Double foyer de Christine Avel
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Autre élément de cette rentrée automnale 2005, peut-être pas le meilleur. Victor est myope. Gravement myope. Au point que cela a affecté toute sa vie jusqu'à présent et pas toujours de la plus belle manière. Petit à petit cependant, il s'est créé un univers, un monde bien à lui dans lequel il évolue avec une certaine aisance. Jusqu'au jour où il se fait opérer des yeux. Et il voit à nouveau. Chouette, devrait-il dire? Sauf que ce qu'il voit, en détails aujourd'hui, ne correspond pas vraiment à ce qu'il avait inventé comme monde dans sa tête. Ce qui devait être une grande joie frôle la déception.
Pour raconter cet épisode déjà travaillé dans la littérature, Christine Avel utilise la théorie des retours en arrière dans le passé et les souvenirs. Il y a l'avant et l'après. Avec ces allers-retours incessants entre deux époques, deux vies, deux mondes, on se glisse assez facilement dans la tête de Victor, mais à la longue, ça devient un peu pesant et répétitif. Du coup, ce roman, au ton vif et drôle, tombe dans une sorte d'ennui pas franchement agréable et j'ai eu par moments l'impression de faire du surplace. Il manque à Christine Avel la petite touche de férocité qui aurait pu faire la différence et rendre ces flash-nacks vivants et dynamiques.
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Les éditions
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Double foyer [Texte imprimé] Christine Avel
de Avel, Christine
le Dilettante
ISBN : 9782842631109 ; 7,99 € ; 24/08/2005 ; 156 p. ; Broché
Les livres liés
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Les critiques éclairs (3)
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Myope, et surtout décalé
Critique de Catva (, Inscrite le 14 juin 2006, 53 ans) - 14 juin 2006
Style un peu lent par endroit, mais la fin emporte avec beaucoup d'énergie, droit vers là où on ne l'attendait pas.
Bien vu.
Amour flou
Critique de Elsalit (, Inscrite le 17 septembre 2005, 53 ans) - 25 octobre 2005
Plaisirs de la myopie
Critique de Anton (, Inscrit le 13 septembre 2005, 51 ans) - 13 septembre 2005
Quelques jours de la vie d’un statisticien myope, Victor, qui recouvre soudain la vue par une opération au laser. Deux thèmes en filigrane : la vision que l’on a du monde (vaut-il mieux vivre dans les rêves et le flou, ou accepter le réel médiocre ?), et les rêveries mathématiques du narrateur. Des situations décalées, de beaux personnages secondaires (une femme qui rêve de voler, ce voisin dont le chien se jette par la fenêtre). Des touches de fantaisie, et d’humour surtout, qui font irruption dans la vie des uns et des autres. J’ai adoré (et dévoré) ce court roman, original. Une bonne surprise.
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