Le pèlerinage est un bel exercice d’humilité, de pauvreté et d’abandon. Je ressens une certaine fierté à faire partie du peuple de la route : parfois je lis l’admiration dans le regard des gens que je croisent, que ce soit le vieux paysan qui voulait m’envoyer à Epernay faire les vendanges ou la belle jeune fille qui me regardait partir admirativement sous la pluie à 7H30 du matin. On ne m’a jamais refusé l’hébergement : soit dans un hall de sport, soit une salle paroissiale, soit chez des gens. Le statut de randonneur et de pèlerin attire la sympathie et les gens sont souvent très gentils. Ici à Troyes je suis chez un curé rencontré à Reims, qui me laisse un local avec cuisine, douche, lit, …
Au niveau des horaires, je me lève à 6h30 pour partir à 7H30. A midi j’ai fait environ 25 km, ce qui veut dire qu’il m’en reste plus ou moins 10 à faire l’après-midi. J’arrive vers 15 heures dans le village, ce qui me laisse le temps de trouver un hébergement. Mon problème à l’épaule s’atténue, peut-être grâce aux pillules homéopathiques que Claire avait mis dans mon sac le premier jour ?
Bon allez, Ultreia ! comme on dit, et que l’apôtre Jacques vous garde ! Et puis bonne route à tous.
Merci pour les nouvelles!
Donc, si j'ai bien compris, le curé de Verzy sur Aube est pas très sympathique (si quelqu'un le rencontre...) et pour le plan drague, être pélerin, c'est pas mal!
Bonne route! (au fait, si ton sac est lourd, ce n'est pas à cause de la caisse de 12 de champagne que tu trimballes??)
Donc, si j'ai bien compris, le curé de Verzy sur Aube est pas très sympathique (si quelqu'un le rencontre...) et pour le plan drague, être pélerin, c'est pas mal!
Bonne route! (au fait, si ton sac est lourd, ce n'est pas à cause de la caisse de 12 de champagne que tu trimballes??)
Coucou Saule,
Merci pour les nouvelles!
Quelle aventure tu es en train de vivre. Profite de chaque minutes et forge-toi des souvenirs pour la vie!!!
Courage, bisous!
Sorcius
Merci pour les nouvelles!
Quelle aventure tu es en train de vivre. Profite de chaque minutes et forge-toi des souvenirs pour la vie!!!
Courage, bisous!
Sorcius
Bon courage pour la suite, tu n'as jamais été si près d'arriver !
Salut Saule!
Tu engranges de beaux souvenirs, c'est chouette.
Tu engranges de beaux souvenirs, c'est chouette.
Le fait d'"être sur la route" change déja la vision des choses, et tout autant le rapport des autres à soi. Quiconque est parti sac à dos pour plusieurs jours le sait. Mais avec le but final de ton périple, ta force et l'émotion que tu retires de ton périple, sont, je l'imagine, décuplées. Je t'envie. Je te souhaite toute la force nécessaire pour aller au bout de ton envie. Et tiens nous au courant. Beaucoup d'entre nous sont manifestement touchés.
Que la force soit avec toi!
Que la force soit avec toi!
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