Vent africain de Christine Arnothy

Vent africain de Christine Arnothy

Catégorie(s) : Littérature => Francophone

Critiqué par Mademoiselle, le 4 octobre 2005 (Inscrite le 29 mars 2004, 37 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 2 avis)
Cote pondérée : 5 étoiles (25 620ème position).
Visites : 5 156  (depuis Novembre 2007)

Compliqué

C’est la première fois que je lis un roman de Christine Arnothy. L’histoire est intéressante, originale mais très compliquée.

Eric Landler a 35 ans. Il est ingénieur, beau mais surtout ambitieux. Il est obsédé par l’idée de réussir aux Etats-Unis. Lors d’un voyage, il rencontre Angie Ferguson, une riche héritière. Il la classe immédiatement dans la catégorie « folles ». Mais quand elle lui propose de l’épouser en échange d’un poste dans son empire, il y voit la chance de sa vie. Or, c’est une obsédée du Kenya et des animaux et elle veut par-dessus tout aller s’y installer définitivement. Au bout d’un an et demi de mariage, elle craque et menace de divorcer s’il refuse d’y aller. Pensant à son avenir, il cède. Mais à quelques jours du départ, au cours d’une violente dispute, elle meurt. Craignant d’être condamné, il monte un plan compliqué : trouver une femme ressemblant vaguement à Angie, l’emmener au Kenya comme prévu et organiser sa « disparition » là-bas. Mais rien ne se passe comme prévu.

La première moitié du livre, la rencontre avec Angie, leur mariage et la folie d’Angie est trop longue. J’ai eu moi-même envie de l’étrangler à plusieurs reprises. Eric s’enfonce dans ses mensonges, c’est énervant, tous ses bobards, on le voit se précipiter vers les problèmes. Malgré ses nombreux défauts, on l’aime bien, on a envie de le materner, de le prendre en main pour l’aider. Au fond, ce n’est pas un mauvais garçon.

Ce roman est aussi une réflexion sur l’argent, l’ambition : « Malgré l’argent dont je dispose, mes réactions sont celles d’un ancien pauvre d’Europe, je compte, j’additionne, je calcule. Je n’ai pas encore appris à dépenser. Les riches de naissance sont, eux aussi, économes, mais d’une autre manière – au lieu d’avoir la peur ancestrale de la misère, ils ne veulent pas qu’on les prenne pour des cons. »

C’est un roman assez fort sur la culpabilité, qui se laisse lire avec une certaine facilité.

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pas compliqué du tout et vraiment captivant!

8 étoiles

Critique de Odile93 (Epinay sur Seine, Inscrite le 20 décembre 2004, 70 ans) - 25 mars 2006

Ce roman me rappelle "le talentueux Monsieur Ripley" ou encore "L"homme qui voulait vivre sa vie" de Douglas Kennedy.

En d'autres termes, c'est l'histoire d'un beau jeune homme doublé d'une belle crapule.

J'avoue avoir "sauté" pas mal de descriptions tellement je voulais savoir la fin.

Le chapitre du séjour dans la superbe propriété donnant sur le lac m'a surprise et a redoublé mon intérêt pour le livre. En fait, le livre commence là.

Un bon livre à lire cet été pendant vos vacances. Style simple, pas de prise de tête, seulement (et c'est le principal en vacances) une histoire que vous ne lâcherez pas avant de savoir la fin.


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