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Cet auteur montréalais né en 1958 est décédé d'une crise cardiaque le 9 juillet 2013.
La Petite Fille qui aimait trop les allumettes est en quelque sorte son testament. Le souvenir ou le passé empêchent l'être humain de connaître un avenir prometteur. Seule la connaissance du monde peut nous faire advenir. Son roman est loin d'être limpide. L'auteur, si l'on se fie à ce qu'il a écrit, semble une âme tourmentée. Même quand je le recontrais dans les salons du livre, il me donnait l'impression de sortir d'une projection d'Apocalypse Now. Et toute son oeuvre se classe dans ce créneau. Un créneau enflammé car ses héros y périssent souvent par le feu. Et ce n'est pas nécessairement pour renaître de leurs cendres, mais pour nous entraîner dans leur perte.
La Petite Fille qui aimait trop les allumettes est en quelque sorte son testament. Le souvenir ou le passé empêchent l'être humain de connaître un avenir prometteur. Seule la connaissance du monde peut nous faire advenir. Son roman est loin d'être limpide. L'auteur, si l'on se fie à ce qu'il a écrit, semble une âme tourmentée. Même quand je le recontrais dans les salons du livre, il me donnait l'impression de sortir d'une projection d'Apocalypse Now. Et toute son oeuvre se classe dans ce créneau. Un créneau enflammé car ses héros y périssent souvent par le feu. Et ce n'est pas nécessairement pour renaître de leurs cendres, mais pour nous entraîner dans leur perte.
Oui c'est bien triste car il était si jeune, trop jeune pour mourir...
J’ai lu L’Acquittement de Gaétan Soucy il y a une dizaine d’années; en quatrième de couverture on y lit ceci: «Son second roman, L'acquittement, poursuit le patient travail entrepris par Gaétan Soucy: celui de nous plonger, loin de tout fantastique ou merveilleux, dans une atmosphère d'étrangeté, et de nous faire passer, entre gravité et sobriété, de l'autre côté du miroir. Pour ce faire, l'auteur dispose d'atouts de poids, notamment son style, impeccable, qui sait par petites touches créer un espace où les questions sont plus importantes que les réponses.» Blandine Campion, Lettres québécoises.
À la fin de ma lecture, j’avais noté sur un post-it que j’ai collé à l’intérieur du quatrième de couverture : «Petit bijou d'une netteté cristalline, qui vous laisse pourtant dans un trouble entêtant comme un parfum, à vous y faire replonger en finissant.» Raymond Bertin, Voir.
Je suis tout à fait d'accord avec ces remarques. J'ai fait la découverte d'un auteur merveilleux, j'ai été magnétisée à la lecture de ce livre de la première page à la dernière.
Une originalité stylistique dans l'écriture qui donne une odeur à la neige..., une expérience fascinante et troublante.., j'ai adoré!
Lire Gaétan Soucy est une expérience littéraire inoubliable.
Le décès prématuré de ce créateur exceptionnel ne peut être qu’une erreur de la nature, que je regrette infiniment…
À la fin de ma lecture, j’avais noté sur un post-it que j’ai collé à l’intérieur du quatrième de couverture : «Petit bijou d'une netteté cristalline, qui vous laisse pourtant dans un trouble entêtant comme un parfum, à vous y faire replonger en finissant.» Raymond Bertin, Voir.
Je suis tout à fait d'accord avec ces remarques. J'ai fait la découverte d'un auteur merveilleux, j'ai été magnétisée à la lecture de ce livre de la première page à la dernière.
Une originalité stylistique dans l'écriture qui donne une odeur à la neige..., une expérience fascinante et troublante.., j'ai adoré!
Lire Gaétan Soucy est une expérience littéraire inoubliable.
Le décès prématuré de ce créateur exceptionnel ne peut être qu’une erreur de la nature, que je regrette infiniment…
L'article de La Presse ce matin était excellent.
http://lapresse.ca/arts/livres/…
http://lapresse.ca/arts/livres/…
J'ai lu un livre de cet auteur mais j'ai oublié le titre, je me souviens seulement d'un livre original, d'une texte inventif. Qu'il repose en paix
"Enfin, j'emporterais La petite fille qui aimait trop les allumettes de Gaétan Soucy, pour avoir tout de même, dans cette solitude, un ami cher avec moi."
Eric Chevillard, à qui on demandait en 2010 quels livres il emporterait sur une île déserte : http://lexpress.fr/culture/livre/…
Eric Chevillard, à qui on demandait en 2010 quels livres il emporterait sur une île déserte : http://lexpress.fr/culture/livre/…
C'est heureux qu'il n'y ait pas seulement des Québécois qui honorent la mémoire d'un auteur de chez nous. Comme la musique et les arts, la littérature est un excellent moyen de connaître l'âme d'un peuple.
Si Chevillard le dit, pour moi c'est clair, c'est un auteur à lire. Ni la mort ni les frontières ne doivent nous arrêter.
Parti en vacances, je n'avais pas vu ce bel hommage de Pierre Jourde : http://pierre-jourde.blogs.nouvelobs.com/archive/…
J'ai lu un livre de cet auteur mais j'ai oublié le titre, je me souviens seulement d'un livre original, d'une texte inventif. Qu'il repose en paix
Vérification au retour des vacances, c'est "L'acquittement" que javais lu.
Je lirai certainement sa Petite fille un de ces quatre.
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