L'exposition coloniale de Erik Orsenna
L'exposition coloniale de Erik Orsenna
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
Critiqué par Amour-des-livres, le 29 septembre 2005
(Inscrit le 16 septembre 2005, 40 ans)
Critiqué par Amour-des-livres, le 29 septembre 2005
(Inscrit le 16 septembre 2005, 40 ans)
La note :
Moyenne des notes : (basée sur 6 avis)
Cote pondérée : (25 302ème position).
Visites : 8 579 (depuis Novembre 2007)
Moyenne des notes : (basée sur 6 avis)
Cote pondérée : (25 302ème position).
Visites : 8 579 (depuis Novembre 2007)
voyage dans le temps et l'espace
un livre surprenant et prenant malgré quelques longueurs, mais l'histoire est passionnante, on passe en revue de nombreux lieux et moments, en France, à l'étranger...
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Les éditions
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L'exposition coloniale [Texte imprimé], roman Erik Orsenna
de Orsenna, Erik
Seuil / Points (Paris).
ISBN : 9782020239219 ; 8,90 € ; 15/03/1995 ; 618 p. ; Poche -
L'exposition coloniale [Texte imprimé], roman Érik Orsenna,...
de Orsenna, Erik
Points / Points (Paris)
ISBN : 9782757841273 ; 8,90 € ; 20/03/2014 ; 684 p. ; Poche -
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Les critiques éclairs (5)
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Généreux et baroque, à l'excès
Critique de Elko (Niort, Inscrit le 23 mars 2010, 48 ans) - 29 juin 2023
Gabriel est né à la fin du XIXème siècle dans une famille raccourcie, rythmée par la passion de l’empire colonial français de sa grand-mère et les audacieux et incertains projets du père. Ce petit homme rebondi, passionné de caoutchouc, entretient des rapports familiaux et amoureux pour le moins atypiques. Et les évènements internationaux le mèneront à travers le monde.
La description de la vie française de cette période est intéressante. Mais il est difficile de suivre l’auteur. Ça part un peu dans tous les sens. Le narrateur, dans une manière d’autobiographie, peut parler à la première et à la troisième personne dans le même paragraphe, nous sert certains épisodes comme des fables, joue avec la réalité, s’adresse qui à son fils, qui à ses compagnes ou encore à son avocat.
Sur le quatrième de couverture on peut lire généreux et baroque, c’est cela voire plus, voire trop. A en perdre le fil et l'attention.
La description de la vie française de cette période est intéressante. Mais il est difficile de suivre l’auteur. Ça part un peu dans tous les sens. Le narrateur, dans une manière d’autobiographie, peut parler à la première et à la troisième personne dans le même paragraphe, nous sert certains épisodes comme des fables, joue avec la réalité, s’adresse qui à son fils, qui à ses compagnes ou encore à son avocat.
Sur le quatrième de couverture on peut lire généreux et baroque, c’est cela voire plus, voire trop. A en perdre le fil et l'attention.
Trop long, un peu fouillis
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 42 ans) - 12 juillet 2021
Je me suis lancé une sorte de mission, ou de défi, de challenge, celui de lire (ou relire) les Goncourt. Pas les romans des frangins du même nom (Goncourt, pas Frangin ; suivez, quand même) genre "La Faustin", mais les Prix Goncourt.
Pas tous, hein, et parmi ceux que je connais, je ne relirai pas "Les Bienveillantes", gros roman, gros choc, grosse réussite, mais franchement, sa lecture, autrefois, fut si ardue que je vais encore attendre un peu avant de le rouvrir.
Celui-ci, c'est donc le Goncourt d'Orsenna, "L'Exposition Coloniale". Ce roman de 1986, j'en entends parler depuis que j'ai l'âge de retenir ce genre d'informations, à chaque apparition d'Orsenna à la TV (élection à l'Académie en 98, chaque nouvelle parution de livre, etc), c'est du genre "l'auteur de "L'Exposition Coloniale" Prix Goncourt", etc. Mais je n'ai lu le roman, pour la première fois, que la semaine dernière. Vieux motard que jamais, comme on dit.
Bon, je suis un peu emm...bêté avec ce livre. Je l'ai lu, je le dis sans aucune prétention ni envie de me mettre en avant et de crier que je suis le plus fort, je l'ai lu en une journée, oui, les 685 pages de l'édition poche. Mes excuses, j'avais rien d'autre à faire, et de toute façon, je lis vite (mais vite et bien : je retiens ce que je lis, je ne lis pas à toute berzingue sans m'intéresser au texte et rien que pour l'envie de finir un livre au plus vite), mais je me suis quand même surpris, m'attendant à le finir le lendemain. Je n'ai pas pu lâcher le goddamn bouquin avant d'en arriver à la dernière page.
Mais je n'ai pas trop aimé ce que j'ai lu, en fait. Le style d'Orsenna est un peu particulier, et pas désagréable, mais c'est pas trop mon goût. Passer de la narration directe ("je...") à l'indirecte ("Il...") en permanence, et ce, pour parler du même personnage (Gabriel ou son père Louis), parfois dans le même paragraphe, je sais que c'est voulu, mais pour moi, ça ne fonctionne pas trop. J'ai eu du mal à m'y faire au début.
Ensuite, le roman est trop long ; 150 pages de moins, franchement, ça n'aurait pas été du luxe parisien, je peux vous l'affirmer. Comme d'autres, sur CL, le disent plus bas, ça se traîne parfois un peu en longueur. Après, l'idée de base est bonne, je pense que ça ferait un bon film (mais qu'il n'y en ait pas eu depuis le temps de sa sortie est révélateur : ce livre est sans doute un cauchemar pour un scénariste/adaptateur !), on a de bons moments, mais dans l'ensemble, j'ai parfois eu du mal à m'intéresser à l'histoire... un peu fouillis. Un peu bordélique.
Je ne conteste pas la récompense obtenue par Orsenna (dont ce fut mon premier livre, et pour le moment, restera le seul que je lirai de lui), mais c'est clair qu'il ne fait pas partie de mes coups de coeur, ce roman. Je ne pense pas que je le relirai.
Pas tous, hein, et parmi ceux que je connais, je ne relirai pas "Les Bienveillantes", gros roman, gros choc, grosse réussite, mais franchement, sa lecture, autrefois, fut si ardue que je vais encore attendre un peu avant de le rouvrir.
Celui-ci, c'est donc le Goncourt d'Orsenna, "L'Exposition Coloniale". Ce roman de 1986, j'en entends parler depuis que j'ai l'âge de retenir ce genre d'informations, à chaque apparition d'Orsenna à la TV (élection à l'Académie en 98, chaque nouvelle parution de livre, etc), c'est du genre "l'auteur de "L'Exposition Coloniale" Prix Goncourt", etc. Mais je n'ai lu le roman, pour la première fois, que la semaine dernière. Vieux motard que jamais, comme on dit.
Bon, je suis un peu emm...bêté avec ce livre. Je l'ai lu, je le dis sans aucune prétention ni envie de me mettre en avant et de crier que je suis le plus fort, je l'ai lu en une journée, oui, les 685 pages de l'édition poche. Mes excuses, j'avais rien d'autre à faire, et de toute façon, je lis vite (mais vite et bien : je retiens ce que je lis, je ne lis pas à toute berzingue sans m'intéresser au texte et rien que pour l'envie de finir un livre au plus vite), mais je me suis quand même surpris, m'attendant à le finir le lendemain. Je n'ai pas pu lâcher le goddamn bouquin avant d'en arriver à la dernière page.
Mais je n'ai pas trop aimé ce que j'ai lu, en fait. Le style d'Orsenna est un peu particulier, et pas désagréable, mais c'est pas trop mon goût. Passer de la narration directe ("je...") à l'indirecte ("Il...") en permanence, et ce, pour parler du même personnage (Gabriel ou son père Louis), parfois dans le même paragraphe, je sais que c'est voulu, mais pour moi, ça ne fonctionne pas trop. J'ai eu du mal à m'y faire au début.
Ensuite, le roman est trop long ; 150 pages de moins, franchement, ça n'aurait pas été du luxe parisien, je peux vous l'affirmer. Comme d'autres, sur CL, le disent plus bas, ça se traîne parfois un peu en longueur. Après, l'idée de base est bonne, je pense que ça ferait un bon film (mais qu'il n'y en ait pas eu depuis le temps de sa sortie est révélateur : ce livre est sans doute un cauchemar pour un scénariste/adaptateur !), on a de bons moments, mais dans l'ensemble, j'ai parfois eu du mal à m'intéresser à l'histoire... un peu fouillis. Un peu bordélique.
Je ne conteste pas la récompense obtenue par Orsenna (dont ce fut mon premier livre, et pour le moment, restera le seul que je lirai de lui), mais c'est clair qu'il ne fait pas partie de mes coups de coeur, ce roman. Je ne pense pas que je le relirai.
Père et fils !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 15 avril 2018
Né en 1947, Érik Orsenna est romancier et membre de l'Académie française.
"L'Exposition coloniale" reçoit le prix Goncourt 1988.
Louis, le père, libraire à Levellois.
Gabriel, le fils, élevé par sa grand-mère Marguerite et admiratif d'un père "collectionneur" de femmes.
Gabriel, un "rebondi" (comprendre; rondouillard !), ingénieur, amoureux du caoutchouc.
Une matière première qui le conduira à Clermont-Ferrand (Michelin), Londres, au Brésil et autres colonies françaises du XX ième siècle.
Gabriel épris de 2 soeurs (ses "reines").
Père et fils se croisent, s'écrivent, partageant leurs expériences respectives.
L'histoire de 2 générations d'Orsenna au début du XX ième siècle.
Des histoires qui épousent celle de la France coloniale, des 2 grandes guerres.
L'histoire d'une passion française, celle de "Tour de France", des ambassades au bout du monde et des... femmes.
Un ouvrage consistant ( 600 pages) qui retrace l'histoire de 2 générations de l'auteur.
On partage volontiers certaines des expériences de Gabriel mais l'ensemble reste long et ennuyeux.
Difficile de comprendre comment un tel roman a pu obtenir le "Prix Goncourt".
"L'Exposition coloniale" reçoit le prix Goncourt 1988.
Louis, le père, libraire à Levellois.
Gabriel, le fils, élevé par sa grand-mère Marguerite et admiratif d'un père "collectionneur" de femmes.
Gabriel, un "rebondi" (comprendre; rondouillard !), ingénieur, amoureux du caoutchouc.
Une matière première qui le conduira à Clermont-Ferrand (Michelin), Londres, au Brésil et autres colonies françaises du XX ième siècle.
Gabriel épris de 2 soeurs (ses "reines").
Père et fils se croisent, s'écrivent, partageant leurs expériences respectives.
L'histoire de 2 générations d'Orsenna au début du XX ième siècle.
Des histoires qui épousent celle de la France coloniale, des 2 grandes guerres.
L'histoire d'une passion française, celle de "Tour de France", des ambassades au bout du monde et des... femmes.
Un ouvrage consistant ( 600 pages) qui retrace l'histoire de 2 générations de l'auteur.
On partage volontiers certaines des expériences de Gabriel mais l'ensemble reste long et ennuyeux.
Difficile de comprendre comment un tel roman a pu obtenir le "Prix Goncourt".
Les aventures d'un rebondi
Critique de LaVillatte (, Inscrite le 11 juillet 2012, 49 ans) - 31 août 2014
A priori pseudo biographie de la famille Orsenna, l’exposition coloniale est un livre attachant.
Avec un style au premier abord léger mais parfois grave sur le fond, Erik Orsenna nous fait traverser la première moitié du XXème siècle à la suite de son aïeul Gabriel, le rebondi, passionné de caoutchouc. Il est difficile de résumer ce livre tant il est truffé d’anecdotes et de péripéties. De Levallois à Londres, de Clermont au Brésil, des circuits de courses automobiles au Londres des forces françaises libres, de Saigon au festival de Cannes s’enchaînent les aventures de Gabriel et de ses proches : sa grand-mère, son père et les deux femmes de sa vie Ann et Clara.
Un bon livre avec un style un peu à part qui m'a donné envie de lire d'autres livres d'Erik Orsenna. Quelques longueurs vers la fin mais qui n'altèrent pas trop l'impression d'ensemble.
Avec un style au premier abord léger mais parfois grave sur le fond, Erik Orsenna nous fait traverser la première moitié du XXème siècle à la suite de son aïeul Gabriel, le rebondi, passionné de caoutchouc. Il est difficile de résumer ce livre tant il est truffé d’anecdotes et de péripéties. De Levallois à Londres, de Clermont au Brésil, des circuits de courses automobiles au Londres des forces françaises libres, de Saigon au festival de Cannes s’enchaînent les aventures de Gabriel et de ses proches : sa grand-mère, son père et les deux femmes de sa vie Ann et Clara.
Un bon livre avec un style un peu à part qui m'a donné envie de lire d'autres livres d'Erik Orsenna. Quelques longueurs vers la fin mais qui n'altèrent pas trop l'impression d'ensemble.
Une vie française
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 47 ans) - 25 novembre 2007
Eric Orsenna, de l'Académie française depuis lors, retrace la vie de son ascendant, Gabriel, d'origine mexicaine, qui a épousé son siècle, le XXème, en collant de près à son histoire, avec les deux guerres mondiales et la colonisation. Il est ingénieur, spécialisé dans le caoutchouc, ce qui l'emmène au Brésil, à Clermont-Ferrand, et un bon temps en Indochine.
Son histoire sentimentale n'est pas sans originalités.
Le récit est alerte, truffé de rebondissements, avec, il est vrai, çà et là, quelques longueurs. Le protagoniste semble généralement, toutefois, être confronté aux événements de manière guillerette, à la manière d'un conte filé.
C'est un bon ouvrage romancé, qui se lit bien.
Son histoire sentimentale n'est pas sans originalités.
Le récit est alerte, truffé de rebondissements, avec, il est vrai, çà et là, quelques longueurs. Le protagoniste semble généralement, toutefois, être confronté aux événements de manière guillerette, à la manière d'un conte filé.
C'est un bon ouvrage romancé, qui se lit bien.
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