Factotum de Charles Bukowski
( Factotum)
Catégorie(s) : Littérature => Anglophone
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Le Gainsbourg américain
Tout le monde se souvient de Bukowsky fin saoul chez Pivot à la fin des années '70, c'est ce qui me fait dire, que d'un point de vue médiatique, il est un peu le gainsbarre des ricains.
Mais dans l'écriture aussi, on ressent un côté assez provoc', assez argotique qui a du en choquer plus d'un en outre-atlantique.
Factotum, c'est l'histoire - ou les histoires - d'une ou des errance(s) d'un homme qui voyage de ville en ville, qui fait de petits boulots en petits boulots en s'amusant bien: orgies sexuelles, alcooliques...
A tous ceux qui ont réalisé des jobs ingrats, à tous ceux-là, je leur conseille de lire ce livre, à tous ceux qui ne se prennent pas au sérieux, je conseille de lire ce livre... car ce livre, c'est métamorphoser la désinvolture en grand art... car dans quel style c'est écrit, magnifique... Charly fin saoul, c'est la culture dite "underground" américaine, enfin un anticonformiste dans le pays de la courbe de Gauss ..
Les éditions
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Factotum [Texte imprimé] Charles Bukowski trad. de l'américain par Brice Matthieussent
de Bukowski, Charles Matthieussent, Brice (Traducteur)
B. Grasset / Les Cahiers rouges (Paris. 1983)
ISBN : 9782246330820 ; 10,98 € ; 08/02/1995 ; 236 p. ; Poche
Les livres liés
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Les critiques éclairs (13)
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Et oui, je crie au génie...
Critique de Charlie6 (, Inscrit le 12 mai 2009, 39 ans) - 12 mai 2009
Poésie moderne?
Critique de Suspicious Character (, Inscrit le 18 mars 2008, 39 ans) - 24 mars 2008
Là où n'importe quel auteur aurait romancé l'histoire de Chinaski, armé de belles métaphores, de descriptions poétiques des rapports humains et plus particulièrement sexuels, Bukowski nous la raconte le plus naturellement possibles.
Car non, le chômage ne peut pas être raconté poétiquement, ni la précarité des boulots misérables, ni les relations sales et sordides. On ne peut traiter de tels sujets que comme Bukowski les a traités.
Là réside la singularité de son écriture et on comprend qu'elle peut déranger chez les gens qui préfèrent les doux euphémismes là où ils sont inutiles et font perdre le sens du propos initial. L'onirisme soporiphique n'a pas sa place ici.
Avec Chuck Palahniuk (au style très proche), un des meilleurs auteurs américains.
Un très grand Bukowski
Critique de Gramsci (, Inscrit le 26 juillet 2007, 39 ans) - 27 juillet 2007
Bukowski est le Céline américain, sauf qu'il est humain, peut-être même trop dans cette société où l'humain et peu à peu effacé, où sa qualité d'humanité lui est enlevée, à travers l'aliénation au travail, à travers son rapport au sexe et à l'amour qui devient un produit de consommation comme un autre, et à travers son rapport à la littérature et à la poésie, qu'on ne reconnaît plus qu'à la médiatisation d'un personnage qu'est un auteur.
Les lectures s'enchaînent, Buk nous a quitté, ses écrits sont là pour nous rappeler avec violence que la réalité concrète était bien souvent plus proche d'un étron qui flotte dans la cuvette des toilettes que des comédies sentimentales américaines.
À lire ABSOLUMENT
Sssss lvvvvvr tn cccccp ppppppgh dsstt mmmmmmmmaaarghh
Critique de Zaphod (Namur, Inscrit le 29 novembre 2005, 60 ans) - 16 février 2006
…
Pffff, je reprends mon souffle.
…
Je disais : Ce livre est un coup de poing dans l’estomac.
Parti de nulle part, revenu de tout. Les pérégrinations de Henry Chinaski entre boulots de merde et piaules minables ne mènent à rien. Mauvais whisky, mauvais sexe, mauvais vin se succèdent. Cela pourrait se résumer à pas grand-chose, mais c’est parfois dans ces petites choses minables que se découvre la nature humaine.
Un factotum c’est un homme à tout faire, un va-chercher (du latin facere totum, j’ai regardé dans le dico). Le mot m’avait fait penser aussi à « facts », les faits. Et le style de Bukowski est en effet très factuel. J’aime ce genre de style direct et vivant, presque oral, qui colle bien au personnage. Il y a un art véritable dans cette technique épurée, qui va à l’essentiel. Par petites touches, l’air de rien, Bukowski arrive à nous faire pénétrer ce personnage et ressentir son fatalisme.
Le personnage de Chinaski, bien que peu aimable, a manifestement touché un point sensible chez moi. Bon, j’ai toujours eu de la sympathie pour les paumés, c’est vrai.
Pour Chinaski, les gens réels (comme il dit), la vie réelle sont un univers parallèle qu’il perçoit comme dans un rêve et pour lequel il n’a aucune attirance. Et il nous embarque dans son rêve (ou son cauchemar si vous voulez), une sorte de perpétuelle fuite en avant.
En lisant ce bouquin, j’ai été pris d’une envie irrépressible de boire du whisky. Peut-être parce que Bukowski rime avec Whisky ? Non, trop facile ! Plutôt parce que cette lecture réveille le Mister Chinaski qui sommeille chez le Docteur Zaphod. On se donne des raisons (famille, travail, …) de continuer à lutter pour surnager au jour le jour, mais ces raisons seront-elles toujours suffisantes ? Rien ne dit qu’un jour, on ne lâchera pas prise, et quand on commence à couler, ça peut être très dur de revenir à la surface.
Mais vous savez le pire ? A un moment, il y a une scène avec les parents de Henry, et en tant que parent moi-même, je me suis mis à compatir au sort de ces deux ringards coincés ! C’est bien la première fois que ce genre de truc m’arrive en lisant un bouquin. C’est le début de la vieillesse. Putain !
tant qu'à faire
Critique de Pendragon (Liernu, Inscrit le 26 janvier 2001, 54 ans) - 21 mai 2001
Tout à fait d'accord quant aux auteurs français
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 20 mai 2001
Un humble avis
Critique de Sorcius (Bruxelles, Inscrite le 16 novembre 2000, 54 ans) - 18 mai 2001
Ce n'est peut-être pas un "grand écrivain", dans le sens puriste du terme, mais la société qu'il décrit est vachement bien caricaturée, et surtout, l'humour et l'auto-dérision sont tout le temps présents.
Et puis, certaines phrases, cachées au milieu de mots ou de scènes obscènes, sont vraiment poétiques! Oui oui, vous avez bien entendu: Bukowski, c'est un poète. Un poète un peu bizarre, mais un poète quand même. Et puis, quand on voit les auteurs qui reçoivent des prix littéraires en France, à l'écriture pâlichonne et dont les histoires font bailler d'ennui, on se dit que Bukowski, lui au moins a du relief!
précision
Critique de Pétoman (Tournai, Inscrit le 12 mars 2001, 49 ans) - 18 mai 2001
Assez d'accord
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 18 mai 2001
Mais non, rien à voir avec Gainsbourg!
Critique de Leura (--, Inscrit le 29 janvier 2001, 73 ans) - 18 mai 2001
Gainsbarre était un provocateur, ce qui était pour lui l'ultime élégance d'un dandy vieillissant, là où Bukovski n'est qu'un... pétomane d'arrière salle de bistrot.
Un style ?
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 17 mai 2001
steal style
Critique de Pétoman (Tournai, Inscrit le 12 mars 2001, 49 ans) - 17 mai 2001
c'est nul
Critique de Julie (Mussidan, Inscrite le 17 mai 2001, 46 ans) - 17 mai 2001
En plus, l'histoire est pas géniale. Il ne fait que raconter ses petites mésaventures dans ses boulots. Il n'y a pas d'intrigue, pas de suspens et pas de style.
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