Feint

avatar 06/09/2013 @ 16:50:42
SJB, j'ai grandi dans une des banlieues les moins sûres de France. Pendant toute mon adolescence, ou disons dès que j'ai eu l'âge de prendre conscience de l'énormité du problème, je râlais après la presse qui ne parlait jamais de ces problèmes.
Puis très vite le sujet est devenu à la mode et les journalistes n'ont plus parlé que de ça. Ma banlieue est devenue célèbre pour son insécurité. Cette notoriété ne lui a pas fait de bien non plus, et je me suis mis à râler après les journalistes qui parlaient tout le temps de ces problèmes, et souvent à tort à travers.
Sans parler de la récupération politique qui en a été faite, mises en scène et caméras à l'appui pour montrer la fermeté autoproclamée du comédien principal, et de la manière dont cela était vécu par les habitants.

Provisette1 06/09/2013 @ 17:53:38
Et Marseille actuellement, Feint, dont je ne voulais pas parler ici?

Ne sont-ce pas les journalistes qui, depuis l'été 2010, ont exacerbé tous ces problèmes de violence, connue depuis fort longtemps de tous les édiles qui se sont succédés ici, en en faisant, de façon récurrente, leur sujet principal d'éditions?

Personnellement, j'en suis intimement convaincue, sachant que lesdits "problèmes"-!- datent de fort longtemps mais dont on ne parlait pas vraiment, un "zapping" volontaire.

Saint Jean-Baptiste 07/09/2013 @ 01:06:08
Je ne sais pas très bien où vous voulez en venir, Feint et Provisette.

Feint, tu dis que « Ma banlieue est devenue célèbre pour son insécurité ».
Bon, elle est devenue célèbre, mais qu'est ce que ça change ? Sa célébrité était due aux journalistes, soit, mais l'insécurité n'était quand même pas due à sa célébrité.

Ce que je critique c'est que, si les drames des banlieues ont été instrumentalisés par les politiciens de droite, maintenant, on veut les ignorer pour faire croire qu'ils sont résolus. C'est, me semble-t-il le sens de l'article du Monde Diplo.

Feint

avatar 07/09/2013 @ 10:24:57
Je ne sais pas très bien où vous voulez en venir, Feint et Provisette.

Feint, tu dis que « Ma banlieue est devenue célèbre pour son insécurité ».
Bon, elle est devenue célèbre, mais qu'est ce que ça change ? Sa célébrité était due aux journalistes, soit, mais l'insécurité n'était quand même pas due à sa célébrité.
Ça n'a fait qu'envenimer les choses et donner des idées à certains jeunes qui ne seraient sans doute pas passer du mauvais côté s'ils n'avaient pas eu l'impression d'y gagner une forme de reconnaissance, même négative.
Et ça a été l'objet d'une récupération politique indigne.
Chacun y a vu son intérêt : c'est devenu un sujet vendeur, pour la presse comme pour la politique. Il y a eu beaucoup d'hypocrisie dans le traitement des banlieues. Sûrement pas seulement de l'hypocrisie, mais beaucoup.

Saint Jean-Baptiste 07/09/2013 @ 10:50:27
Le rôle des media est d'informer les gens sur ce qui se passe dans les banlieues. On doit être informé que la justice c'est la loi du plus fort. Que la police n'intervient pas dans les petits délits parce qu'ils sont trop nombreux et toujours classés sans suite. Le rôle demandé à la police est d'éviter que les petits délits ne dégénèrent en émeute et c'est tout.

Les victimes sont toujours les mêmes : les vieux, les femmes, les jeunes filles à qui on rend la vie quotidienne impossible ; ceux qui n'ont pas eu les moyens de quitter ces quartiers ou qui ont donné toutes leurs économies à leurs enfants pour qu'ils puissent s'en aller.

C'est un monde sans justice, c'est le retour à la jungle. Il faut d'abord informer pour que ça change.

Mais tu as raison, la situation a été exploitée et instrumentalisée honteusement.
Les media font du sensationnel : à Bruxelles, les caméras sont convoquées et arrivent sur place avant les policiers ; celui qui est montré en gros plan et qui « crie la haine » dans un micro devient la vedette de son quartier.
Tout ça est répugnant. Mais ne plus informer pour faire croire qu'il n'y a plus de problème, ce n'est pas la solution et c'est pourtant ce que propose le journaliste du Monde Diplo.

Bolcho
avatar 09/09/2013 @ 14:22:50
SJB, je ne vois pas où cet article du Monde Diplo propose de ne plus parler du tout de ce qui se passe en « banlieues ». Il dénonce le fait que ce type de nouvelles prend de plus en plus de place et sert d' « accroches » aux journaux. Il dénonce la collusion entre journalistes et police, ce qui mène à des quasi fictions de nature à attirer les amateurs de séries policières. Au fait, vous avez remarqué que ces séries policières constituent maintenant un des piliers des soirées télévisées ? Elles mettent en scène méchants et gentils avec, en fin d'épisodes, beaucoup de voitures de police avec gyrophares venues assurer le triomphe de l'ordre et permettre aux téléspectateurs une heureuse nuit de sommeil dans le giron rassurant de l'Etat...
Donc, non, pas question de se taire sur les banlieues, pas plus que sur les beaux quartiers (où se trament aussi des menées sordides mais nettement plus rentables...). Mais ce que l'on pourrait souhaiter, c'est que les journalistes disent des choses intelligentes sur le sujet et nous proposent donc autre chose qu'un spectacle. Hélas, peut-on réellement espérer d'un Pujadas (qui a donc fustigé l' « absence de sens des valeurs » dans les communautés immigrées : brillante analyse sociologique de café de commerce) une approche intelligente ?
Je porte au pinacle la remarque de Feint qui, elle, ouvre une réflexion autrement plus prometteuse :
« Ça n'a fait qu'envenimer les choses et donner des idées à certains jeunes qui ne seraient sans doute pas passer du mauvais côté s'ils n'avaient pas eu l'impression d'y gagner une forme de reconnaissance, même négative. »

Les pauvres ont toujours posé des problèmes aux riches. On vomissait auparavant les banlieues ouvrières et leurs dangers insupportables pour les bourgeois osant s'y risquer. Les parias absolus ont aujourd'hui changé de visage (et de couleur de peau). Mais, tant que nos sociétés accepteront des niveaux abyssaux d'inégalité matérielle, les parias seront là et des journalistes benêts déclareront qu'ils n'ont pas le « sens des valeurs ».

Saint Jean-Baptiste 10/09/2013 @ 16:29:32
SJB, je ne vois pas où cet article du Monde Diplo propose de ne plus parler du tout de ce qui se passe en « banlieues ».

.
Bolcho, pour commenter la prose du Monde Diplo, il faut toujours un peu forcer le trait. C'est le style pamphlétaire qui veut ça.
Je sais bien que l'article du Monde Diplo ne dit pas qu'il ne faut plus parler des banlieues, mais dit qu'on en parle trop. On peut comprendre que ça veut dire, n'en parlons plus et le problème sera résolu. Une idée un peu à gauche, ça, non ?

Saint Jean-Baptiste 10/09/2013 @ 16:32:18
SJB,

Les pauvres ont toujours posé des problèmes aux riches.
C'est bien vrai, mais pourquoi le mot « pauvre » et pourquoi le mot « riche »
Moi j'aurais dit : les malhonnêtes gens ont toujours posé des problèmes aux honnêtes gens.
Mais peut-être qu'il faut croire que les pauvres sont les bons et que les riches sont les mauvais... ? Par nature, peut-être ? (Je vais relire Das Kapital). ;-))

Cela dit, je n'ai pas vécu « auparavant » dans une banlieue ouvrière où les bourgeois n'osaient pas s'y risquer.
J'ai vécu dans une banlieue ouvrière, du temps – qui n'était pas le déluge quand même – où la banlieue était un paradis sur terre. Je me demande bien pourquoi ça a changé. C'est peut-être parce que les caméra n'y venaient jamais...
;-))

Aria
avatar 11/09/2013 @ 19:33:05
Pour reprendre ce que disait Bolcho, Pujadas devrait vraiment porter le bonnet d'âne avec toutes les c...ies qu'il profère !
L'"absence de valeurs", ça m'a aussi fait sursauter...

SJB, n'employons pas les mots "riches" et "pauvres", mais on va aboutir aux termes "aisé" et "xxx". On met quoi pour "pauvre" ?

Tu as sans doute connu la banlieue avec de jolis jardins, pas des immeubles de 40 étages aux cages d'escalier qui puent.

Martell
avatar 12/09/2013 @ 04:12:35
Faudrait peut-être questionner ceux s'amusent à briser tout ce qui peut l'être et qui font leurs besoins dans ces cages d'escalier. Ce sera du sport!

Saint Jean-Baptiste 12/09/2013 @ 11:14:07

SJB, n'employons pas les mots "riches" et "pauvres", mais on va aboutir aux termes "aisé" et "xxx". On met quoi pour "pauvre" ?

Tu as sans doute connu la banlieue avec de jolis jardins,

Aria, les mots riche et pauvre existent pour qu'on s'en serve. Ça ne sert à rien de les remplacer par des autres qui veulent dire la même chose.
Je voulais seulement plaisanter Bolcho parce qu'il disait que les pauvres ont toujours posé des problèmes aux riches. Je pense que c'est plutôt les gens malhonnêtes qui posent des problèmes aux gens honnêtes. Mais je me trompe peut-être, il faut que je relise Karl Marx.
;-))

C'est vrai que la banlieue où j'habitais, c'était des petites maisons avec un petit jardin et dans le jardin, un potager, deux poules et un pigeonnier.
Quand j'y repasse maintenant, c'est toujours ça, sauf que les jardins sont devenus des dépotoirs et que, va-t-en savoir pourquoi, j'ai toujours la frousse de me faire détrousser. Surtout que je ne cours plus très vite...

Bluewitch
avatar 14/09/2013 @ 20:50:15
En écoutant une émission radio il y a peu et dont je n'ai malheureusement plus le podcast, on qualifiait justement cette tendance d'effet "nocebo" des médias actuels qui renforcent la négativité et le sentiment d'impuissance dans la population. Ca dépasse évidemment le sujet des banlieues.
On ne cherche plus à donner l'information dans un but de développement des capacités critiques du "public" mais à accentuer l'effet abrutissant des contenus audiovisuels.
Si le patron de Tf1 a jadis avoué que son objectif était de "préparer" les cerveaux à la publicité par son programme, il n'y a pas de raison que les médias journalistiques ne fassent pas de même...
Mieux vaut carrément citer Patrick le Lay, justement :


« Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective 'business', soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c'est d'aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit.

[…]

Or pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c'est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible.

[…]

Rien n'est plus difficile que d'obtenir cette disponibilité. C'est là que se trouve le changement permanent. Il faut chercher en permanence les programmes qui marchent, suivre les modes, surfer sur les tendances, dans un contexte où l'information s'accélère, se multiplie et se banalise…

[…]

La télévision, c'est une activité sans mémoire. Si l'on compare cette industrie à celle de l'automobile, par exemple, pour un constructeur d'autos, le processus de création est bien plus lent ; et si son véhicule est un succès il aura au moins le loisir de le savourer. Nous, nous n'en aurons même pas le temps ! […] Tout se joue chaque jour sur les chiffres d'audience. Nous sommes le seul produit au monde où l'on 'connaît' ses clients à la seconde, après un délai de vingt-quatre heures. »

Bluewitch
avatar 14/09/2013 @ 20:51:43
Bon, je m'écarte un peu, mais pas tant que ça... ;-)

SpaceCadet
avatar 15/09/2013 @ 04:49:19
Bon, je m'écarte un peu, mais pas tant que ça... ;-)


La manipulation de l'information n'est pas une nouveauté; pour un même procédé, quelques formules sont resservies au goût du jour... Quant aux fins, c'est toujours un peu pareil aussi; le commerce, les idées, le pouvoir...

Tistou 16/09/2013 @ 14:41:37
Bon, je m'écarte un peu, mais pas tant que ça... ;-)

La manipulation de l'information n'est pas une nouveauté; pour un même procédé, quelques formules sont resservies au goût du jour... Quant aux fins, c'est toujours un peu pareil aussi; le commerce, les idées, le pouvoir...


Non Bluewitch tu ne t'écartes pas tant que ça, d'autant que replcer ces propos dans le contexte fait froid dans le dos. Froid de cynisme avoué et de mépris total (j'en ai autant au service de la TV !).

Oui SpaceCadet la manipulation de l'information n'est pas chose nouvelle mais chose croissante peut-être ? Sans compter qu'il y a cet aspect "fabrique de l'information" qui devient de plus en plus prégnant.
J'y reviens mais le fait qu'il existe des médias audiovisuels uniquement axés sur l'information change la donne. Que peuvent faire un France-Info, un CNN ... quand il n'y a pas une bonne catastrophe, une bonne crise, un bon fait divers sanglant ? Oui que peuvent-ils faire ? (je vous rappelle que leur unique fonds de commerce est "l'info", je mets des guillemets !) Ben ils en fabriquent, ils en montent en épingle, ils créent des polémiques artificielles, ils f... le b... Ben oui, il faut bien de la matière ...

Guigomas
avatar 16/09/2013 @ 17:44:12
Ce qui est révélateur, ce sont les bandeaux "URGENT" qui apparaissent parfois, sur fond rouge, sur LCI et consorts...

On a déjà l'évolution du CAC40 en direct en haut à droite, l'heure en bas à gauche, le présentateur qui blablate, un bandeau défilant qui nous dit à peu près la même chose, et soudain apparaît un bandeau écarlate:

"URGENT - Frank Ribéry s'est écorché le genou à l'entraînement et on lui a mis un pansement"

"URGENT - dans l'affaire machin la cour d'assises renvoie son verdict à 2014"

Ce qui est URGENT, en fait, ce n'est pas l'info, c'est de la donner le premier.

Bolcho
avatar 17/09/2013 @ 17:52:00
Merci à tous pour vos commentaires.

Je vais en remettre une couche avec le numéro de "Manière de voir" (numéros spéciaux du Monde Diplo sur un thème) touchant à l'école.

Là encore, je ne fais que survoler une centaine de pages et n'ai aucune prétention à les restituer...


On y rappelle des tas de choses que le reste de la presse évoque rarement.

Tout le monde dit que l'école serait le meilleur moyen de combattre les inégalités. L'idée fait moderne te généreuse. Mais il faut la regarder de plus près. Et se rendre compte que « du point des dirigeants politiques, l'école offre une singulière martingale : renvoyer à demain la solution des difficultés d'aujourd'hui ». Car éduquer prend du temps et si l'on parvient à convaincre les pauvres que leur salut est dans l'école, « nul besoin d'envisager d'autres options politiques » dont certaines, pourtant, seraient efficaces plus rapidement : fiscalité plus progressive, resserrement de l'échelle des salaires...

N'est-il pas temps de rompre avec l'illusion méritocratique (qui arrange si bien les classes aisées puisque cette méritocratie sert précisément à légitimer les inégalités sociales et scolaires) et de reconnaître l'évidence : l'école demeure le siège de la reproduction des inégalités. Ce sont « les fils et fille de bonne famille qui obtiennent les diplômes les mieux valorisés et qui accèdent aux positions de pouvoir ».

Des chiffres ? En France, « parmi les jeunes nés entre 1984 et 1988, 84% de ceux dont un parent est cadre ou de profession intermédiaire sont bacheliers, contre 55% des jeunes issus des classes populaires ». Aux épreuves du brevet de 2004, la note moyenne des enfants d'ouvriers allait de 7,5 à 10 (sur 20...), alors que les employés étaient entre 9 et 11 et les cadres entre 11 et 12,5.

Un article très intéressant aussi sur les filles et les études. Les études de mathématiques, c'est pour les garçons et les lettres pour les filles. Pourtant, rien ne distingue un cerveau féminin d'un cerveau masculin à la naissance. Il faut croire que tout pousse les filles à opter pour des études moins porteuses de « succès » social. La pesanteur des clichés forcément. Des observations dans les classes ont montré que le professeur de sciences « va consacrer davantage de temps aux garçons, de l'ordre de 20% ». Les filles sont moins souvent interrogées et le professeur a tendance à les féliciter pour leur bonne conduite ou la propreté de leurs copies ; les garçons pour la justesse de leur raisonnement ». La conclusion de l'article est pourtant optimiste : « les femmes finiront par s'imposer dans le domaine scientifique, comme elles ont réussi à le faire ailleurs. L'enseignement, la médecine (...) sont des secteurs où les femmes (...) sont à présent en nombre supérieur à celui des hommes ».

Un petit détour par l'histoire. En 1889, le philosophe américain William Torrey Harris, alors ministre de l'éducation, résume la mission de son administration : « Nos écoles ont été scientifiquement créées pour empêcher que quiconque ne devienne trop éduqué. L'Américain moyen doit se contenter de jouer le rôle qui est le sien dans la vie, sans être tenté par un autre ».

Belle sincérité n'est-ce pas ! Dommage que nos ministres actuels soient moins explicites... alors qu'ils poursuivent la même politique.

Bluewitch
avatar 18/09/2013 @ 13:48:20
Il y a peu j'ai même cru entendre que certaines directions scolaires favorisaient les familles aisées, même dans le cadre du décret actuel lié aux inscriptions.

De plus, je discutais avec un enseignant récemment qui évoquait l'existence d'un "classement" ou d'un coefficient de niveau socio-culturel (et indirectement de "qualité") des différents établissements scolaires en Belgique.

Tistou 18/09/2013 @ 13:58:25
Désespérant ta dernière communication, Bolcho. En même temps, cohérente. Mais prenons le problème à l'envers. Quid s'il n'y avait pas d'écoles, de systèmes d'éducation ?

Saint Jean-Baptiste 18/09/2013 @ 17:41:43
Je commence par la fin : cette discrimination entre filles et garçons au sujet des études scientifiques.

Il est possible qu'on ait constaté que les profs de science accordent plus d'attention aux garçons qu'aux filles. Mais c'est peut-être tout simplement parce que les garçons sont plus attentifs ou plus passionnés par les sciences que les filles.

De toutes façons, cette façon de trouver injuste que les filles soient moins représentées dans le secteur scientifique que les hommes me paraît ridicule.
Pourquoi veut-on qu'il y ait le même nombre de femmes que d'hommes partout ?

Je suis tout à fait contre la parité entre les hommes et les femmes. Pourquoi pas entre les Noirs et les Blancs, entre les grands et les petits, entre les chevelus et les chauves ?
Si il y a plus de femmes compétentes, il faut mettre plus de femmes. Et vice-versa.
Il faut lutter contre les privilèges ; mais ici, aucune loi n'empêchent les filles d'entreprendre des études scientifiques.
Et puis, finalement, est-ce que le monde tournerait mieux s'il y avait autant d'ingénieuresses que d'ingénieurs ? Il y a plus d'infirmières que d'infirmiers... est-ce qu'il faut s'en inquiéter ?

Début Précédente Page 14 de 47 Suivante Fin
 
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre

Vous devez être membre pour poster des messages Devenir membre ou S'identifier