Merci Commandant pour cette mise au point.
Pour ce qui est des non-réponses à tel ou tel message (je ne suis pas le seul à en bénéficier), on shunte généralement ceux qui ne vont pas dans le sens qu'exprime une majorité d'intervenants, affairés à construire un scénario dans lequel ils excluent ce qui contrarierait son développement... Mais je ne pense pas que ce soit par mauvaise foi, plutôt par l'angoisse d'avoir à admettre que le pire est possible sinon probable et qu'il faut se donner des armes pour l'affronter (relisons la presse des années 1935-1939 : "on va finir par se comprendre avec M.Hitler") ; c'est de l'exorcisme d'une certaine manière. Sinon ? Qui suis-je, quelle est ma position dans la collectivité, quelles dispositions vais-je prendre afin de m'adapter ou de participer ? Avec qui ? Telles sont les inévitables questions qui se poseraient à ceux qui voudraient bien admettre qu'un vieil ours puisse y voir clair.
En un mot : s'engager.
Pour apporter de l'eau au moulin du "comment" en sortir, je viens de lire un article de Laurent Alexandre (chirurgien urologue) dans le supplément "science & médecine" daté du 14 janvier, du "Monde", et qui porte ce titre : "L'intelligence artificielle va tuer l'argent", dont je vous passe le détail, mais qui conclut sur cette remarque : "...C'est l'IA et non Thomas Picketty qui supprimera les inégalités de revenus. Le capitalisme ne survivra pas aux machines intelligentes"
A lire.
Et d'ailleurs, les financiers avides de modèles mathématiques devraient admettre, après bien des déboires et crises, que ces modèles ne vont jamais dans le sens de leurs cupides intentions. Les fonctions mathématiques ne connaissent pas de sentiments ni de penchants, bons ou mauvais, et produire de la valeur en exploitant le travail humain, c'est à dire suivant une opération du genre 1+1 = 3, c'est impossible. Le capitalisme est radicalement incompatible avec les lois naturelles, puisque celles-ci n'admettent que des équivalences concrètes, et que l'argent ne l'est pas et fout le b....l .
Pour ce qui est des non-réponses à tel ou tel message (je ne suis pas le seul à en bénéficier), on shunte généralement ceux qui ne vont pas dans le sens qu'exprime une majorité d'intervenants, affairés à construire un scénario dans lequel ils excluent ce qui contrarierait son développement... Mais je ne pense pas que ce soit par mauvaise foi, plutôt par l'angoisse d'avoir à admettre que le pire est possible sinon probable et qu'il faut se donner des armes pour l'affronter (relisons la presse des années 1935-1939 : "on va finir par se comprendre avec M.Hitler") ; c'est de l'exorcisme d'une certaine manière. Sinon ? Qui suis-je, quelle est ma position dans la collectivité, quelles dispositions vais-je prendre afin de m'adapter ou de participer ? Avec qui ? Telles sont les inévitables questions qui se poseraient à ceux qui voudraient bien admettre qu'un vieil ours puisse y voir clair.
En un mot : s'engager.
Pour apporter de l'eau au moulin du "comment" en sortir, je viens de lire un article de Laurent Alexandre (chirurgien urologue) dans le supplément "science & médecine" daté du 14 janvier, du "Monde", et qui porte ce titre : "L'intelligence artificielle va tuer l'argent", dont je vous passe le détail, mais qui conclut sur cette remarque : "...C'est l'IA et non Thomas Picketty qui supprimera les inégalités de revenus. Le capitalisme ne survivra pas aux machines intelligentes"
A lire.
Et d'ailleurs, les financiers avides de modèles mathématiques devraient admettre, après bien des déboires et crises, que ces modèles ne vont jamais dans le sens de leurs cupides intentions. Les fonctions mathématiques ne connaissent pas de sentiments ni de penchants, bons ou mauvais, et produire de la valeur en exploitant le travail humain, c'est à dire suivant une opération du genre 1+1 = 3, c'est impossible. Le capitalisme est radicalement incompatible avec les lois naturelles, puisque celles-ci n'admettent que des équivalences concrètes, et que l'argent ne l'est pas et fout le b....l .
Je nuancerais, Éric, en disant que le capitalisme à besoin de crises pour résoudre ses tensions démo-économiques.
J'ajouterai que tout système totalitaire et viral comme l'est le néo-capitalisme (tout comme le néo-communisme d'ailleurs, pour l'aspect totalitaire du moins) avance à coup de tensions périodiques.
Ce qu'il manque au débat, c'est l'élaboration de différents sytèmes économiques et sociaux qui puissent coéxister, sans se parasiter. C'est l'établissement des limites de chaque système, pour éviter qu'ils ne se prennent en charge eux-même, et ne s'épandent en submergeant autant ceux qui les constituent que ceux qui évoluent en marge.
Pour le reste, la sortie d'un système de pensée et d'échange alors que l'on en fait soi-même partie provoquera de violentes convulsions, cela va de soi.
J'ajouterai que tout système totalitaire et viral comme l'est le néo-capitalisme (tout comme le néo-communisme d'ailleurs, pour l'aspect totalitaire du moins) avance à coup de tensions périodiques.
Ce qu'il manque au débat, c'est l'élaboration de différents sytèmes économiques et sociaux qui puissent coéxister, sans se parasiter. C'est l'établissement des limites de chaque système, pour éviter qu'ils ne se prennent en charge eux-même, et ne s'épandent en submergeant autant ceux qui les constituent que ceux qui évoluent en marge.
Pour le reste, la sortie d'un système de pensée et d'échange alors que l'on en fait soi-même partie provoquera de violentes convulsions, cela va de soi.
L'idée est séduisante, mais la particularité d'un virus c'est qu'il est assez con pour tendre à parasiter tout ce qui n'est pas lui-même. Coéxistence ? Qui sera garant de la structure d'ensemble ? Par quels moyens (y compris militaires : je suis désolé mais j'appartiens à une génération qui dû mettre des rangers et a appris à tirer depuis le pistolet 9mm jusqu'au canon de 90) ? Irénisme aussi, je le crains.
Ce qu'il manque au débat, c'est l'élaboration de différents sytèmes économiques et sociaux qui puissent coéxister, sans se parasiter. C'est l'établissement des limites de chaque système, pour éviter qu'ils ne se prennent en charge eux-même, et ne s'épandent en submergeant autant ceux qui les constituent que ceux qui évoluent en marge.
Radestky, balayer cette voie de réflexion d'une moue ennuyée ne me suffira pas.
Les moyens militaires ne sont pas exclus ; c'est une réflexion.
Je ne parlais pas de mettre des limites au néo-capitalisme, qui par essence n'en conçoit pas. S'il se limite, le système n'est plus néo-capitaliste.
La critique du néo-capitalisme, qui commença il y a plus d'un siècle, est de plus en plus raffinée et élaborée, mais elle s'essouffle, car elle se limite à cette critique. Ce qu'il nous faut, c'est une porte de sortie, et la voie qui y mène devra être plus détaillée que « l'engagement » que tu préconises, qui me semble un peu flou.
Pour apporter des éléments au débat, je vous livre les réflexions que François Lenglet propose dans son ouvrage "la fin de la mondialisation", que j'ai trouvé très intéressantes, où il oppose libre-échangisme et protectionnisme.
François Lenglet affirme que certes le libre-échangisme économique, pourtant érigé en crédo, apporte des bénéfices, mais avec des coûts de distribution élevé: c'est sur la société que sont reportées toutes les variables d'ajustement (mobilité, flexiblité, baisse es salaires). Le libre-échange profiterait surtout à une poignée d'individus (banquiers, financiers) et favoriserait les inégalités.
François Lenglet rappelle en outre que la mondialisation économique et ses cycles sont très bien connus des historiens :
- la mondialisation des épices (1492-1524), qui s'achèvera dans une crise politique européenne liée à la Réforme de Luther "remettant en cause le triomphe de l'argent".
- la mondialisation du coton (1760-1792), liée au commerce triangulaire (échange esclave / matière première / argent) dont la fin sera marqué des révolutions et des guerres jusqu'en 1815. A noter que le premier théoricien à s'ériger contre la mondialisation est...un américain en 1790. En 1815 le protection économique est de retour, y compris en Angleterre.
- la mondialisation du fer (1830-1873): essor des technologies, des moyens de transports (voie ferrée). Le commerce mondial est multiplié par 3. Naissance du capitalisme moderne. L'euphorie alimente une folle spéculation boursière, l'endettement s'accroît. Un crash se produit en 1873: les banques font faillites, la dépression économique s'installe, la croissance mondiale est proche de zéro sur 20 ans.
- L'âge d'or (1896-1914): nouvelles innovations, retour de la croissance, En 1913 le commerce mondial a été multiplié par 25 depuis 1820 ! Cette croissance effrénée générera indirectement le première guerre mondiale, en provoquant des tensions politiques entre nation, le retour du nationalisme économique, les tensions provoquées par les inégalités sociales, la dislocation des structures politiques. Après la guerre le libéralisme revient, le cycle se finissant réellement en 1929 avec les conséquences que l'on sait (montée du fascisme).
En conclusion François Lenglet ne remet certes pas en cause le capitalisme mais rappelle que le libre-échange ne produit quasiment jamais des effets sur le pays qui le pratique, contrairement au protectionnisme économique qui permettrait, selon lui "de sauver les classes moyennes, de rétablir la demande sur des bases solides, et de faire repartir la hausse des prix qui éroderait l'énorme stock de dette accumulée sur la planète."
François Lenglet affirme que certes le libre-échangisme économique, pourtant érigé en crédo, apporte des bénéfices, mais avec des coûts de distribution élevé: c'est sur la société que sont reportées toutes les variables d'ajustement (mobilité, flexiblité, baisse es salaires). Le libre-échange profiterait surtout à une poignée d'individus (banquiers, financiers) et favoriserait les inégalités.
François Lenglet rappelle en outre que la mondialisation économique et ses cycles sont très bien connus des historiens :
- la mondialisation des épices (1492-1524), qui s'achèvera dans une crise politique européenne liée à la Réforme de Luther "remettant en cause le triomphe de l'argent".
- la mondialisation du coton (1760-1792), liée au commerce triangulaire (échange esclave / matière première / argent) dont la fin sera marqué des révolutions et des guerres jusqu'en 1815. A noter que le premier théoricien à s'ériger contre la mondialisation est...un américain en 1790. En 1815 le protection économique est de retour, y compris en Angleterre.
- la mondialisation du fer (1830-1873): essor des technologies, des moyens de transports (voie ferrée). Le commerce mondial est multiplié par 3. Naissance du capitalisme moderne. L'euphorie alimente une folle spéculation boursière, l'endettement s'accroît. Un crash se produit en 1873: les banques font faillites, la dépression économique s'installe, la croissance mondiale est proche de zéro sur 20 ans.
- L'âge d'or (1896-1914): nouvelles innovations, retour de la croissance, En 1913 le commerce mondial a été multiplié par 25 depuis 1820 ! Cette croissance effrénée générera indirectement le première guerre mondiale, en provoquant des tensions politiques entre nation, le retour du nationalisme économique, les tensions provoquées par les inégalités sociales, la dislocation des structures politiques. Après la guerre le libéralisme revient, le cycle se finissant réellement en 1929 avec les conséquences que l'on sait (montée du fascisme).
En conclusion François Lenglet ne remet certes pas en cause le capitalisme mais rappelle que le libre-échange ne produit quasiment jamais des effets sur le pays qui le pratique, contrairement au protectionnisme économique qui permettrait, selon lui "de sauver les classes moyennes, de rétablir la demande sur des bases solides, et de faire repartir la hausse des prix qui éroderait l'énorme stock de dette accumulée sur la planète."
Fanou, la théorie protectionniste de François Lenglet est très intéressante, elle est défendue par beaucoup d'économistes et prônée par le Front national, les partis d’extrêmes gauche et autres Zemmour...
A long terme il est possible qu'ils aient raison, personne ne connaît l'avenir et, certainement pas les économistes.
Mais, dans l'immédiat, l'Europe ne vendrait plus des super porte-avions à la Russie ni des Air-bus à la Chine, ni des TGV aux Indes et, à mon avis, ce serait une terrible régression.
A long terme il est possible qu'ils aient raison, personne ne connaît l'avenir et, certainement pas les économistes.
Mais, dans l'immédiat, l'Europe ne vendrait plus des super porte-avions à la Russie ni des Air-bus à la Chine, ni des TGV aux Indes et, à mon avis, ce serait une terrible régression.
Vous n'avez pas répondu à RadetskyEric Elies
Allez le demander aux cadavres de Mossadegh, de Lumumba, de Thomas Sankara
Qu'a fait la Convention afin de parer aux guerres étrangère et civile (la Vendée) ? Elle a créé le Comité de Salut Public et la Terreur. A juste titre ; je répète : à juste titre. (dixit Radetsky)
Je n'ai pas répondu à Radetsky parce que je ne comprends pas toujours ses messages, je n'ai pas son érudition.
Je me souviens de qui était Mossadegh, je me souviens très bien de qui était le malheureux Lumumba, et j'ai oublié qui était Thomas Sankara.
Mais je suppose qu'ils ont été abattus parce qu'ils étaient des opposants.
Plus loin, si j'ai bien compris, je vois que Radetsky fait l'éloge de la Convention et de la Terreur qui a massacré des milliers d'opposants à travers toute la France et a génocidé les Vendéens.
Alors je ne sais pas ce que je dois comprendre : Radetsky voudrait-il qu'on sacrifie tous les opposants sur l'autel de la Dictature du peuple tout puissant ? Mais jamais pour une autre raison ?
Si c'est ça, je ne suis pas d'accord : je trouve qu'on ne peut jamais abattre les opposants, je trouve que tout le monde a droit à la parole et à la vie.
SJB, il faut simplement lire l'intégralité des messages et non pas seulement en retenir la moitié, et en comprendre la logique. Où as-tu remarqué l'éloge de quoi que ce soit ? J'expose une situation historique issue d'un contexte politique donné lequel, lorsqu'il s'est répété, a produit les mêmes effets. C'est tout. Si tu traites quelqu'un en pestiféré, il ne faut pas s'attendre à ce qu'il te renvoie des fleurs. Relis depuis le début de mon intervention.
Plus loin, si j'ai bien compris, je vois que Radetsky fait l'éloge de la Convention et de la Terreur qui a massacré des milliers d'opposants à travers toute la France et a génocidé les Vendéens.
Alors je ne sais pas ce que je dois comprendre : Radetsky voudrait-il qu'on sacrifie tous les opposants sur l'autel de la Dictature du peuple tout puissant ? Mais jamais pour une autre raison ?
Si c'est ça, je ne suis pas d'accord : je trouve qu'on ne peut jamais abattre les opposants, je trouve que tout le monde a droit à la parole et à la vie.
Qu'a fait la Convention afin de parer aux guerres étrangère et civile (la Vendée) ? Elle a créé le Comité de Salut Public et la Terreur. A juste titre ; je répète : à juste titre. Une révolution pacifique est une révolution, camarades, et les ennemis de la révolution ne sont jamais pacifiques, eux. Il faut le savoir.
Mais évidemment qu'il vous faudra la refaire, votre Révolution ! Après deux cents ans, elle ne s'est toujours pas emparé de quelques esprits irréductibles... refaire la Révolution, c'est votre seul moyen !
Les ennemis de la Révolution... ça y est, on ressort le vieux vocabulaire de Saint-Just : "Pas de liberté pour les ennemis de la liberté !"
Mais qui sont ces "ennemis de la Révolution", Radetsky ? Dresse ta liste, comme on dressait la "liste des suspects" selon la chère loi du 17 septembre... Alors, comment peut-on les reconnaître :
ils font des "amalgames" (an lala...)
ils sont proches du FN
ils sont respectueux envers la religion chrétienne, voire carrément chrétiens !
ils sont pessimistes
ils encouragent la haine envers les étrangers
ils sont antiféministes
ils n'aiment pas mai 68
... les méchants, il faut les arrêter !
Super, on va pouvoir faire une liste noire... et, dans notre beau pays de liberté, coudre les quelques bouches malcontentes qui mettent en péril son équilibre.
Eh bien oui, c'est indispensable, les amis, car (Radetsky l'a dit) les ennemis de la Révolution vous tueront dans la rue, là où ils passent tout n'est que haine et rejet, ils insultent, ils jettent des pierres, ils salissent le visage de notre belle Marianne, ils renverseront le régime !
Espionnez vos voisins, vendez-les aux grands-prêtres de la Sainte Révolution, car ils sont vos ennemis ! C'est le seul moyen d'avoir la paix ! Car nous voulons une Révolution pacifique, n'est-ce pas !
Voilà qui rappellent des paroles prononcées il y a deux cents ans !
Après tout, comme disait Chamfort, "on ne nettoie pas les écuries d'Augias avec un plumeau..." Pacifiste, celui-là, pourtant !
Décidément, Radetsky, tu es un idéaliste, comme Robespierre. Tu me fais penser à lui. Parce que Robespierre était pacifiste, je t'ai lu, et j'ai bien vu que tu le sais tout aussi bien que moi ; c'est lui qui a essayé de faire voter l'abolition de la peine de mort, je ne te le rappellerais pas. Mais son erreur fut de dire, un jour : la Révolution ne peut se faire qu'au détriment de ses ennemis. Pas de liberté pour ces gens. Logique implacable... et je suis sincère.
Ce n'est qu'une comparaison, Radetsky, et ne t'en prends pas à moi, sincèrement, car je nourris moi-même une certaine admiration à l'égard de Robespierre, cet homme si incorruptible. Mais les réflexions qui ont nourri sa folie sont les mêmes que les tiennes en ce moment, j'essaie de te prévenir.
Plus loin, si j'ai bien compris, je vois que Radetsky fait l'éloge de la Convention et de la Terreur
SJB, . Où as-tu remarqué l'éloge de quoi que ce soit ?
Excuse-moi, camarade Radetsky, en disant que la Convention avait créé la Terreur « à juste titre, je répète à juste titre », j'avais compris, à juste titre, que tu approuvais la Terreur et ses exterminations d'opposants...
A propos de quelqu'un d'autre que toi, je parlais d'onanisme attardé. Le tien ne l'est pas (attardé) vu ton âge. Tu penses faire peur à quelqu'un avec ton prêche ? A côté de la plaque. Bonsoir, Mac Carthin :-)
Qu'a fait la Convention afin de parer aux guerres étrangère et civile (la Vendée) ? Elle a créé le Comité de Salut Public et la Terreur. A juste titre ; je répète : à juste titre. Une révolution pacifique est une révolution, camarades, et les ennemis de la révolution ne sont jamais pacifiques, eux. Il faut le savoir.
Mais évidemment qu'il vous faudra la refaire, votre Révolution ! Après deux cents ans, elle ne s'est toujours pas emparé de quelques esprits irréductibles... refaire la Révolution, c'est votre seul moyen !
Les ennemis de la Révolution... ça y est, on ressort le vieux vocabulaire de Saint-Just : "Pas de liberté pour les ennemis de la liberté !"
Mais qui sont ces "ennemis de la Révolution", Radetsky ? Dresse ta liste, comme on dressait la "liste des suspects" selon la chère loi du 17 septembre... Alors, comment peut-on les reconnaître :
ils font des "amalgames" (an lala...)
ils sont proches du FN
ils sont respectueux envers la religion chrétienne, voire carrément chrétiens !
ils sont pessimistes
ils encouragent la haine envers les étrangers
ils sont antiféministes
ils n'aiment pas mai 68
... les méchants, il faut les arrêter !
Super, on va pouvoir faire une liste noire... et, dans notre beau pays de liberté, coudre les quelques bouches malcontentes qui mettent en péril son équilibre.
Eh bien oui, c'est indispensable, les amis, car (Radetsky l'a dit) les ennemis de la Révolution vous tueront dans la rue, là où ils passent tout n'est que haine et rejet, ils insultent, ils jettent des pierres, ils salissent le visage de notre belle Marianne, ils renverseront le régime !
Espionnez vos voisins, vendez-les aux grands-prêtres de la Sainte Révolution, car ils sont vos ennemis ! C'est le seul moyen d'avoir la paix ! Car nous voulons une Révolution pacifique, n'est-ce pas !
Voilà qui rappellent des paroles prononcées il y a deux cents ans !
Après tout, comme disait Chamfort, "on ne nettoie pas les écuries d'Augias avec un plumeau..." Pacifiste, celui-là, pourtant !
Décidément, Radetsky, tu es un idéaliste, comme Robespierre. Tu me fais penser à lui. Parce que Robespierre était pacifiste, je t'ai lu, et j'ai bien vu que tu le sais tout aussi bien que moi ; c'est lui qui a essayé de faire voter l'abolition de la peine de mort, je ne te le rappellerais pas. Mais son erreur fut de dire, un jour : la Révolution ne peut se faire qu'au détriment de ses ennemis. Pas de liberté pour ces gens. Logique implacable... et je suis sincère.
Ce n'est qu'une comparaison, Radetsky, et ne t'en prends pas à moi, sincèrement, car je nourris moi-même une certaine admiration à l'égard de Robespierre, cet homme si incorruptible. Mais les réflexions qui ont nourri sa folie sont les mêmes que les tiennes en ce moment, j'essaie de te prévenir.
Moi je trouve plutôt amusant de voir Martin «prévenir» Radetsky de ne pas sombrer dans une folie révolutionnaire :-))
Je ne crois pas à une révolution violente contre le capitalisme. Même si le chômage et les inégalités peuvent créer des tensions qui amènent le terrorisme ou la violence dans les banlieues par exemple.
Si sortie il y a, dans le meilleur des cas elle se fera en douceur, avec une phase de transition. J'entendais Paul Jorion à la radio qui espérait un vent nouveau venant de Grèce avec la possible accession au pouvoir de l'extrême gauche, ce qui pourrait faire souffler un vent nouveau. Est-ce réellement un espoir ?
Par rapport à ce que disent Martin et Radetsky, je ne suis pas sur de comprendre le débat. Il me semble évident que le système dominant opposera une résistance violente (ce que voulait dire Radetsky ?), on verra ce qui se passe en Grèce. Mais on ne parle pas d'émeutes ni de guillotine dans les rues, c'est une autre forme de violence.
Si sortie il y a, dans le meilleur des cas elle se fera en douceur, avec une phase de transition. J'entendais Paul Jorion à la radio qui espérait un vent nouveau venant de Grèce avec la possible accession au pouvoir de l'extrême gauche, ce qui pourrait faire souffler un vent nouveau. Est-ce réellement un espoir ?
Par rapport à ce que disent Martin et Radetsky, je ne suis pas sur de comprendre le débat. Il me semble évident que le système dominant opposera une résistance violente (ce que voulait dire Radetsky ?), on verra ce qui se passe en Grèce. Mais on ne parle pas d'émeutes ni de guillotine dans les rues, c'est une autre forme de violence.
Il me semble évident que le système dominant opposera une résistance violente (ce que voulait dire Radetsky ?), on verra ce qui se passe en Grèce. Mais on ne parle pas d'émeutes ni de guillotine dans les rues, c'est une autre forme de violence.Merci Saule, il n'y a rien à comprendre en plus de ce que tu as toi-même compris, mais toi tu as passé l'âge des prurits prépubères... ;-)
A propos de quelqu'un d'autre que toi, je parlais d'onanisme attardé. Le tien ne l'est pas (attardé) vu ton âge....Je n'entrerai pas dans le débat économico-idéologique; mais je trouve malsain et inutile, voire pire, ce genre d'apostrophes.
mais toi tu as passé l'âge des prurits prépubères... ;-)
Moi je ne crois plus à une révolution mais à des violences et surtout pas à une sortie en douceur du capitalisme. Ce que je pense c'est que, malgré sa capacité à s'adapter, à exploiter à son avantage les attaques contre lui, le capitalisme s'auto-détruira par saturation mais agonisera pendant longtemps car les sociétés n'en sont pas au même niveau...Je ne connaîtrai sûrement pas l'ère nouvelle qui devrait venir après sa mort, j'espère au moins que mes petits enfants pourront la découvrir sur une terre plus saine et moins chaude...
Juste pour proposer à ceux qui n'auraient pas le temps de s'envoyer ce gros livre passionnant : j'en ai fait un résumé en une quarantaine de pages et je l'envoie volontiers à qui le souhaite.
Bonne journée !
Hello
Moi je veux bien.. il est sur mon bureau depuis des mois.. j'avance pas ;-)
Hello, hello, Jo !
Hello
Moi je veux bien.. il est sur mon bureau depuis des mois.. j'avance pas ;-)
Content de te voir, depuis le temps ! Tu as mieux à faire que de lire ces gros bouquins, viens donc à la Foire du Livre...
;-))
Juste pour proposer à ceux qui n'auraient pas le temps de s'envoyer ce gros livre passionnant : j'en ai fait un résumé en une quarantaine de pages et je l'envoie volontiers à qui le souhaite.
Bonne journée !
Hello
Moi je veux bien.. il est sur mon bureau depuis des mois.. j'avance pas ;-)
C'est fait !
Hello
Moi je veux bien.. il est sur mon bureau depuis des mois.. j'avance pas ;-)
Hello, hello, Jo !
Content de te voir, depuis le temps ! Tu as mieux à faire que de lire ces gros bouquins, viens donc à la Foire du Livre...
;-))
Ah oui ? Et qu'a-t-elle de mieux à faire ? La lecture de ce pavé de Piketty est très ... éclairante !
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