Pas si garçon que ça

Je me suis bien faîte avoir avec ce livre. Le résumé décrivait longuement l’enfance libre et pittoresque de Sheridan dans les années 1820. A aucun moment, il n’est fait mention qu’il s’agit d’un roman d’amour. La narration de l’enfance de Sheridan n’occupe que 3 chapitres, après c’est une tout autre histoire.

A 20 ans, devenue institutrice, elle accepte d’accompagner en Angleterre une jeune fille qui doit se marier. Mais 2 jours avant leur arrivée, celle-ci s’enfuit avec un autre homme. Le fiancé est quant à lui écrasé par les chevaux de Stephen Westmoreland et meurt la veille de l’arrivée du bateau. Comme il n’avait plus aucune famille, Stephen décide d’aller annoncer lui-même la nouvelle à la fiancée. Sur les quais, Stephen apprend la nouvelle à Sheridan qu’il prend pour la fiancée. Retournant vers le bateau, celle-ci est blessée par la chute de caisses. Dans le coma, elle est ramenée chez Stephen. Quant elle se réveille, elle est amnésique.

Le fait que Stephen soit le plus beau parti d’Angleterre, convoité par toutes les célibataires d’Europe, m’a énervée. Et l’héroïne est une amatrice de romans à l’eau de rose. Les passages qu’elle cite sont d’une débilité profonde. J’ai trouvé la conspiration de la famille de Stephen pour marier les deux tourtereaux adorable mais hautement improbable. J’ai nettement préféré les personnages secondaires aux deux personnages principaux. Une fois adulte, Sheridan n’a plus rien d’un garçon manqué, bien au contraire.

Tout allait bien dans ma lecture, que je trouvais malgré tout distrayante, jusqu’au malentendu qui sépare Stephen et Sheridan. J’ai trouvé la situation nettement exagérée et la fin trop brutale, trop rapide.

L’ensemble est acceptable mais certaines répliques sont d’une mièvrerie écoeurante.

Exclusivement féminin.

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  Garçon manqué de Judith McNaught

  de McNaught, Judith
  Pocket / Pocket
  ISBN : 9782266081245 ; 0,93 € ; 18/02/1999 ; 452 p. ; Poche

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