The Long Good-Bye de Raymond Chandler
( The long good-bye)
Catégorie(s) : Littérature => Policiers et thrillers
Moyenne des notes : (basée sur 6 avis)
Cote pondérée : (2 866ème position).
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Une brute au coeur d'artichaut
Philip Marlowe est détective privé. Par hasard il rencontre un poivrot, Terry Lennox, qu’il prend sous son aile. Le gars en question est marié à la fille d’un riche magnat de la presse. Alors, lorsque celle-ci se fait tuer, Terry Lennox prend peur et s’enfuit au Mexique avec l’aide de Marlowe.
Le détective Marlowe va donc faire les frais des flics qui vont l’accuser de complicité. Par la suite, il en viendra à fréquenter le gratin de L.A. Il découvrira ainsi le passé de Terry Lennox en côtoyant l’infecte bourgeoisie californienne.
Ce roman est un polar noir, l’histoire d’un mufle au grand cœur qui va pâtir de sa sensibilité. Si la fin est prévisible, le cheminement pour arriver à la conclusion est intéressant. La progression de l’enquête apporte des éléments nouveaux de façon périodique. J’aime ce genre où toutes les vérités ne nous sont pas sorties brutalement pour faire une chute spectaculaire.
Côté style, l’écriture de Chandler est belle, coulée, vivante, tout en laissant quelques mots d’argot pour donner le ton. La narration à la première personne forge le caractère du héros, qu’on trouve sympathique malgré ses travers de mauvais garçon.
Les éditions
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The long good-bye [Texte imprimé], sur un air de navaja Raymond Chandler trad. de l'américain par Henri Robillot et Janine Hérisson
de Chandler, Raymond Robillot, Henri (Traducteur) Hérisson, Janine (Traducteur)
Gallimard / Collection Série noire
ISBN : 9782070429974 ; 8,65 € ; 24/06/2004 ; 384 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (5)
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Le baiser mortel !
Critique de Pakstones (saubens, Inscrit le 2 septembre 2010, 58 ans) - 7 octobre 2011
Il est au centre d'un jeu mortel, où se mêlent femme fatale, truands, avocats véreux, docteur maboul, tueurs et flics ripoux ainsi que des caïds coriaces.
Notre détective tombe dans un piège dont on l'accuse de crimes, s'embourbe dans la boue des faubourgs de Berverly Hills jusqu'au Mexique à Tijuana.
Des minables, des ploucs, des crimes maquillés, des suicides truqués, tout s'emballe jusqu'au tournis !
Et pourtant, le récit est fameux, tragique, pour sûr la meilleure enquête de notre privé.
......
Où veux tu que je te plombe, minable ?
Tu me parais un peu ramolli du ciboulot pour lire cette foutue embrouille.
T'inquiète, tout s'explique, mais je ne te garantis pas une petite crise de folie au passage.
Allez tous au diable, and the long good bye, baby.
Le Privé
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 2 août 2010
Marlowe et son grand coeur
Critique de Sahkti (Genève, Inscrite le 17 avril 2004, 50 ans) - 16 décembre 2008
Philip Marlowe croise la route de Terry Lennox et d'une magnifique femme blonde qui lui fait tourner la tête. Lorsque la belle se fait tuer et que ce nouvel ami bizarre risque d'y laisser sa peau, Marlowe décide de l'aider, quitte à se mettre la police sur le dos et la loi... ma foi, la loi, il s'en fiche un peu!
Chandler distille indices et révélations à un rythme égal, ne livrant pas tous ses atouts d'un seul coup et maintenant ainsi l'intérêt du lecteur en éveil du début à la fin. Procédé classique mais habile, qui évite certaines pirouettes trop souvent vues dans d'autres polars.
L'écriture est soignée, maîtrisée, s'écoulant avec fluidité; c'est agréable.
A travers son personnage de détective au coeur tendre, Chandler dresse un portrait de la corruption et de l'Amérique du strass et des paillettes sans grande concession; le contraste entre le héros et le contexte est intéressant. De plus, le lecteur est rapidement impliqué dans le récit, il se sent concerné de très près et le mode narratif employé y est pour beaucoup.
Un roman de bonne facture!
Le minable au coeur pur
Critique de Philduch (Aix en Provence, Inscrit le 17 février 2006, 57 ans) - 20 juillet 2008
Et c'est par le contraste même entre son personnage principal et le reste de la société que Raymond Chandler parvient à faire passer son message principal. L'accumulation d'argent ne mène qu'au vice. La société américaine est corrompue jusqu'à la moelle. Seuls les gens simples peuvent rester droits dans leurs bottes. Et peu importe l'échelon social: de bas en haut (et surtout en haut), tout le monde est concerné. Une galerie de personnages effrayante, de la blonde éthérée à l'homme d'affaires véreux, en passant par le flic cogneur, l'écrivain raté et le toubib-qui-se-la-pête.
Après, peu importe l'intrigue. Ca tombe bien: ici, elle est plutôt bien foutue, admirablement servie par un style alerte et des dialogues au cordeau.
Du bel ouvrage.
Sur un air de Navaja
Critique de FightingIntellectual (Montréal, Inscrit le 12 mars 2004, 42 ans) - 26 mai 2006
C'était mon premier roman de Chandler, un autre des écrivains favoris de MON écrivain favori Haruki Murakami. Déjà célèbre dans le folklore américain pour avoir vu son héros Phillip Marlowe être joué par le légendaire Humphrey Bogart au cinéma. En fait, Marlowe et Bogart, personnage et acteur, ont en quelque peu , dans une symbiose , contribué à leur succès l'un, l'autre.
Ce roman policier de Chandler est très intéressant par le point de vue subjectif qu'observe Marlowe sur son entourage, le roman tel que l'écrivait Chandler était une révolution dans le genre du roman-confidence. L'emploi de la première personne, et l'emploi d'un humour plutôt acide montre la conscience du sujet de l'acte de lecture. Marlowe écrit pour un public, donc se fait lui-même personnage, se déclare partie du récit.
Pour ce qui est de l'histoire au premier degré, et bien, c'est bien mené, un peu lent par exemple. Pensez un peu à une intrigue à la Columbo où on est dans l'ombre jusqu'à la tirade finale. Vraiment pas mal du tout Raymond Chandler... j'en relirai.
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