Fanou03
avatar 14/04/2014 @ 21:04:26
"Merveilleux sont les Athéniens ; ils élisent 10 nouveaux généraux chaque année, alors que, de toute ma vie, je n’en ai jamais connu qu’un seul : Parménion"

Ces paroles, attribuées à Philippe II de Macédoine, sont mises en exergue de ce premier tome. L'auteur n'indique pas de quelle œuvre il a extrait la citation. Du coup j'en viens à me demander si ces paroles (qui sont presque trop belles pour être vrai tellement elles viennent introduire impeccablement le roman) sont tirées d'un texte antique ou sont simplement une invention de Gemell...

Avis aux spécialistes...

Nance
avatar 14/04/2014 @ 23:11:17
C'est plus facile de faire des recherches avec la citation originale de David Gemmell.

"A wonderful people are the Athenians. They elect ten new generals every year. In all my life I have known only one -- and that is Parmenion.
Philip II of Macedon"

Pour l'instant, je vois quelques sites qui reprennent des phrases similaires, mais je ne vois aucune source fiable.

Fanou03
avatar 16/06/2014 @ 17:22:03
Pour le fun, un ami féru de la Grèce antique me propose une traduction de cette phrase "dans le style de" en grec ancien. En écriture latine cela donnerait :

"Thaumastoi mala outoi oi Athênaioi, kata parelêluthêsan étos gar mén autoi stratêgous psêphizousin déka, tou biou dé égôgé kai monos Parménion égnomên diespasthê."

Et je vous fais part des réflexions du traducteur:

Mot-à-mot :

Étonnants vraiment ces Athéniens, chaque année passant en effet ils élisent 10, de ma vie, moi vraiment, un seul j’ai connu (s.e. ‘général’) toute étirée (se rapporte à « ma vie » qui est vue toute entière, « toute étirée »).

Prononcez les diphtongues « au » comme aou, « ai » comme aï, « oi » comme oï et je vous ai fait grâce des accents « syllabiques » et des esprits qui sont des aspirations plus ou moins fortes qui peuvent également allonger une voyelle.

Il y a des petits mots que l'on ne peut pas traduire et qui ponctuent la phrase, soulignent un mot, trahissent une retenue : ils font l'essentiel de la difficulté du grec ancien car sans signification propre les Grecs les sentaient indispensables et la variété de leurs effets n'a d'égale que l’ambiguïté des mots - tout les mots - pris isolément. Un même mot peut signifier poison et remède, un autre peut signifier désir et dispute (ce qui ne veut pas dire que l'amour entraîne des disputes), etc. Le sens de la phrase ne se dégage pas de l'analyse des mots pris à part, ni de l'ordre des mots seuls, qui paraît très lâche vu d'ici.

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