A SJB, tu as bien du courage de répondre à des "arguments" qui pour certains, pas tous, tiennent surtout des lieux communs habituels sur le sujet.
Quand on fait l'apologie de l'euthanasie compassionnelle, de quelle compassion est-il question ? Dans le cas de Michael Schumacher, coureur automobile célèbre, riche, la question ne se pose même pas, il fallait tout faire pour qu'il sorte du coma. Il n'a jamais été question d'abréger ses souffrances qui ont pourtant dû être graves et difficilement supportables. En quoi méritait-t-il plus de vivre ? En quoi était-il plus "utile" ?
Dans le cas de Vincent Lambert, les médias, une partie de sa famille, et le Conseil d’État aujourd'hui insistaient, appuyaient avec insistance, Vincent en somme méritait plus de mourir. Car moins puissant ? Moins célèbre ? Moins riche ? Moins utile à la société à laquelle il occasionnait des dépenses "inutiles" ? Cet eugénisme qui choque beaucoup quand on en parle au sujet du nazisme, y compris les maternités « aryenne »s, ne pose quasiment aucun problème à personne en 2014 où l'on veut choisir tout de son bébé, y compris son intelligence, son parcours, sa sensibilité, ses diplômes.
L'eugénisme et le darwinisme social se perçoivent d'un bout à l'autre de la société, même dans les groupuscules LGBT où certains se targuent d'être tellement beaux, tellement à l'avant-garde assimilant leurs adversaires à des réacs dégénérés de fin de lignée, vaguement consanguins et endogames, et laids, on y rêve aussi de PMA, d'enfants produits et non plus conçus. On les trouve un peu partout ces deux travers, y compris dans des associations catholiques où les individus hors-normes, hors-standards sont systématiquement rejetés.
Dans le cas de Vincent Lambert, les médias, une partie de sa famille, et le Conseil d’État aujourd'hui insistaient, appuyaient avec insistance, Vincent en somme méritait plus de mourir. Car moins puissant ? Moins célèbre ? Moins riche ? Moins utile à la société à laquelle il occasionnait des dépenses "inutiles" ? Cet eugénisme qui choque beaucoup quand on en parle au sujet du nazisme, y compris les maternités « aryenne »s, ne pose quasiment aucun problème à personne en 2014 où l'on veut choisir tout de son bébé, y compris son intelligence, son parcours, sa sensibilité, ses diplômes.
L'eugénisme et le darwinisme social se perçoivent d'un bout à l'autre de la société, même dans les groupuscules LGBT où certains se targuent d'être tellement beaux, tellement à l'avant-garde assimilant leurs adversaires à des réacs dégénérés de fin de lignée, vaguement consanguins et endogames, et laids, on y rêve aussi de PMA, d'enfants produits et non plus conçus. On les trouve un peu partout ces deux travers, y compris dans des associations catholiques où les individus hors-normes, hors-standards sont systématiquement rejetés.
Quand on fait l'apologie de l'euthanasie compassionnelle, de quelle compassion est-il question ?
La question est intéressante et il faut toujours la poser Qu est-ce qui souffre? Le patient ou les proches? Ou les soignants? L'euthanasie n'est évidemment pas applicable dans ces deux derniers cas.
Dans le cas de Michael Schumacher, coureur automobile célèbre, riche, la question ne se pose même pas, il fallait tout faire pour qu'il sorte du coma. Il n'a jamais été question d'abréger ses souffrances qui ont pourtant dû être graves et difficilement supportables. En quoi méritait-t-il plus de vivre ? En quoi était-il plus "utile" ?
Schumacher à ma connaissance, contrairement à Vincent Humbert (et non Lambert) n'a pas demandé à être euthanasié et donc ta question est sans objet. La demande bouleversante de Vincent Humbert est ici: http://admd.net/la-salle-de-presse/…
Je pense qu'il faut avoir un coeur de pierre pour ne pas y être sensible.
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