L'invention de Morel de Adolfo Bioy Casares

L'invention de Morel de Adolfo Bioy Casares
( La invención de Morel)

Catégorie(s) : Littérature => Sud-américaine

Critiqué par L´espagnol, le 19 juillet 2005 (Oviedo, Inscrit le 14 juillet 2005, 38 ans)
La note : 9 étoiles
Moyenne des notes : 8 étoiles (basée sur 4 avis)
Cote pondérée : 6 étoiles (24 460ème position).
Visites : 6 900  (depuis Novembre 2007)

Très original, très profond

Adolfo Bioy Casares (1914-1999) était le meilleur ami de J.L.Borges, pour moi, le meilleur écrivain en langue espagnole après Cervantès. Grâce à cette amitié, il a écrit ses romans, un en collaboration avec lui, d'autres seul comme L'invention de Morel.
La invención de Morel est un petit roman influencé par la SF qui parle des frontières, des limites de la réalité et de l'amour. mais qui ne se pareille rien à ce type d'oeuvre. La situation du narrateur est un peu surréaliste, mais le livre n'a rien de surnaturel. Il y a un message latent, caché qui se dévoile dans la dernière page.
La synopsis est: une personne, le narrateur est seul dans une île qu'il croit habitée (¡¡ il voit ses habitants inexistants ¡¡) La fin est très originale et inespérée.
Avec ce roman il n'y a pas de nuances: ou tu l'aimes beaucoup ou tu hais le livre.
P.D.: cet livre N'est PAS destiné aux amants de la SF.

Adolfo Bioy Casares(1914-99) fue el mejor amigo J-L-Borges, para mí el mejor escritor en lengua castellana después de Cervantes. Gracias a esta amistad, escribió gran parte de su obra: a veces en colaboración con su amigo; a veces solo, como es el caso de La invención de Morel. La invención de Morel es una pequeña novela que creo influenciada por la Ciencia-Ficción, PERO QUE NADA TIENE QUE VER, EN GENERAL, CON ESTE TIPO DE OBRAS. Ésta en concreto habla de las fronteras de la realidad y del amor. La situación del narrador es un poco surrealista, aunque nada hay de sobrenatural en el libro, que cobra sentido cuando se desvela el mensaje latente, oculto que nos viene intrigando desde el principio. La sinopsis se puede resumir en: Una persona, el narrador está solo en una isla que él cree habitada (¡él ve a sus inexistentes habitantes¡¡) El final es treméndamente original.
Con esta obra no hay matices: o te encanta o la odias.
P.D.: es una novela que no está destinada a amantes de la ciencia ficción ni muchísimo menos....

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Bizarrement étrange

8 étoiles

Critique de Ravenbac (Reims, Inscrit le 12 novembre 2010, 59 ans) - 13 mai 2018

Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/…
"Le narrateur se retrouve réfugié sur une île qu'il croit déserte. Mais cette île est peuplée de personnages avec lesquels aucune communication n'est étrangement possible alors que chaque semaine se répètent les mêmes scènes avec une absolue régularité..."


Etrange, bizarre, original...

Un petit bijou!

9 étoiles

Critique de Gooneur (TOULOUSE, Inscrit le 14 janvier 2008, 41 ans) - 12 février 2009

Une pépite rare ce bouquin! Foisonnant de thèmes à portée philosophique (rapport à la solitude et à l'amour, rapport à la mort et à l'immortalité, rapport à l'art, sans oublier les allusions aux régimes dictatoriaux sud-américains), particulièrement bien écrit, pas un mot de trop, pas de doutes, nous sommes bien en présence d'un classique de la littérature argentine. Un bouquin qui ouvre l'esprit à la réflexion, c'est un indispensable!

« Pour un persécuté, pour vous, il n’y a qu’un endroit au monde, mais on n’y vit pas. »

5 étoiles

Critique de Stavroguine (Paris, Inscrit le 4 avril 2008, 40 ans) - 13 septembre 2008

J'aurais aimé aimer ce livre. Vraiment.
Je pense que si j'en avais moins su, c'est-à-dire moins que la quatrième de couverture, j'aurais pu beaucoup plus l'apprécier. Du coup, j'ai peur de trop en dire...
L'histoire, c'est celle d'un fugitif qui, pour fuir la justice, se réfugie sur une île déserte, suivant ce faisant les conseil d'un marchand italien. Une île abandonnée sur laquelle ne sont bâtis qu'une piscine, une chapelle et un musée. Une île qui provoquerait une maladie mortelle chez quiconque poserait le pied sur sa surface. Une île protégée, outre cette sulfureuse réputation, par une barrière de récifs sur lesquels vient s'écraser une forte marée.
Mais peu après son arrivée, le narrateur constate que d'autres insulaires lui tiennent compagnie. Au large, un bateau qui semble les avoir déposés sur l'île. Sûrement pendant son sommeil: il ne s'est rendu compte de rien. D'ailleurs, il est pour le moins étrange que ces nouveaux habitants n'aient pas remarqué trace de sa présence: ils ne semblent ni le voir, ni l'entendre...

L'invention de Morel ne m'a pas convaincu. Je trouve son mécanisme lourd, assez pataud. Tout comme les interrogations du narrateur, interrogations qui vous paraîtront bien longues pour peu que vous ayez lu le résumé au dos du livre qui vous livrera instantanément la réponse qui lui échappe. La première partie de ce court roman est donc paradoxalement très longue. La seconde, finalement assez décevante. Bien qu'elle pose certaines questions intéressantes (la limite entre le réel et la sensation du réel, la portée de la machine, même - jusqu'à un certain point - la nature des sentiments du narrateur et leur évolution), elle peine à (me) convaincre. Quelques bons passages, mais d'une manière générale, une impression très mitigée. Une petite déception, quand même.

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