Aria
avatar 20/07/2012 @ 00:03:31
J'ai découvert William Trevor avec "En lisant Tourgueniev" et je suis heureuse de lire l'excellente critique de Jlc.
J'avais déjà lu les précédentes et les avais appréciées.
Quel beau roman plein d'amour, de poésie et de tristesse à la fois!

Je regrette de ne pas pouvoir écrire de critique, car ma lecture est un peu lointaine.

J'ai lu ce livre en anglais et le style est absolument sublime. La traduction est-elle à la hauteur ?
En tout cas, l'écriture de Trevor est vraiment très belle, ce qui est archi-connu dans le milieu des lettres anglo-saxonnes (même si Trevor est irlandais).
Je me permets donc de recommander à ceux qui lisent l'anglais de lire ce roman en VO.

C'est dommage que W. Trevor ne soit pas plus connu en France. J'ai lu dans un journal qu'un de ses livres avait paru récemment en français, mais je n'ai pas retenu le titre.

Saule

avatar 20/07/2012 @ 00:10:06
Un bon souvenir, et c'est grâce à toi Aria qui m'avait procuré ce livre ! Je l'ai fait lire à plusieurs de ma famille qui ont tous bien aimé. C'était une traduction française que tu m'avais donnée, je ne suis pas capable de dire si elle était bonne (mais je suppose que oui, en tout cas je n'ai pas souvenir de l'inverse).

Dans le genre anglo-saxon, je viens de lire Emmeline de Elisabeth Bowen, un roman plein de charme mais plutôt mineur par rapport à celui de William Trevor.

Aria
avatar 20/07/2012 @ 00:19:33
Merci Saule ! Je regrete de ne pas te l'avoir procuré en VO. L'anglais de Trevor est si raffiné qu'on peut avoir un peu de mal avec le vocabulaire, mais c'est très surmontable.

Le problème avec Elizabeth BOWEN (irlandaise, elle aussi) est qu'elle a produit des romans assez inégaux. J'en ai lu un qui m'avait ennuyée à mourir (j'ai fait une critique éclair).

Aria
avatar 20/07/2012 @ 00:20:07
je regretTe...

Malic 21/07/2012 @ 09:31:31
Aria, le roman récemment traduit, c’est sûrement « Cet été là ». J’aime beaucoup Trevor, dont j’ai dû lire à peu près tout ce qui a été traduit. Il y a une suite à « En lisant Tourgueniev » : « Ma maison en Ombrie », roman très ambigu si mes souvenirs sont bons. A ne pas manquer non plus, le déchirant, même si c’est très feutré, « Lucy ». La littérature anglo-irlandaise des dernières décennies réserve encore bien des découvertes (pour moi du moins.) Quelqu’un connaît-il Beryl Bainbridge ?

Malic 21/07/2012 @ 12:00:57
Quand à Elisabeth Bowen, c’est la faute d’Aria si je n’ai pas persisté dans la lecture des « petites filles »^^. Les premières pages ne n’avaient pas du tout accroché, et là-dessus est tombée sa critique, ce qui m’a définitivement( ?) dissuadé. En revanche j’ai aimé ses nouvelles et aussi son curieux roman psychologique/polar/espionnage « L’ardeur du jour », malgré le mal qu’en dit Raymond Chandler – qui dit aimer le reste de sa production- dans sa correspondance. En tant que spécialiste du polar bien sûr…

J’entends déjà Aria s’esclaffer : après les romans torrides d’Anita Brookner, les polars d’Elisabeth Bowen ! A quand la SF de Barbara Pym ?
(quand même pas, mais j’ai déjà ses nouvelles d’espionnage – elle aussi- en projet de critique CL.)

Malic 21/07/2012 @ 13:47:47
Quant à*

Aria
avatar 22/07/2012 @ 23:47:12
Mon cher Malic, ça me fait plaisir de te voir revnir sur CL et intervenir.
Alors, je t'ai dégoûté des petites filles d'E. Bowen ? Désolée !
Aria, le roman récemment traduit, c’est sûrement « Cet été là ». J’aime beaucoup Trevor, dont j’ai dû lire à peu près tout ce qui a été traduit. Il y a une suite à « En lisant Tourgueniev » : « Ma maison en Ombrie », roman très ambigu si mes souvenirs sont bons. A ne pas manquer non plus, le déchirant, même si c’est très feutré, « Lucy ». La littérature anglo-irlandaise des dernières décennies réserve encore bien des découvertes (pour moi du moins.) Quelqu’un connaît-il Beryl Bainbridge ?

Oui, je viens de voir une pub dans Télérama pour "Cet été-là" de Trevor. C'est bien le livre que je souhaite me procurer.
J'ai aussi lu "Ma maison en Ombrie", qui figurait dans le même Penguin book qu'"En lisant Tourgueniev", un très bon roman, mais je n'ai pas l'impression que ce soit une suite...tu m'étonnes !

Je ne connais pas Beryl Bainbridge. Il faudra nous en dire plus, quand tu rentreras de vacances.
(Malic et moi avons, il y a quelques années, fait le concours de celui qui avait lu le plus de romancières anglaises, je ne sais plus qui a gagné, ça doit être Malic, car il est très fort)

Aria
avatar 22/07/2012 @ 23:54:49
Quand à Elisabeth Bowen, c’est la faute d’Aria si je n’ai pas persisté dans la lecture des « petites filles »^^. Les premières pages ne n’avaient pas du tout accroché, et là-dessus est tombée sa critique, ce qui m’a définitivement( ?) dissuadé. En revanche j’ai aimé ses nouvelles et aussi son curieux roman psychologique/polar/espionnage « L’ardeur du jour », malgré le mal qu’en dit Raymond Chandler – qui dit aimer le reste de sa production- dans sa correspondance. En tant que spécialiste du polar bien sûr…

J’entends déjà Aria s’esclaffer : après les romans torrides d’Anita Brookner, les polars d’Elisabeth Bowen ! A quand la SF de Barbara Pym ?
(quand même pas, mais j’ai déjà ses nouvelles d’espionnage – elle aussi- en projet de critique CL.)

Nous attendons avec impatience tes critiques de Bowen en auteur de polars d'espionnage. Elle a inspiré John Le Carré ? ;o)))

C'est sûr que je continue à m'esclaffer quand tu évoques les romans torrides d'Anita Brookner.
J'attends les titres, des fois qu'ils m'aient échappé. ;o)

Quant à Barbara Pym, elle a produit des romans quasi torrides comme "Une corne d'abondance" où l'héroïne se meurt d'amour pour le frère de son ami jusqu'à ce qu'elle découvre qu'il est homosexuel.

A bientôt, mon cher Malic !

Jlc 24/07/2012 @ 14:08:31
Les hasards de mes lectures ont voulu que "En lisant Tourgueniev" suive "Effi Briest" de Theodor Fontane. Et je ne peux manquer de faire des rapprochements entre ces deux livres ou plutôt ces deux héroïnes. Certes l'époque est différente, l'une du 19°, l'autre des années 50. Les conditions sociales ne sont pas les mêmes, Effi vient de la bourgeoisie aisée quand Marie-Louise peine à survivre avec sa famille. Les cultures aussi sont opposées la Prusse et l'Irlande ayant peu de points communs. Mais, le poids du quand dira-t-on reste le même, le regard des prussiennes sur Effi rappelle celui des irlandaises sur le ventre désespérément plat de Marie-Louise. Et surtout, l'une et l'autre ont "péché" ou ont le sentiment d'avoir péché et se jugent indignes. Et le mari de l'une, haut fonctionnaire allemand est aussi cruel que le balourd de l'autre sauf à la fin où l'un reste engoncé dans ses pseudo principes quand l'autre essaie de réparer ce qui peut encore l'être. Enfin Marie-Louise est beaucoup plus déterminée qu'Effi qui n'a pas eu la force de caractère pour vivre une vraie histoire d'amour. Mais leur sort sera le même, l'un plus brutal, l'autre insidieux.
Oui le parallèle entre ces deux beaux romans n'est pas sans intérêt.

Feint

avatar 24/07/2012 @ 19:52:56
Très beau souvenir de lecture, Effi Briest.

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