Les cerfs-volants de Kaboul de Khaled Hosseini
(The kite runner)
Catégorie(s) : Littérature => Asiatique
Moyenne des notes : (basée sur 59 avis)
Cote pondérée : (53ème position).
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Voyager
Ce livre est beau, il fait voyager dans un pays dont on connaît le nom et souvent rien d'autre. L'histoire est belle, universelle et rare. Certaines scènes sont dures mais ce pays a eu 30 dernières années inadmissibles. A recommander.
Les éditions
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Les cerfs-volants de Kaboul [Texte imprimé] Khaled Hosseini trad. de l'américain par Valérie Bourgeois
de Hosseini, Khaled Bourgeois, Valérie (Traducteur)
Belfond
ISBN : 9782714440266 ; 2,98 € ; 28/12/2004 ; 383 p. ; Broché -
Les cerfs-volants de Kaboul [Texte imprimé] Khaled Hosseini traduit de l'américain par Valérie Bourgeois
de Hosseini, Khaled Bourgeois, Valérie (Traducteur)
10-18 / 10-18. Série Domaine étranger
ISBN : 9782264043573 ; 8,80 € ; 01/09/2006 ; 405 p. ; Poche -
Les cerfs-volants de Kaboul [Texte imprimé] Khaled Hosseini traduit de l'américain par Valérie Bourgeois illustré par Fabio Celoni mise en couleurs par Mirka Andolfo
de Hosseini, Khaled Celoni, Fabio (Illustrateur) Bourgeois, Valérie (Traducteur)
Belfond
ISBN : 9782714450722 ; 19,96 € ; 03/11/2011 ; 134 p. ; Broché -
Les cerfs-volants de Kaboul
de Hosseini, Khaled Bourgeois, Valérie (Traducteur)
Belfond
ISBN : 9782714453112 ; 22/12/2011 ; 383 p. ; Format Kindle
Les livres liés
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Les critiques éclairs (58)
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Le Remord de la passivité
Critique de Jordanévie (, Inscrite le 27 septembre 2022, 49 ans) - 10 mai 2024
L'amitié n'a pas le même sens selon où l'on se place : du côté du maître ou de celui du serviteur.
La détresse des réfugiés qui fuient l'Afghanistan est palpable.
Quand les mensonges prennent la place de l'Honneur alors il n'y a plus que des faux-semblants .
La guerre, le nouveau régime au pouvoir, l'oppression du peuple, la peur des représailles assassinent tour à tour l'Afghanistan.
Belle histoire cruelle par son contexte mais intense par le pouvoir de l'Amour qui arrive à détruire certains effets du Mal.
Amitié, trahison, rédemption
Critique de Faby de Caparica (, Inscrite le 30 décembre 2017, 62 ans) - 1 avril 2020
Ed. 10/18
Bonjour les fous de lectures…..
Ce n'est pas un livre récent que je vais vous présenter aujourd'hui.
Beaucoup de critiques ont déjà été écrites à son sujet, il en a même été tiré un film.
Kaboul, dans les années 70.
Amir et Hassan sont deux frères de lait inséparables.
Même si ils grandissent dans la même propriété, ils évoluent dans des mondes différents : le premier est le fils d’un riche commerçant, membre de l’élite pachtoune du pays, le second est fils de leur serviteur, issu de la minorité ethnique des Hazaras, méprisée de tous.
Inséparables, liés par une même passion pour les cerfs-volants, les deux enfants se vouent une amitié indéfectible.
Mais, l’été de ses treize ans, Amir commet la pire des trahisons : Il abandonne Hassan à un sort tragique.
Lorsque les Soviétiques envahissent le pays et qu’il fuit en Californie avec son père, Amir pense qu’une nouvelle vie s’ouvre à lui et qu'il pourra oublier sa trahison.
Mais le souvenir d’Hassan le poursuit partout.
En 2001. Réfugié depuis plusieurs années aux États-Unis, Amir reçoit un appel du Pakistan. Il existe un moyen de te racheter, lui annonce la voix au bout du fil. Mais ce moyen passe par une plongée au cœur de l’Afghanistan des talibans… et de son propre passé.
Histoire sur l'amitié, la trahison, la lâcheté, l'enfance sacrifiée.
Histoire de deux gamins qu'à la fois tout sépare et tout unit.
Histoire simple comme il y en a beaucoup, attachante, avec en toile de fond les horreurs de l'Afghanistan.
Très bon " page turner", écrit de façon simple.
On se laisse emporter par la vie de ces deux gamins et nous faisons des découvertes intéressantes sur la vie en Afghanistan avant et après l'arrivée des barbus.
Un auteur à suivre ou à découvrir.
"Il existe un moyen de te racheter"
Critique de Elko (Niort, Inscrit le 23 mars 2010, 48 ans) - 24 novembre 2016
C'est poignant et prenant. On est plongé dans un Afghanistan sans concession, un peu à l'image de l'Inde de "L'équilibre du monde".
Un peu excessif parfois dans le pathos et les ressorts scénaristiques. L'auteur en fait un peu trop dans les révélations et les coïncidences. Comme s'il tenait à solder les destins de chaque personnage pour en faire un tout cohérent.
Malgré ces petites réserves ce roman est hautement recommandable.
Grande émotion
Critique de Nelle (Bonne, Inscrite le 9 janvier 2001, 49 ans) - 10 mai 2016
La première partie décrit, à travers l'amitié de 2 enfants, l'Afghanistan d'avant, ses couleurs, ses senteurs, ces jours heureux qui ne sont plus que souvenirs aujourd'hui.
On découvre le peuple Hazara, qui subit des persécutions depuis des siècles, à travers Hassan, petit garçon d'une gentillesse incroyable qui va à jamais marquer Amir.
On pleure l'Afghanistan d'hier, l'enfance perdue, la vie gâchée, la réalité effroyable (l'orphelinat!!!), mais plus on avance dans le livre, plus il est difficile de le lâcher.
Magnifique.
Une lecture qui ne laissera personne indifferent
Critique de Phileas (, Inscrit le 27 novembre 2015, 66 ans) - 27 novembre 2015
Et pourtant K.Hosseini nous invite dans ce monde avec tant de délicatesse que l'on s'étonne à se sentir proche des personnages que l'on découvre, qu'ils soient bons ou mauvais.
Et cette proximité a de quoi nous questionner en ce moment sur le monde qui nous entoure, ici à Paris, hier à Kaboul.
A lire sans tarder!
En quête de rédemption
Critique de Ayor (, Inscrit le 31 janvier 2005, 52 ans) - 6 août 2015
Les relations entre Amir, le personnage central, et Hassan, son serviteur et ami d'enfance, tout comme celles l'unissant à son père, Baba, sont puissantes et très bien couchées sur le papier. Celles-ci sont magnifiées par les descriptions d'un pays au peuple fier de sa culture et de ses traditions.
On ne peut que regretter le destin tragique de l'Afghanistan ravagé par les guerres et les luttes de pouvoir.
Cette histoire dramatique, poignante et passionnante dénonce bien évidemment l'invasion russe dont la responsabilité dans le déclin de l'Afghanistan est indéniable, tout comme la prise de pouvoir des Talibans dont l'autoritarisme et la politique de terreur digne du Moyen-âge menacent l'équilibre de cette partie du monde.
Quant à l'adaptation cinématographique, elle suit la trame du roman, mais en plus de quelques omissions n'arrive jamais à retranscrire la puissance des relations qui unissent les différents personnages.
Force émotionnelle
Critique de Sophisabeth (, Inscrite le 3 octobre 2014, 26 ans) - 13 octobre 2014
Message de la modération : Probable lecture / critique imposées pour exercice scolaire
Une oeuvre riche en émotions
Critique de Emmadw (, Inscrite le 12 octobre 2014, 26 ans) - 13 octobre 2014
Message de la modération : Probable lecture / critique imposées pour exercice scolaire
Un Super Roman Rempli d'Aventures...
Critique de Karola13 (, Inscrite le 11 octobre 2014, 26 ans) - 11 octobre 2014
Message de la modération : Probable lecture / critique imposées pour exercice scolaire
Une oeuvre émouvante
Critique de Stellathediver (, Inscrite le 6 octobre 2014, 27 ans) - 7 octobre 2014
Cependant ce qui risque à nuire la crédibilité du roman est la qualité caricaturale de certains scénarios et de certains personnages. Le roman a un aspect romantique, qui peut à la fois instaurer une sensation d’espoir chez le lecteur, et détruire toute crédibilité.
Message de la modération : Probable lecture / critique imposées pour exercice scolaire
Une histoire de traditions
Critique de Charlesgdef (, Inscrit le 3 octobre 2014, 27 ans) - 3 octobre 2014
Message de la modération : Probable lecture / critique imposées pour exercice scolaire
Bouleversant
Critique de Psychééé (, Inscrite le 16 avril 2012, 36 ans) - 22 septembre 2014
Amir et Hassan, deux enfants élevés dans la même propriété, sont deux amis inséparables. Pourtant, ils sont issus de deux mondes différents : l’un est Pachtoune, l’autre Hazara ; l’importance des castes prend une place considérable dans cette société, les deuxièmes étant méprisés par les autres et plus encore à partir de l’invasion soviétique. Les personnages n’ont pas le même destin ; Amir et son père ont pu échapper à la guerre pour s’exiler aux Etats Unis tandis que leurs servants, Hazaras, n’ont eu d’autre choix que de rester en Afghanistan. Cette guerre a laissé beaucoup d’orphelins, de gens déshumanisés, une violence insensée et une absence totale de respect. Toute sa vie, Amir se sentira horriblement mal à propos d’un évènement qui est arrivé à Hassan et pour lequel il n’a rien fait par lâcheté ; c’est pourquoi les mauvaises choses qui lui arrivent, il pense les avoir méritées. Des années plus tard, Rahim Khan l’appelle pour lui dire qu’il existe un moyen de se racheter. Amir est prêt à tout mais se replonger dans le passé, et en particulier retourner en Afghanistan parmi les Talibans s’avère particulièrement risqué et douloureux. A travers cette histoire magnifique et âpre où une sensation de malaise s’installe, on découvre les travers d’un pays qui a longtemps lutté contre la violence, et qui continue toujours à le faire aujourd’hui.
la dette
Critique de Jfp (La Selle en Hermoy (Loiret), Inscrit le 21 juin 2009, 76 ans) - 6 avril 2014
Émouvant!
Critique de Kundalini (, Inscrite le 30 août 2013, 38 ans) - 30 août 2013
L'histoire est triste mais captivante.
Sans conteste l'un des meilleurs livres que j'ai lu à ce jour.
Puissant
Critique de Albator76 (, Inscrit le 4 août 2012, 47 ans) - 24 août 2013
L'auteur nous transporte dans un pays qui a beaucoup souffert et dont nous ne connaissons pas grand chose finalement.
Sous couvert d'une histoire d'amitié qui dérape, il nous expose les difficultés de ce peuple à vivre en paix.
À conseiller vivement à tout le monde.
Un très beau livre
Critique de Apor8613 (, Inscrit le 16 novembre 2012, 34 ans) - 16 novembre 2012
Malheureusement je mettrai aussi un bémol, le héros tout comme l'auteur j'imagine sont passionnés de western et c'est dans ce style Américain où la vengeance et la rédemption sont un passage obligatoire que finit ce livre, ça part d'un bon sentiment mais cela décrédibilise l'histoire.
Même loin de chez nous ...
Critique de Manuel37 (, Inscrit le 9 juillet 2012, 41 ans) - 10 juillet 2012
Un roman que je conseille, une bonne surprise.
le vrai coeur afghan
Critique de Gardigor (callian, Inscrit le 27 avril 2011, 47 ans) - 24 janvier 2012
Un très bon moment de lecture ponctué de multiples émotions.
Je le recommande sans hésiter.
Si je pouvais donner 6 étoiles...
Critique de Gabri (, Inscrite le 28 juillet 2006, 38 ans) - 14 janvier 2012
Décevant
Critique de Valotte (, Inscrite le 31 décembre 2011, 60 ans) - 3 janvier 2012
Certes, il commence bien, avec une description attachante et instructive de l'Afghanistan, des relations entre les chiites et sunnites, une intrigue familiale originale, et la poésie des cerfs-volants qui agit comme une musique de film.
Mais au milieu du livre, cela dérape. On se retrouve dans un scénario de film d'action américain, racoleur, à la fois irréaliste et prévisible. Les dernières scènes m’ont simplement donné la nausée.
Ma déception a été double en raison des recommandations enthousiastes et à cause du dérapage interne au livre.
Les cerfs-volants de Kaboul de Khaled Hosseini
Critique de Narek madrid (, Inscrit le 25 novembre 2011, 29 ans) - 25 novembre 2011
un terrible roman sur l'amitié
Critique de Arold kiery (, Inscrit le 30 octobre 2011, 42 ans) - 31 octobre 2011
un des rares livres à m'avoir arraché une larme au point final.
Sans conteste un des plus poignants ouvrages que j’ai pu lire ces dernières années.
Critique de Monde imaginaire (Bourg La Reine, Inscrite le 6 octobre 2011, 51 ans) - 6 octobre 2011
Et j’ai honte d’avouer que j’ignorais les véritables raisons de la guerre en Afghanistan avant d’avoir lu Les Cerfs Volants de Kaboul … et que cette histoire liée à celle d’Hassan et Amir m’a ouvert les yeux sur l’horreur de voir un pays et un peuple confrontés à tant de douleur.
Il ne faut pas passer à côté de ce livre magnifique sur la trahison et sur le poids du passé. D’ailleurs peu de temps après l’avoir terminé je n’ai pas cessé d’en parler autour de moi et de le conseiller aux personnes qui me sont chères.
Trop de guimauve
Critique de Dirlandaise (Québec, Inscrite le 28 août 2004, 69 ans) - 10 février 2011
Non franchement, ce n'est pas le livre du siècle loin de là. Les ficelles sont grosses, très grosses. C'est racoleur et je n'aime pas cette façon de vouloir plaire à tout prix au détriment de la crédibilité. Le roman en souffre beaucoup au niveau de la qualité. Déjà que l'écriture ne casse rien... Bof et rebof !
J'ai la désagréable impression d'avoir perdu mon temps.
Triste et magnifique
Critique de Morpion22 (, Inscrite le 19 décembre 2010, 27 ans) - 20 décembre 2010
Mais le pire quand on termine ce livre c'est qu'on se dit que quelque part sur cette Terre les mêmes actes abominables que révèlent ce livre sont en train de se produire et cela est vraiment désolant :(
Mais je conseille ce livre à toutes les âmes sensibles car il est d'une beauté rare.
400 pages que l'on dévore de bout en bout!!!
Critique de Boitahel (Paris, Inscrite le 27 janvier 2010, 40 ans) - 19 décembre 2010
Articulé en trois parties, le roman nous offre des décors et des époques différentes : Afghanistan d'avant guerre, les États-Unis et l'Afghanistan pendant la guerre + Pakistan!! Ce qui, personnellement, m'a permis de découvrir beaucoup de choses sur ces pays : la culture afghane, la langue locale, et une partie de l'histoire de l'Afghanistan!
Quant à l'histoire proprement dite... ne voulant pas déflorer le suspense pour les futurs lecteurs, je me contenterai de dire qu'on découvre le témoignage d'une vie marquée par les tragédies, le remords et la rédemption!
Ce livre est dur mais le ton n'est pas larmoyant : les cruautés en tout genre qui y sont décrites sont malheureusement le reflet de la réalité et malgré ça, l'auteur nous donne envie de poursuivre la lecture. Le livre est en réalité très prenant et on ne voit pas les 400 pages passer...
A LIRE ABSOLUMENT!!!!!!! Tant pour l'histoire que pour le style de l'auteur que pour l'enrichissement personnel!!
Une histoire d'amitié ...
Critique de HakuRyoku (, Inscrit le 9 juin 2010, 60 ans) - 22 novembre 2010
Alors, bien sûr, cela reste une superbe introduction à ce pays déchiré par les conflits, à ce peuple fier et fascinant, aux tensions inter-ethniques ... mais c'est avant tout une histoire d'amitié, une quête de la rédemption, une merveilleuse histoire d'hommes.
C'est fort, c'est beau, c'est dur ...
Trop d'émotion
Critique de Vee (, Inscrite le 25 mai 2010, 46 ans) - 25 mai 2010
Très bien écrit, ce roman nous embarque bien loin, fait naître des émotions fortes, force à réfléchir à beaucoup de choses: les relations humaines, la guerre, les inégalités sociales. Et même, en refermant le roman après avoir tourné la dernière page, on continue à se poser de nombreuses questions sur la vie.
Une lecture sublime.
non , je ne volerai pas la vérité !
Critique de Frunny (PARIS, Inscrit le 28 décembre 2009, 59 ans) - 1 mai 2010
Hassan a donné vie à un fils fidèle à son image et qui fera le lien avec son demi-frère .
On comprend mieux le chaos traversé par l'Afghanistan au travers de ces enfants qui ont pu s'exiler.
Ce roman est tout simplement magnifique de tendresse et de dureté. L'enfance et les souvenirs indélébiles qui forgent les hommes !
MERCI Mr Hosseini.........!
Rédemption accordée
Critique de Elya (Savoie, Inscrite le 22 février 2009, 34 ans) - 21 mars 2010
Même si Hosseni n'est pas tombé dans l'exotisme, il manque quelques détails et descriptions qui auraient pu apporter à l'histoire encore plus d'émotion : la description des effluves qui sortent de chez les vendeurs de boulettes de viande, la couleur du ciel dans cette ville peu à peu meurtrie, la cordialité et les échanges au sein de chaque clan, la vision sunnite et chiite de la situation... Cependant, cela ne nous empêche pas d'être déjà ancré dans le récit, et de commencer à être intrigué vis à vis des personnages, notamment ce Baba, trop parfait mais qui semble aussi insaisissable. Nous découvriront donc au travers d'une écriture légère l'affection et la différence il existe entre 2 garçons qui partagent leur enfance dans un Kaboul peu à peu troublé, ainsi que quelques pages de l'histoire de ce pays avant les années 70.
Puis chacun fuira, pour différentes raisons. La deuxième partie de l'histoire se déroule aux Etats Unis, et là, le récit est plus réel. Le quotidien des protagonistes change profondément, ce qui a pour effet de révéler d'autres énigmes.
Enfin lors de la troisième partie, on se situe à nouveau en Afghanistan. Et cette fois, le narrateur semble beaucoup plus proche de son pays ; cette fois, les horreurs et les petit plaisirs qu'il nous décrit semblent plus pertinents, plus cruels mais malheureusement plus réels.
Les fils des énigmes se dénouent, ceux des cerf-volants s'emmêlent à nouveau, et la boucle est bouclée ; le lecteur ne reste pas sur sa faim et aura passé quelques bonnes heures de lectures, agréables mais pas révélatrices non plus.
Indispensable!
Critique de Rouchka1344 (, Inscrite le 31 août 2009, 34 ans) - 22 janvier 2010
Comme je le conseille à tout le monde, lisez d'abord le livre avant de voir le film!
la réconciliation avec soi-même
Critique de Saumar (Montréal, Inscrite le 15 août 2009, 91 ans) - 19 septembre 2009
C’est Hassan qui a permis la victoire d’Amir dans le tournoi aux cerfs-volants. Ce qui accorda, à Amir, la reconnaissance de son père, car Amir voulait son père pour lui seul. À la course aux cerfs-volants, Hassan repérait le point où ceux-ci tombaient, il dépassait tous les coureurs. Les garçons s’amusent bien et sont inséparables jusqu’au jour où Amir a failli à son rôle d’ami, alors qu’Hassan se fait violer sous ses yeux. C’est la peur qui a empêché Amir de défendre Hassan. Sous le joug de son père (Baba), Amir n’avait pas eu la chance de développer la bravoure et la hardiesse nécessaire à la vie. Ce que Hassan avait développé naturellement. Amir ne pouvant affronter ses remords et la guerre faisant rage, Baba et Amir partent vivre aux États-Unis. Mais pour Amir, la culpabilité demeure. Tandis qu’Hassan reste avec le sentiment d’abandon, car dans sa grande bonté, Hassan ne semble pas lui tenir rigueur.
L’ami de Baba, Rahim Khan, annonce à Amir que Hassan et sa femme, sont assassinés par les talibans et laissent un orphelin du nom de Sohrad. « Il existe un moyen de te racheter », lui dit la voix au bout du fil. Amir s’y rend et entreprend toutes les démarches pour ramener son neveu. Il était prêt à tout pour ne plus se sentir coupable, même à y risquer sa vie. L’adoption de Sohrad n'a pas été facile. Renfermé, Sohrad ne disait mot. Il fallait donc l’amadouer. Finalement, c’est le jeu des cerfs-volants qui rapprochera Sohrab et Amir. Lors d’une fête au parc, Amir propose à Sohrad d’essayer. Avec hésitation, il prit la bobine. Quand le cerf-volant atteint une certaine hauteur, le regard de Sohrad s’illumina. Pour arrêter le cerf-volant vert sur le point de gagner, Amir dit : « Regarde une des astuces de ton père, c’est la montée-plongée. Cette victoire a fait naître un lien entre eux. Puis, un léger sourire apparu. Ce seul sourire donna à Amir l’espoir d’un rapprochement possible et l’indulgence pour soi-même.
Quinze ans après la mort de son père, Amir apprend qu’Hassan était son demi-frère. Ali, le père d’Hassan était stérile. Baba a donc couché avec la femme d’Ali (domestique de Baba). On comprend que Baba aimait autant Hassan qu’Amir. Ce dernier en voulait à son père : « il nous avait dépossédés, moi de mon droit à savoir que j’avais un frère, Hassan de son identité, et Ali, de son honneur et de son rang ». Pour parachever sa rédemption, Amir a dû aussi pardonner à son père.
Je recommande ce livre à tous. L’auteur nous fait vivre des émotions fortes dans une histoire intense. On accompagne les personnages dans leurs déboires, leurs désillusions, mais aussi dans leurs réussites. Ce roman couvre plusieurs points dramatiques tels que le traitement de la lutte des classes, la perte d’identité et les problèmes de la fuite. Très intéressant ce récit, et le titre bien approprié.
L'Afghanistan
Critique de Alexis92 (, Inscrit le 31 mai 2008, 32 ans) - 19 juin 2009
Histoires d'enfance
Critique de Loic3544 (Liffré (35), Inscrit le 1 décembre 2007, 46 ans) - 15 juin 2009
Très bon pour un premier roman
Critique de Romur (Viroflay, Inscrit le 9 février 2008, 51 ans) - 9 juin 2009
C’est un livre sur le mensonge, la jalousie et la lâcheté, qui vont conduire Amir à détruire l’existence de son ami pour ne pas prendre de risque et pour sauvegarder son confort personnel (il m’a fait penser au héros de Match Point).
Bien des années plus tard, émigré aux Etats-Unis où il mène une vie confortable et heureuse, le passé va venir frapper à sa porte et lui forcer la main, l’obligeant à payer et à assumer pour racheter ses fautes. C’est donc un livre sur le martyr, la culpabilité et la rédemption.
C’est aussi un livre sur l’amour filial, sur l’amitié, sur le dévouement, sentiments et vertus qui apparaissent en contraste chez Hassan et chez le père d’Amir. Mais aucun manichéisme, et les traits forts que je souligne ici cachent la complexité psychologique de chaque personnage, profondément humain.
Le roman, à l’écriture simple et la lecture facile, est très fort dans son évocation de l’Afghanistan, de ses souffrances, de ses traditions : un témoignage précieux d’un de ceux qui ont pu en réchapper.
Les choses commencent à se gâter quand Amir s’installe aux Etats-Unis : il se marie avec une fille superbe, il a une maison à Chicago (avec force évocations du pont rouge et des rues qui montent), un travail mais ils ne peuvent avoir d’enfants. Là, on est en plein dans la littérature et le cinéma américains avec des situations de rêve où tout baigne dans l’eau de rose et un problème (un seul, sinon c’est trop compliqué)… Quelle faute de goût !
La dernière partie est également un peu faible, avec une symétrie artificielle entre Hassan et Sehrab (le viol, le lance-pierre…) et avec des rebondissements et coïncidences improbables (le retour de l’ennemi d’enfance). K Hosseini se rattrape un peu avec une fin en forme d’ouverture, qui donne un espoir mais pas un épilogue. Je lui sais également gré de rester cohérent avec Amir qui ne devient pas un héros et garde son ambiguïté : demeurant lâche et faible il ne revient à Kaboul et ne se rachète que malgré lui, sous la contrainte morale de ceux qui l’entourent.
Dommage qu’il se soit laissé influencer par les recettes à succès de la littérature made in US. C’est sans doute pour cela que le livre n’a pas complètement réussi à me toucher et que je lui préfère des auteurs plus authentiquement orientaux (Salman Rushdie, Arundati Roy, Tahar Ben Jelloun…).
très possible
Critique de Sophie anne (, Inscrite le 10 février 2009, 55 ans) - 10 février 2009
Trop de ketchup dans le naan
Critique de Débézed (Besançon, Inscrit le 10 février 2008, 77 ans) - 5 février 2009
Alors quand la guerre fait rage, que le remord dévore les tripes, il faut partir vers un ailleurs meilleur pour tenter d’oublier et de reconstruire mais le sort, comme dans toutes les grandes tragédies, rattrapent les fautifs et l’ami qui a trahi est appelé en Afghanistan pour accomplir une mission qui pourra lui rendre son honneur et sa fierté, nang et nanoos, les valeurs fondamentales des hommes de ce pays. Et là, hélas, la belle tragédie qui aurait pu prendre l’allure d’une épopée antique ou d’un célèbre western de Jack Schaefer ou de Dorothy M Johnson, sombre dans le polar de série B où les héros passés à la moulinette ressuscitent comme par miracle pour triompher tel David devant Goliath. Et le roman s’étire en une fin interminable digne d’un roman américain à l’eau de rose pour faire pleurer les âmes sensibles et racoler les amateurs de sensations faciles. Et voilà comment on transforme un succès littéraire en un succès de librairie où l’on voit trop les concessions à l’éditeur et au marché.
Hélas, mille fois hélas car ce roman comporte de très belles scènes et une vision sur l’Afghanistan, même si tous les poncifs sur le conflit sont largement étalés, que les journalistes ne nous ont pas donnée. Cette histoire d’amitié et de trahison méritait plus l’inspiration de la tragédie grecque que certains auteurs de westerns ont bien su exploiter que la référence à des romans plus proches de Gérard de Villiers que d’Eschyle, de Sophocle ou d’Euripide…
Intensité
Critique de Manumanu55 (Bruxelles, Inscrit le 17 février 2005, 45 ans) - 11 décembre 2008
Lecture indispensable, vraiment!
frères de lait
Critique de Dudule (Orléans, Inscrite le 11 mars 2005, - ans) - 30 juillet 2008
L’invasion soviétique et le départ d’Amir et son père pour les Etats Unis, leur petite vie d’exilé, la joie de se retrouver entre Afghan le dimanche au marché aux puces…
Le retour éclair au pays, pour ne rien retrouver de cette magnifique ville qui est aux mains maintenant des talibans.
Je ne dévoilerai pas plus l’histoire, elle est belle, touchante, de l’amitié entre ces deux enfants, de l’histoire de l’Afghanistan de l’époque de sa grandeur à sa destruction, sa culture, sa littérature, la vie des exilés, tout y est dans ce roman pour que nos émotions l’emportent, un bon livre, mais j’ai découvert cet auteur avec son second roman « Mille Soleils Splendides » où les émotions sont plus fortes, donc un tout petit peu déçue mais si peu.
Une émotion rare
Critique de Lindy (Toulouse, Inscrite le 28 mai 2006, 46 ans) - 20 avril 2008
Depuis longtemps je n'avais pas eu cette sensation de chagrin à quitter un livre. Les Cerfs-volants de Kaboul est de ceux-là, vous arrachant des larmes et donnant des images très fortes que l'on n'oublie pas. Une histoire magnifique et tragique que cette amitié entre Hassan et Amir sur fond d'Afghanistan, pays que je connais mal et seulement sous l'angle du régime des talibans via les médias.
Un livre qui fait du bien, très bien écrit, bien construit, à lire et à recommander sans hésitation.
Epoustouflant
Critique de Campanule (Orp-Le-Grand, Inscrite le 10 octobre 2007, 62 ans) - 25 février 2008
Je le recommande
Critique de Phil-MM (, Inscrit(e) le 7 février 2008, - ans) - 16 février 2008
Je me suis fait prévenir que ce livre est triste, émouvant. En effet, il l'est. Violent? Par moments, mais c'est loin d'être l'essence du propos. Comme il a déjà été dit, c'est un roman sur la culpabilité et son autre pendant, la rédemption.
J'ai apprécié particulièrement le côté didactique du roman; pour tous ceux qui ne sont pas familiers avec la situation géo-politique et culturelle de l'Afghanistan, vous allez en apprendre beaucoup. En dehors de cette qualité indéniable, le roman tombe un peu plus dans le conventionnel, le déjà vu et lu mais reste une lecture fort agréable. Pas un classique donc, mais pas loin.
Sur une note un peu plus personnelle, j'ai trouvé le personnage principal du roman un peu trop sévère envers lui-même, envers l'enfant qu'il était. C'est peut-être pour cela que je n'ai pas embarqué totalement dans l'aventure...
40 années d'histoire
Critique de Lescapricesdenicolas (, Inscrit le 2 décembre 2005, 41 ans) - 1 janvier 2008
Ma soeur m'a dit: "Tu vas pleurer"
Cela faisait bien longtemps que ce ne m'était pas arrivé, de verser une larme chaude en lisant un livre.
Et bien, cela n'y est pas non plus arrivé. Mais ça n'enlève rien à la grande qualité de ce romain
Ce n'est pas tant l'intrigue qui m'a plu, mais plutôt la valeur historique du récit.
40 années d'histoire
L'Afghanistan d'avant l'invasion soviétique, d'avant les talibans, d'avant la guerre.
L'Afghanistan envahi, assiégé, extrémiste, l'exil des ses habitants au Pakistan, la vie de réfugié, le grand départ, celui vers les Etats Unis, la nouvelle vie, l'intégration, la vie communautaire, le retour aux sources.
Une aventure humaine dure, cruelle et émouvante.
Que je recommande vivement
Les cerfs-volants de Kaboul
Critique de Clo31 (, Inscrite le 9 septembre 2005, 66 ans) - 27 novembre 2007
Très bien écrit.
Dans l'intimité de l'Afghanistan.....
Critique de Abakkar (, Inscrite le 8 août 2007, 50 ans) - 14 août 2007
plein d’émotions, les cerfs-volants de Kaboul vous prend aux tripes...vous laissant au passage une trace indélébile d’Amir et Hassan qui vont traverser un bout de chemin de vie pris par le tourbillon d’une confusion de sentiments.
un roman poignant...
d’une beaute littéraire sans pareil, comme on n’en fait plus....
A lire absolument
L'Afghanistan d'hier et d'aujourd'hui
Critique de Albireo (Issy-les-Moulineaux, Inscrit le 14 janvier 2006, 47 ans) - 19 mai 2007
Une belle histoire d'amitié ponctuée de moments durs et émouvants, et qui nous fait découvrir des pans entiers de la culture afghane.
Un beau roman sur la culpabilité
Critique de Poupi (Montpellier, Inscrit le 11 août 2005, 34 ans) - 24 février 2007
Un beau roman, triste, dur et violent par moments, qui n'épargne aucun mot nécessaire parce qu'il est cru. Un style très agréable. L'auteur nous promène dans le vrai Kaboul, la ville de culture et de traditions inconnue de l'Occident, et nous montre sa chute vers les ruines qu'on connaît aujourd'hui suite aux coups d'état et aux dictatures. Un très bon roman, que je vous conseille vivement ; une vraie leçon de vie et d'amour.
Violence décriée et décrite...
Critique de FranBlan (Montréal, Québec, Inscrite le 28 août 2004, 82 ans) - 17 février 2007
Cela dit, le roman est intéressant de par son sujet, l'Afghanistan, tellement au coeur de l'actualité quotidienne et si méconnu par nous, nord-américains. Le scénario est quand même un peu tiré par les cheveux, mais relativement bien écrit, paradoxalement, à l'américaine, c'est-à-dire dans un style plutôt sensationnaliste.
superbe !
Critique de Angie8244 (, Inscrite le 2 décembre 2005, 41 ans) - 4 février 2007
Très bon!!!
Critique de Cracotte (, Inscrite le 26 décembre 2006, 48 ans) - 28 décembre 2006
Deux aspects m'ont plu :
- les rapports humains décrits avec tact : Amir et son père, Amir et Hassan son compagnon de jeu serviteur
- l'histoire d'un pays
Le roman utilise les yeux d'Amir pour dérouler son histoire.
Amir est issu d'une famille bourgeoise d'Afghanistan. Il a pour compagnon de jeu son serviteur Hassan.
Il donnerait n'importe quoi pour l'amour de son père même livrer Hassan qui pourtant lui reste fidèle. Mais qui est vraiment ce père?
Cette histoire se déroule en parallèle avec l'histoire de l'Afghanistan :jusqu'à l'arrivée des Talibans.
Le poids des traditions.
Critique de Fleur783 (, Inscrite le 8 décembre 2005, 72 ans) - 18 décembre 2006
Cette histoire d'amitié trahie et de rédemption avec en toile de fond un pays dévasté qui a plongé dans l'horreur, est capivante et bouleversante.
"De Kaboul à San Francisco, des années 70 à nos jours, une déchirante histoire d'amitié et de trahison, avec, en arrière-plan un pays dévasté : l'Afghanistan.
Amir et Hassan ont grandi dans des mondes différents ; le premier est le fils d'un riche commerçant, le second est le fils de leur serviteur. Inséparables, liés par une même passion, les deux garçons se vouent une amitié indéfectible.
Mais ce lien va se briser à jamais.Alors que sous ses yeux, Hassan subit une véritable ignominie, Amir reste pétrifié.
Peur ? Lâcheté ? Honte ? Pris dans une terrible confusion des sentiments, il n'esquissera pas un geste pour sauver son ami.
Eté 2001. Réfugié depuis plusieurs années aux Etats-Unis, Amir reçoit un appel du Pakistan. "Il existe un moyen de te racheter" lui annonce la voix au téléphone. Mais ce moyen pase par une plongée au coeur d' l'Afghanisatn des talibans... et de son propre passé"
Terriblement bon
Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 55 ans) - 31 octobre 2006
Outre l’histoire déchirante d’une amitié peu probable entre Amir, le fils d'un homme d'affaires riche, et Hassan, le fils du domestique de son père, « Les Cerfs-volants de Kaboul » raconte 40 ans dans l'évolution de l'Afghanistan. Des derniers jours de la monarchie de Kaboul – ceux où le quotidien de garçons est occupé par l'école, la neige, les films américains et les despotes de voisinage – jusqu’aux atrocités des Talibans, qui ont transformé les terrains de jeux de l’enfance en arène pour leurs supplices.
Bien qu’elle soit avant tout intimiste, cette histoire est également exceptionnellement puissante dans son traitement de la lutte des classes, des rapports entre les races. Mais aussi, des relations pères-fils, et de l’attachement des hommes à leur pays.
Le titre fait référence à un tournoi traditionnel dans lequel les enfants sont en compétition pour trancher les cordes des cerfs-volants de leurs adversaires.
La victoire amène la gloire. Pour Amir, ce sera lors de cet événement qu’il réussira à la fois d’obtenir l’admiration de son père et qu’il trahira son meilleur ami.
Entre le témoignage d’une vie consacrée à la rédemption et l’envergure d’une fresque d’un peuple marqué par la tragédie, le récit conserve un équilibre impressionnant. La prose de Hosseini est américaine. Elle est toutefois agrémentée de Farsi, la langue locale, permettant de nous imprégner de la culture afghane. Ce n’est pas une œuvre facile. Malgré toute la cruauté et le triste destin de la plupart des personnages, elle n’en demeure pas moins infiniment belle et porteuse d’espoir.
coup de coeur de l'année
Critique de Noma (, Inscrite le 30 juillet 2006, 56 ans) - 3 août 2006
C'est un beau roman, c'est une belle histoire....
Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 59 ans) - 24 juillet 2006
C'est un très bon moment de lecture.
prenant....
Critique de Gab (bruxelles, Inscrite le 31 décembre 2004, 50 ans) - 3 juillet 2006
Un pur plaisir
Critique de Alphabétix (, Inscrit(e) le 16 mars 2006, - ans) - 17 mars 2006
En 1975, à l’occasion du traditionnel tournoi de cerfs-volants, tout bascule : Amir assiste, passif, à une terrible agression à l’encontre de Hassan. Rongé de culpabilité et honteux de sa lâcheté, il préférera, perfide, l’accuser à tort et l’éloigner de lui.
Quand des années plus tard, le fils de son ancien ami se trouve en grand danger aux mains des Talibans, nouveaux maîtres du pays, Amir voit là l’occasion de racheter sa faute et de mettre un terme à la culpabilité qui le ronge. Face aux démons du passé, il n’est pourtant pas aisé de trouver la voie de la rédemption…
Proche du roman épique, construit sur les thèmes de la trahison et de la rédemption, ce bouquin apporte un éclairage très personnel sur un pays marqué par les guerres et les luttes ethniques. Un témoignage poignant de l’enfant du pays dans lequel l'auteur met brillamment en scène les souvenirs et les émotions d’un cœur qui bat pour l’Afghanistan.
Avec ce premier roman, il a placé la barre bien haute pour la suite.
Je vous le recommande.
une belle histoire
Critique de Zaphod (Namur, Inscrit le 29 novembre 2005, 60 ans) - 24 février 2006
une belle histoire.
Quel plaisir en effet, de lire un récit raconté de manière très classique, avec juste ce qu’il faut de drames personnels, de contexte historique, d’amour, de danger, de personnages plus vrais que nature, de dépaysement, bref, tous les éléments nécessaires pour faire une bonne histoire prenante qu’on a pas envie de lâcher.
Stupidement, j’avais un peu peur de la comparaison avec le petit chef-d’œuvre de Rahimi, « Terre et Cendres », qui a aussi pour toile de fond les vicissitudes de l’Afghanistan contemporain, mais la comparaison n’a pas lieu d’être, tellement ces deux livres sont différents dans le style et l’approche.
Si Rahimi manie merveilleusement poésie et légèreté, Hosseini sait indiscutablement raconter une histoire de manière passionnante ; on croirait entendre un conteur Afghan le soir au coin du feu.
Et on y croit, à cette histoire ! Le contexte familial et social est tellement bien amené, que la manière dont la culpabilité qui poursuit le héro, influencera les choix majeurs de sa vie, nous semble inévitable.
Et aussi la plongée dans le Kaboul des talibans est assez impressionnante, et la manière dont l’auteur nous fait ressentir le changement radical de cette ville est très convaincante.
Ce livre est aussi une occasion de s’interroger sur le poids des traditions dans une société très attachée à sa culture ancestrale. Préserver une culture ancienne n’est pas un mal en soi. C’est peut-être même ce qui a permis aux Afghans de passer au travers des terribles épreuves que furent l’invasion russe, puis le joug des talibans. Mais quand on voit les conséquences de ces traditions d’un autre âge qui placent une conception archaïque de « l’honneur » au dessus de tout, sur la condition des femmes ou la situation des minorités ethniques, il y a de quoi être dégoûté.
Un livre qui a plu autant à ma mère qu’à moi-même ; c’est tout dire !
C'est l'histoire du sentiment de culpabilité...
Critique de Andrea des bois (paris, Inscrite le 20 décembre 2005, 45 ans) - 20 décembre 2005
Entre l'Afghanistan, les Etats-unis, le Pakistan, on apprend beaucoup sur des pays inconnus.
L'écriture m'a paru au début un peu plate mais finalement j'ai trouvé l'histoire très prenante et très émouvante (au bon sens du terme).
Je recommande ce livre!
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Critique principale trop courte : Votre avis ? | 174 | Saule | 3 mars 2008 @ 15:02 |