Les misérables de Victor Hugo
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Les mots me manquent...
Une œuvre magistrale, unique, pleine de douleur et de misère, mais pleine d'espoir et d'amour aussi.
Le plus populaire des livres de Victor Hugo est sans conteste un chef d'œuvre. Jean Valjean, Fantine, Cosette, Gavroche, les Thénardier, Javert, Fauchelevent. des noms qui éveillent quelque chose en chacun de nous.
C'est que les Misérables sont partout : en film, en pièce de théâtre, en comédie musicale, en téléfilm… Mais rien ne vaut le livre, comme souvent d'ailleurs. Et aucun Depardieu, aucune Charlotte Gainsbourg, aucune Virginie Ledoyen, ni même aucun John Malkovitch ne pourront jamais éveiller le centième des sentiments que vous fera ressentir la plume de Victor Hugo.
Les Misérables, c’est une histoire de misère, forcément, mais d’une misère si grande qu’on a peine à croire qu'elle a existé. On s'attache avec une tristesse profonde aux personnages que Victor Hugo nous décrit avec une habilité extraordinaire. C'est un écrivain de génie, qui met des mots ensemble et crée des phrases si belles qu’on se prend à les relire pour bien s'en imprégner. De plus, ce qui ne gâche rien, les Misérables se lisent comme un véritable roman à suspens ; on tourne les pages en se demandant avec impatience ce que va être la suite des événements. Le génie de Victor Hugo nous entraîne dans les méandres d’existences et de destinées qui se croisent et se recroisent, de concours de circonstances tels qu’il faut une dextérité incroyable pour manier ces histoires parallèles qui, de temps à autre, font des courbes et se rejoignent. Il faut cependant être prévenu de certaines longueurs, comme ces dizaines de pages décrivant la bataille de Waterloo ou les révoltes de 1830 dans leurs moindres détails. Enfin, et pour terminer, si vous ne deviez lire qu'un seul livre écrit par un auteur classique, que ce soit celui-ci.
Les éditions
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Les misérables [Texte imprimé] Victor Hugo
de Hugo, Victor
TF1 éd.
ISBN : 9782877611770 ; 2,98 € ; 24/08/2000 ; 1040 p. ; Broché -
Les Misérables, Tome 1 : Jean Valjean
de Hugo, Victor Götting, Jean-Claude (Illustrateur)
le Livre de poche / livre de poche jeunesse
ISBN : 9782013225557 ; 1,77 € ; 12/12/2007 ; 288 p. ; Poche -
Les Misérables, Tome 2 : Cosette
de Hugo, Victor Götting, Jean-Claude (Illustrateur)
le Livre de poche / livre de poche jeunesse
ISBN : 9782013225830 ; 5,90 € ; 11/06/2008 ; 256 p. ; Poche -
Les misérables [Texte imprimé] Victor Hugo présentation de Annette Rosa [éd. établie, sous la dir. de Jacques Seebacher assisté de Guy Rosa, par le Groupe inter-universitaire de travail sur V. Hugo]
de Hugo, Victor Rosa, Annette (Editeur scientifique) Seebacher, Jacques (Directeur de publication)
R. Laffont / Bouquins (Paris)
ISBN : 9782221096710 ; 29,00 € ; 07/03/2002 ; 1290 p. ; Broché -
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Les misérables [Texte imprimé] Victor Hugo
de Hugo, Victor
Pocket / Presses pocket (Paris)
ISBN : 9782266236034 ; EUR 10,90 ; 07/02/2013 ; 1664 p. ; Broché -
Hugo : Les Misérables
de Hugo, Victor Allem, Maurice (Autre)
Gallimard
ISBN : 9782070102648 ; 59,68 € ; 01/01/1986 ; 1779 p. ; Relié
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Les critiques éclairs (35)
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humain, trop humain
Critique de Mathieu971 (, Inscrit le 5 octobre 2016, 68 ans) - 26 novembre 2018
L’exposition :" Un juste" – il s’agit de Monseigneur Myriel, est fabuleuse. Au sens propre, c’est une fable, et qui a beaucoup à nous apprendre ! Pourquoi ? Parce qu’on y voit l’évangile en action. Je ne sais pas qui me disait récemment : l’évangile n’est pas une idéologie qui a failli, puisque tout simplement la bonne nouvelle n’a jamais été vraiment appliquée. Est-elle inapplicable ? C’est à voir.
Ecoutons Monseigneur Myriel : "À ceux qui ignorent, enseignez-leur le plus de choses que vous pourrez ; la société est coupable de ne pas donner l'instruction gratis ; elle répond de la nuit qu'elle produit."
Victor Hugo commente un peu plus loin, à propos de sa façon d’agir : Je soupçonne qu'il avait pris cela dans l'Évangile.
Plus loin, à propos de la peine de mort, et après que Monseigneur Myriel ait assisté un malheureux guillotiné :
"L'échafaud, en effet, quand il est là, dressé et debout, a quelque chose qui hallucine. On peut avoir une certaine indifférence sur la peine de mort, ne point se prononcer, dire oui et non, tant qu'on n'a pas vu de ses yeux une guillotine ; mais si l'on en rencontre une, la secousse est violente, il faut se décider et prendre parti pour ou contre. Les uns admirent, comme de Maistre, les autres exècrent, comme Beccaria. La guillotine est la concrétion de la loi ; elle se nomme vindicte ; elle n'est pas neutre, et ne vous permet pas de rester neutre. Qui l'aperçoit frissonne du plus mystérieux des frissons. Toutes les questions sociales dressent autour de ce couperet leur point d'interrogation. L'échafaud est vision. L'échafaud n'est pas une charpente, l'échafaud n'est pas une machine, l'échafaud n'est pas une mécanique inerte faite de bois, de fer et de cordes. Il semble que ce soit une sorte d'être qui a je ne sais quelle sombre initiative ; on dirait que cette charpente voit, que cette machine entend, que cette mécanique comprend, que ce bois, ce fer et ces cordes veulent. Dans la rêverie affreuse où sa présence jette l'âme, l'échafaud apparat terrible et se mêlant de ce qu'il fait. L'échafaud est le complice du bourreau ; il dévore ; il mange de la chair, il boit du sang. L'échafaud est une sorte de monstre fabriqué par le juge et par le charpentier, un spectre qui semble vivre d'une espèce de vie épouvantable faite de toute la mort qu'il a donnée.
Aussi l'impression fut-elle horrible et profonde ; le lendemain de l'exécution et beaucoup de jours encore après, l'évêque parut accablé. La sérénité presque violente du moment funèbre avait disparu : le fantôme de la justice sociale l'obsédait. Lui qui d'ordinaire revenait de toutes ses actions avec une satisfaction si rayonnante, il semblait qu'il se fît un reproche.
Par moments, il se parlait à lui-même, et bégayait à demi-voix des monologues lugubres. En voici un que sa soeur entendit un soir et recueillit : – Je ne croyais pas que cela fût si monstrueux. C'est un tort de s'absorber dans la loi divine au point de ne plus s'apercevoir de la loi humaine. La mort n'appartient qu'à Dieu. De quel droit les hommes touchent-ils à cette chose inconnue ?"
Dans un autre passage, il brave les préjugés de la population locale en se rendant au chevet d'un vieux conventionnel agonisant ; les deux hommes évoquent longuement la Révolution française ; si Mgr Myriel ne peut accepter 93 (titre d'un autre beau roman de Hugo), le sang versé et la mort du roi, il entrevoit par cette discussion la grandeur des idéaux révolutionnaires : il s'agit de se débarrasser du véritable tyran, c'est-à-dire de "la fin de la prostitution pour la femme, la fin de l'esclavage pour l'homme, la fin de la nuit pour l'enfant".
Voilà : au moment où un peu partout dans le monde, de nouveaux misérables (pas des miséreux, mais des misérables dans le sens de méchants) appliquent la peine de mort de façon effrayante et récurrente : meurtres, guerres, viols (qui sont une autre forme d’assassinat), attentats…, Victor Hugo a beaucoup à nous apprendre par la voix et par la geste de cet évêque surprenant, qui vit l’évangile et l’applique. Songeons qu’il ne ferme jamais sa demeure ! Que loin de rejeter un bagnard, il le traite en invité de marque, sortant les couverts et chandeliers d’argent. On pourra trouver tout cela artificiel, trop moraliste, trop parfait. Ça me paraît plutôt rafraîchissant !
Même le grand Baudelaire a apprécié : "Donc Monseigneur Bienvenu, c'est la charité hyperbolique, c'est la foi perpétuelle dans le sacrifice de soi-même, c'est la confiance absolue dans la Charité prise comme le plus parfait moyen d'enseignement. Il y a dans la peinture de ce type des notes et des touches d'une délicatesse admirable. On voit que l'auteur s'est complu dans le parachèvement de ce modèle angélique. Monseigneur Bienvenu donne tout, n'a rien à lui, et ne connaît pas d'autre plaisir que de se sacrifier lui-même, toujours, sans repos, sans regret, aux pauvres, aux faibles et même aux coupables. […] "Les Misérables" sont donc un livre de charité, un étourdissant rappel à l'ordre d'une société trop amoureuse d'elle-même et trop peu soucieuse de l'immortelle loi de fraternité; un plaidoyer pour les misérables (ceux qui souffrent de la misère et que la misère déshonore), proféré par la bouche la plus éloquente de ce temps. Malgré tout ce qu'il peut y avoir de tricherie volontaire ou d'inconsciente partialité dans la manière dont, aux yeux de la stricte philosophie, les termes du problème sont posés, nous pensons, exactement comme l'auteur, que des livres de cette nature ne sont jamais inutiles".
Et quelle galerie de personnages inoubliables : Jean Valjean, Fantine, Cosette, les Thénardier, Gavroche, Marius, Eponine, Javert, Gillenormand, Enjolras et les étudiants, et tant d'autres.
Oui, si les librairies et les bibliothèques regorgent de livres inutiles, il en est qui sont des phares qui rayonnent à jamais, et "Les Misérables" sont de ceux-là. Et tant pis pour les puristes qui n'aiment pas les bons sentiments ! Ces derniers nous aident pourtant à vivre...
J'ajoute que, dans mes pérégrinations autour du monde, au hasard des bibliothèques, j'ai pu constater que ce livre-là est toujours présent dans les bibliothèques publiques de nombreux pays, traduit dans d'innombrables langues.
Il fait partie des livres que j'ai relus depuis que je suis retraité : j'avoue que peu de livres actuels tiennent le coup après la lecture d'un tel monument.
De l'espoir et de la dignité
Critique de Hirondelle4 (Paris, Inscrite le 27 décembre 2014, 44 ans) - 8 mai 2015
Quelqu'un comme Victor Hugo, qui peut arriver à comprendre pourquoi Jean Valjean a volé et pense que ses actions sont justifiées; et Victor Hugo, qui peut s'élever au-dessus de tous les crimes, pour créer un personnage comme l'évêque qui, par ses actions de générosité et non pas des leçons de morale, va montrer à Jean Valjean une lumière nouvelle sur ce qui est juste, une action si puissante que cela force finalement Jean Valjean à abandonner son crime et a être sensible envers l'humanité.
C'est très inspirant pour moi quand un écrivain arrive à s'élever au dessus du mal pour en faire du bien. Victor Hugo avait raison quand il a dit "Ce qu'un écrivain écrit reflète son âme". Ou sont les auteurs tels que Victor Hugo aujourd'hui ?
Un chef d'oeuvre pur et simple!!
Critique de Harp7 (, Inscrit le 30 décembre 2014, 27 ans) - 5 janvier 2015
Tout d'abord, l'auteur, Victor Hugo, a été, fidèle à ses habitudes, excellent. Il est parvenu à capter l'attention de ses lecteurs du début à la fin, en plus de sensibiliser ceux-ci quant à la triste réalité qu'est la misère. À mon avis, nul lecteur ne peut être dénudé d'émotions lorsqu'il fait la lecture des "Misérables". Chaque page de cette oeuvre est riche en émotions.
De plus, les personnages sont tous très bien élaborés, à un point tel qu'on s'attache inévitablement à ceux-ci. En conséquent, l'histoire devient, en quelque sorte, la nôtre. Chacun des personnages de l'histoire représente une diverse forme de misère. Pour ma part, j'ai adoré le personnage de Cosette, qui, selon moi, est si bien mis en valeur qu'il est impossible de ne pas tomber sous son charme.
En bref, "Les Misérables" constitue un chef d'oeuvre littéraire qui mérite sa place parmi les plus grandes oeuvres de tous les temps. Mettant l'accent sur la misère des paysans français à l'époque de la Révolution française, il est à peu près certain que vous allez vous satisfaire de sa lecture, qui vous procurera une multiplie d'émotions. Si vous êtes le moindrement un amateur de littérature, ne cherchez pas plus loin, vous avez trouvé le roman idéal à entamer. N'attendez pas plus longtemps, bonne lecture!!
Réalisme
Critique de Itinérant (, Inscrit le 31 juillet 2014, 40 ans) - 21 août 2014
Les films font pâles figures face à ce genre de roman.
Les Misérables, 1862
Critique de Martin1 (Chavagnes-en-Paillers (Vendée), Inscrit le 2 mars 2011, - ans) - 20 août 2014
Mon avis : Victor Hugo disait de ce livre qu’il serait son chef-d’œuvre. Incontestablement, il y retrouve le souffle lyrique et puissant de son auteur, dans toute sa grandeur. Hugo est un écrivain hors pair, et ses mots semblent venir d’ailleurs, des plafonds bienheureux dans lesquels il se promène… Il est si emporté par ses évocations exaltées qu’il a quelques difficultés à se concentrer sur son histoire, mais qu’importe ! On lui pardonne tout, à ce génie.
La misère, au XIXème, il fallait bien que quelqu’un en parle. Hugo est le mieux placé : proche des pauvres, ami de la gauche, admiré par la droite... Ainsi, on ne peut être que révolté lorsque Fantine meurt sans avoir pu revoir sa fille, on est terrifié de voir Cosette aller chercher de l’eau dans un puits dans les ténèbres de la nuit, on est ému lorsque Jean Valjean, déchiré, accepte de sacrifier sa liberté pour un inconnu au tribunal… Oui, ce roman est un chef-d’œuvre, et la plume de Hugo suscite bien des émotions.
Certaines scènes sont absolument magnifiques : le décès de Fantine, le procès de Champmathieu, la rencontre de Jean Valjean et Cosette, la déclaration d’amour de Marius, la mort d’Eponine, la liquidation de Gavroche, et peut-être aussi la fin, lente et déchirante, de Jean Valjean… D’autres relèvent même du suspense : ainsi, l’enterrement d’Ultime Fauchelevent, le traquenard tendu par Jondrette…
L’auteur, néanmoins, est un passionné d'Histoire partial et acharné qui défie tout contradicteur. Il connaît tout de la bataille de Waterloo, de la révolution de Juillet 1830, de l’émeute parisienne de 1832… les héros qu’il glorifie avec verve sont si nobles, courageux, intrépides, éloquents, suicidaires, que l’on peut émettre des doutes sérieux sur leur nature humaine. Cependant, son application à en faire des êtres surnaturels force le respect.
Hugo est un prédicateur. Il est au centre des débats intellectuels de l’époque : le lire est important pour saisir quels étaient l’état d’esprit des chroniqueurs, partagés entre royalistes, buonapartistes et républicains. Hugo est beau parleur, mais est-il dans le vrai ? J’ai personnellement du mal à adhérer à ses positions sur l'Eglise, sa vision de la politique, et puis cette manie d’aduler Bonaparte et de le condamner tout à la fois. Naïf, comme nombre de républicains, il est peut-être abusé par son rêve d’un monde meilleur, utopique, ou riches et pauvres vivraient en parfaite osmose. Qu’il prenne garde au manichéisme grossier dans lequel il ne cesse de tomber. La littérature ne connut pas de meilleur écrivain que Hugo, mais connut certainement de bien meilleurs romanciers.
Mais que voulez-vous, lire Les Misérables est une véritable expérience à vivre. On pardonne à Hugo son Javert trop inhumain, son A.B.C. trop héroïque, sa Cosette trop exploitée ; on lui pardonne ses digressions ennuyeuses... (il est capable de nous voler des chapitres entiers sur Waterloo ou sur les règles de vie d'un couvent, vous savez). On ne peut que s’extasier devant les mots, les émotions et la poésie de ce géant littéraire.
un chef d'oeuvre intemporel
Critique de Kian996 (, Inscrit le 30 juin 2012, 27 ans) - 4 juillet 2013
Ce roman m'a époustouflé quand j'en ai entrepris la lecture il y a 2 ans, je me rappelle de magnifiques scènes.
Une scène avec Jean Valjean et Cosette lors de leur première rencontre au bord du puits.
La scène où le prêtre offre à Jean Valjean l'argenterie que celui-ci a volée en lui disant. " Jean Valjean, vous êtes un homme du bien"
La scène où Fantine confie sa fille aux Thénardiers qui lui promettent de prendre soin de Cosette.
Les scènes de révolution dans le Paris du XIX e siècle avec le petit Gavroche qui clame sa petite chansonnette puis qui se retrouve mort sur le parvis.
Les scènes de Marius et de Cosette et de leurs lettres.
Il me semble que tout est abordé dans ce roman bouleversant, resplendissant qui étudie à la fois le contexte historique, l'âme humaine, l'aventure et le destin qui gouverne nos vies. (Hugo n'était pas fataliste). Un roman poignant, puissant qui nous prend aux tripes comme aucun autre auparavant. Par moments, on a l'impression de lire un long poème épique, vivant qui ne prendra jamais fin. Le roman de plusieurs vies qui s'entremêlent, de plusieurs destinées qui aboutira à une même fin. Avec ce chef d'oeuvre Hugo s'impose comme l'un des plus grands romanciers de la littérature mondiale. On lui pardonne tout, ses longueurs , digressions, il nous offre un roman flamboyant qu'il faut lire à tout prix malgré son épaisseur. Bon voyage à tous ceux qui ont encore le bonheur de ne pas l'avoir lu.
Misères splendides
Critique de Dolce Patata (Toulouse, Inscrit le 21 septembre 2012, 39 ans) - 3 juin 2013
Véritable photographie de ce siècle, ce roman est amour, tristesse, misère, espoir. Chaque personnage est profond. Chaque existence est tragique à sa manière. On ne ressort pas indemne de la lecture de ce livre.
Roman écrit au XIX mais toujours actuel.
Le chef d'Oeuvre de VH
Critique de Coutal (, Inscrit le 11 juin 2007, 37 ans) - 1 avril 2013
Effectivement, près de cent cinquante ans après sa sortie, ce livre est toujours un classique, entré dans la culture populaire française.
Ce qui impressionne en premier lieu dans ce livre, c'est le souci du détail de Hugo, tout nous est dépeint. On ne nous épargne rien : les lieux, les personnages. Je me suis permis de sauter quelques chapitres trop descriptifs.
On sera aussi pris par cette histoire tragique : la vie de Jean Valjean et de Cosette : sortis de la misère pour entrer dans la vie bourgeoise , et à l'inverse des Thénardiers : poussés à la misère avec leurs enfants. On peut comprendre le choc de ce livre au milieu de ce XIX° siècle bouillonnant : révolutions, chocs des cultures (idées nouvelles contre royalisme), misérabilisme, remise en question de la justice, travail des enfants.
Enfin, on est épaté par la puissance de travail de Hugo quand on sait qu'il n'a mis que deux ans à écrire ce monument : chapeau l'artiste !
Conseillé aux bons lecteurs!
Critique de Emma1302 (, Inscrite le 12 mars 2013, 28 ans) - 12 mars 2013
ca en vaut la peine
Critique de Jerem (Ariège, Inscrit le 15 novembre 2012, 49 ans) - 15 novembre 2012
Le coeur d'un écrivain exceptionnel
Critique de Elya (Savoie, Inscrite le 22 février 2009, 34 ans) - 15 juillet 2012
Ces 5 tomes, souvent rassemblés dans de vieilles éditions attirantes (la mienne datait de 1963), nous effraient d’abord ; comment peut-on avoir assez de temps à accorder à un seul livre ? Et puis, on connaît déjà un peu l’histoire. En plus, Victor Hugo possède bien d’autres œuvres à son actif, peut-être plus facilement abordables. Oubliez toutes ces hésitations. Ouvrez Les misérables, que de bonnes surprises vous attendent.
Certes, les 100 premières pages peuvent paraître un peu monotones ; elles décrivent le quotidien et surtout la bonté d’un évêque dans un village des Alpes de Haute Provence ; Digne. Alors on se rattache à ce qu’on peut ; pour ma part, à l’évocation de cette région que j’affectionne, à la description d’un village du 19ème siècle qui est depuis devenu une petite ville, mais qui garde son charme d’antan, avec sa place centrale où siègent encore les murs de l’hospice et de la chapelle décrits par Victor Hugo. On appréciera aussi à la fois l’austérité et la générosité de cet homme ; deux traits de caractères compatibles. Au détour d’une page, Jean Valjean apparaît enfin, et on saisit l’intérêt d’avoir découvert l’évêque autant en détail. A partir de là, l’histoire devient captivante.
Victor Hugo subjugue par sa capacité à faire ressurgir des personnages d’on ne sait où, quand on s’y attend le moins. Ceci donne une force inouïe au récit, qui ne s’enfonce jamais dans une quelconque platitude. Par sa manière explicite d’interloquer le lecteur, il épate et interpelle. « Nous répugnons à la notation musicale d’une infirmité », nous informe-t-il, pour se justifier du fait de ne pas signaler par des lettres répétitives le bégaiement d’un personnage.
Son talent réside aussi dans sa façon d’évoquer la révolution française, l’ère napoléonienne, bref, la situation socio-historique de son siècle, en insistant particulièrement sur les classes les plus populaires. Et de manière implicite cette fois, il nous livre son opinion à ce sujet. C’est seulement durant ces passages que l’on peut se lasser parfois. Si ces réflexions semblent pertinentes, elles sont peut-être un peu trop nombreuses pour figurer dans un roman. Particulièrement lorsqu’il s’agit de décrire la bataille de Waterloo sur plusieurs dizaines de pages ; on n’en voit pas le bout ! Heureusement, Victor Hugo nous surprend à nouveau et nous tire brillamment de notre torpeur…
Concernant la révolution française :
- « Je veux dire que l’homme a un tyran, l’ignorance. J’ai voté la fin de ce tyran-là. Ce tyran-là a engendré la royauté qui est l‘autorité prise dans le faux, tandis que la science est l’autorité prise dans le vrai. L’homme ne doit être gouverné que par la science.
- Et la conscience, ajouta l’évêque
- C’est la même chose. La conscience, c’est la quantité de science innée que nous avons en nous. »
Il y a aussi une dimension universelle dans cette fresque du 19ème. Souvent, Victor Hugo digresse à notre plus grand plaisir, pour nous livrer des passages succulents, mais sans intérêt romanesque à proprement parler. Là, les références littéraires abondent.
Au sujet de la conscience :
« Faire le poème de la conscience humaine, ne fût-ce qu’à propos d’un seul homme, ne fut-ce qu’à propos du plus infime des hommes, ce serait fondre toutes les épopées dans une épopée supérieure et définitive. La conscience, c’est le chaos des chimères, des convoitises et des tentatives, la fournaise des rêves, l’antre des idées dont on a honte ; c’est le pandémonium des sophismes, c’est le champ de bataille des passions ; à de certaines heures, pénétrez à travers la face livide d’un être humain qui réfléchit, et regardez derrière, regardez dans cette âme, regardez dans cette obscurité. Il y a là, sous le silence extérieur, des combats de géants comme dans Homère, des mêlées de dragons et d’hydres et des nuées de fantômes comme dans Milton, des spirales visionnaires comme chez Dante. Chose sombre que cet infini que tout homme porte en soi et auquel il mesure avec désespoir les volontés de son cerveau et les actions de sa vie ! »
Après avoir achevé Les Misérables, je suis plus que jamais décidée à lire l’intégralité de l’œuvre de cet écrivain. Que de réjouissances en perspectives.
Magnifique
Critique de Rafiki17 (, Inscrit le 30 juin 2012, 31 ans) - 30 juin 2012
J'ai vu par la suite l'adaptation télé de Josée Dayan et c'est là que je me suis rendu compte de l'ampleur de cette oeuvre et à quel point la lecture des Misérables est bien meilleure que regarder une adaptation
Epoustouflant
Critique de Kami (Lille, Inscrit le 16 novembre 2011, 48 ans) - 15 mars 2012
J'ai entamé avec envie le tome II !
bof bof
Critique de La-lectrice-en-chef (, Inscrite le 4 janvier 2012, 27 ans) - 4 janvier 2012
je ne conseille pas forcément ce livre à des jeunes de moins de 12 ans car ils risqueraient de trouver le livre aussi ennuyeux que je l'ai trouvé quand je l'ai lu l’année dernière mais bon pour des personnes plus âgées pourquoi pas
Les Misérables
Critique de Exarkun1979 (Montréal, Inscrit le 8 septembre 2008, 44 ans) - 22 août 2011
Cette oeuvre, c'est beaucoup de pages. Il y a beaucoup de descriptions et c'est aussi des centaines de pages où l'auteur tente de nous mettre en contexte. Ne connaissant pas beaucoup d'histoire de la France après l'Ancien Régime, je dois avouer que ces pages m'ont été d'une grande utilité. J'en ai beaucoup appris sur la France, sur Paris, sur la bataille de Waterloo et même sur les égouts de Paris.
Les Misérables, c'est aussi une grande histoire. À la fin, j'ai dû me retenir pour ne pas laisser couler de larmes. C'est un récit qui m'a vraiment touché. C'est un de mes classiques.
Un roman unique, magnifique
Critique de Marcel11 (Paris, Inscrit le 23 juin 2011, 25 ans) - 25 juin 2011
L'histoire continue avec une nouvelle héroïne très malheureuse.
Ce roman historique, social et philosophique est un grand roman du XIXè siècle.
Pause après le tome 1
Critique de Bebmadrid (Palma de Mallorca, Inscrit le 29 novembre 2007, 45 ans) - 2 mai 2010
Immense, sublime, un livre plein... Les adjectifs me manquent.
Tellement riche que j'ai besoin d'une petite pause après avoir terminé le tome 1!
Chef d'oeuvre absolu
Critique de Phileas Frog (, Inscrit le 6 mai 2008, 50 ans) - 6 mai 2008
Plus qu'un roman à l'histoire merveilleuse, Les misérables sont aussi un livre nourrissant sans cesse la réflexion et l'humanité.
Trop long, mais beau
Critique de Bookivore (MENUCOURT, Inscrit le 25 juin 2006, 41 ans) - 8 avril 2008
Mais il est émouvant, et si certains passages sont lourds - inévitable - l'ensemble est très beau.
Saisissant
Critique de Soleada (, Inscrite le 21 janvier 2007, 35 ans) - 6 mars 2008
Un chef-d'oeuvre intemporel, à lire de génération en génération, Hugo est un grand homme qui a marqué son temps et marquera à jamais ( je l'espère) les consciences, grâce à ses récits qui nous passionnent et nous poussent à la réflexion.
Majestueusement misérables
Critique de Béa (livry-gargan, Inscrite le 14 août 2005, 30 ans) - 17 mai 2007
Sous la plume de Victor Hugo, les misérables deviennent grands ! Et les grands semblent misérables... En tout cas plus qu'un chef-d'oeuvre, c'est une merveille que l'auteur nous a livrée, une merveille qui permet de se retrouver dans l'esprit des personnages et de vivre avec eux.
Mais voici le bémol : WATERLOO et LE PARIS DE 1850 n'ont pas de rapport avec l'histoire et sont TRES ennuyants... surtout quand on lit la version intégrale, comme c'est mon cas ! Malgré cela ce livre est tout de même magnifique.
Chef-d'oeuvre!
Critique de Zonzon42 (, Inscrit le 28 février 2007, 32 ans) - 28 février 2007
admirable et épouvantable
Critique de Magicite (Sud-Est, Inscrit le 4 janvier 2006, 46 ans) - 31 janvier 2006
Admirable parce que témoignage historique-bien que partial- où le réalisme nous fait sentir l'odeur de la poudre, du vin, des ordures dans le Paris qui vit la fin de Napoléon.
Epouvantable parce que rempli de digressions et de détails ennuyeux dont le récit pourrait se passer (comme tous ses romans je pense).
Epouvantable parce que réaliste et qu'une si atroce histoire j'aurais aimé qu'elle se termine mieux.
Admirable parce qu'elle peut ouvrir les yeux sur la cruauté de la société et rendre justice aux pauvres, aux marginaux à ceux qui en souffrent.
Admirable parce que les vrais misérables sont les lâches et les sans coeur et qu'oser le dire ca l'est.
Digressions…
Critique de Manu55 (João Pessoa, Inscrit le 21 janvier 2004, 51 ans) - 22 mai 2005
Un monument
Critique de Veneziano (Paris, Inscrit le 4 mai 2005, 46 ans) - 5 mai 2005
Le téléfilm m'a semblé bon et respecte fidèlement l'oeuvre.
La seule restriction que l'émettrais concerne les digressions politiques. Elles sont passionnantes en soi, mais on s'éloigne de la ligne directrice, au risque de parfois s'y perdre.
Grand !!
Critique de Sebou91 (, Inscrit le 27 mars 2005, 33 ans) - 27 mars 2005
Le classique des classiques
Critique de Mademoiselle (, Inscrite le 29 mars 2004, 37 ans) - 4 octobre 2004
Que penser du téléfilm de Josèe Dayan?
Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 42 ans) - 21 septembre 2003
Une leçon d'humanité
Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 42 ans) - 12 septembre 2003
PS: J'ai lu le roman de Hugo et la suite de Cérésa à intervalle proche et je suis forcé de constater que Hugo gagne par KO sur Cérésa, même si la suite est "correcte" rien ne vaut l'original.
Relecture
Critique de Lolita (Bormes les mimosas, Inscrite le 11 décembre 2001, 38 ans) - 11 septembre 2003
Même si je défends sa suite, rien ne peut surpasser ce chef-d'oeuvre
Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 42 ans) - 4 mai 2003
Ci-dessous, j'ai parlé de la suite, revenons à l'original.
Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 42 ans) - 8 mars 2003
Réponse à Killeur.extreme
Critique de Sorcius (Bruxelles, Inscrite le 16 novembre 2000, 54 ans) - 21 février 2003
Je ne sais pas vraiment si je suis pour ou contre les suite de chefs-d'oeuvre, on en fait beaucoup ces derniers temps... mais celui-ci est vraiment une bonne suite.
A+
Pour ceux qui aiment ce livre, lisez la suite
Critique de Killeur.extreme (Genève, Inscrit le 17 février 2003, 42 ans) - 18 février 2003
Surprenant!
Critique de Lolita (Bormes les mimosas, Inscrite le 11 décembre 2001, 38 ans) - 11 décembre 2001
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