La plage d'Ostende de Jacqueline Harpman
Catégorie(s) : Littérature => Francophone
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Amoureuse ?
Emilienne, 11 ans, tombe amoureuse d’un homme mûr et bien plus âgé qu'elle…
Elle sut, dès le moment où elle le vit, que cet homme était l’homme de sa vie et qu’elle n'aimerait que lui. Battante mais naïve, elle fera tout pour conquérir et gagner Léopold.
Autour de cet amour irréductible entre ces deux êtres, s'articule une société bourgeoise aimant les arts, les mondanités, qui fait sourire quelquefois par sa superficialité.
L'écriture très maîtrisée, le français souple et parfait de l'écrivain m’ont envoûtée tout au long de ma lecture et ont rendu ce roman passionnant.
Très beau livre, sensuel, extraordinaire, original !
Les éditions
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La plage d'Ostende [Texte imprimé], roman Jacqueline Harpman
de Harpman, Jacqueline
le Livre de poche / Le Livre de poche.
ISBN : 9782253062691 ; 6,90 € ; 01/02/1993 ; 316 p. ; Poche
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Les critiques éclairs (19)
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Merveilleux
Critique de Marie Jacobs (, Inscrite le 14 décembre 2010, 53 ans) - 14 décembre 2010
Cette passion partagée et éternelle existe.
Et la précision de l'écriture dans sa description est parfaite.
Il y a, dans la lecture, un plaisir esthétique comme un cadeau.
Je crois bien n'avoir jamais rien lu d'aussi beau.
Touchant
Critique de Camomille (, Inscrite le 25 septembre 2010, 33 ans) - 25 septembre 2010
Jacqueline Harpman n'a pas son pareil pour nous faire partager les sentiments de ses personnage, en l’occurrence, ceux d'Emilienne, l'héroïne.
Personnellement, j'ai dévoré ce roman du début à la fin et il a constitué un tremplin à la découverte de l'univers et d'autres oeuvres de Harpman.
déçue
Critique de Aligot (, Inscrite le 6 août 2010, 55 ans) - 9 août 2010
Ce livre et ses personnages m'ont finalement laissée fort indifférente...
Quant au style, si parfois le cynisme qui y règne peut-être plaisant, je trouve que parfois c'est un peu ampoulé...
pas déshonorant mais pas de quoi casser 4 pattes à un canard non plus...
Un amour aux teintes grises
Critique de Mieke Maaike (Bruxelles, Inscrite le 26 juillet 2005, 51 ans) - 28 juillet 2006
Mais passé ce début peu réaliste, j’ai été prise par une écriture distillant une ironie raffinée et un cynisme subtil, qui ne m’a plus fait lâcher le livre :
- « C’était une aimable jeune fille blonde qui valait encore dix millions, tous frais de succession payés. Elle aurait donc pu se passer d’être jolie, mais Mme van Aalter y tenait, par délicatesse. »
- « Charles fit sa demande en tremblant. Ma grand-mère l’avait admirablement choisi, il eût été un mari parfait pour tout autre que moi. »
- « Il avait vingt-huit ans et une femme qui ouvrait les jambes, jamais les bras. Voilà que l’Amérique charmée s’offrait à lui corps et âme. »
- « Jeune, on m’avait appris que l’élégance est de se vêtir – ou de se comporter – en concordance exacte avec les circonstances, je fus victime de mon éducation : il me semblait hors de propos d’interrompre un homme en humeur de viol pour aller installer un pessaire ».
Et puis, il y a cette sublime histoire d’amour de ces deux êtres que le destin sépare et qui passent leur vie à se retrouver. Juste une petit regret sur la fin : j’ai trouvé les 15 dernières pages de trop, prolongeant inutilement et de façon un peu trop irréaliste, une histoire qui aurait pu simplement s’achever sur une belle dose d’émotion.
Quand on n'a (presque) que l'amour !
Critique de Saint Jean-Baptiste (Ottignies, Inscrit le 23 juillet 2003, 88 ans) - 5 mai 2004
Ca se passe à Bruxelles, dans la société bourgeoise et cossue des années cinquante soixante ; où tous les écarts sont permis pourvu qu'on garde les convenances, pourvu qu'on ait le sens du monde, qu'on sache s'habiller, dresser une table et bien choisir ses invités.
Mais surtout, il faut de l'argent ! "J'étais amoureuse et lui était pauvre", dira la narratrice. Aussi le manque d'argent autorise tous les coups. Et la narratrice est bien armée ; c'est sur le ton du triomphe tranquille qu'elle nous explique : "Je m'étais armée d'un sourire particulier qui le cloua, papillon capturé qui n'a plus qu'à mourir" Le papillon était riche, faut-il le dire. Et ailleurs, c'est sans état d'âme qu'elle se remémore les destins qu'elle a brisés :"Je lui souriais droit dans les yeux, il oublia de boire et ne vit que le sourire, il ne comprit pas que j'étais dangereuse. Il soutint mon regard, l'imprudent ! Je lui apprendrai à écouter le chant des sirènes !" Et c'est avec la même sérénité que la narratrice nous dira : "après nous les mouches et comme vivre a été joyeux ! J'étais de la race des maîtresses que les épouses peuvent agacer, jamais entraver et entre la cruauté et le mensonge je n'ai jamais hésité ; mon seul regret est de ne pas avoir eu le pouvoir de tuer mes rivales". Et ainsi, de combien de victimes est jalonnée sa belle histoire d'amour ? Et pourtant, il est vrai que c'est une belle histoire d'amour !
Avec la grand-mère, la mère, la fille qui raconte, sa fille et sa petite fille, toutes les personnalités fortes du récit sont des femmes. Les hommes ont le plus souvent un rôle de faire-valoir (ce qui est fréquent chez Jacqueline Harpman.).
Reste que l'histoire est racontée avec une maîtrise extraordinaire et, si le contexte est parfois morbide, l'histoire d'amour est sublime. C'est ce mélange de sordide et de merveilleux, qui donne au récit sa dimension et aux personnages principaux, leur consistance et leur véracité.
Insupportable.
Critique de Anonyme7 (, Inscrite le 14 avril 2004, 39 ans) - 15 avril 2004
J'ai exécré ce bouquin. Il est lent, mais lent ! L'auteur file de répétitions en répétitions, ne donne pas le goût de continuer, l'amour qu'elle peint, qu'elle veut teindre comme passionné est devient lassant. . .
Plutôt une migraine que d'achever ce livre.
A comme Amour
Critique de Zoom (Bruxelles, Inscrite le 18 juillet 2001, 70 ans) - 14 janvier 2002
Je persiste et signe !
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 14 janvier 2002
Une vie mondaine
Critique de Darius (Bruxelles, Inscrite le 16 mars 2001, - ans) - 14 janvier 2002
Je maintiens...
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 14 décembre 2001
Bien plus qu'une histoire d'amour...
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 28 juillet 2001
Oups!
Critique de Sorcius (Bruxelles, Inscrite le 16 novembre 2000, 54 ans) - 27 juillet 2001
Quelle belle critique éclair!
Critique de Sorcius (Bruxelles, Inscrite le 16 novembre 2000, 54 ans) - 27 juillet 2001
Ne dit-on pas que l'amour d'une femme occupe toute sa vie tandis que l'amour d'un homme n'en occupe qu'une partie?
Je souhaite en tout cas à tout le monde de connaître le grand amour, car qu'y a-t-il de plus important dans la vie, qu'est ce qui vaut le plus la peine qu'on se batte pour lui?...
Une femme, un homme...
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 27 juillet 2001
Dans la lancée...
Critique de Micha (Ath, Inscrite le 15 octobre 2001, 45 ans) - 27 juillet 2001
un amour qui se construit
Critique de Bluewitch (Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 45 ans) - 5 mars 2001
C'est tout ce que je pouvais ajouter aux critiques déjà faites (et très bien faites) sur ce livre. Un roman splendide!
La détermination peut tout
Critique de Prophet (mont-sur-marchienne, Inscrite le 10 février 2001, 46 ans) - 20 février 2001
Une histoire qui s'étale sur plusieurs années, celles de sa conquête. Et les grands amoureux savent qu'il n’y a pas de fin à une conquête. Une histoire qui pourrait choquer, elle est encore enfant, lui déjà homme, et qui, pourtant, n’est pas celle d’une Lolita. C’est l’histoire d'un amour qui existe " malgré tous les malgré ", et où, même si les jours n’y sont pas roses – ils prendraient plutôt la teinte grisée de la Mer du Nord – l'espoir est la force. A lire pour reprendre confiance en les lendemains de nos rêves.
Un très beau livre
Critique de Jules (Bruxelles, Inscrit le 1 décembre 2000, 80 ans) - 9 janvier 2001
Critique de Perrine (Manage, Inscrit le 6 décembre 2000, 42 ans) - 6 décembre 2000
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