Je crois que les statistiques c'est 1 livre de retenu (et encore, pas de garantie de publication) sur 1000. Autant dire que la qualité, et l'adéquation avec la fameuse "ligne éditoriale" doivent être au rendez-vous, sauf évidemment pour les ouvrages buzz du dernier gagnant de la star'Ac ou pour les essais sur les politiciens du moment.
On dit que Gallimard reçoit en moyenne un manuscrit toutes les trois minutes.
Bruno Migdal dit que Grasset n'édite en moyenne qu'un manuscrit non recommandé tous les deux ans.
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/29933
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/27049
Sebkzo, Minoritaire, il est de notoriété que Le Dilletante répond toujours avec une lettre argumentée mais impitoyable ! Donc si vos écrits correspondent à leur ligne (et pour le coup chez eux c'est assez clair) et bien peut-être cela vaut le coup de tenter ? Mais apparemment il ne faut pas être susceptible !
Je confirme, il vaut mieux ne pas être susceptible ! ...Chez nous les livres de cet éditeur sont "persona non grata" ! et le peu qu'on avait déjà a filé chez le bouquiniste n'échappant que de peu à l'autodafé ! ...
Une autre réponse d'éditeur nous a fait sourire, elle parlait de toute évidence d'un tout autre manuscrit que celui envoyé !!!! (titre différent, histoire qui n'avait rien à voir,...)
Se faire éditer reste finalement un coup de chance... enfin, c'est mon sentiment.
J'ai reçu la lettre de Dilletante... si on cache le titre, pas de différence avec les autres. Deux petits paragraphes et une signature imprimée. Rien n'est dit dans le contenu
Je confirme, il vaut mieux ne pas être susceptible ! ...Chez nous les livres de cet éditeur sont "persona non grata" ! et le peu qu'on avait déjà a filé chez le bouquiniste n'échappant que de peu à l'autodafé ! ...
Une autre réponse d'éditeur nous a fait sourire, elle parlait de toute évidence d'un tout autre manuscrit que celui envoyé !!!! (titre différent, histoire qui n'avait rien à voir,...)
Ah, bé zut ! mes infos datent, de toute façon.
J'ai été tentée par envoyer un texte chez eux, histoire de finir ma pile de 6 refus, tous conventionnels (2 lignes impersonnelles) par une lettre bien sentie qui aurait mis fin à mon audace (qu'ils pensent !). Mais du coup, leur ligne éditoriale est si claire que ma bafouille n'a rien à y faire. Dommage.
Pieronnelle, il est très intéressant ton message de départ; j'ignorais que ça se faisait (je suis devenue très 18e siècle :p ), et tu soulèves pas mal de questions intéressantes.
D'un côté, je me dis que l'auto-édition, l'édition à compte d'auteur, et maintenant l'édition électronique "à l'Amazon" peuvent justement combler un fossé et répondre à une demande spécifique: celle de monsieur-tout-le-monde qui a une "bonne plume", quelque chose à dire, et souhaite le partager avec quelques-uns (famille, amis, collègues... qui sait si un peu plus?) tout en se doutant bien qu'il ne concourra pas au prochain Goncourt. Dans ce cas-là (et si tout est clair dès le départ), pourquoi ne pas se laisser cette possibilité? L'auteur va certes payer pour avoir son texte sous forme de livre, la promotion sera très limitée (pas de passage dans les émissions télé, non non)... mais après tout l'objectif sera atteint. On paie aussi pour s'acheter une belle montre, un tableau sympa à accrocher au mur, des gadgets technologiques, ou refaire sa garde-robe au changement de saison...
D'un côté, je me dis que l'auto-édition, l'édition à compte d'auteur, et maintenant l'édition électronique "à l'Amazon" peuvent justement combler un fossé et répondre à une demande spécifique: celle de monsieur-tout-le-monde qui a une "bonne plume", quelque chose à dire, et souhaite le partager avec quelques-uns (famille, amis, collègues... qui sait si un peu plus?) tout en se doutant bien qu'il ne concourra pas au prochain Goncourt. Dans ce cas-là (et si tout est clair dès le départ), pourquoi ne pas se laisser cette possibilité? L'auteur va certes payer pour avoir son texte sous forme de livre, la promotion sera très limitée (pas de passage dans les émissions télé, non non)... mais après tout l'objectif sera atteint. On paie aussi pour s'acheter une belle montre, un tableau sympa à accrocher au mur, des gadgets technologiques, ou refaire sa garde-robe au changement de saison...
L'édition à compte d'auteur, faut pouvoir distribuer sinon tu te retrouves avec 200 livres entassés dans ton garage
Il existe en ligne des système d'impression à la commande, ca me paraît simple et sans risques pour un auteur qui ne souhaite pas vendre des centaines d'ouvrages mais faire partager son livre à quelques proches.
L'édition à compte d'auteur, faut pouvoir distribuer sinon tu te retrouves avec 200 livres entassés dans ton garage
C'est désormais très facile de faire imprimer mais le problème réside dans la distribution, si on imprime son livre pour en faire des piles ce n'est pas vraiment un objectif sauf pour les collectionneurs de leurs propres oeuvres.
Et la reconnaissance, l'évaluation, ne vient qu'avec l'avis des autres, quand tu paies pour te faire éditer c'est toi qui te juges donc n'importe qui peut écrire n'importe quoi et payer pour l'éditer.
"Et la reconnaissance, l'évaluation, ne vient qu'avec l'avis des autres, quand tu paies pour te faire éditer c'est toi qui te juges donc n'importe qui peut écrire n'importe quoi et payer pour l'éditer."
D'où le problème...
Et le cercle vicieux puisque les autres maisons en fait ne lisent pas les manuscrits qu'elles reçoivent
D'où le problème...
Et le cercle vicieux puisque les autres maisons en fait ne lisent pas les manuscrits qu'elles reçoivent
Anecdote amusante...
Il y a quelques années des plaisantins avaient envoyé à toutes les grandes maisons d'éditions un manuscrit de "Moderato Cantabile" de Duras (ou Durasse, je ne sais jamais comment ça s'écrit :-)) en changeant simplement les noms des personnages et bien sûr le nom de l'auteur, bien entendu le manuscrit fut refusé...
Même Josyane Savigneau s'était laissé prendre au piège, ce qui fait dire que comme d'autres elle ne lit pas les livres qu'elle critique, elle a vu le film.
Il y a quelques années des plaisantins avaient envoyé à toutes les grandes maisons d'éditions un manuscrit de "Moderato Cantabile" de Duras (ou Durasse, je ne sais jamais comment ça s'écrit :-)) en changeant simplement les noms des personnages et bien sûr le nom de l'auteur, bien entendu le manuscrit fut refusé...
Même Josyane Savigneau s'était laissé prendre au piège, ce qui fait dire que comme d'autres elle ne lit pas les livres qu'elle critique, elle a vu le film.
ouch, ça fait mal à la réputation et à l'égo !
pour ce qui est des impressions en ligne, c'est tout à fait vrai et ça marche très bien. en fait aujourd'hui ce sont les mêmes entreprises qui font l'auto-éditions, il y a juste un choix à mettre pour savoir si l'on veut payer (genre 200 euros) pour que le livre soit référencé sur toutes les plateformes, c'est ce que j'ai fait.
là, il n'y a pas de risque de se retrouver avec 200 livres dans le garage, les impressions sont à la demande en fonction des commandes et l'auteur peut acheter son livre jusqu'à moitié prix s'il a besoin de faire des dépôts ventes dans une librairie.
c'est à ce moment que le jury sort pour délibérer ! Ces personnes là ne vendront que quelque chose qui leur plait.
pour ce qui est des impressions en ligne, c'est tout à fait vrai et ça marche très bien. en fait aujourd'hui ce sont les mêmes entreprises qui font l'auto-éditions, il y a juste un choix à mettre pour savoir si l'on veut payer (genre 200 euros) pour que le livre soit référencé sur toutes les plateformes, c'est ce que j'ai fait.
là, il n'y a pas de risque de se retrouver avec 200 livres dans le garage, les impressions sont à la demande en fonction des commandes et l'auteur peut acheter son livre jusqu'à moitié prix s'il a besoin de faire des dépôts ventes dans une librairie.
c'est à ce moment que le jury sort pour délibérer ! Ces personnes là ne vendront que quelque chose qui leur plait.
Oui, moi j'ai fait l'expérience avec "le manuscrit.com", si vous n'achetez pas un certain nombre de bouquins vous mêmes, il vous aide beaucoup moins quant à la pub, par contre oui certes on est référencé...
Je pense que dans toutes les formes d'auto-édition/impression à la commande, il ne faut jamais s'attendre à avoir une publicité efficace et donc surtout ne pas payer pour ça. Il faut aussi se méfier des questions de droit d'auteur (ne pas se retrouver lier avec un contrat qui vous serais défavorable). Dans ce cas, ça me paraît une bonne solution pour une diffusion restreinte. Pour dépasser ce stade, il faudra que l'auteur assure lui même sa promotion et même dans ce cas, il y aura très peu de chance que cela marche...
Et oui Grégoire !
Moi je pense qu'il n'y a pas mieux pour se faire éditer qu'un "petit" ou un "gros" éditeurs, mais pour les gros il faut disposer de réseaux et pour les petits il faut savoir que ceux-ci sont souvent des maisons au bord de la faillite..
donc pour eux aussi il faut que le bouquin se vende
Moi je pense qu'il n'y a pas mieux pour se faire éditer qu'un "petit" ou un "gros" éditeurs, mais pour les gros il faut disposer de réseaux et pour les petits il faut savoir que ceux-ci sont souvent des maisons au bord de la faillite..
donc pour eux aussi il faut que le bouquin se vende
Comment ça se passe, d'ailleurs, ces histoires de droits d'auteur ? Imaginons que quelqu'un se fasse auto-édité et que, par quelque obscur miracle, le directeur de Gallimard, qui avait justement perdu son manuscrit dans le métro alors qu'il en lisait d'un oeil (trop) distrait la première (et prometteuse) ligne, le contacte, séduit par son oeuvre, pour lui proposer un contrat. Quelqu'un est-il coincé ?
simple, 5% par livre
Non, c'était pas ma question. Ce que je demandais, c'est : est-ce que ledit quelqu'un, qui a cédé son oeuvre à la célèbre et réputée maison jteplume.com, pourra par la suite la re-céder au vil Gallimard qui avait loupé le coche ?
Pas facile, généralement jteplume touche au passage
sinon c'est pas le directeur de Gallimard qui vous lira mais un stagiaire débordé
sinon c'est pas le directeur de Gallimard qui vous lira mais un stagiaire débordé
Meme question que Stavro. Je ne comprends pas : si quelqu'un se fait "auto-editer", donc il fait produire un livre (impression, mise en page, référencement ou pas) par une de ces maisons en ligne, contre paiement, est-ce qu'il cède ses droits d'auteur ou pas ? Il me parait évident que non, mais on ne sait jamais.
Je crois qu'il faut bien regarder les détails quand tu coches la case "J'ai lu les conditions de ventes" chez "jteplume.com" qu'il doit y avoir des choses très différentes.
Sur le site que je suis allé voir (uniquement pour mettre un message ici, je n'ai rien à éditer), ils ne proposaient pas de référencement autre que chez eux (pas d'ISBN) mais le contrat était clair, ils étaient imprimeurs (et pas éditeur), gagnaient leur argent avec l'impression, te proposait de mettre le livre en vente sur leur site avec un coup de revient (pour eux) + une marge (pour l'auteur). L'auteur ne cédait jamais ces droits.
Sur le site que je suis allé voir (uniquement pour mettre un message ici, je n'ai rien à éditer), ils ne proposaient pas de référencement autre que chez eux (pas d'ISBN) mais le contrat était clair, ils étaient imprimeurs (et pas éditeur), gagnaient leur argent avec l'impression, te proposait de mettre le livre en vente sur leur site avec un coup de revient (pour eux) + une marge (pour l'auteur). L'auteur ne cédait jamais ces droits.
En outre, ils ne demandent pas de sous mais c'est à l'auteur/éditeur de tout faire lui même, relecture, mise en page.
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