J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir de Christine Arnothy

J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir de Christine Arnothy

Catégorie(s) : Littérature => Romans historiques

Critiqué par Ichampas, le 25 septembre 2005 (Saint-Gille, Inscrite le 4 mars 2005, 60 ans)
La note : 8 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 3 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (14 868ème position).
Visites : 10 600  (depuis Novembre 2007)

Un témoignage bouleversant d’une adolescente hongroise durant la seconde guerre mondiale

Dans le conflit mondial qui ravage le continent européen de 1935 à 1945, la Hongrie est restée pendant un certain temps hors des atteintes de la guerre. Et puis à son tour, elle est à feu. Les allemands qui y sont entrés en Maîtres se sont retranchés dans Budapest et entendent défendre la ville qu’assiègent les russes.
C’est ce siège de 2 mois, vécu dans la cave de leur immeuble au bord du Danube, pris sous les feux croisés des deux armées, que raconte Christine Arnothy. Ils sont là nombreux, dans un huis clos, à attendre l’avance russe, avec l’espoir qu’elle marquera la fin de l’oppression et de l’horreur. En fait, ils passent d’une occupation à l’autre.
Bientôt, les parents de Christine décident de quitter le pays. Ils aboutissent dans un camp de réfugiés en Autriche d’où Christine veut s’arracher à tout prix. Cette partie de vie recommencée est le thème « Il n’est pas si facile de vivre » qui fait suite à « J’ai 15 ans et je ne veux pas mourir ». Sa sobriété même rend ce témoignage d’autant plus poignant sur ce qui fut le sort de tant de personnages pendant et après la seconde guerre mondiale.

Mon avis personnel
Elle nous raconte sa vie dans une cave de Budapest pendant 2 mois, leur fuite, elle et ses parents, et le camp de réfugiés. Tout cela avec beaucoup de pudeur mais tout en arrivant à nous faire ressentir ses douleurs, ses difficultés, …, de cette période éprouvante. Ensuite son arrivée à Paris où tout est si différent de ce qu’elle avait imaginé. Malgré tout cela, Christine Arnothy a eu un parcours brillant dont je suis très admirative.

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Marquant

10 étoiles

Critique de Clacla44 (, Inscrite le 4 mars 2011, 36 ans) - 5 avril 2012

J'ai lu ce livre lorsque j'étais adolescente. Il m'a beaucoup marquée; je me souviens de la force, du courage et de l'optimisme de cette jeune fille puis jeune femme. L'écriture est fluide; j'ai été captivée. En outre il permet aussi de nous montrer ce qu'ont vécu nos voisins européens pendant la seconde guerre mondiale.
Avec le temps, je me rends compte qu'il restera l'un des livres les plus marquant de mon histoire de lectrice.
A lire absolument!

Autobiographie de jeunesse

7 étoiles

Critique de Olivier Michael Kim (Nantes, Inscrit le 24 août 2004, 48 ans) - 4 octobre 2005

Il s’agit du récit autobiographique d’une jeune Hongroise pendant la seconde guerre mondiale. Composé de deux parties distinctes, « J’ai 15 ans et je ne veux pas mourir » et « Il n’est pas si facile de vivre », il est retracé huit années de la vie de Christine Arnothy.
La première raconte le siège de Budapest, l’enfermement dans une cave jusqu’à l’arrivée de l’armée russe, pour se terminer par sa fuite vers l’Autriche.
La seconde retrace ses moments dans un camp de réfugiés, puis sa difficile intégration dans la société française.

« J’ai 15 ans et je ne veux pas mourir » est écrit avec une certaine distance, même s’il révèle des bribes de pensées de l’auteur, tout est surtout conté ou décrit. Le lecteur, spectateur, est toutefois bien ancré dans l’ambiance. Il peut ainsi d’imaginer vivre dans l’horreur de cette guerre et donc c’est essentiellement à lui de se faire ses propres émotions. Non, on ne reste pas indifférent, on se prend des claques et des leçons. Certaines scènes sont données crues et brutes, sans que Christine Arnothy exprime ses dégoûts, ses peurs. Il y a du rythme, les jours écrits sont bien choisis et on se laisse porter par l’aventure humaine.

Dans « Il n’est pas si facile de vivre », l’auteur a 20 ans. Cette fois-ci l’écrivain se livre plus, il nous est possible de mieux comprendre la partie précédente. L’amour pour ses parents, par exemple, est ainsi mis en exergue. Ces derniers deviennent des personnages alors qu’ils n’étaient que protagonistes précédemment. Je n’ai pas été emballé par le récit de son intégration à Paris, toutes les péripéties chez les notables français sont des pages longuettes et lourdes à mon goût. La fin me semble aussi pas très bien conclue.

Sur le fond, oui, l’autobiographie ne manque pas d’intérêt. Outre la pièce d’histoire que ce livre nous apporte, il y a un vrai regard sur la vie, la guerre, et surtout les relations humaines.
Le style est fin, il coule bien et plus que ça : certaines figures donnent une vraie force, surtout pour la deuxième partie dont l’écriture est nettement plus mature. C’est vraiment admirable surtout lorsque l’on sait que c’est écrit lors de sa prime jeunesse. J’ai été un peu troublé par les changements de temps intempestifs ; tantôt les chapitres sont au passé, tantôt au présent…

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