Que pensez-vous de la plate-forme Amazon sur les "INDE" ?
Il est possible pour tout auteur, par le KDP (Kindle Direct Publishing) de faire éditer son livre gratuitement ; il semble qu'Amazon mette en avant ces publications de nouveaux auteurs pour les faire connaitre.
C'est uniquement une question ! Mais divers forums démontrant les difficultés pour des auteurs de se faire publier par des maisons d'éditions connues...Est-ce une réelle porte ouverte ? Bien sûr cela ne concerne que ceux qui accepte le principe de la liseuse (sachant cependant qu'il y a possibilité de faire ensuite éditer son livre "papier").
Il est possible pour tout auteur, par le KDP (Kindle Direct Publishing) de faire éditer son livre gratuitement ; il semble qu'Amazon mette en avant ces publications de nouveaux auteurs pour les faire connaitre.
C'est uniquement une question ! Mais divers forums démontrant les difficultés pour des auteurs de se faire publier par des maisons d'éditions connues...Est-ce une réelle porte ouverte ? Bien sûr cela ne concerne que ceux qui accepte le principe de la liseuse (sachant cependant qu'il y a possibilité de faire ensuite éditer son livre "papier").
J'ai jeté un coup d'œil sur cette offre, il y a de cela un bon moment, je ne me souviens plus très bien des termes de ce programme (et là je n'ai franchement pas le temps d'y regarder de nouveau), mais il me semble qu'il y avait un point fort sensible au niveau des droits d'auteur. C'est d'ailleurs une question qui revient dans tous les cas de figure dans le domaine de l'édition électronique; la visibilité versus les droits... ;-)
Bonjour Pieronnelle,
alors pour avoir jeté un large coup d'oeil sur toutes les solutions pour éditer mon livre (comme tu le sais maintenant), c'est un parcours du combattant... et le terrain est miné !
la première étape est celle qui consiste à contacter les éditions connues. c'est très long, ils répondent tous avec la même lettre pré-écrite et de leur propre aveux, ils ne lisent presque rien du manuscrit. donc au final, on ne sait pas pourquoi le livre a été rejeté. j'avais eu un retour positif par le cherche midi, mais les différents directeurs n'avaient pas réussi à se mettre d'accord.
ensuite il y a les petites maisons d'éditions, elles ne lisent pas beaucoup plus pour la majorité, mais envoient des lettres positives presque à chaque fois... avec une demande de participation pour la maquette de 3000 euros.
vient enfin l'édition gratuite, l'auto-édition. pour te dire la vérité, c'est pareil que ces faux comptes d'éditeur, sauf que c'est gratuit. dans les deux cas tu dois faire ta promotion toi-même.
alors l'option d'amazon est bien, mais restrictive. Lorsque j'ai choisi mon auto-éditeur, je l'ai choisi en fonction des endroits sur lesquels il allait référencer mon livre. comme c'est toi qui doit tout faire, autant qu'une partie du travail soit déjà faite.
Référencer un livre sur Amazon est simple et peut-être fait soi-même, mais certaines autres plateformes sont très compliquées et il est préférable qu'un professionnel le fasse.
voilà, bonne journée
Sébastien
alors pour avoir jeté un large coup d'oeil sur toutes les solutions pour éditer mon livre (comme tu le sais maintenant), c'est un parcours du combattant... et le terrain est miné !
la première étape est celle qui consiste à contacter les éditions connues. c'est très long, ils répondent tous avec la même lettre pré-écrite et de leur propre aveux, ils ne lisent presque rien du manuscrit. donc au final, on ne sait pas pourquoi le livre a été rejeté. j'avais eu un retour positif par le cherche midi, mais les différents directeurs n'avaient pas réussi à se mettre d'accord.
ensuite il y a les petites maisons d'éditions, elles ne lisent pas beaucoup plus pour la majorité, mais envoient des lettres positives presque à chaque fois... avec une demande de participation pour la maquette de 3000 euros.
vient enfin l'édition gratuite, l'auto-édition. pour te dire la vérité, c'est pareil que ces faux comptes d'éditeur, sauf que c'est gratuit. dans les deux cas tu dois faire ta promotion toi-même.
alors l'option d'amazon est bien, mais restrictive. Lorsque j'ai choisi mon auto-éditeur, je l'ai choisi en fonction des endroits sur lesquels il allait référencer mon livre. comme c'est toi qui doit tout faire, autant qu'une partie du travail soit déjà faite.
Référencer un livre sur Amazon est simple et peut-être fait soi-même, mais certaines autres plateformes sont très compliquées et il est préférable qu'un professionnel le fasse.
voilà, bonne journée
Sébastien
Merci beaucoup Sébastien !
Mais en ce qui concerne Amazon ou autre moyen de ce genre, comme le souligne SpaceCadet, qu'en est-il des droits d'auteurs ? Et est-ce que tu penses que cette formule est réellement "visible" pour les auteurs et les lecteurs ? J'ai une amie anglaise qui a édité par Amazon kindle des contes pour enfants et elle m'a dit qu'il n'y avait eu pratiquement aucun retour.
Mais en ce qui concerne Amazon ou autre moyen de ce genre, comme le souligne SpaceCadet, qu'en est-il des droits d'auteurs ? Et est-ce que tu penses que cette formule est réellement "visible" pour les auteurs et les lecteurs ? J'ai une amie anglaise qui a édité par Amazon kindle des contes pour enfants et elle m'a dit qu'il n'y avait eu pratiquement aucun retour.
Éditer son propre livre, c'est une drôle d'idée, je trouve. Et ça ne manque pas d'air : on est à la fois juge et partie.
Et ce n'est pas non plus forcément difficile d'être publié par une maison connue : tout dépend de ce qu'on écrit et à qui on le propose.
Et ce n'est pas non plus forcément difficile d'être publié par une maison connue : tout dépend de ce qu'on écrit et à qui on le propose.
ensuite il y a les petites maisons d'éditions, elles ne lisent pas beaucoup plus pour la majorité, mais envoient des lettres positives presque à chaque fois... avec une demande de participation pour la maquette de 3000 euros.Tu confonds avec le compte d'auteur : rien à voir.
Éditer son propre livre, c'est une drôle d'idée, je trouve. Et ça ne manque pas d'air : on est à la fois juge et partie.
Et ce n'est pas non plus forcément difficile d'être publié par une maison connue : tout dépend de ce qu'on écrit et à qui on le propose.
Comme ce que tu dis là me plaît Feint !!!Jamais je n'aurais pu émettre de tels propos sans que certains me tombent dessus à bras raccourcis;-)))
Éditer son propre livre, c'est une drôle d'idée, je trouve. Et ça ne manque pas d'air : on est à la fois juge et partie.Peut-être, mais quand on n'a pas beaucoup d'ambitions, et que justement, on se juge à sa juste valeur, l'auto-édition me parait parfaitement adéquate. Pour ma part, je ne me voyais pas démarcher 25 éditeurs, frais de photocopies et de port en sus pour pour l'espoir bien ténu que l'un d'entre eux lirait mes petites nouvelles.
Et ce n'est pas non plus forcément difficile d'être publié par une maison connue : tout dépend de ce qu'on écrit et à qui on le propose.
Pour moi, l'univers de l'édition est une jungle, pas nécessairement pleine de prédateurs, mais je ne le connais pas, alors j'ai préféré faire mon petit business tout seul, tranquille. Et ce n'est pas de la prétention, comme vous semblez le penser. Je trouve cela blessant.
Je trouve cela blessant.C'était involontaire et j'en suis désolé. Les nouvelles, ce n'est pas facile à publier. Mais il y a quand même quelques maisons qui s'y risquent. Je comprends aussi qu'on ne connaisse pas l'univers de l'édition : avant de connaître, on ne connaît pas, c'est naturel. Mais ça n'est pas non plus une fatalité.
Je ne méprise pas l'auto-édition, mais je trouve ça dommage. Une fois, j'ai bien grondé une dame que j'aime bien après avoir lu un de ses textes, qui méritaient à mes yeux un bien meilleur sort. Elle a fini, un peu poussée (pas seulement par moi), par proposer un autre de ses textes à un éditeur. Non seulement il a été accepté dans les trois jours mais en plus le livre a connu un vrai beau succès national. Ça arrive.
J'aurai quand même tendance à me méfier de Amazon et de ses ambitions d'hégémonie. Une fois qu'Amazon aura tué les libraires, ce qui est en bonne voie, ils essayeront certainement de tuer les éditeurs et de s'adresser directement aux lecteurs, qui auront tous leur kindle bien sur.
Ou alors, avec des imprimantes 3D, on fabriquera nos livres nous-même.
Ou alors, avec des imprimantes 3D, on fabriquera nos livres nous-même.
Ça n'a peut-être rien à voir mais au niveau musical j'ai toujours travaillé en autoproduction. Il me semble que ça correspond à l'autoédition et je ne vois pas en quoi ce serait une preuve d'arrogance. Il ne s'agit pas pour moi d'avoir un jugement sur ses créations mais simplement d'assumer soi même les "risques" de la production. Donc oui ça aide de croire en soi et en ce qu'on fait mais ce n'est pas obligatoire et je ne crois pas que cela s'assimile plus à de la prétention que le travail d'un éditeur ou d'un producteur qui alors croit en son jugement (quelle arrogance!). ;-)
Et ça ne préjuge en rien de la qualité de l'oeuvre pour moi (qualité qui reste de toute façon éminemment subjective ^^).
Et ça ne préjuge en rien de la qualité de l'oeuvre pour moi (qualité qui reste de toute façon éminemment subjective ^^).
Éditer son propre livre, c'est une drôle d'idée, je trouve. Et ça ne manque pas d'air : on est à la fois juge et partie.
Et ce n'est pas non plus forcément difficile d'être publié par une maison connue : tout dépend de ce qu'on écrit et à qui on le propose.
ensuite il y a les petites maisons d'éditions, elles ne lisent pas beaucoup plus pour la majorité, mais envoient des lettres positives presque à chaque fois... avec une demande de participation pour la maquette de 3000 euros.
Tu confonds avec le compte d'auteur : rien à voir.
Non, je ne confond pas avec le compte d'auteur, c'est ce qu'ils appellent un compte d'éditeur participatif. Ils prennent "absolument" tout en charge, mais demandent à l'auteur une participation financière (qui peut monter très haut) pour l'élaboration de la maquette.
En auto-édition, tu fais ta propre maquette, en suivant un template qu'ils te donnent, ou tu peux payer 100 euros pour qu'ils la fassent pour toi.
La différence devant normalement se trouver dans la partie promotion, les éditeurs à compte d'éditeur participatif doivent te faire ta promotion, mais à entendre ce que les auteurs disent sur certains forums, ce n'est pas vraiment le cas.
Merci beaucoup Sébastien !
Mais en ce qui concerne Amazon ou autre moyen de ce genre, comme le souligne SpaceCadet, qu'en est-il des droits d'auteurs ? Et est-ce que tu penses que cette formule est réellement "visible" pour les auteurs et les lecteurs ? J'ai une amie anglaise qui a édité par Amazon kindle des contes pour enfants et elle m'a dit qu'il n'y avait eu pratiquement aucun retour.
Tout est une question de référencement. Dans le cas d'Amazon Kindle, le nombre de vente améliore ton placement, en gros, plus tu vends plus tu vendras. Mais l'idéal étant de cultiver la diversité comme je te le disais, avoir son livre référencer sur le maximum de plateformes : Decitre, Fnac, Amazon, Chapitre,...
Éditer son propre livre, c'est une drôle d'idée, je trouve. Et ça ne manque pas d'air : on est à la fois juge et partie.
Et ce n'est pas non plus forcément difficile d'être publié par une maison connue : tout dépend de ce qu'on écrit et à qui on le propose.
Alors, oui et non. C'est vrai qu'en auto-éditions, il n'y a aucun filtre permettant d'éliminer le mauvais. Mais il y a beaucoup de ces maisons d'éditions (pourtant connues et qui sortent aux côtés des grandes dans une recherche internet et dont le volume de production est important) qui acceptent et publient les livres avec une relecture douteuse (fautes d'orthographe) uniquement parce que leurs frais ont été couverts par le système participatif, donc ils ne prennent aucun risque.
Maintenant, pour être édité par une grande maison d'éditions, il ne suffit malheureusement pas d'être bon. Beaucoup d'autres facteurs entrent en ligne de compte. Le livre peut-être excellent, mais si les 3 premières pages n'ont pas accroché la personne du comité de lecture... poubelle. Comme je le disais à Pieronnelle, mon roman avait été accepté par l'un des directeurs du Cherche Midi, mais le directeur commercial a jugé que le risque commercial n'était pas justifié et ils ont refusé (au moins j'ai su pourquoi cette fois-là). Et dans plusieurs cas, je n'ai même pas eu de réponse.
Alors l'auto-éditions, c'est prendre le taureau par les cornes. De toute manière, l'auteur ne sera jamais le juge, les lecteurs le sont, alors si le verdict est négatif... Mamie en achète un, papy aussi, une cousine éloignée et basta.
Tout revient au même problème, ce n'est pas parce que c'est bon qu'on le publiera, on le publiera si on sait qu'il sera acheté, c'est différent.
... et combien d'auteurs qui aujourd'hui vendent des dizaines de milliers de livres on essuyé des dizaines de refus avant de trouver un éditeur ? (J.K. Rowling par exemple)
Éditer son propre livre, c'est une drôle d'idée, je trouve. Et ça ne manque pas d'air : on est à la fois juge et partie.C'est du compte d'auteur déguisé. Jamais un véritable éditeur, même petit, ne proposerait un tel contrat.
Et ce n'est pas non plus forcément difficile d'être publié par une maison connue : tout dépend de ce qu'on écrit et à qui on le propose.
ensuite il y a les petites maisons d'éditions, elles ne lisent pas beaucoup plus pour la majorité, mais envoient des lettres positives presque à chaque fois... avec une demande de participation pour la maquette de 3000 euros.
Tu confonds avec le compte d'auteur : rien à voir.
Non, je ne confond pas avec le compte d'auteur, c'est ce qu'ils appellent un compte d'éditeur participatif. Ils prennent "absolument" tout en charge, mais demandent à l'auteur une participation financière (qui peut monter très haut) pour l'élaboration de la maquette.
Je trouve cela blessant.Merci de la précision :-)
C'était involontaire et j'en suis désolé.
Il y a en effet beaucoup à dire et peu de positif sur ces nouvelles maisons d'édition sur le net, et sur l'autoédition.
Mais le problème, à mon sens, vient surtout du fait que les "vrais" éditeurs ne jouent plus leur rôle.
Je suis toujours très étonnée de voir tous les livres écrits "par" nos politiques, et qui sortent chaque année. Ces gens-là seraient-ils tous nés avec le talent et auraient-ils tous vraiment le temps d'écrire un livre alors que le travail de député, ministre et encore pire, quand ledit député ou ministre est un "cumulard", est chronophage ? Je n'y crois pas une seconde. Mais voilà, ce sont ces livres qui sont publiés à tours de bras, des livres qui se situent dans le contexte actuel et qui ne seront probablement jamais réédités, jamais des classiques. Et souvent de la propagande, même. Mais ça fait buzz.
Quand ce n'est pas cela, c'est les tonnes de bouquins sur la vie et dommages collatéraux de DSK... alors là, aucun problème pour les vrais éditeurs, ils sont preneurs !
Sans compter des livres qui eux, trouvent facilement éditeur, écrits (avec sans aucun doute un travail éditorial énorme !) "par" les stars des lofts, secret story ou autres téléréalités...
J'ai laissé tombé et n'achète que du vieux texte, des machins tombés en désuétude mais qui au moins en leur temps avaient fait l'objet d'un tri. Au moins on sait que c'est bien écrit.
Piero, l'édition sur le net (qui n'a pas toujours été de l'autoédition) ne donne aucune visibilité. Ma courte expérience en la matière te confirme qu'entre un tiroir et au moins une de ces éditions, il n'y a aucune différence au niveau de la visibilité. Mais si le but est simplement d'avoir la satisfaction d'avoir partagé avec quelques lecteurs ton texte, alors c'est valable. Mais seulement et seulement si tu ne payes pas un copec pour voir ton texte en format livre. C'est possible, ça existe. Mais oublie la promotion. Je ne connais pas les conditions pour un ebook chez amazon. A voir. Moi je conseille de refuser à tout prix de payer le moindre centime !
Pour devenir un véritable écrivain, mieux vaut persévérer vers la véritable édition comme le dit Feint. Sauf que la véritable édition est devenue un ramassis de bouquins médiocres, dont il faut trier le grain. Pourtant, c'est sans doute encore la meilleure voie.
Mais le problème, à mon sens, vient surtout du fait que les "vrais" éditeurs ne jouent plus leur rôle.
Je suis toujours très étonnée de voir tous les livres écrits "par" nos politiques, et qui sortent chaque année. Ces gens-là seraient-ils tous nés avec le talent et auraient-ils tous vraiment le temps d'écrire un livre alors que le travail de député, ministre et encore pire, quand ledit député ou ministre est un "cumulard", est chronophage ? Je n'y crois pas une seconde. Mais voilà, ce sont ces livres qui sont publiés à tours de bras, des livres qui se situent dans le contexte actuel et qui ne seront probablement jamais réédités, jamais des classiques. Et souvent de la propagande, même. Mais ça fait buzz.
Quand ce n'est pas cela, c'est les tonnes de bouquins sur la vie et dommages collatéraux de DSK... alors là, aucun problème pour les vrais éditeurs, ils sont preneurs !
Sans compter des livres qui eux, trouvent facilement éditeur, écrits (avec sans aucun doute un travail éditorial énorme !) "par" les stars des lofts, secret story ou autres téléréalités...
J'ai laissé tombé et n'achète que du vieux texte, des machins tombés en désuétude mais qui au moins en leur temps avaient fait l'objet d'un tri. Au moins on sait que c'est bien écrit.
Piero, l'édition sur le net (qui n'a pas toujours été de l'autoédition) ne donne aucune visibilité. Ma courte expérience en la matière te confirme qu'entre un tiroir et au moins une de ces éditions, il n'y a aucune différence au niveau de la visibilité. Mais si le but est simplement d'avoir la satisfaction d'avoir partagé avec quelques lecteurs ton texte, alors c'est valable. Mais seulement et seulement si tu ne payes pas un copec pour voir ton texte en format livre. C'est possible, ça existe. Mais oublie la promotion. Je ne connais pas les conditions pour un ebook chez amazon. A voir. Moi je conseille de refuser à tout prix de payer le moindre centime !
Pour devenir un véritable écrivain, mieux vaut persévérer vers la véritable édition comme le dit Feint. Sauf que la véritable édition est devenue un ramassis de bouquins médiocres, dont il faut trier le grain. Pourtant, c'est sans doute encore la meilleure voie.
Ouf ! toujours ce vaste débat... y a-t-il encore de "vrais" éditeurs ? De moins en moins je pense... j'étais hier dans un salon du livre sympathique et très diversifié, j'entend par là qu'il y avait une cinquantaine d'auteurs d'horizons extrêmement différents. Quelques vedettes (littéraires ou pipoles), quelques auteurs locaux, quelques auteurs publiés chez des éditeurs que nous dirons "classiques" et l'un ou l'autre malheureux "autoproduit" ...
Qui a marché le mieux à votre avis ???? N° 1 des ventes hier un "people" qu'on voit beaucoup à la télé (et qui ne fut présent que de 15h à 17h !!!) ... n° 2 un autre people mais un peu passé de mode (qui lui a fait toute la journée de 10h à 18h) mais se plaignait de n'avaoir vendu "que" 70 bouquins...
Les tables qui ont attiré du monde à part ces deux là étaient celles d'auteurs confirmés (certains depuis 50 ans !) et qu'on voit parfois à la télé... Les auteurs moins connus mais qui bénéficient d'un "vrai" éditeur ont vendus un peu... quand aux "auto-édités" ils sont repartis en faisant grise mine avec la plupart du temps comme seule consolation de s'être fait prendre en photo avec Untel ou Unetelle (vu dans le poste...)
Les temps sont durs... d'ailleurs je me suis laissé dire que même l'éditeur du Ministre du Redressement Durable était en faillite !!!
Qui a marché le mieux à votre avis ???? N° 1 des ventes hier un "people" qu'on voit beaucoup à la télé (et qui ne fut présent que de 15h à 17h !!!) ... n° 2 un autre people mais un peu passé de mode (qui lui a fait toute la journée de 10h à 18h) mais se plaignait de n'avaoir vendu "que" 70 bouquins...
Les tables qui ont attiré du monde à part ces deux là étaient celles d'auteurs confirmés (certains depuis 50 ans !) et qu'on voit parfois à la télé... Les auteurs moins connus mais qui bénéficient d'un "vrai" éditeur ont vendus un peu... quand aux "auto-édités" ils sont repartis en faisant grise mine avec la plupart du temps comme seule consolation de s'être fait prendre en photo avec Untel ou Unetelle (vu dans le poste...)
Les temps sont durs... d'ailleurs je me suis laissé dire que même l'éditeur du Ministre du Redressement Durable était en faillite !!!
J'avoue avoir crée ce fil pour crever un peu l'abcès sur ce sujet de l'édition. Ca fait du bien d'avoir des avis différents et surtout de connaitre le parcours du combattant d'un auteur qui a envie que son livre soit publié ; pas seulement pour l'argent bien sûr, mais pour la reconnaissance. Tu sais que je ne t'approuve pas sur ce point Feint sur ton "intégrisme" concernant les publications par de "vrais" éditeurs. Et comme le précise Sebkzo il ne suffit pas d'être "bon" pour être publié par des éditeurs connus et franchement je n'arrive pas à croire que tu penses réellement cela. Et d'ailleurs la notion de "bon" est non seulement relative mais très discutable...Il suffit simplement de constater comment un livre admiré par certain est dénigré par un autre! Laisser penser que ce qui est édité par les méthodes traditionnelles des maisons d'éditions où des "juges" dont on se demande parfois ce qu'ils font vraiment là concernant la littérature, est forcément un gage de qualité, c'est vraiment une vision élitiste mais pas dans le bon sens car cela laisse croire que c'est uniquement cette "sélection"qui soit capable de porter un jugement de valeur.
Savoir que ce que je vais avoir le droit de lire ne viendra que de la décision arbitraire de systèmes principalement devenus commercial et dépendant d'une "norme intellectuelle" (et ce n'est pas nouveau...) me hérisse.
Je crois que beaucoup de gens ont beaucoup de choses à dire, certes par forcément toujours interessantes ou de qualité (mais il en existe tellement aussi dans ce qui se vend aujourd'hui !!), mais savoir qu'il existe un carcan, un diktat de milieux dits intellectuels qui régente tout ça est assez révoltant.
Alors respect au minimum pour ceux qui croient en ce qu'ils font et qui ont envie de le faire savoir ! Ce sont les lecteurs qui jugeront !
Petit billet d'humeur :-)))
Savoir que ce que je vais avoir le droit de lire ne viendra que de la décision arbitraire de systèmes principalement devenus commercial et dépendant d'une "norme intellectuelle" (et ce n'est pas nouveau...) me hérisse.
Je crois que beaucoup de gens ont beaucoup de choses à dire, certes par forcément toujours interessantes ou de qualité (mais il en existe tellement aussi dans ce qui se vend aujourd'hui !!), mais savoir qu'il existe un carcan, un diktat de milieux dits intellectuels qui régente tout ça est assez révoltant.
Alors respect au minimum pour ceux qui croient en ce qu'ils font et qui ont envie de le faire savoir ! Ce sont les lecteurs qui jugeront !
Petit billet d'humeur :-)))
Et comme le précise Sebkzo il ne suffit pas d'être "bon" pour être publié par des éditeurs connus et franchement je n'arrive pas à croire que tu penses réellement cela.Mais je ne le crois pas. Les textes qui répondent le plus à mes goûts sont très difficiles à faire publier par de gros éditeurs. Je dis juste que pour être publié par un gros, il suffit de lui proposer quelque chose qui lui corresponde, de préférence plutôt bon, et sur lequel il n'y ait pas de travail de correction à faire. (En même temps, être publié par un gros, c'est pas forcément le rêve. Notamment pour les raisons que tu donnes ensuite : c'est là qu'il y a un "système principalement devenu commercial".)
Un éditeur, ça devrait être (et c'est parfois encore), quelqu'un à qui je peux vraiment faire confiance dans les choix de lecture qu'il me propose. Ce sont ces éditeurs-là, et pas les autres, que je défendrai toujours. Le problème, c'est que comme ils ne se laissent pas dicter leur ligne éditoriale par le marché, c'est de plus en plus difficile pour eux dans un monde où les gens achètent de moins en moins de livres en première publication, notamment à cause de la surabondance des titres proposés par les gros.
J'avoue avoir crée ce fil pour crever un peu l'abcès sur ce sujet de l'édition. Ca fait du bien d'avoir des avis différents et surtout de connaitre le parcours du combattant d'un auteur qui a envie que son livre soit publié ; pas seulement pour l'argent bien sûr, mais pour la reconnaissance.
Et tu as eu raison de le faire parce que nous sommes probablement quelques-uns sur le site à plus ou moins patauger autour de cette question. Perso, n'arrivant pas à m'y retrouver, j'en suis resté au stade du 'tiroir'. Ce forum est donc lu avec intérêt.
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