Stavroguine 04/11/2013 @ 15:33:58
J'en suis p. 133 et c'est carrément enthousiasmant : j'ai beaucoup de mal à m'en défaire.

**** SPOIL ****

Les personnages commencent à prendre de l'ampleur et on se rend compte que tous ces "bêtes cowboys" ont une petite histoire à mesure qu'ils commencent à converger vers une ville en construction. J'ai beaucoup aimé la révélation sur Gifford notamment, qui était certainement le personnage le plus mystérieux - avec Zeb et ses deux sacoches - et qui prend des allures de héros de tragédie grecque en plus d'être très attachant.

Je suis aussi curieux de voir comment Bird va réagir en découvrant son cheval dans l'enclôt de Nils.

**** FIN DU SPOIL ****

Ce qui est étonnant, c'est que tous les codes du western sont respectés et que c'est en même temps hyper original. Et il y a vraiment un souffle.

Certains passages un peu chamaniques m'ont fait penser à du Volodine.

Le seul tout petit bémol tient au découpage des chapitres (de plus en plus longs) qui nous font abandonner parfois un peu longtemps certains personnages dont on ne sait plus très bien où on les a laissés. Mais c'est largement compensé par le côté jeu de piste du livre lorsqu'il nous amène à un endroit qui nous semble familier mais dont ne se souvient plus très bien qui on y a croisé plusieurs dizaines de pages plus tôt.

Sissi

avatar 04/11/2013 @ 15:55:38
P. 52.

Je ne partage pas complètement l'euphorie ambiante, moi...
Je patauge un peu dans la semoule avec tous ces personnages, et il m'arrive de décrocher un peu par moments.
Je ne vois pas vraiment où on va, même si tous (à cheval, à pieds, en chariot) semblent "converger vers quelque chose".
J'espère que le temps m'apportera les réponses.
Mais pour l'instant, après un début enthousiasmant, je suis mitigée et pas vraiment accro.

Sissi

avatar 04/11/2013 @ 15:56:35
Par contre moi qui adore les noms indiens, Eau-qui-court-sur-la-plaine ça me plaît! :-)

Feint

avatar 04/11/2013 @ 16:29:38
P. 52.

Je ne partage pas complètement l'euphorie ambiante, moi...
Je patauge un peu dans la semoule avec tous ces personnages, et il m'arrive de décrocher un peu par moments.
Je ne vois pas vraiment où on va, même si tous (à cheval, à pieds, en chariot) semblent "converger vers quelque chose".
J'espère que le temps m'apportera les réponses.
Mais pour l'instant, après un début enthousiasmant, je suis mitigée et pas vraiment accro.
Tu auras toutes tes réponses. C'est plutôt un livre à lire d'une traite (surtout toi qui lis plutôt vite), sinon on peut perdre des fils.

Pucksimberg
avatar 04/11/2013 @ 17:59:44
Comme certains CLiens l'expression "la grand-mère frère d'Orage-Grondant" m'a surpris aussi. Céline Minard ne donne pas toutes les clés dès le début, et en avançant dans le roman, on parvient à faire le lien. Les personnages se rencontrent et tout se clarifie, même si parfois j'ai besoin de revenir en arrière pour tout replacer dans mon esprit.

Comme le dit Feint, il faudrait sans doute le lire sans marquer de trop longues pauses afin de garder tout à l'esprit. Malheureusement, je n'ai pas suffisamment de temps pour lire plus vite ...

Pucksimberg
avatar 04/11/2013 @ 18:04:45


Je ne partage pas complètement l'euphorie ambiante, moi...
Je patauge un peu dans la semoule avec tous ces personnages, et il m'arrive de décrocher un peu par moments.
Je ne vois pas vraiment où on va, même si tous (à cheval, à pieds, en chariot) semblent "converger vers quelque chose".
J'espère que le temps m'apportera les réponses.
Mais pour l'instant, après un début enthousiasmant, je suis mitigée et pas vraiment accro.


J'ai un peu le même ressenti que toi Sissi. J'aime bien la lecture de ce roman, le côté western est original et attise ma curiosité mais ne suis pas accro non plus pour l'instant.

Pucksimberg
avatar 04/11/2013 @ 18:16:59
p.132.

La lecture reste plaisante, même si je décroche parfois. Fatigue ?

Le personnage de Zebulon attire toute ma curiosité. Quel nom ! Au milieu des Brad, Josh et Jeffrey, ce nom détonne !

Une des forces de Céline Minard repose vraiment sur la narration. Certains épisodes qui auraient pu être secondaires ou inintéressants deviennent séduisants sous sa plume. ( le "requin" de la page 105, le passage où un personnage s'apprête à récupérer l'archet ... )

Faut croire que le western suscite un regain d'intérêt, j'ai entendu à la "Grande librairie" que Bertrand Tavernier a lancé une collection de westerns chez Actes sud.

Saint Jean-Baptiste 04/11/2013 @ 18:28:18
Terminé!

Ben, ça alors, c'est trop z'injuste ! on m'avait pas dit qu'on faisait la course...
;-))
Je suis arrivé à la page septante... heu ! pardon, amis Français, soixante-dix.
Beaucoup de pages pour présenter les personnages – qui sont nombreux, c'est vrai – et les mettre dans leur décors. Décors qui, à mon goût, gagneraient à être mieux décrits. J'aime bien quand les décors participent à la dramatisation du récit (je suis un grand romantique) et, ici, c'était jouable, puisque ça se passe dans le Far-West.

Sinon, c'est bien écrit, sans artifice ; jusqu'ici, j'ai un peu la sensation de lire un sénario de film, genre cow-boy, et j'imagine des John Whain et des Indiens qui chevauchent dans la vaste plaine...

Je suis pris par le suspens latent, et je me réjouis de voir sur quoi ça va déboucher.
Ma belle-mère sommeille, je vais pouvoir lire pendant une heure...;-))

Aaro-Benjamin G.

avatar 04/11/2013 @ 18:55:52
P. 52.

Je ne partage pas complètement l'euphorie ambiante, moi...
Je patauge un peu dans la semoule avec tous ces personnages, et il m'arrive de décrocher un peu par moments.
Je ne vois pas vraiment où on va, même si tous (à cheval, à pieds, en chariot) semblent "converger vers quelque chose".
J'espère que le temps m'apportera les réponses.
Mais pour l'instant, après un début enthousiasmant, je suis mitigée et pas vraiment accro.



Exactement mon sentiment!

P.94
Le nombre de personnages me confond, surtout qu’ils se ressemblent un peu tous. Et je n’arrive pas à relier la succession de tableaux en une ligne directrice.

J'ai très peur qu'à la fin, ce ne soit qu'un exercice de style...

Pieronnelle

avatar 04/11/2013 @ 19:55:53
Je suis plongée dans les nouvelles de Munro alors je m'occuperai du Minard plus tard ; et puis quand on parle trop d'un livre ça me rebute un peu :-) D'autant plus si ça sent "l'exercice de style " :-) (te fâches pas Feint :-))

Ludmilla
avatar 04/11/2013 @ 20:26:57
Une fois passés les premiers chapitres avec un (ou plusieurs) nouveau(x) personnage(s), quand les personnages comment à se croiser, et à converger vers "XXX", ça devient vraiment très difficile de lâcher le livre. "A lire d'une traite", comme le conseille Feint, c'est un peu difficile, mais je pense que l'avoir lu en 2 jours (il faut bien dormir, manger,...) m'a permis de ne pas perdre le contexte.

Aaro, ce n'est pas qu'un exercice de style (à mon avis). Il y a aussi une vraie histoire sur laquelle se greffent plusieurs autres... ou plusieurs qui mêlent leurs fils (comme dans la vie! )

Pucksimberg, tu sauras tout sur Zebulon quand tu auras fini le livre.

Feint

avatar 04/11/2013 @ 20:52:53
Je suis plongée dans les nouvelles de Munro alors je m'occuperai du Minard plus tard ; et puis quand on parle trop d'un livre ça me rebute un peu :-) D'autant plus si ça sent "l'exercice de style " :-) (te fâches pas Feint :-))
Je ne me fâche pas ; en fait, ce que ça sent, c'est l'odeur de la littérature. Mais ce qui est encore mieux c'est que ça en a le goût. (On en quand même beaucoup moins parlé que du Nobel !)

Marvic

avatar 04/11/2013 @ 21:26:44
Personnellement, j'ai compris que la grand mère était une réincarnation du Guerrier mais je me suis peut être trompée.
J'en suis à la page 99, c'est vrai que les chapitres sont cours et de se fait il est pas toujours évident de se remettre dans les personnages en question. Mais l'histoire est toujours aussi pationnante.

Complètement d'accord !

page 142; j'aime toujours le rythme ainsi que les personnages mais je pense que c'est le genre de livre à lire "d'une traite". Le lire trop doucement nuit à sa compréhension. (en tout cas à la mienne ! )

Marvic

avatar 04/11/2013 @ 21:29:47
J'ai posté en ne lisant que la page 1 du forum !!
Je n'ai donc fait que répéter ce qui avait été dit en page 2 !
Désolée...

Frunny
avatar 04/11/2013 @ 21:32:15

Une des forces de Céline Minard repose vraiment sur la narration. Certains épisodes qui auraient pu être secondaires ou inintéressants deviennent séduisants sous sa plume.


D'accord à 100 % .
La lecture est fluide.

Frunny
avatar 04/11/2013 @ 21:34:18
je m'occuperai du Minard plus tard ; et puis quand on parle trop d'un livre ça me rebute un peu :-) D'autant plus si ça sent "l'exercice de style " :-) (te fâches pas Feint :-))


Oui et non .
Quoiqu'on pense de ce livre, je pense que les lecteurs garderont le nom de cette romancière en mémoire.
Pour ma part, je vais en lire un autre....

Pieronnelle

avatar 04/11/2013 @ 23:30:05
Mais j'ai bien l'intention de le lire! En fait je ne peux pas m'empêcher de venir sur ce fil mais ça me gêne car je n'ai pas commencé de lire le livre et ça me dévoile trop :-) Bon, je reviendrai plus tard. ..Je crois que je ne suis pas faite pour une lecture commune aussi détaillée, je préfère discuter du livre après.

LesieG

avatar 05/11/2013 @ 08:41:48
P150. Comme Frunny je pense que je lirai surement un autre livre de cet auteur. Quant à celui là, bien qu'il me faille toujours un petit moment pour remettre les personnages dans leur contexte à chaque chapitre, je me régale. Je n'aurai jamais imaginer lire un Western sachant que ce n'est pas un genre que j'apprecie en général.

Sissi

avatar 05/11/2013 @ 09:11:08
P. 52.

C'est plutôt un livre à lire d'une traite (surtout toi qui lis plutôt vite), sinon on peut perdre des fils.


Oui, je m'en suis bien vite rendu compte, et je n'aurais pas "dû faire comme ça" (15 pages samedi matin, plus rien, quelques pages dimanche soir dans le cirage etc.).

Là ça va mieux et je vais lire de manière moins hachée, j'attends un peu avant d'en dire plus mais je sens que ça y est, des ramifications s'opèrent (et dans le livre, et dans mon cerveau! :-)

Donatien
avatar 05/11/2013 @ 14:04:36
Céline Minard est efficace dans les scènes d'action. Ses phrases sont courtes et donnent cette impression de rapidité utile dans ces actions;

J'ai été enchanté par ses descriptions de la plaine dans laquelle se perdent et se réfugient Bird et Gifford. Surprenant alors qu'elle privilégiait les gestes et actions depuis le début.

L'on ne dira jamais assez l'importance du cheval pour ces découvreurs de territoire à cette époque. Ils sont vraiment les auxiliaires indispensables de ces hommes tout en ayant leur personnalité singulière.

La description de cette ville en devenir où toutes les opportunités étaient accessibles à chacun tout en favorisant les plus forts ou les plus débrouillards nous fait partager ce goût de l'aventure qui animait les explorateurs du nouveau monde.

Il vrai que le découpage des chapitres et l'espace dévolu à chaque personnage nécessite une attention soutenue de la part du lecteur.

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