Grandgrand 08/10/2013 @ 20:35:16
un extrait
Trois mois, c’est le temps d’un été, trois mois durant lesquels la vie quotidienne est brisée. Le temps s’arrête, toutes nos occupations habituelles et nos petits soucis passagers ne comptent plus, comme si on traversait une autre dimension. Je ne me rappelle pas du temps qu’il faisait dehors. Je n’ai d’ailleurs pas sorti mes vêtements d’été cette année. Nous vivions dans une bulle à part, loin du monde, où seule ma mère avait de l’importance.

J’ai voulu écrire ce livre en mémoire de ma mère, à son courage et sa force de résister face à cette terrible maladie qu’est le cancer. Les personnes qui liront ce livre pourront peut-être se reconnaître si elles vivent la même la situation et d’autres pourront comprendre ce qui les attende. Bien sûr, elles seront choquées de certaines noirceurs mais pour celles qui n’ont jamais connu la maladie, elles pourront se préparer au calvaire. En effet, dans certains cas, il n’existe aucune alternative, la mort est l’issue finale. Le but est aussi de lancer un appel au secours au monde entier pour tous les malades qui souffrent et pour qui la prise en charge de la douleur n’est pas aussi bien considérée qu’on puisse le croire.

Ces trois mois passés sont ancrés dans ma tête, inoubliables, tellement ils étaient intenses. J’aimerais parfois effacer certains de ces mauvais souvenirs mais ils ne disparaîtront jamais. Et pourtant, ce laps de temps m’a paru une éternité surtout pour ma mère face à ses souffrances tant physiques que psychiques. C’est insensé que l’on puisse souffrir autant de nos jours!

Pour les médecins qui parlaient de dénie de la maladie, sa plus grande souffrance intérieure était de partir en laissant trois enfants: elle était très angoissée mais le cachait. Elle ne posait jamais de questions aux médecins sur son état, elle subissait en silence. Pourtant, face à nous, dès l’annonce de cette maladie incurable jusqu’à sa dernière semaine de vie, elle a tenté de dissimuler ses douleurs et plaisantait toujours. Beaucoup de monde ont été surpris de son moral face à son cancer. Certains disaient même qu’ils seraient effondrés si ça leur arrivait. Jamais je ne l’ai vu pleurer une journée, elle est restée calme jusqu’au bout. Mais ce n’était qu’une façade. Je connaissais très bien ma mère, c’était sa manière à elle de ne pas nous inquiéter, de nous rassurer. On rentrait donc dans son jeu, c’était le mieux à faire. « Je pourrais hurler, pleurer, me rouler par terre ça n’y changerait rien, la maladie est là », c’étaient ses mots à elle. Tant que son état le permettait, on vivait et on se comportait avec elle comme si elle n’était pas malade. Je n’osais pas aborder le sujet de la mort, j’essayais d’avoir des discussions pour qu’elle se confie mais jamais je n’y suis parvenue. J’imagine le poids qu’elle portait en se renfermant ainsi et jamais je ne pourrais savoir si elle dissimulait sa souffrance ou si elle espérait vraiment guérir.

Son histoire est très dure, je ne veux en aucun cas blesser les personnes malades ou les apeurer mais le fait est que personne n’ose parler des fins de vie et pourtant chaque jour des familles connaissent cette douleur de perdre quelqu’un ou de le voir souffrir. Il faut prendre conscience de la détresse psychologique des malades et des familles. J’aimerais avoir la possibilité d’éditer ce livre et de négocier un contrat où une partie des droits d’auteur serait reversée à la recherche contre le cancer.

LesieG

avatar 09/10/2013 @ 08:51:03
On avait compris l'histoire d'après les "fantastiques auto critiques du livre". Toutefois vous devez prendre conscience qu'aujourd'hui la plupart des personnes ont été confronté à ce fléau. Je vous parle d'expérience pour avoir fréquenté les services d'hémato beaucoup plus que 3 mois bien malheureusement.
L'auteur à voulu écrire son histoire, c'est bien vous en avez parlé maintenant laissez les autres vivrent leur propre expérience comme ils le souhaitent et découvrir votre histoire s'ils le souhaitent aussi.
Personnellement, je préfère zapper, passer à autre chose et penser aux bons moments.
Merci

DE GOUGE
avatar 10/10/2013 @ 21:06:38
On doit désacraliser le cancer !
C'est une ex-cancéreuse qui te parle, Grangrand !

Beaucoup de gens en guérissent et beaucoup de gens en meurent et même si notre société - la financière, c'est sûr - part du principe qu'un cancéreux a 70 % de risque de refaire un cancer (nouveau ou récidive, d'ou le refus de prêts et autres avantages), c'est la vie de chacun et de ses proches.

Beaucoup de Cliens ont leur histoire et toi tu arrives, Grandgrand avec tes relations qui s'inscrivent et louent, à fond, le même livre le même jour....
C'est maladroit et peu crédible et donne le résultat inverse de celui que tu cherchais :
Je n'ai pas envie de lire le livre

Saint Jean-Baptiste 11/10/2013 @ 11:32:17
.

Grandgrand avec tes relations qui s'inscrivent et louent, à fond, le même livre le même jour....
C'est maladroit et peu crédible et donne le résultat inverse de celui que tu cherchais :
Je n'ai pas envie de lire le livre

Je crois aussi qu'aucun CLien ne lira jamais ce type d'auto-promotion qui dévalorise le site.

Grandgrand 13/10/2013 @ 10:28:06
Bonjour
J ai cliqué sur le lien de facebook qui suggérait de mettre une critique sur ce témoignage. Plusieurs personnes ont peut-être écrit le même jour. J'ai écrit mes impressions sur cette histoire triste et mis un extrait. Chacun "son truc", désolée si vous n' avez pas apprécié, personne n' a compris que cette démarche venait du coeur. Bonne lecture autre que ce témoignage


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